Le salaire doit-il rémunérer la stricte part de l’effort productif de chacun ou bien doit-il intégrer les conditions sociales d’existence du travailleur ? Comme le rapporte Basta!, une boulangerie en coopérative a fait le pari audacieux d’expérimenter la seconde option. 

« On s’est demandé sur quelles bases modifier notre grille de salaire : est-ce qu’on doit définir des critères de mérite ? Dans ce cas, qu’est-ce qu’on souhaite valoriser financièrement : est-ce que c’est le temps passé en production, le volume ou l’efficacité ? (…) Ou alors est-ce qu’on privilégie les tâches considérées comme plus intellectuelles ? » raconte Pierre, l’un des boulangers, au journaliste Barnabé Binctin. 

Résultat : impossible de trancher. Naît alors l’idée de renverser la perspective, en dissociant les tâches accomplies de la rémunération obtenue. « Autrement dit, explique Barnaé Binctin, décorréler le salaire du travail, en ne se focalisant plus sur la production et l’activité exercée, mais plutôt sur les besoins revendiqués du salarié. »  

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