Selon un rapport de la World Bank Group, le nombre de nouveaux pauvres attribuable à la pandémie de COVID-19 en 2020 se situera entre 119 et 124 millions de personnes. Et pendant ce temps-là, près de 50 000 clients potentiels sont prêts à dépenser au minimum 200 000 dollars pour un tour dans l’espace. Au même titre alarmiste que les catastrophes climatiques se multiplient de plus en plus et que les pays sont invités à adopter de mesures préventives et réparatrices, nous constatons qu’une seule société privée émet plus d’émissions CO² pour envoyer 4 personnes à observer notre planète en apesanteur pendant 10 minutes, qu’un milliard de personnes en situation de pauvreté dans toute leur vie. Le tourisme, notamment le tourisme spatial, serait-il un véritable miroir de ces extravagances inégalitaires ?
Le tourisme comme miroir de la société
Notre société creuse de plus en plus les écarts entre les différentes classes sociales, entraînant des conflits d’intérêt et des centres d’intérêt tout aussi diverses. Et cela se reflète explicitement dans le tourisme, tant du côté de l’offre que de la demande. Le nombre de touristes inscrivant leur consommation touristique dans une logique de développement durable augmente de plus en plus, face à une certaine prise de conscience environnementale et sociale, en parallèle avec la croissance d’initiatives et de projets allant dans la même direction.Mais paradoxalement, nous nous retrouvons également devant une menace écologique certaine, celle de l’émergence du tourisme spatial qui représenterait un marché à 8 milliards d’euros d’ici à 2030. Le tourisme nous permet de voir ces grands écarts de production et de consommation au sein d’un même secteur d’activité, tel un miroir magique qui nous révélerait la vérité.
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