Monthly Archives: April 2021

Usbek & Rica – Pourquoi les États-Unis veulent instaurer un impôt mondial minimum

En quoi consiste un impôt mondial minimum ? Comme son nom l’indique, instaurer un impôt minimum sur les sociétés à l’échelle mondiale reviendrait à ce que tous les pays du monde – ou à défaut, l’immense majorité d’entre eux – se mettent d’accord sur un taux minimum d’imposition sur les entreprises.  Avec ce nouveau système, « chaque pays garderait son droit souverain à fixer le taux de prélèvement qu’il souhaite, mais, si celui-ci est inférieur à l’impôt minimum mondial, d’autres se chargeront d’encaisser à sa place le manque à gagner fiscal  », résume Le Monde. Dit autrement : les États récupéreraient alors la différence entre l’impôt facturé à l’étranger par leurs entreprises nationales et celui qu’elles auraient dû acquitter sur leur sol. Un casse-tête de surveillance fiscale en perspective ? Sans doute, mais « au lieu de rivaliser à qui baissera le plus ses taux d’impôt, les pays en viendraient à se faire concurrence en augmentant les dépenses publiques d’infrastructures, en investissant dans l’accès à l’éducation et en finançant la recherche », veut croire Gabriel Zucman, professeur à l’université de Berkeley et co-auteur, avec Emmanuel Saez, du Triomphe de l’injustice (Seuil, 2019), dans lequel il appelait de ses vœux la mise en place de la mesure.  Définir un taux d’imposition minimum commun à tous les pays permettrait également d’harmoniser des règles fiscales qui n’ont cessé d’être assouplies depuis des décennies. Selon le think tank américain Tax Foundation, le taux moyen d’imposition sur les sociétés (IS) est tombé sous la barre des 24 % en 2020, alors qu’il était de plus de 40 % en 1980. À quel niveau le seuil sera-t-il situé ? Reste évidemment à savoir à quel niveau situer le seuil de cet impôt minimum. Sur ce point, la question est loin d’être tranchée. Si le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton a salué la proposition américaine de fixer le plancher à 21 %, le chiffre ne fait pas consensus. La France, dont le taux d’imposition doit être abaissé à 25 % à l’horizon 2022, plaidait jusque-là pour un taux minimum global d’impôt sur les bénéfices de 12,5 %, qui correspond par exemple à celui en place en Irlande. Plus généralement, beaucoup de pays de l’Union européenne qui se présentent – plus ou moins ouvertement – comme des paradis fiscaux affichent des taux inférieurs à ces 21 % : Hongrie, Lituanie, Slovénie… De leur côté, les économistes Emmanuel Saez et Gabriel Zucman suggéraient dans le Le Triomphe de l’injustice de fixer à ce seuil à 25 %. « Si les pays du G20 imposaient demain un taux plancher de 25 % à leurs multinationales, 90 % des bénéfices mondiaux seraient aussitôt effectivement taxés à 25 % ou plus  », expliquaient-ils alors. Et cela conduirait « à rendre caduque le modèle de développement des paradis fiscaux », assure aujourd’hui Gabriel Zucman. Pourquoi l’administration Biden est-elle en faveur de cette mesure ? Outre-Atlantique, on s’en doute, l’idée n’est pas tout à fait désintéressée puisque, comme le rappelle l’agence Reuters, ce projet de réforme est l’un des piliers du plan de rénovation des infrastructures américaine – fixé à 2 000 milliards de dollars. Pour pouvoir le financer, Joe Biden souhaite relever le taux de son propre impôt national sur les sociétés à 28 % (contre 21 % actuellement), tout en supprimant certaines déductions associées aux bénéfices réalisés à l’étranger. Craignant que ces mesures n’incitent les firmes américaines à délocaliser leurs profits pour éviter une taxation plus élevée, l’administration Biden propose donc une sorte de « compromis » aux autres pays. « Le risque est que le taux minimum de 21 % proposé par les Etats-Unis soit finalement réduit à un taux beaucoup plus faible suite aux pressions des paradis fiscaux » Arnaud Zacharie, secrétaire général du Centre national de coopération au développement (Belgique), sur son blog Partager sur Twitter Partager sur Facebook Un compromis qui, de fait, est assez éloigné du positionnement de l’OCDE.  En octobre 2020, suite à des discussions menées avec pas moins de 135 pays, l’institution suggérait, de son côté, l’instauration d’un taux d’impôt minimum mondial de 12,5 % sur les profits de 2 300 « entreprises numériques et de grande consommation », GAFA en tête. Rien à voir, donc, avec la proposition américaine, qui concernerait quant à elle toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. 

By |2021-04-26T11:24:04+00:00April 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Quand l’aviation d’affaires courtise les passagers des classes premium…

La crise sanitaire aura un impact durable sur l’activité de voyage d’affaires. Le recours à la visioconférence a explosé. Les entreprises, entre réduction des coûts et amélioration de leurs bilans carbone, interrogent plus que jamais sur la nécessité et la pertinence d’un déplacement. Pour les spécialistes du secteur, l’incertitude reste de mise, comme en témoignent les prévisions en matière de réduction du nombre de voyages d’affaires une fois la pandémie terminée, estimée entre 10 et 35%… Selon son directeur général Dieter Vranckx, la compagnie helvétique Swiss table pour sa part sur une contraction des lucratifs voyageurs de la classe affaires « entre 25 et 30% » l’an prochain. Dans une interview publiée mercredi 21 avril sur le site HandelsZeitung, il prévoit toutefois un repli des voyages d’affaires « jusqu’en 2023 ». L’aviation d’affaires pourrait bien être l’un des gagnants de cette crise. Thomas Flohr, le président fondateur suisse de VistaJet (Vista Global Holding), leader mondial de la location de jets privés, dont le siège social est à Malte, affiche en effet son grand optimisme, ce mercredi 21 avril, dans les colonnes du quotidien The National basé à Abu Dhabi. Il table en effet sur un « boom » des voyages en jet privé cette année.

By |2021-04-26T08:57:55+00:00April 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments

ASKA, la nouvelle voiture volante commercialisée en 2026 –

Une nouvelle arrivante s’apprête à faire son entrée sur le marché des voitures volantes et elle est signée NFT, une jeune startup californienne. Baptisée ASKA, elle devrait pouvoir prendre la route et les airs en 2026. La société NFT a d’ores et déjà ouvert les précommandes pour les particuliers qui souhaiteraient conduire, un jour, le véhicule volant aux allures futuristes. En contrepartie, il vous faudra verser un acompte de 5 000 dollars pour réserver le véhicule et débourser la coquette somme de 789 000 dollars pour l’acquérir. L’ASKA est présenté sous la forme d’un SUV volant qui dispose d’ailes déployables qui lui permettent de pouvoir atterrir de manière verticale, à la façon d’un hélicoptère. Le véhicule hybride peut également prendre la route avec un mode de conduire « classique » ou électrique. Son autonomie est annoncée à 400 km. Selon les fondateurs de NFT, le principal problème à sa mise sur le marché reste aujourd’hui le développement d’une cellule qui assurerait que la voiture ne tombe pas en panne dans les airs, ce qui explique une mise sur le marché prévue pour 2026.

By |2021-04-26T07:55:33+00:00April 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments

The pandemic has forced brands to shift from insight to intelligence

Simple, focused KPIs The marketers who were able to move quickly from crisis mode were those who got clearer on the KPIs they needed to run their businesses on these two speeds, and to assess the impact and effectiveness of their work now and for the future. Combining these consumer and market KPIs with key financials and a range of analytics drives better conversations and actions, filtering out the noise. At Diageo we’ve been talking about this as ‘precision marketing’, beyond the short-termism of ‘performance’ marketing. To enable this, we introduced a tool called Global Performance Suite (GPS) in all our markets, putting these common performance metrics at arm’s reach, enabling marketing to lead one conversation about business and market performance confidently and transparently, cutting through noise and uncertainty. Information curation Another key to achieving these shifts has been to think about how to curate information. The sheer volume of information on the pandemic and its impact has been overwhelming.  Every agency and organisation wants to provide a point of view and an opinion. Taking time to curate, synthesise and provide access to the most powerful and reliable perspectives saves time and focuses your team on a common agenda. We have redeveloped our Diageo Insight Hub to be a central repository for rich but clear information to help people navigate ambiguity. New research processes In service of greater pace, traditional research processes have been further dismantled. The time in design, set-up and running debriefs has been compacted by automating and carefully customising research tools made available for self-service, while in parallel innovating how we answer more complex business questions. We need insight at pace but with quality and consistency, and more time for interpretation and implications. From insight to intelligence Organising these changes around the needs of marketers gives new perspective on how to create the right insight engine. Insight will be increasingly served up as accessible, digestible content on interactive dashboards wired into day-to-day decision-making at different levels. Deep understanding of the user needs and desired experience will enable information to be presented as a rich narrative and its implications – not bare facts. This will be truly about fusion of hard and soft data, using smart AI to arrange and organise information and help faster analysis. The rather academic paradigm of ‘insight’ will have served its purpose and give way to something more about ‘intelligence’. Future-focused insight teams Perhaps for specialist insight teams, this elevates them even more into being the bold architects of this next-generation intelligence engine, and frees their expertise into focusing the business on the disruptive consumer opportunities ahead so they can really shape the future.

By |2021-04-26T07:36:30+00:00April 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Les Renault et les Dacia bientôt bridées à 180 km/h

La vitesse, principale cause d'accident « La vitesse de nos véhicules sera plafonnée et ne dépassera pas les 180 km/h, quel que ce soit le modèle de Renault ou Dacia » a annoncé Luca de Meo, en soulignant que « la vitesse représente plus d'un tiers des accidents mortels ». Le premier modèle concerné sera la nouvelle Mégane électrique, attendue pour 2022 , dont le régulateur de vitesse sera plafonné par défaut à 160 kilomètres/heure, a indiqué le directeur général de Renault. Le nouveau système de régulation de vitesse, baptisé « safety coach », interviendra également pour réduire la vitesse dans les zones considérées comme dangereuses, tels que les ronds-points et les virages, ainsi qu'en fonction des limitations de vitesse locales. « Nos véhicules seront équipés d'un régulateur automatique réglé par défaut, qui s'ajustera à la vitesse autorisée, selon les panneaux et les données de géolocalisation », a précisé Luca de Meo. Le « safety coach » pourra intervenir Le « Safety coach » pourra aussi « prendre le relais » du conducteur en se basant sur les données du véhicule, croisées avec la météo ou la mesure de l'attention du conducteur. « Si les capteurs détectent que les mains ne sont plus sur le volant, le véhicule se mettra automatiquement en sécurité », a précisé Luca de Meo. Les Renault et Dacia seront également équipées d'un « rescue code » (code de sauvetage) qui permettra aux secours de connaître la structure du véhicule en cas d'urgence, ainsi que d'un « accès pompier » à la batterie du véhicule, permettant de la noyer au plus vite en cas d'incendie. Les Renault proposeront également un « safety score » (score de sécurité), établie sur la base d'une « analyse fine des habitudes de conduite permettant d'identifier les écarts et dépassement du conducteur », a ajouté Luca de Meo. « Proposé en partenariat avec les assureurs, le « safety coach » permettra d'inciter à une conduite plus sûre », a souligné le directeur général de Renault.

By |2021-04-26T07:25:09+00:00April 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Climat : les ventes de voitures électriques dans le monde « majoritaires » à partir de 2026

« En 2026, plus de la moitié des véhicules de tourisme vendus dans le monde seront à propulsion électrique » (électriques ou hybrides), prévoit le Boston Consulting Group (BCG) dans une étude publiée en amont de cette rencontre internationale . « C'est quatre ans de moins que ce nous avions envisagé dans notre précédent rapport », précisent les experts du cabinet international de conseil en stratégie. Sommet sur le climat : Joe Biden remobilise les énergies Un virage plus qu'amorcé En janvier dernier, ceux-ci avaient en effet annoncé une bascule en défaveur des voitures thermiques à partir de 2030 . Non seulement ce sera le cas beaucoup plus tôt, mais en plus, à partir de 2035, les véhicules totalement électriques occuperont, toujours selon eux, la plus grosse part des ventes de voitures neuves, soit 45 %. Loin devant celle des automobiles hybrides (26 %) qu'elles devraient avoir rejointes en 2030, chacune détenant alors une part de 28 %. Voitures électriques : les ventes retrouvent leur vigueur Signe que le virage est plus qu'amorcé, « d'après ce qui nous a été déclaré par les constructeurs, il faut s'attendre au lancement de 400 nouveaux modèles de véhicules électriques entre maintenant et 2025. C'est énorme », indiquait ces derniers jours à la presse Rich Lesser, le président-directeur général du BCG. Selon ce dirigeant, « c'est bien la preuve que les constructeurs ont compris que leur avenir se joue sur leur capacité à réussir la transition énergétique »

By |2021-04-24T11:02:05+00:00April 24th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Comment la RSE et la crise du COVID transforment le rôle des…

La RSE au cœur de la stratégie d’entreprise   Autre preuve de prise au sérieux du sujet : ce sont avant tout les directions générales qui sont en lead quant à la mise en œuvre et le suivi des engagements (à 62%). Pour Karine Tisserand, cela illustre « la prise de conscience de la nécessité de porter des engagements haut et fort au sein des entreprises ». Elle fait le parallèle avec le sujet du développement du digital dans les entreprises : la prise en main de ces sujets par les directions générales annonce la transformation RSE des entreprises à venir, « cette remontée en haut des organisations permet de mieux infuser toutes les directions ».   Si elles ne sont pas majoritairement en lead sur les sujets d’engagement (20% des cas), les directions marketing et communication n’en sont pas pour le moins marquées dans leur rôle et activité. 3 professionnels sur 4 estiment désormais que le marketing de l’engagement change en profondeur les métiers de la communication et du marketing (+ 10 points vs 2020). Le sujet de l’engagement rend éminemment plus transverses ces derniers (83% en 2021). Pour Cyndie Bettant, « c’est une vraie réorganisation des entreprises, qui part du haut et qui s’infuse à tous les étages ». Avec en sus, un gain « de fierté, de sens et de motivation pour les équipes ».   Cet engagement est sincère et unanime : 99% des professionnels sont désormais convaincus de la nécessité pour une entreprise de porter des engagements sociétaux (+10% vs 2020). 100% estiment que les engagements RSE des entreprises sont légitimes, 95% authentiques et 23% seulement estiment que ce n’est qu’une tendance marketing.   Le passage « du dire au faire » est enclenché   Bonne nouvelle, l’engagement se traduit par plus d’actions concrètes (+ 10 points, à 68% vs 2020). C’est autant de points de moins pour ceux qui disent être en réflexion sur le sujet (22% vs 32% en 2020).   Principaux bénéficiaires de cet engagement ? L’écologie et les salariés. Le marketing de l’engagement passe prioritairement par la réduction de l’empreinte carbone (22%) et le bien être des salariés (21%). La préoccupation pour l’environnement monte même à 32% pour les entreprises de plus de 500 salariés. Viennent ensuite l’achat et la production responsables et l’ancrage local (15%). Seul (gros) bémol : l’égalité femmes/hommes et les sujets de diversité et d’inclusion ne remportent que 6 et 5% des suffrages en matière de priorité.   Les entreprises ont largement intégré la nécessité de communiquer sur leurs actions et leurs engagements (84%, + 18 points vs 2020). La crainte du « bashing » s’estompe (35% le juge inévitable vs 41% en 2020). Pour Cyndie Bettant, « On arrête de ne pas dire parce qu’on a peur de se faire basher. On dit ce qu’on fait, on fait ce qu’on dit, on avance petit pas par petit pas, on accepte la critique ». Pour éviter ce « bashing », les professionnels sont attentifs à l’importance de pouvoir apporter des preuves (+ 6 points, à 91% en 2021), et d’être soutenus par leurs clients (28%).   Cette peur du bashing, qui « sclérosait les communicants » selon Cyndie Bettant, a probablement été libérée par la crise « on note une vraie différence avec l’année dernière ». Pour Karine Tisserand, « cela est dû aux prises de parole des grands dirigeants, qui se sont positionnés, pour parler de solidarité, de transformation des chaines de production, d’aide aux soignants ». Ils ont montré la voie, et révèlent tout l’intérêt de l’engagement « c’est bien de le faire pour les marques, pour les entreprises, et pour fédérer le mouvement en interne ».     Un changement de paradigme qui nécessite plus de moyens et de mesure   Si les professionnels sont enthousiastes, ils sont cependant circonspects quant à la hauteur des engagements : ils ne sont que 39% à trouver que les engagements de leur entreprise sont suffisants (41% pour les entreprises de plus de 500 salariés). Par ailleurs, s’ils louent les bonnes relations inter-services (85%) et estiment avoir suffisamment de pouvoir et de légitimité en interne (62%) pour faire avancer les sujets RSE, ils manquent cruellement de budget (seuls 33% estiment en avoir suffisamment).   La mesure de l’impact de ces engagements est mitigée : la moitié des professionnels déclarent « essayer de mesurer leurs actions » (64% pour les plus grandes entreprises), principalement via des indicateurs environnementaux (68%), des indicateurs sociaux et sociétaux (60%) et des indicateurs d’image et de réputation de marque (60%). Pour Karine Tisserand, « c’est pourtant essentiel de mesurer » ces engagements. « Les agences et les cabinets de conseil doivent absolument accompagner les entreprises », en développant notamment « des métrics et KPIS sur mesure » pour évaluer leurs impacts et ne pas tomber dans le piège d’une uniformisation des mesures.   Enfin, 63% des sondés estiment que l’engagement des entreprises est avant tout motivé par contribuer positivement à la société et à la planète. C’est 11 points de plus qu’en 2020. Nous pouvons y voir le corollaire d’un engagement plus concret (des actions, des preuves) et donc, d’une capacité de chacun à sentir l’utilité d’un purpose pour l’entreprise. La dimension business de l’engagement n’est pas en reste : l’item « inspirer la confiance du consommateur et développer une image positive » gagne 14 points, passant de 10% à 24% en 1 an. Pour Cyndie Bettant, l’engagement est « un actif intangible, qui prend de plus en plus de place dans la valorisation des marques et de l’entreprise. Comme cela devient plus business, le sujet est plus écouté ».   Les professionnels de la communication et du marketing ont bien intégré que la consommation responsable n’est pas qu’un phénomène de mode mais bien un changement de paradigme de la consommation. Ils peuvent compter sur le Club des Annonceurs, qui se dote cette année d’un Do-Tank dédié à la RSE où les professionnels du marketing et de la  communication, ainsi que leurs collègues en charge de la RSE, pourront partager astuces et bons conseils et retours d’expérience autour de l’engagement des entreprises.

By |2021-04-23T08:45:59+00:00April 23rd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Un jeu d’Heroic Fantasy pour inculquer le « capitalisme conscient »…

Jouer pour transformer le rapport des individus à l’économie   Cette initiative s’étend aujourd’hui autour du lancement de C.A.P.E.S. — Collective Association of Power Enabled Society —, un jeu de cartes unique dans l’univers du social gaming qui, grâce à la technologie NFT -Non Fungible Token-, permet de créer un environnement durable, favorisant l’altruisme et la collaboration à travers le monde. Pour réussir ce nouveau pari, Give Nation s’est rapproché de The Blockchain Group, au travers de sa filiale Xdev Tech, société qui développe et édite des plateformes BaaS —Blockchain as a Service—. En étroite collaboration, The Blockchain Group va déployer une solution NFT de dernière génération basée sur le protocole Tezos.   Dans le monde réel de la réalité véritable, C.A.P.E.S se joue comme n’importe quel jeu d’Heroic Fantasy, mais prend une autre dimension une fois transposé sur l’application numérique. Les cartes physiques sont virtualisées sous forme de NFT, gérés via la nouvelle plate-forme de The Blockchain développée sur Tezos. Ces jetons uniques et non échangeables donnent un droit de propriété sur la carte et leur valeur varie en fonction du nombre d’impressions initiales. Ainsi, plus la carte est rare, plus elle est amenée à prendre de la valeur. Certaines seront d’ailleurs exclusives, créées par des artistes et influenceurs, puis vendues lors de rendez-vous trimestriels. D’autres seront l’objet de récompenses pour les joueurs qui parviendront à résoudre les challenges écoresponsables —  autour de la pauvreté, de la pollution ou encore de la biodiversité — proposés dans le jeu. Débloquée à l’issue de ces missions virtuelles et toujours collectives, une partie de leur valeur sera reversée sous forme de dons à des associations intervenant dans le monde réel sur la problématique résolue par les joueurs.   « Les joueurs de C.A.P.E.S vont avoir un réel impact sur le monde. En s’unissant au-delà des frontières, ils seront amenés à résoudre des défis, qui se concluront par des dons à des associations agissant pour un monde meilleur. La blockchain et aujourd’hui les NFT représentent une opportunité unique de développer de nouvelles approches autour de l’écoresponsabilité. Nous avions besoin d’un partenaire technologique solide et innovant pour rendre ce projet possible et c’est ce que nous avons trouvé avec The Blockchain XDEV. Ensemble, nous allons donner la capacité à la nouvelle génération d’avoir un impact réellement positif sur le monde », s’enthousiasme Arnaud Saint-Paul. « Nous sommes enchantés de collaborer avec Give Nation sur ce beau projet, qui est sans doute l’un des plus altruistes et des plus enthousiasmants jamais créé dans la Blockchain. Nous ne pouvions pas rêver meilleure première application pour notre nouvelle plateforme NFT. Utiliser cette technologie pour améliorer le monde est parfaitement en ligne avec notre raison d’être et celle de Tezos. C’est une belle aventure qui commence », confirme Xavier Latil, CEO de The Blockchain Group.

By |2021-04-22T10:58:12+00:00April 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

Laure Pires (Directrice RSE de Franprix) : « La grande distribution doit trouver une façon économiquement viable, simple et facile, d’embarquer les clients vers de nouveaux modes de consommation pl…

Franprix est un des pionniers du vrac en supermarché non spécialisé. Le vrac est présent dans nos magasins depuis l’évolution des concepts de magasins, en 2015. La taille moyenne d’un magasin Franprix étant de 400m2, nous sommes naturellement concernés par cette loi. A l’heure actuelle, 200 de nos magasins sont équipés de solutions vrac, avec un objectif de 100% de nos magasins d’ici 2 ans.  Que ce soit pour l’épicerie, la lessive, les produits d’hygiène corporelle, ou les liquides (huiles, vin, alcools forts ), nous proposons du vrac et du bio. Enfin, nous avons développé le concept de Vrac de Marques Nationales avec « Les marques toutes nues ». Concernant la loi Climat et Résilience, nous avons donc une solution efficace, adaptée aux espaces restreints et déjà en magasin pour y répondre : les trémies cartonnées. Ce sont des trémies verticales qui nous permettent de proposer une large gamme de produits dans un petit espace : 60 références sur 2 mètres. Des solutions qui sont également hygiéniques (zéro manipulation produits) et écologiques (évitent les emballages primaires – pas de sac pour mettre le produit dans la trémie, une fois vides, les trémies sont 100% recyclables et recyclées). 

By |2021-04-22T10:48:51+00:00April 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments

TVA sur l’e-commerce : Bercy se prépare au big bang du 1er juillet

en 2019, un rapport de l'Inspection générale des finances avait révélé que 98 % des vendeurs enregistrés sur les plateformes d'e-commerce (Amazon, Alibaba, Cdiscount…) n'étaient pas immatriculés à la TVA en France. Attac a calculé que cela représentait un manque à gagner de 4 à 5 milliards d'euros par an. Les nouvelles règles de l'Union européenne visent à remédier à ce problème, en particulier sur les importations. Les recettes de TVA pourraient ainsi augmenter de 7 milliards d'euros par an pour l'ensemble des Etats membres. Des acheteurs-revendeurs Elles contribueront en même temps à lutter contre le dumping pratiqué à grande échelle grâce à Internet. « L'Europe subit la concurrence de vendeurs souvent situés en Chine et qui commercialisent ici des produits à prix cassé car ils ne sont pas immatriculés à la TVA et ne la facturent pas aux particuliers », explique Elvire Tardivon Lorizon, associée chez Grant Thornton Société d'Avocats. Des sites comme AliExpress (Groupe Alibaba) ou Wish sont notamment dans le viseur. Quels seront les principaux changements ? Tout d'abord, à partir de juillet, les plateformes et places de marché deviendront responsables de la liquidation et de la perception de la TVA à la place des vendeurs. « Aujourd'hui, il y a une solidarité de paiement mais demain, ces acteurs seront directement redevables », souligne Olivier Dussopt. Ils ne seront plus considérés comme des « intermédiaires transparents », mais comme des acheteurs-revendeurs. Fin de l'exonération sur les petits colis L'exonération de TVA à l'importation dont bénéficiaient les envois d'une valeur inférieure à 22 euros sera par ailleurs supprimée. Les vendeurs devront donc appliquer et collecter la TVA pour le compte de l'Etat dès le premier euro. « Le système poussait certains vendeurs à fractionner les envois ou à faire des déclarations falsifiées », pointe le ministre. Résultat : le nombre de colis assujettis à la taxe devrait bondir, par rapport aux 3,9 millions taxés actuellement. Quant aux déclarations électronique en douane, on pourrait passer de 15 millions aujourd'hui à 450 millions, selon Bercy.

By |2021-04-22T10:44:01+00:00April 22nd, 2021|Scoop.it|0 Comments