L’empreinte carbone de la COP 26 à Glasgow est estimée à 87 741 tonnes CO2eq, c’est- à-dire l’équivalent des émissions annuelles de 7 916 Français, du volume de carbone séquestré par 46 731 hectares de forêt en croissance*, soit l’équivalent en Hectars de 2,2 fois la forêt de Fontainebleau chaque année.
 
Avec quelque 39 000 participants, les émissions de la COP 26 représentent  2,2 tonnes CO2eq par personne, c’est-à-dire presque exactement l’objectif d’émissions totales annuelles fixé par les Accords de Paris. Ces émissions ont été émises en moins de deux semaines.  Cela représente également 20% des émissions annuelles d’un Français aujourd’hui.
 Ces émissions sont à 97% le fait de déplacements en avion vers l’Ecosse, dont 30% du aux quelque 400 jets privés qui ont acheminé les nombreuses personnalités de la COP 26. Pour mémoire, un trajet en jet privé rejette en moyenne 1,3 kg de CO2 par kilomètre par personne, contre 150g pour un trajet en avion collectif, soit près de 10 fois plus. Les quelque 1900 voyageurs acheminés par jet ont ainsi émis un tiers de ce que les quelque 38000 autres participants. Les autres émissions, inférieures à 3% sont dues au logement et aux frais de bouche des conférenciers.
 
L’étude Greenly vise à souligner que ces émissions sont loin d’être une fatalité, avant même que ne décolle l’avion à hydrogène, censé être neutre en carbone. De multiples voies de réduction existent. Les délégations envoyées par chaque gouvernement, entreprise ou ONG auraient pu être plus petites. Le nombre de jet privés aurait pu être réduit. Les conférenciers européens disposaient de l’option du train. A cela s’ajoute la possibilité de participer par visioconférence aux débats, comme a souhaité le faire Simon Kofe, ministre des Affaires étrangères de Tuvalu, un archipel au cœur de l’océan Pacifique, pour montrer l’exemple.
 

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