Monthly Archives: April 2021

Airbnb : deux youtubeurs parviennent à mettre en location une maison de poupée

Pour mettre en place le piège, les deux acolytes britanniques se sont rendus chez la conceptrice de maison de poupée Emma Waddell afin de prendre des photos les plus crédibles possible. Plusieurs éléments ont été glissés dans le décor permettant de détecter la supercherie : une bouteille d’eau, une carte de paiement, etc. Malgré ces éléments, Airbnb a publié l’annonce, montrant que les contrôles ne sont pas toujours réalisés. Des internautes se sont également fait piéger et ont demandé plus d’informations sur le logement. Pour aller jusqu’au bout de l’expérience, les deux jeunes hommes ont laissé deux personnes réserver une nuit dans ce faux logement. Comme Airbnb, les clients n’ont visiblement pas vérifié les photos. A leur arrivée, ils les ont informés de la supercherie et leur ont offert une nuit dans un « vrai » hôtel.

By |2021-04-30T16:42:44+00:00April 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Les entrepreneurs africains vont-ils lever des fonds grâce à la cryptomonnaie ? | CIO MAG

Les entrepreneurs africains sont résilients face à la crise. Mais surtout, ils multiplient les canaux d’investissements en modernisant les techniques d’autofinancement nommées Bootstrapping. Le risque est certes plus élevé mais les opportunités se multiplient. (Cio Mag) – Emerging Valley à peine conclu qu’il est déjà temps de tracer les perspectives pour les mois à venir. Et la tendance est nette : «Il y a eu une baisse nette des montants investis: 1,42 milliard contre 2 entre 2019 et 2020», indique Cyril Collon – General Partner du cabinet Partech Africa. Si l’impact de la crise sanitaire est indéniable, tout n’est pas négatif. Loin s’en faut. «Nous avons constaté un retour en force de l’amorçage démontrant la solidité des startups du continent passant de 250 à 359 en un an», relativise le coéquipier de Tidjane Deme. Si la résilience est le maître mot des années 2020-2021, il ne faudra pas non plus oublier les différentes initiatives mises en place par les diasporas qui constituent des réseaux d’investissements qui tendent à devenir davantage robustes. Il faut dire qu’ils sont bien aidés par la technologie. «Les deals sont conclus plus rapidement à distance par les fonds américains ou chinois qui n’ont plus à se déplacer », indique la co-fondatrice du fonds Outlierz Ventures, Kenza Lahlou. La cryptomonnaie : un véritable recours ? C’est la révélation économique de ces dernières années sur le continent. La cryptomonnaie finance les projets entrepreneuriaux. Et à ce jeu, c’est le Nigeria qui tire son épingle. Le pays est même en tête du classement mondial concernant le nombre de détenteurs de cryptomonnaies. Selon les données de Statista, ce sont près de 400 millions de transactions qui ont été effectuées par ce canal au Nigeria. Tola Fadugbagbe est un de ces entrepreneurs qui a trouvé son salut grâce à cette innovation. «Je suis en train de construire une grande ferme en vue d’une exploitation. J’avais fait de longues recherches auparavant. Depuis, je me suis renseigné puis j’ai démarré mes premiers investissements avec 100-200 US Dollars», se souvient-il. Les ICO ont le vent en poupe Le phénomène est bien connu des entreprises. Les ICO sont ces levées de fonds réalisées avec de la cryptomonnaie. L’entreprise émet alors des tokens que les investisseurs achètent. C’est ce procédé qu’a utilisé la messagerie Telegram qui a réalisé 500 millions de dollars en pré-vente. Ce mode de financement a dépassé les 6 milliards de dollars ces dernières années selon Statista. Pour l’heure, il est cependant bien compliqué de déterminer la proportion d’entreprises africaines qui ont recours à ce type de financement à l’exception du Nigeria. Mais c’est pour l’heure aux Etats-Unis et en Chine où le procédé est le plus utilisé par les entreprises. La sécurité pose question Pour les entreprises, les enjeux de sécurité sont cruciaux. «L’objectif est de faire en sorte qu’aucune entité étrangère ne puisse avoir accès au compte de cryptomonnaie. Plusieurs verrous sont à poser avec des codes spécifiques», expliquent les spécialistes des entreprises Ledger et Fireblocks. Ces entreprises, dont le chiffre d’affaires dépasse les 100 millions de dollars annuel, se montrent très confiantes sur l’avenir des cryptomonnaies en Afrique. Celles-ci favorisent l’intégration monétaire pour les ménages et entreprises, servant de rempart contre l’hyperinflation constatée dans de nombreux pays dont le Nigeria ou encore le Zimbabwe. Enfin, la stabilité de sa valeur est sujette à beaucoup de débats. Preuve en est avec le Bitcoin qui a dévissé de 10% en un week-end en raison des différentes mesures prises à son égard récemment par la Turquie et la Chine. Celui-ci s’établit désormais à 55 000€. L’investissement n’est jamais, encore faut-il le rappeler, un long fleuve tranquille et c’est sur la durée qu’il faut miser pour espérer atteindre un retour sur investissement acceptable relatif aux objectifs fixés.

By |2021-04-28T17:49:00+00:00April 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Kenya : « Fursa », une voie électronique d’opportunités financières pour la jeunesse | CIO MAG

Pour faire « progresser l’inclusion financière » des jeunes, Telkom Kenya, une entreprise de télécommunications locale, et le Conseil kényan de la jeunesse, une agence gouvernementale, ont signé un accord de création d’une plateforme de décaissement de fonds. (Cio Mag) – Dénommé « Fursa », le dispositif  annoncé le 14 avril 2021, vise à permettre un décaissement de manière pratique, plus rapide, sûre et opportune pour les jeunes kényans. Il sera personnalisé pour contenir des capacités supplémentaires telles qu’un système de gestion de membres, l’épargne, les investissements, le rapprochement financier, le tableau d’expérience pour l’appariement des emplois, l’e-learning et le développement des compétences expérientielles. Avec l’ambition d’accélérer l’économie vers le cash lite, Mugo Kibati, le PDG du groupe Telkom Kenya, pense qu’il est possible de faire plus pour faire progresser l’inclusion financière des jeunes. Selon lui, la poursuite de la numérisation et des investissements dans l’écosystème de l’argent mobile aidera à résoudre une crise qui s’est encore aggravée pendant la pandémie. Un défi, qu’il compte relever avec Fursa. L’entreprise de télécommunications se chargera d’installer le portefeuille et d’offrir une assistance sur l’opérationnalisation, la maintenance, les mises à jour, les services professionnels, le soutien au produits, l’infrastructure, les services de soins, la surveillance, la disponibilité et les performances. D’après Sasaka Telewa, le directeur général du Conseil national de la jeunesse du Kenya, ce portefeuille est une ouverture d’opportunités pour les jeunes. « Loin de développer des programmes conjoints et d’inciter les jeunes à adopter la technologie et les programmes d’entrepreneuriat, d’emploi et d’engagement des jeunes, c’est une énorme opportunité de soutenir les efforts du gouvernement à l’échelle nationale pour fournir un filet financier et de sécurité dans la pandémie en train de se dissiper », a t-il déclaré, reprit par des sources locales. Dans une publication de 2017, le  Financial Sector Deepening (FSD), un organisme indépendant dédié à la réalisation d’un système financier inclusif Kenya estimait que 23% des jeunes de 18-25 ans sont exclus des services financiers  et n’ont pas accès à des financements qui leur conviennent.

By |2021-04-28T17:47:57+00:00April 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’agritourisme : une tendance qui marquera la différence dans le Tourisme de demain

L’agritourisme est une forme alternative de tourisme visant à créer des expériences en milieu agricole afin de partager la gastronomie, les savoirs-faire et les histoires des territoires. Riche des diverses activités présentes au sein de la production agricole, l’agritourisme jouit d’un catalogue de produits variés et attractifs, allant du simple hébergement à la ferme jusqu’à l’immersion en activité aux côtés des hôtes-agriculteurs, en passant par la visite thématique, la gastronomie et la vente de produits agroalimentaires. C’est notamment au Québec que l’agritourisme, plus communément appelé là-bas agrotourisme, a connu un certain succès par un attrait grandissant pour le milieu rural, accompagné d’un exode urbain assez important. Un tourisme gorgé de sens Alors que pour le tourisme de demain les tendances convergent de plus en plus vers une pratique plus consciente et responsable en milieu rural, l’agritourisme pointe intelligemment le bout de son nez. En effet, le touriste est en quête de sens dans sa consommation touristique, il aspire à apporter et à recevoir, ainsi qu’à explorer et à apprendre. De son côté, l’agritourisme propose un concentré d’activités, de rencontres et d’immersions au travers d’agro-expériences toujours plus diverses et variées. Les agriculteurs n’étant pas des professionnels du tourisme à l’origine, une certaine authenticité se dégage dans leur rapport avec les visiteurs, de même que les activités proposées, invitant le touriste à s’immerger en milieu rural, à découvrir une histoire, à établir des dialogues, à écouter des anecdotes et à apprendre des activités. « C’est aussi l’opportunité de mettre en avant les pratiques ancestrales et les traditions patrimoniales que chacune des communautés possèdent, de valoriser la biodiversité tout en respectant l’environnement », – Emilie Couillard Une vision durable et une ambition régénérative L’agritourisme nous invite à redécouvrir la gastronomie locale directement aux racines de sa conception, ce qui encourage le touriste à changer sa perspective sur l’alimentation et à repenser sa consommation. Cette activité touristique permet également de réduire les émissions de gaz à effet de serre, émis par les transports de denrées alimentaires, en proposant la dégustation et la vente directement sur place. Une manière différente de vendre et de consommer, accompagnant la transition écologique et durable de plus en plus importante d’acteurs d’exploitation agricole biologique, voire biodynamique. La notion de développement durable est ainsi très imprégnée dans l’agritourisme, apportant également une vision régénérative sur le territoire au travers de la production et consommation locale, la participation aux ateliers et activités, ainsi que la transmission de savoir agricole, sans oublier la régénération de l’intérêt des locaux pour leur territoire. «  Un autre aspect qui motive les communautés, est la dynamisation des zones rurales. Il est primordial pour eux que les jeunes trouvent des formes de s’impliquer dans leur milieu et d’avoir envie d’y rester. L’exode rural est une problématique importante au Pérou, alors si le tourisme permet d’en limiter ses effets néfastes, mission accomplie! » – Emilie Couillard Aux côtés de l’agritourisme, on pense “régénération” selon trois dimensions : la régénération des ressources via les agro-expériences immersives, la régénération socio-culturelle avec la transmission de connaissances, d’histoire et de savoirs-faire, ainsi que la régénération comme vision et modèle, avec la place du tourisme dans le développement territorial. Une approche à la diversification économique Cette même vision régénérative du tourisme implique une transition à appliquer dans l’industrie, dans un modèle de complémentarisation et de diversification. La crise économique qu’a engendrée la situation sanitaire du Covid-19 nous en a fait rapidement le tableau. Toutes les structures et activités exclusivement touristiques se sont retrouvées en grande difficulté, si ce n’est pas en faillite. À différentes échelles et selon le degré de concentration d’activité touristique de la destination, nous avons pris conscience que pour être durable, voire régénératif, une certaine diversification économique est nécessaire. “Notre initiative est née d’abord de l’évolution de notre propre société. En effet, notre tour-opérateur Exquisito Perú se spécialise en tourisme gastronomique et notre clientèle principale est composée de touristes internationaux. Bien évidemment, nous avons fortement subi les conséquences de la crise liée à la COVID-19, nous avons donc cherché à diversifier nos activités pour nous rapprocher d’un public local sans perdre de vue notre mission.” Forme d’adaptation et d’innovation, l’agritourisme se présente donc comme une tendance qui marque la différence, tant pour sa pratique à échelle territoriale que pour sa vision dans l’industrie. Cette forme alternative pourrait s’affirmer comme un véritable levier de croissance et de dynamisation territoriale alors que nous sommes en phase d’entreprendre le tourisme autrement et de voyager différemment.

By |2021-04-28T17:14:04+00:00April 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Bill Gates, plus grand propriétaire privé de terres agricoles aux Etats-Unis

En dehors de Microsoft, Bill Gates est plus connu pour être l'un des hommes les plus riches de la planète et engagé avec sa fondation « Bill et Melinda Gates » pour la vaccination dans le monde que pour ses goûts pour l'agriculture. Mais en janvier dernier, « The Land Report », a révélé que Bill Gates était bel et bien le premier propriétaire de terres agricoles aux Etats-Unis. L'homme d'affaires détient, selon le décompte de la revue, près de 100.000 hectares répartis dans dix-neuf Etats, ce qui représente au total un investissement de 690 millions de dollars. Les achats de terres agricoles ont été réalisés par Cascade Investments, un fonds chargé de faire fructifier sa fortune. Le patrimoine total du philanthrope est estimé à 146 milliards de dollars par Bloomberg. Reste à comprendre les raisons de cette boulimie de terres agricoles. En la matière, on ne peut pas dire que les explications de Bill Gates soient claires et convaincantes. Fin mars, le cofondateur de Microsoft a fait la promotion de son dernier livre sur le réchauffement climatique sur Reddit. Le réseau social a organisé une session « posez-moi toutes vos questions » (« Ask Me Anything » ou AMA). L'une des questions qui est remontée rapidement concernait justement ce sujet, a repéré « Futurism » . « Bonjour Bill ! Pourquoi est-ce que vous achetez autant de terres agricoles ? » a demandé un redditeur. Confusion La réponse a été relativement confuse. « Mon groupe d'investissement a choisi de le faire. Ce n'est pas lié au climat », a-t-il avancé avant de rétropédaler. « Le secteur agricole est important. Avec des semences plus productives, on peut éviter la déforestation et aider l'Afrique à gérer le climat difficile auquel elle doit déjà faire face. » Le multimilliardaire a ensuite joué la carte des agrocarburants, solutions pour le trafic aérien ou pour le transport routier. « On ne sait pas à quel point les biocarburants seront bon marché, mais s'ils le sont, cela peut résoudre le problème des émissions de l'aviation ou des camions ». A la lumière de ces explications sommaires, il semble donc que les investissements dans des terres agricoles ne soient pas motivés par une stratégie bien définie à l'heure actuelle. Viande végétale Ce n'est toutefois pas la première fois que Bill Gates se penche sur l'agriculture. En 2008, sa fondation avait financé à hauteur de 306 millions des dollars des bourses pour développer l'agriculture durable et à haut rendement auprès de petits exploitants en Afrique subsaharienne et dans l'Asie du sud-est. Le couple avait également investi dans des « super cultures » résistantes au dérèglement climatique et de vaches laitières à plus haut rendement. L'homme d'affaires fait partie des investisseurs à avoir misé sur Impossible Food et Beyond Meat, deux sociétés qui produisent de la viande à partir de protéines végétales. Selon Bill Gates, la fausse viande est l'une des innovations les plus prometteuses pour enrayer le changement climatique.

By |2021-04-28T17:12:09+00:00April 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

BNP Paribas en passe de mettre la main sur la banque de Casino et du Crédit Mutuel

BNP Paribas pousse son offensive en France, tandis que son rival Crédit Agricole mène sa campagne d'Italie . Selon nos informations, le groupe bancaire dirigé par Jean-Laurent Bonnafé est en effet désormais seul en lice pour mettre la main sur Floa, la banque du distributeur Casino et du Crédit Mutuel, et ses 3 millions de clients. « La banque s'est dite prête à répondre aux exigences croissantes des deux actionnaires, en termes de prix et sur le plan opérationnel, analyse une partie prenante, et elle bénéficie aussi de liens forts avec le groupe de distribution depuis sa restructuration financière massive ». Ce n'a pas été le cas de La Banque Postale, l'ultime compétiteur face à BNP Paribas après le retrait de Santander, le candidat le plus généreux sur la ligne de départ. Selon des sources, La Banque Postale aurait mis sur la table plus de 200 millions d'euros pour 100 % de Floa Bank. Mais BNP Paribas se serait dit prêt à mieux valoriser Floa , avec un prix autour de 250 millions d'euros. C'est bien plus que les attentes initiales des actionnaires au moment du déclenchement du processus d'enchères (200 millions d'euros). Ce montant est aussi bien supérieur à celui des fonds propres actuels de Floa Bank (197 millions d'euros selon le rapport annuel de Casino), une exception dans les transactions bancaires actuelles. Belle plus-value Ce prix a de quoi contenter le Crédit Mutuel, l'actionnaire le plus actif dans le processus de cession, qui pourrait réaliser là une très belle plus-value. Ses 50 % dans Floa sont en effet valorisés 85 millions d'euros - soit légèrement moins que ce qu'ils valaient il y a dix ans quand le groupe mutualiste est entré au capital. La question reste ouverte en revanche pour Casino, qui restera un partenaire opérationnel clé du nouvel actionnaire. Ses titres valent bien plus dans ses livres : 141 millions d'euros pour la moitié du capital de Floa, selon son dernier rapport annuel. Aussi il n'est pas certain que le distributeur souhaite se désengager complètement. Le schéma de détention en discussion avec BNP Paribas n'est, de fait, pas encore connu à ce stade. Interrogées, aucune des parties prenantes n'a souhaité faire de commentaire. « C'est trop tôt encore, il reste encore au moins quinze jours de négociations pour tenter d'aboutir », insistaient même plusieurs parties prenantes en dépit du retrait de La Banque Postale. La course aux paiements fractionnés Que suscite un tel engouement pour Floa, alors qu'en parallèle les agences de HSBC France peinent à se vendre après plus d'un an de négociations ? La banque du Crédit Mutuel et de Casino ne compte qu'un bilan de 1,82 milliard d'euros, et a généré un résultat certes croissant mais pas du tout à même de changer la donne d'un géant comme BNP Paribas, qui plus est en France : 17 millions d'euros en 2020 pour 181 millions d'euros de produit net bancaire, selon le rapport du groupe Casino. C'est que Floa Bank a développé une forte expertise dans le paiement fractionné . L'établissement revendique la place de leader dans ces modes de règlements, avec plus de 25 % de part de marché et plus de 100 e-commerçants partenaires. Or, alors que le marché du crédit à la consommation s'effrite, le paiement en plusieurs fois est en plein boom. Les valorisations des fintechs spécialistes de ces modes de paiement explosent dans le monde. Klarna par exemple a ainsi vu sa valorisation multipliée par trois en moins d'un an, à 31 milliards de dollars. De quoi susciter l'appétit des banques traditionnelles.

By |2021-04-27T21:20:02+00:00April 27th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Cryptos : Dogecoin, une plaisanterie à 36 milliards de dollars

Le secteur des cryptomonnaies ou cryptos a aussi ses bouffons , des personnalités numériques chargées de divertir et de faire rire. Et le dogecoin, conçu à son origine comme une plaisanterie est le bouffon du « roi bitcoin », qui domine et s'approprie la moitié du marché mondial. Sur les 9.500 cryptos, qui ont émergé dans le sillage du bitcoin et tenté de contester son monopole naturel, le dogecoin a tout fait pour se démarquer, avec succès. Son cours de 0,2744 dollar (0,2271 euro), en hausse de 1,6 % sur les dernières 24 heures, a été multiplié par 59 cette année. Le dogecoin figure aujourd'hui au 7e rang mondial du secteur et pèse 36 milliards de dollars. Malgré cet engouement, le dogecoin n'est toujours pas coté sur la plateforme Coinbase , qui a récemment fait son introduction en Bourse . Il est en revanche coté sur Kraken.  Aboyeur né Le dogecoin a pris pour mascotte Kabosu, un shiba inu, chien qui appartenait à une professeure japonaise. Cet animal est réputé pour être « vif et très intelligent. Petit, mais bien proportionné, il est doté d'une forte personnalité ». Son principal défaut ? « C'est un aboyeur né ». La mascotte du dogecoin est devenue un mème Internet , une image reprise et déclinée en masse, lui offrant une notoriété mondiale. Secrets de famille Son fonctionnement est aux antipodes du bitcoin : l'offre du dogecoin est illimitée à la différence de l'émission maximum de 21 millions de bitcoins . A son origine, 100 milliards de dogecoins devaient être émis au maximum avant que son offre soit changée et devienne illimitée. Chaque année, des milliards de nouveaux dogecoins sont émis à un rythme décroissant et trouvent preneurs dans la folie spéculative qui s'est emparée de la crypto. C'est une devise « inflationniste » à la différence de la leader des cryptos. « Les partisans du bitcoin ne sont pas fans du dogecoin, qu'ils voient comme le jeune frère qui leur fait honte et révèle les secrets de famille. Les cryptos sont censées inaugurer une révolution monétaire sérieuse et pas être une plaisanterie », écrit sur son blog Moneyness , l'économiste John Paul Koning . Devise des réseaux sociaux Le dogecoin est en « roue libre » depuis sa création il y a sept ans. Il ne bénéficie d'aucune communauté significative de programmeurs et son fonctionnement n'a pas subi de changement ni d'amélioration depuis 2015. Cette crypto est peu utilisée par des applications. Elle est en revanche très populaire sur les réseaux sociaux et sur le forum Reddit où l'espace de discussion dédié à dogecoin compte 1,5 million d'abonnés, en hausse de 25 % en une semaine selon le magazine « Forbes ». Rasta crypto Dogecoin est une monnaie d'échange décentralisée utilisée entre les internautes. Compte tenu de sa très faible valeur (quelques cents), c'est une sorte de pourboire numérique pour récompenser un service, une bonne action, un don. Le dogecoin est aussi utilisé dans le cadre du financement participatif (crowdfunding). Cette crypto a permis de financer la participation d'une équipe de bobsleigh jamaïcaine aux Jeux d'hiver de Sochi en 2014. Une initiative qui se voulait un hommage au film Rasta Rockett . Le dogecoin s'est envolé cette année Objectif Lune C'est depuis l'application de partage de vidéos TikTok que partit en juillet dernier l'envolée spéculative du dogecoin. Objectif ? « La Lune ! » (« To the Moon ! », selon le message martelé par les internautes) soit un prix de 1 dollar, le nouvel objectif de la communauté dogecoin. Le GameStop des cryptos La crypto a vraiment décollé en 2021, au moment de l'affaire GameStop, qui a marqué la revanche des boursicoteurs et particuliers face aux puissances de Wall Street et de l'establishment financier. Le dogecoin, populaire dans les milieux alternatifs et musicaux ( le rappeur Snoop Dogg est un fan), est devenu la coqueluche des cryptos et il s'est alors envolé jusqu'à un record de 0,45 dollar. Son faible prix le rend très abordable aux petits investisseurs et spéculateurs. Selon ses partisans, c'est le dogecoin qui conserve le véritable esprit des origines libertariennes des cryptos alors que le bitcoin a vendu son âme à Wall Street et s'est institutionnalisé. Concentration Le Dogecoin « est la crypto du peuple », avait ainsi déclaré le milliardaire Elon Musk. Pourtant, sa détention est très concentrée dans les mains de quelques grands investisseurs. 98 portefeuilles détiennent près des deux tiers des Dogecoins. Un seul portefeuille en détient 28 % et cinq 40 % selon TRM Labs. Parmi ces « baleines » (gros investisseurs) figure peut-être le dirigeant de Tesla. 0,00029 dollar à ses débuts Conçu par un programmeur américain Billy Markus à partir de modèles comme le luckycoin, lui-même inspiré de litecoin, le dogecoin fut lancé en décembre 2013 avec le concours de l'entrepreneur australien Jackson Palmer, le dogecoin se voulait une plaisanterie. Il valait alors 0,00029 dollar et sa capitalisation était inférieure à 2 millions de dollars. Il connaît dès ses débuts une forte volatilité (envolée, krach, piratage du portefeuille Dogewallet…) mais un mois plus tard les volumes sur le dogecoin étaient supérieurs à ceux traités sur toutes les cryptos, bitcoin compris. Sa cotation débute sur une plateforme et les premiers distributeurs de dogecoins sont installés à Vancouver au Canada et à Tijuana au Mexique proche de la frontière américaine. Parodie Ce début en fanfare, la jeune crypto décomplexée n'a pas pu le maintenir dans la durée. Elle a végété les années suivantes comme une crypto de niche face à l'explosion du nombre de ses concurrentes et la montée en puissance du bitcoin. En janvier 2018 au début de l'éclatement d'une des plus importantes bulles des cryptos, Jackson Palmer déclarait au magazine « Vice ». « Jamais je n'aurai imaginé que le dogecoin soit encore en vie en 2018 et qu'il ait une valeur de 2 milliards de dollars. Sa valeur tient au fait que des investisseurs peu expérimentés l'ont acheté en espérant que son cours suive l'ascension météorique du bitcoin. Le dogecoin était une parodie pour montrer combien il était facile de lancer une crypto », raconta l'Australien qui avait quitté le projet dogecoin en 2015. Soutien d'Elon Musk Une nouvelle génération de spéculateurs en quête d'adrénaline souhaite gagner de l'argent tout en s'amusant. Le dogecoin est fait pour eux. Il a aussi tapé dans l'oeil du milliardaire entrepreneur Elon Musk, qui lui a offert une publicité mondiale. Le 20 décembre dernier, il affichait son soutien au dogecoin à ses 45 millions d'abonnés sur Twitter en livrant ce message : « Un seul mot : Doge ». Et parodiait sa biographie qui indiquait désormais : « ancien directeur général de dogecoin ». L'effet avait été radical. Le cours du dogecoin avait alors bondi de 8 % en cinq minutes et de plus de 17 % en une heure. Elon Musk ne fit pas seulement progresser le prix mais aussi les volumes traités sur le dogecoin. Il récidiva le 25 décembre et le 28 janvier 2021, mais sans impact significatif sur le cours. Aussi connu que l'ether en France Dans l'Hexagone, sa notoriété est encore très modeste. Seuls 3 % des Français ont une idée précise de ce qu'est le dogecoin, contre 40 % pour le bitcoin, selon un sondage de l'Ifop pour le compte de Cointribune. Sa notoriété globale (personnes qui ont une idée précise et imprécise de ce qu'est le dogecoin) est de 10 % et déjà comparable à celle de l'ether (11 %), qui est pourtant la deuxième crypto mondiale.

By |2021-04-27T21:01:05+00:00April 27th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Renault dévoile sa raison d’être

Mettre en évidence la mission de Renault pour ses 170 000 salariés Cette phrase s’adresse aux 170 000 salariés du groupe afin de mettre en évidence la mission de Renault au service de ses clients et de toutes ses parties prenantes. La référence à faire « battre le cœur de l’innovation » est là pour témoigner de la dimension profondément humaine et généreuse du groupe ainsi que de sa créativité et sa qualité technique, explique Renault. La technologie doit toutefois être au service de l’humain. « Chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain, et jamais le contraire » souligne Jean-Dominique Senard. « Le but ultime est de nous rapprocher les uns des autres » établit-il. Au bout du compte, on peut considérer que Renault a marié sa culture d’ingénieur avec son évolution vers les services puisque le constructeur ne parle pas d’automobile mais de mobilité. Il ne vend pas de voitures qui répondent à un besoin ou à un rêve mais de la mobilité. La raison d’être a été coconstruite avec l’ensemble des salariés et en concertation avec ses parties prenantes. Elle a été validée par le conseil d’administration. Elle exprime l’ambition et le sens du projet collectif du groupe en France et dans le monde. L’alignement de la stratégie avec la raison d’être conduit à la performance La dynamique de Renault va dépendre de l’alignement entre ses valeurs, sa gouvernance, sa stratégie et sa raison d’être, affirme le dirigeant. Cet alignement réussi doit mener à la performance. « Cet alignement produit de la substance et du sens. Le sens est le terreau de la confiance, de la fierté d’appartenance, de la motivation, de l’engagement des parties prenantes et donc de la performance » pense-t-il. Afin de concevoir la raison d’être du groupe Renault, des groupes de travail ont analysé des centaines d’entretiens avec des employés appartenant à une très grande diversité de métiers et de pays, dans les entités opérationnelles et à la direction générale. Une étude sur la culture de l’entreprise a été menée. Ce travail a été complété par des discussions avec des parties prenantes externes comme les partenaires, les investisseurs et les ONG. Un comité de la raison d’être va être créé Renault va créer un comité de la Raison d’Être avant la fin de 2021. Ce comité sera constitué de personnalités internationales appartenant à une grande diversité d’horizons et de champs de compétence. Il éclairera le conseil d’administration sur la stratégie du groupe par ses analyses et ses recommandations.

By |2021-04-27T20:59:16+00:00April 27th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Touristes américains : un come-back dès cet été ?

La présidente de la Commission européenne n’a pas dévoilé de calendrier précis, mais le New York Times a indiqué que les nouvelles règles pourraient être mises en place dès cet été, alors que les vaccinations s’intensifient dans le monde entier. L’Agence européenne des médicaments a approuvé les trois vaccins en cours d’utilisation aux Etats-Unis : Moderna, Pfizer-BioNTech et Johnson & Johnson. Pointant les « énormes progrès » des Etats-Unis, Mme Von der Leyen a noté qu’ils étaient en passe de vacciner 70% de leur population adulte d’ici la mi-juin. La reprise des voyages dépendrait « de la situation épidémiologique, mais la situation s’améliore aux Etats-Unis, à l’instar, nous l’espérons, de l’Union européenne » a-t-elle ajouté. Pour l’industrie touristique française ce retour espéré de la clientèle américaine serait un signal très positif. En 2018, 4,5 millions de touristes en provenance des Etats-Unis avaient visité l’Hexagone. Ils représentaient alors 5% du nombre total de touristes et un marché alors en évolution de 2,1%.

By |2021-04-26T15:02:39+00:00April 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Salaire unique ou « salaire au besoin » : une coopérative boulangère repense la rémunération

Le salaire doit-il rémunérer la stricte part de l’effort productif de chacun ou bien doit-il intégrer les conditions sociales d’existence du travailleur ? Comme le rapporte Basta!, une boulangerie en coopérative a fait le pari audacieux d’expérimenter la seconde option.  « On s’est demandé sur quelles bases modifier notre grille de salaire : est-ce qu’on doit définir des critères de mérite ? Dans ce cas, qu’est-ce qu’on souhaite valoriser financièrement : est-ce que c’est le temps passé en production, le volume ou l’efficacité ? (…) Ou alors est-ce qu’on privilégie les tâches considérées comme plus intellectuelles ? » raconte Pierre, l’un des boulangers, au journaliste Barnabé Binctin.  Résultat : impossible de trancher. Naît alors l’idée de renverser la perspective, en dissociant les tâches accomplies de la rémunération obtenue. « Autrement dit, explique Barnaé Binctin, décorréler le salaire du travail, en ne se focalisant plus sur la production et l’activité exercée, mais plutôt sur les besoins revendiqués du salarié. »  

By |2021-04-26T11:25:15+00:00April 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments