Monthly Archives: April 2021

L’Oréal accélère ses prototypages et édite des séries limitées grâce à l’impression 3D

Prototypage rapide et fabrication de séries très limitées Chez L’Oréal, l’impression 3D également appelée fabrication additive, sert au prototypage rapide et à la fabrication de séries limitées, dans le cadre de produits de luxe. L’Oréal a ressenti très vite l’intérêt d’adopter l’impression 3D afin de gagner du temps grâce à l’internalisation du prototypage.  Désormais, l’entreprise réalise 10 000 prototypes par an grâce à l’impression 3D dans ses 9 laboratoires 3D dans le monde au lieu de passer par des prestataires extérieurs. « Dans la recherche d’agilité, nous avons décidé d’internaliser la fabrication de nos maquettes pour tester l’ergonomie au fur et à mesure de la création ou avant de lancer la fabrication d’un moule d’injection » explique Anne Debauge. « Cela permet de maquetter dans la journée ou dans les 24 heures » ajoute-t-elle. L’impression 3D sert à prototyper de manière plus réaliste que la méthode traditionnelle De plus la technologie employée, le dépôt de fil avec une matière fournie par la société Ultimaker, permet à L’Oréal d’atteindre un niveau de réalisme supérieur à la technique de prototypage en stéréolithographie. « La matière permet d’avoir de la souplesse, de la transparence et de remplir un flacon pour des essais avec des consommateurs. La fabrication traditionnelle en stéréolithographie ne permettait pas un contact avec les formules [NDLR : des produits cosmétiques] » pointe-t-elle. Exemple de prototype de flacon « On peut gagner de 1 jour jusqu’à 1 mois dans cette phase de prototypage rapide. On peut faire des erreurs plus rapidement avant de réaliser un moule d’injection » se félicite-t-elle. Une fois les maquettes réalisées, elles sont testées auprès des consommateurs et des usines de manipulation des pièces avant de passer à la fabrication du moule d’injection. Autre cas d’usage réussi, la fabrication de séries limitées personnalisées à destination des clientes. L’Oréal a ainsi réalisé une série limitée de 50 flacons avec Lancôme et une série de 12 flacons pour Viktor & Rolf. « Ces deux premières séries limitées étaient fondamentales pour nous même si on n’est pas dans une dimension industrielle » relate la responsable. « Cela nous a permis de détecter les meilleurs partenaires en termes de fabrication et aussi de structurer l’organisation en interne » dit-elle. Impression 3D métal pour 50 exemplaires avec Lancôme Pour Lancôme, un flacon a été produit en 50 exemplaires avec des fleurs de Jasmin en impression 3D métal.  « Nous avons choisi le frittage métal. C’est une poudre de métal que l’on fait fondre avec un laser, couche par couche. Il faut nettoyer la pièce et lui donner un aspect fini, esthétique. On appelle cela plutôt de l’artisanat augmenté que de l’industrialisation »  décrit Anne Debauge. « On apprend en marchant. L’impression métal donne une finition qui n’est pas forcément alignée sur les codes du luxe. Il y a donc des opérations de finition assez longues, lourdes et très manuelles aujourd’hui » prévient-elle.

By |2021-04-13T07:32:44+00:00April 13th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Suresnes dans les starting-blocks pour tester une IA de vidéo protection de la ville

L’IA doit permettre la détection en temps réel d’événements tels que les dépôts sauvages de déchets, les infractions routières, les stationnements irréguliers, le rassemblement de personnes ou les tentatives d’intrusion dans une propriété privée. L’IA doit assister les opérateurs du centre de supervision urbain dans leur veille afin d’améliorer la rapidité d’intervention de la police nationale ou municipale. C’est ce que défend le maire, Guillaume Boudy. Les agents peuvent en effet rater certaines images importantes que l’IA saura détecter. L’expérimentation est également destinée à aider agence XXII à améliorer ses algorithmes en conditions d’usage réel. La ville a été sollicitée par l’agence XXII et l’expérimentation est gratuite pour la ville. Le projet est suivi par Yoann Lamarque, adjoint au maire délégué à la Sécurité et à la Prévention. William Eldin, dirigeant et fondateur de XXII Si l’accord de la Cnil est donné, l’efficacité de la solution sera évaluée au bout de 18 mois. Actuellement, la vidéo protection de Suresnes utilise un réseau de 89 caméras filmant la voie publique. Les images sont ramenées au centre de surveillance urbaine, piloté par la Police municipale 24 heures sur 24.  Dans le cadre de l’expérimentation, l’IA ne sera activée que sur 10 caméras à la fois. C’est l’opérateur en salle de contrôle qui décidera ce que la caméra doit détecter. Il s’agira par exemple d’un dépôt sauvage de déchets, d’une circulation en sens interdit, de scooters sur les trottoirs, le stationnement irrégulier, l’abandon d’un véhicule devant une école, une tentative d’intrusion, etc. indique la ville. C’est l’agent qui décidera s’il faut intervenir ou pas.

By |2021-04-13T07:30:52+00:00April 13th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’UFC Que Choisir demande plus de suppression de vols domestiques

La limite des 2h30, proposée dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience actuellement en discussion au Parlement, va générer un « gain environnemental dérisoire« , selon l’UFC-Que choisir. Dans un dossier publié ce vendredi, l’association ajoute que les cinq lignes amenées à être supprimées, soit les Orly-Bordeaux, Orly-Lyon, Orly-Nantes, Orly-Rennes et Lyon-Marseille, ne représentaient que 12% du trafic intérieur en France… et 3% des émissions de CO2 du transport aérien métropolitain. L’UFC recommande de revenir à la proposition de la Convention citoyenne sur le climat, laquelle préconisait un seuil de 4 heures. Cette mesure concernerait alors 18 lignes aériennes (30% des passagers domestiques), dont les dessertes Paris-Marseille et Paris-Montpellier, et se traduirait par une baisse des émissions de carbone de l’aérien de 12,5%. Sur les vols limités à 2h30, le gouvernement envisagerait en outre des dérogations pour les lignes dont plus de la moitié des vols sont dédiés à la correspondance, ainsi que les lignes au départ/à l’arrivée de Paris-CDG, le hub d’Air France. L’UFC propose plutôt d’exempter non pas les lignes mais les passagers, lorsqu’ils peuvent apporter la preuve qu’ils sont en correspondance, ce qui réduirait mécaniquement le nombre de vols. L’association souligne dans le même temps le risque d’une telle mesure, consciente que la suppression d’une partie des lignes aériennes revient à « limiter l’offre de mobilité des territoires ». Et l’UFC d’inviter la SNCF, laquelle se retrouverait alors en position de monopole sur la grande vitesse sur de nombreux axes, à s’engager à ne pas augmenter ses tarifs tout en améliorant la qualité de son service… Et l’association d’ajouter que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, au niveau européen, aujourd’hui à l’arrêt en raison de la crise, est « une réponse à ce risque concurrentiel »…

By |2021-04-12T14:59:34+00:00April 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Climat : est-il déjà trop tard pour limiter le réchauffement à 1,5° C ?

L’Académie des sciences australienne a publié en mars un rapport sur le dérèglement climatique, estimant que l’objectif de limitation du réchauffement global à 1,5° C était d’ores et déjà « pratiquement impossible » à atteindre. Mais le constat fait débat au sein de la communauté scientifique. Pablo Maillé - 10 avril 2021 De moins en moins d’espèces d’oiseaux, de plus en plus de feux de forêt, des rivières asséchées, et des centaines de milliers de foyers exposés à des inondations côtières. Voilà les grandes lignes du scénario dessiné pour les prochaines décennies par l’Académie des sciences australienne dans son dernier rapport, publié à la toute fin du mois de mars 2021 sur son site officiel. À la fois très alarmiste et peu surprenant, celui-ci prend le temps de détailler, sur une centaine de pages, les risques systémiques associés à un niveau de réchauffement climatique global qui serait de l’ordre de 3° C par rapport à l’ère pré-industrielle. Dans l’introduction de son rapport, l’Académie des sciences australienne rappelle en effet que ce scénario à 3° C correspond à certaines des projections les plus pessimistes du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) mais aussi « à la moyenne de l’augmentation de température prévue d’ici 2100 (2,7 à 3,1°C) si les politiques climatiques planétaires actuelles se poursuivent ». D’où la nécessité d’alerter, selon ces chercheurs, sur de tels risques. « Plus que trois ou quatre ans »  Mais ce n’est pas tout. Au-delà de ces projections, les scientifiques australiens estiment que la limitation du réchauffement climatique à un niveau d’environ 1,5° C à l’échelle mondiale est d’ores et déjà « pratiquement impossible » à atteindre. L’heure n’est ici plus au(x) scénario(s), mais au constat, semblent-ils indiquer au détour de ce passage limpide, ainsi présenté en anglais : « Limiting climate change to 1.5° C is now virtually impossible ». Pour rappel, ce seuil correspond à l’un des objectifs fixés par l’Accord de Paris signé en 2015 par les États du monde entier sous l’égide de l’ONU, qui prévoit de limiter le réchauffement « à un niveau bien inférieur à 2° C, de préférence à 1,5° C, par rapport au niveau préindustriel ».  Pour justifier son verdict, le rapport indique, données statistiques à l’appui (page 19), que la quantité de gaz à effet de serre que l’humanité peut encore se permettre d’émettre avant de dépasser 1,5° C de réchauffement est comprise « entre 40 et 135 gigatonnes » (Gt C). Si le niveau d’émissions rejetées dans l’atmosphère poursuit sa trajectoire actuelle, cela signifie, d’après l’Académie des sciences australienne, qu’il « ne nous reste plus que trois ou quatre ans » pour atteindre ce budget carbone de 40 Gt C sans le dépasser, « un objectif devenu pratiquement impossible à respecter ».

By |2021-04-12T12:12:28+00:00April 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – « Rien n’est neutre. Tout est manipulation. »

Conçu pour modifier en douceur nos biais comportementaux de manière à nous faire adopter un comportement plus responsable, le nudge a été largement mobilisé par les pouvoirs publics lors de la crise sanitaire. Fait moins connu, son utilisation s’étend désormais bien au-delà de la communication politique, comme en témoigne cet extrait choisi de l’enquête Souriez, vous êtes nudgé ! (Éditions du Faubourg, 2021), d’Audrey Chabal, en librairie ce jeudi 8 avril. Entre bonnes intentions de départ et risques de manipulation outrancière, le nudge ne nous influence-t-il que « pour notre bien », comme le prétend l’un de ses principaux défenseurs, Éric Singler, directeur général de la société BVA ? Audrey Chabal - 8 avril 2021 Quand je demande à Éric Singler si l’on ne peut pas, à propos du nudge, parler de « manipulation des esprits », il me répond très franchement : « oui, mais en fait, qu’est-ce qui n’est pas de la manipulation ?  » Voilà qui est dit. Et pour étayer son propos, Éric Singler poursuit : « un journal télévisé, il choisit des sujets, il choisit un journaliste. Ce que l’on sait en nudge, c’est que rien n’est neutre, tout est manipulation. » Je trouve que faire le lien entre journalisme et manipulation est un raccourci facile. Je me permets donc une petite parenthèse : oui, l’objectivité du journaliste, c’est du flan, mais cela ne veut pourtant pas dire que l’on cherche à manipuler ! Nous avons tous des opinions, une histoire, un parcours, nous travaillons pour tel ou tel média qui a une ligne éditoriale, un lectorat à satisfaire. Tous ces paramètres font que nous zoomons sur telle information plutôt que telle autre ; c’est notre boulot, ça s’appelle la hiérarchisation de l’info. C’est un débat infini et intéressant. Pourquoi pousser tel sujet plutôt que tel autre ? (…) En masculinisant la fiche d’un emploi perçu comme féminin, les hommes ont été plus enclins à déposer leur candidature Partager sur Twitter Partager sur Facebook Pourquoi en suis-je venue à poser cette question de la « manipulation des esprits » à Éric Singler ? Parce qu’il me racontait une expérimentation très concrète. Son équipe a accompagné une grande entreprise à embaucher plus d’hommes au service des ressources humaines, car les femmes étaient surreprésentées dans ce service. Comment ? En modifiant les termes employés dans le descriptif de poste. En masculinisant la fiche d’un emploi perçu comme féminin, les hommes ont été plus enclins à déposer leur candidature. Sans probablement s’en apercevoir, hommes et femmes ont été influencés par l’utilisation de termes qui charrient avec eux toute notre culture patriarcale. Éric Singler poursuit : « L’idée est d’influencer pour le bien.  » Encourager les citoyens à voter ou un milliard d’hommes à s’impliquer dans la campagne HeForShe pour l’égalité des sexes, voilà deux exemples du « bien » vers lequel la BVA Nudge Unit compte nous pousser. « Le nudge respecte la liberté de choix. Contrairement à la loi, il n’impose rien.  » Éric Singler, qui a travaillé avec l’État pour inciter les contribuables à passer à la télédéclaration d’impôts sur le revenu, affirme qu’il « aurait été plus simple de supprimer le papier ». Mais il a été décidé d’incliner la préférence du citoyen vers la dématérialisation. La télédéclaration arrange avant tout l’État, puisqu’il s’agit d’uniformiser, de simplifier et de faire des économies. Pour le contribuable, le nudge est un moyen de simplement s’habituer peu à peu, au lieu de subir de manière brutale cette nouvelle procédure. « Si l’on permet au gouvernement de monter des campagnes d’information afin d’encourager les économies d’énergie, sa machine à propagande risque de passer rapidement de l’éducation du public à sa manipulation, à la coercition et aux interdictions », écrivent Richard Thaler et Cass Sunstein dans leur livre Nudge : comment inspirer la bonne décision (Pocket, 2012), conscients de la puissance de leur outil au point d’anticiper les critiques. Dans le dernier chapitre de leur ouvrage, ils abordent cette « pente savonneuse », pour reprendre leurs propres termes, sur laquelle pourraient glisser nos décideurs avec une telle méthode en mains.

By |2021-04-12T12:11:13+00:00April 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

5 sociétés du CAC 40 s’unissent pour créer la « Software République »

(AOF) - Atos, Dassault Systèmes, Groupe Renault, STMicroelectronics et Thales ont annoncé leur union pour créer la « Software République » : un nouvel écosystème ouvert pour la mobilité intelligente et durable. Par la mise en commun de leurs expertises complémentaires, les partenaires envisagent de développer et de commercialiser ensemble des systèmes et logiciels au service d'une offre de mobilité enrichie et durable pour les territoires, les entreprises et les citoyens. Trois grands domaines de coopération ont été définies : les systèmes intelligents pour faciliter la connectivité sécurisée entre le véhicule et son environnement digital et physique; les systèmes de simulation et de gestion des données pour optimiser les flux pour les territoires et les entreprises et les écosystème d'énergie pour simplifier l'expérience de charge. PUBLICITÉ Cet écosystème d'open innovation pourra accueillir de nouveaux membres et développer des collaborations ouvertes. Pour favoriser l'innovation, la Software République cherchera également à créer un fonds d'investissement pour financer les start-ups les plus prometteuses et un incubateur pour héberger des start-ups dans le domaine des technologies pour la mobilité intelligente, où ils auront accès à un environnement virtuel collaboratif de développement et d'expérimentation, et au mentoring par un réseau de valeur. Afin de lancer l'écosystème pour les start-ups et les universités, les partenaires de la Software République prévoient d'organiser un " data challenge " pour contribuer à développer les technologies pour la mobilité de demain : électrique, connectée et autonome.

By |2021-04-12T12:05:42+00:00April 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Is online advertising about to crash, just like the property market did in 2008? | Social media | The Guardian

Here’s a disturbing thought for those of us who are critics of the tech industry: are we unduly credulous about the capabilities of the technology as extolled by the companies and their paid evangelists? Did clever exploitation of social media really lead to the election of Trump and the Brexit vote in 2016, for example? At one level, the answer to that has to be “no”. Social media obviously played some role in those political earthquakes, but anyone who attributes seismic shocks on that scale just to tech companies hasn’t been paying attention to what’s been happening to democratic countries since the 1970s. Nor have they been reading the political science literature. Nevertheless, the drumbeat of angst about what networked technology and surveillance capitalism are doing to society continues to reverberate. Here and there, though, there are interesting indications of a rethinking of the presumed omnipotence of tech. A prime example is a really nice essay, You’re Doing It Wrong: Notes on Criticism and Technology Hype, by Lee Vinsel, a professor at Virginia Tech, who has become annoyed by tech criticism that paradoxically inflates hype. “The media landscape,” he writes, “is full of dramatic claims… [by boosters] about how new technologies… will lead to massive societal shifts in the near future.” But misguided critics, he argues, then “invert” boosters’ messages by retaining the scenarios of radical change but focusing instead on downsides and risks. “It’s as if,” he writes, “they take press releases from startups and cover them with hellscapes.” Advertisement Vinsel points to a thought-provoking piece in Scientific American by the veteran science writer John Horgan in which he argues that debates about whether to “improve” our mind and body often exaggerate the feasibility of doing so. The problem arises, he writes, “when pundits concerned about possible social and ethical downsides of a technology exaggerate its technical feasibility”. This happens in discussions of potentially revolutionary technologies “that might, in principle (that wonderful, all-purpose fudge factor), boost our cognitive and physiological abilities. Warnings about what we should do often exaggerate what we can do.” At one level, you might think that these are really just philosophical problems, but an interesting new book by Tim Hwang – Subprime Attention Crisis: Advertising and the Time Bomb at the Heart of the Internet – suggests that succumbing to tech hype might have more serious consequences than we had supposed. Hwang argues that digital advertising, the core business model of the web, is at risk of collapsing and that its potential demise bears an uncanny resemblance to the housing crisis of 2008. Evidence he cites includes the unreliability of advertising numbers, the unregulated automation of advertising bidding wars and the fact that online ads mostly fail to work. The link with the 2008 banking crisis is that in the current online economy the value of consumers’ attention is wildly overestimated, much as sub-prime mortgages were in the years leading up to 2008. If online advertising were to implode, Hwang maintains, the web and its “free” services would suddenly be accessible only to those who can afford them. Implausible? Not necessarily. One of the most interesting developments of the past year or so was the revelation that serious outfits such as the UK Competition and Markets Authority were launching major investigations into the hidden, high-speed advertising auctions run by the social media platforms. This suggests that there’s something rotten in there: the claims of the companies about the effectiveness of targeted advertising are, basically, too good to be true. If so, then we are mugs to take them at their face value. And it’s time to call their bluff. Which is exactly what Sinead Boucher, the CEO of Stuff, New Zealand’s leading online news and media site, did. In March 2019, she decided to stop advertising on Facebook, a move that her peers regarded as crazy. “That action had zero effect on our traffic,” she told a seminar at the Reuters Institute in Oxford. “We were prepared for a drop in our audience but it had zero effect. It made us realise we should think more about our decisions, instead of buying into the idea that you have to work with all the social media platforms.” Yep. And maybe the social media emperor has fewer clothes than we imagined.

By |2021-04-12T12:01:41+00:00April 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Zoom met de la vidéo à toutes les apps !

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Zoom a connu une année 2020 historique. Son chiffre d’affaires a bondi de 326% sur son dernier exercice clôturé le 31 janvier 2021, à 2,65 milliards de dollars. Son résultat net est, quant à lui, passé en douze mois de 25,3 à… 672,3 millions de dollars. Qui n’a pas passé ces dernières semaines quelques heures sur cette plateforme pour échanger avec ses collègues ou converser avec ses clients ? Yves Siméon, le Manager du cabinet de conseil et de formation RELOAD, n’a d’ailleurs pas caché son « ras-le-bol » dans une tribune publiée sur La Quotidienne d’INfluencia : « vous êtes épuisé par l’avalanche de réunions et le changement de vos routines en un mot vous en avez marre de Zoom ». La plateforme créée en 2011 par Eric S. Yuan, un ingénieur chinois débarqué aux États-Unis dans les années 1990, est devenue un symbole de notre nouvelle vie de « covidée » . La fin de la pandémie -mais si, elle va arriver…- ne devrait toutefois pas représenter un coup d’arrêt brutal pour Zoom. Le télétravail, on le sait est, la nouvelle marote de beaucoup d'entrepreneurs. De quoi inciter la firme américaine à multiplier les nouveaux services autres que sa solution de visioconférence.     Un nouveau kit de développement video   Sa dernière annonce en date devrait lui permettre de faire un nouveau bond en avant. Zoom Video Communications (c’est le nom officiel du groupe côté en Bourse au Nasdaq) vient de lancer un kit de développement logiciel (SDK) vidéo. Ce nouvel outil permet aux développeurs de tirer partie de la vidéo HD, de l'audio et des fonctions interactives de pointe de Zoom pour créer et enrichir des applications vidéo et des expériences de bureau avec des interfaces utilisateur natives. Ce kit facilite l'utilisation de la vidéo dans de nombreuses configurations telles que les médias sociaux, le gaming ou l’achat en ligne. Il améliore également l'expérience-client en créant des apps et des fonctionnalités qui réduisent les frictions dans les parcours des utilisateurs et offrent des possibilités d'engagement du public. Les développeurs n’ont pas été longs à tirer bénéfice de ce kit. « Plus de 1000 applis natives ont déjà été créées depuis le lancement de SDK vidéo », se réjouit Grégoire Kiss, le directeur des ventes pour les grands comptes de Zoom France. Un succès logique.  

By |2021-04-08T08:31:52+00:00April 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

La beauté vient-elle en mangeant ?

"Mange des carottes, ça donne bonne mine !". Nos grands-parents le disaient déjà : la beauté vient en mangeant. À en croire cet adage, certains aliments auraient à eux seuls des effets visibles sur la jeunesse de notre épiderme. Dans l'industrie agroalimentaire, cette promesse porte même un nom : la cosmetofood (de cosmétique et food, aliment). Au Japon, leader incontesté du secteur, les produits alimentaires à visée cosmétique y sont nombreux : guimauves au collagène pour "des lèvres pulpeuses" et une peau "tendue" (Eiwa) ou bonbons déodorants (Kanebo Cosmetics). Aux États-Unis, les "fêtes au collagène buvable" (drinkable collagen parties) sont devenues impératives chez ceux que l'on nomme les "accros à la beauté" (beauty addicts). En Belgique, ce sont les tablettes Young et Eternity (New-Tree) qui promettent de repousser les limites de l'âge. En France, le concept, introduit voilà plus de dix ans, peine encore à décoller. Le yaourt Essensis (Danone) garantissant "une peau plus saine donc plus belle", lancé à grand renfort de publicité en 2007, a été retiré des rayons moins de deux ans plus tard. Manque d'efficacité ou prudence des consommateurs ? Sans doute les deux, tant ces promesses reposent essentiellement sur le marketing. Des antioxydants pour retarder les effets du vieillissement ? Vanter les effets bénéfiques des antioxydants pour protéger les cellules des effets du temps. Voilà la promesse du lait "Jour après jour, partenaire jeunesse" de Lactel qui mise sur un trio composé de sélénium, de zinc et de vitamine E. Or un avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) juge injustifiée l'allégation "apporte du sélénium qui, en synergie avec le zinc et la vitamine E, contribue à éliminer les radicaux libres des cellules et ainsi à limiter leur vieillissement prématuré".

By |2021-04-06T08:43:04+00:00April 6th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – L’Occident pourrait devenir totalement infertile en 2045

Dans un livre récemment paru, le duo de scientifiques Shanna H. Swan et Stacey Colino montre que le nombre de spermatozoïdes produits dans les pays occidentaux a chuté de 59 % entre 1973 et 2011. Si la trajectoire actuelle se poursuit, ce chiffre pourrait atteindre zéro dès 2045. Pablo Maillé - 1 avril 2021 La pandémie va-t-elle faire chuter le taux de fécondité ? D’après l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), en tout cas, le nombre de naissances enregistrées en France en janvier a chuté de 13 % par rapport à janvier 2020. Une baisse inédite depuis 1975, dans un contexte « de crise sanitaire et de forte incertitude, [qui] a pu décourager les couples de procréer ou les inciter à reporter de plusieurs mois leurs projets de parentalité », selon l’Institut d’études statistiques. Certes, le nombre de naissances en France est en baisse constante depuis six ans, mais l’Insee note que la chute observée en janvier est « sans commune mesure avec les baisses qui ont pu être observées dans le passé ».

By |2021-04-05T17:49:28+00:00April 5th, 2021|Scoop.it|0 Comments