Monthly Archives: March 2022

Apple réfléchit à vendre ses iPhones par abonnement

Bonne nouvelle pour les fans d'Apple : acheter le dernier iPhone pourrait bientôt faire un peu moins mal au porte-monnaie. Selon l'agence Bloomberg, la firme à la pomme réfléchit en effet à vendre son smartphone-star, et d'autres produits comme les iPad, par abonnement. Plutôt que de payer d'un coup pour le produit, les clients loueraient l'appareil et paieraient une certaine somme tous les mois, Apple restant propriétaire du matériel. Cette offre pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année, ou en 2023. Il s'agirait dans tous les cas d'un vrai changement de stratégie pour le groupe de Tim Cook. Jusqu'à présent, seuls ses services, comme Apple TV + (son offre de vidéo à la demande) ou Apple Music, étaient vendus par abonnement. Les iPhones et tout son « hardware » (iPad, iMac…) en revanche continuaient d'être vendus au prix fort. Et malgré certaines initiatives de la part d'Apple pour étaler le paiement dans le temps, le subventionnement des iPhones était surtout assuré par les opérateurs télécoms dans le cadre de leurs offres.

By |2022-03-26T14:59:06+00:00March 26th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Combinaison d’agent RATP à 90 euros : jusqu’où ira la marchandisation de l’histoire ?

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils pourraient poser pour la dernière campagne de pub de Jacquemus ou Balenciaga si un (gros) détail ne venait troubler le regard : ces quatre incarnations du hipster posent nonchalamment… dans une station du métro parisien. Et pour cause : ils portent sur eux des vêtements estampillés « RATP » imaginés à l’occasion de l’anniversaire des 70 ans de la maison par Weematch, une agence de conseil en objets publicitaires et merchandising. Dans cette collection, on trouve notamment une véritable combinaison d’agent RATP, accessible pour la somme pas si anecdotique de 89 euros, ou même la veste des conducteurs du métro parisien (65 euros). Et figurez-vous que ces pièces fleurant bon la glamourisation du prolétariat se vendent comme des petits pains. Après avoir eu le droit à son spot aux Galeries Lafayette, à Paris, la « boutique RATP » dispose désormais de son stand au BHV, en plein cœur du très chic quartier du Marais. Vous me direz : rien de très neuf sous le soleil. Après le carton du bleu ouvrier vendu des sommes exorbitantes par les marques les plus branchées du made in France ou les baskets Lidl s’arrachant à prix d’or aux enchères sur eBay, il était finalement assez logique que nos chers agents RATP – qui pourtant ne sont pas particulièrement populaires lorsqu’ils se mettent en grève pour réclamer, enfin, une rémunération digne de ce nom – fassent l’objet d’une « premiumisation » involontaire. Prochaine étape : pourquoi pas le lancement d’une collection de goodies Deliveroo – après tout, l’entreprise, en plein procès, a besoin de redorer son image de marque en ce moment – une collection qui vous permettrait, cher lecteur, d’acquérir, par exemple, le sac à dos des derniers de cordée qui vous livrent votre Bò bún hebdomadaire ? Mais je ne voudrais pas donner de nouvelles idées aux marketeurs en tous genres qui surfent sur notre quête éperdue d’authenticité pour marchandiser ce qui fût, autrefois, un marqueur identitaire puissant pour toute une classe sociale.

By |2022-03-23T18:03:21+00:00March 23rd, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’industrie allemande rattrapée par la géopolitique

La guerre en Ukraine a rappelé à l’Allemagne le risque posé par la dépendance économique vis-à-vis d’Etats non démocratiques. L’exposition à la Chine pourrait devenir son talon d’Achille. « Nous vivons un changement d’époque. Cela signifie que le monde d’après n’est plus le même que le monde d’avant. Au fond, il s’agit de savoir si la force peut transgresser le droit. » Le discours d’Olaf Scholz, lors de la session historique au Bundestag, le 27 février 2022, marque une révolution dans l’approche qu’a l’Allemagne de sa politique extérieure. Contraint par l’intervention russe en Ukraine, le chancelier social-démocrate a opéré un renversement des principes qui guidaient l’Allemagne depuis la fin de la seconde guerre mondiale : le pays a compris qu’il ne pouvait plus compter sur le droit et l’interdépendance économique entre Etats pour garantir la paix et la stabilité. C’est aussi une rupture pour le moteur de la quatrième économie du monde. Longtemps, la doctrine du « Wandel durch Handel » (le changement par le commerce) avait tenté de réconcilier ces deux approches : le pays était convaincu qu’en entretenant des relations commerciales étroites avec les pays non démocratiques ces derniers finiraient par prendre le chemin de la libéralisation et de la démocratie. Cette posture était d’autant plus confortable que l’Allemagne a largement profité économiquement du « dividende de la paix », une relative stabilité géopolitique, ces vingt dernières années. L’offensive de la Russie, principal fournisseur de gaz du pays, au mépris du droit international, a fait sortir la quatrième économie du monde d’une naïveté géopolitique devenue intenable.

By |2022-03-21T13:01:28+00:00March 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Créer une marque à l’heure du Web3 : les leçons de Doodles

Posséder un des 10 000 Doodles ouvre surtout les portes d’une communauté engagée, qui participe activement à la construction de la marque Doodles et en assure la promotion. Une “Doodlebank”, dotée de plus de 5 millions de dollars, est destinée à financer différents projets qui participent à la construction de la marque. ”C’est la communauté qui a voté pour venir à SXSW et créer une expérience ici. Elle est aussi consultée pour les choix liés à l’élargissement de l’équipe. Mais cette DoodleBank sert également à financer des projets en soutien à l’Ukraine,” expliquait Evan Keast lors d’une table ronde au festival SXSW. Un pop-up pour incarner physiquement sa marque Mission réussie : à deux pas du Convention Center d’Austin, le pop-up Doodles a attiré les foules et marqué les esprits. Dans cet espace coloré, la marque jusqu’alors 100% digitale a pu s’incarner physiquement et étendre son univers graphique, avec des figurines, des animations et des surprises. Cet événement lui a aussi permis de nouer ses premiers partenariats – avec le fabricant de peintures BEHR et la solution e-commerce Shopify. De quoi gagner en crédibilité.  Les propriétaires de Doodles avaient quant à eux accès à une expérience privilégiée, valorisant leur statut de membre de la communauté : entrée VIP, soirée privée, animations exclusives… et possibilité d’acheter des objets réservés aux membres. Pour ses développements futurs, les fondateurs de Doodles misent en effet sur le merchandising, avec la vente de figurines, casquettes, t-shirts et autres objets, que les visiteurs s’arrachaient à la sortie du pop-up.  Il faut dire que ces produits dérivés sont plus abordables que les 10 000 NFTs, qui s’échangent désormais autour de 30 000€ pièce… Et pas question d’émettre de nouveaux NFTs, pour ne pas diluer la valeur de la collection initiale. Pour élargir le reach de Doodles, le merchandising semble donc être la solution idéale. Merchandising, produits dérivés et licensing Sur ce terrain aussi, la marque va pouvoir s’appuyer sur sa communauté pour décupler sa présence. Les propriétaires de NFTs peuvent en effet utiliser leur mascotte pour créer leurs propres produits dérivés, mais avec une limite de 100 000$ de revenus… « Le futur des marques, c’est que les gens aient leur mot à dire et soient intéressés à son succès, » estime le co-fondateur de Doodles. Pour l’avenir, les fondateurs de Doodles envisagent un modèle de place de marché dans lequel ils prendraient une commission sur les ventes des différentes créations issues de leur projet.  D’ores et déjà une marque sœur a vu le jour, à partir d’une blague entre membres de la communauté : Noodles. Comme son nom l’indique, celle-ci vend des nouilles. D’autres développements plus structurants sont prévus, dans le divertissement ou l’événementiel, notamment. Toujours en impliquant la communauté dans les choix stratégiques. “La communauté a son mot à dire dans la construction de la marque, et c’est comme ça que les marques seront créées dans le futur,” prédit Evan Keast.

By |2022-03-21T08:37:45+00:00March 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Apple Co-Founder Steve Wozniak Expects Bitcoin to Hit $100K — Says ‘I Just Really Feel It From All of the Interest’ – Featured

Steve Wozniak’s Bitcoin Price Prediction Apple co-founder Steve Wozniak shared his view on cryptocurrency in an interview on the Wild Ride with Steve-O podcast, published last week. He began by sharing his bitcoin investment experience. “I bought a bunch of bitcoin at the start to say how do you play with this new thing? How do you buy something online? I conquered that. How do you buy things in other countries, and how would you pay for a donut in another country? How do you find an ATM that works on your bitcoin? I want to experiment and learn it all,” the Apple co-founder described, adding: And then bitcoin went way up. Well, I got scared and I sold all my bitcoin except one bitcoin. Wozniak explained that his purpose is “to have enough to play with, experiment with, but not make money on.” However, “two times it’s gone way up and made money,” he noted. The Apple co-founder proceeded to make a prediction about the price of bitcoin: Just recently I think bitcoin is going to go to $100,000. He explained: “I just don’t know where you get that feeling. I can’t put any mathematics to it. I just really feel it from all of the interest. The interest in crypto is so high.” Wozniak further revealed that he recently “put a bunch of money” into an online wallet at the Nasdaq-listed crypto exchange Coinbase. “Pretty much, it’s sitting right where it was right now. [It] went way up, it doubled, and then it halved again,” he shared. While the Apple co-founder has some money in bitcoin, he explained that he’s not an investor. “I don’t invest,” he said. “I’ve never invested in stocks in my life. I’ve never used Apple Stock on the iPhone. Ever. Because why? It goes to my happiness formula.” He opined: I found that my head gets to a peaceful spot where it’s not worrying about everything being up and down, up and down, up and down like day traders. Wozniak has said several good things about bitcoin in the past. Last week, he said Bitcoin is the only cryptocurrency that is “pure gold mathematics.” In July last year, he said Bitcoin is a “mathematical miracle.”

By |2022-03-20T18:32:36+00:00March 20th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Une exposition SmartBeast va mêler NFT et réalité augmentée

La société KaviAR Tech, spécialisée dans la réalité augmentée, s’est associée à l’équipe de SmartBeast, créatrice d’une collection de 2 000 NFT à l’effigie de singes humanoïdes, afin de mettre au point une exposition qui ouvrira ses portes virtuellement demain. Depuis l’essor des NFT, plusieurs expositions et musées virtuels commencent à voir le jour. Pour rappel, un NFT (« Non-Fungible Token » ou « jeton non-fongible » en français) est une certification numérique basée sur la blockchain qui permet de posséder une œuvre numérique et de la revendre. La notion d’œuvre s’est élargie avec les NFT car il peut s’agir d’un gif, d’un tweet, d’un émoticône ou tout autre « production d’internet ». C’est ainsi que Jack Dorsey, fondateur de Twitter, a vendu son tout premier tweet pour 2,9 millions de dollars l’an dernier. Même si ce tweet est visible et copiable par tous, le détenteur de ce NFT est le seul à posséder l’original. SmartBeast est une collection de 2 000 NFT. Chaque NFT représente un singe en 3D avec des attributs humains (vêtements, expressions, accessoires) dessiné à la main par l’artiste Genesis. Lancée en février dernier, la collection est « sold out » depuis quelques jours. Les détenteurs ont pu se les procurer sur des plateformes dédiées en dépensant des Ether (reposant sur la technologie blockchain Ethereum). Après plusieurs étapes, ils pourront utiliser leur NFT dans un métavers dédié uniquement au club SmartBeast. Une exposition virtuelle qui ouvrira demain pour certains privilégiés Pour pouvoir exposer les plus belles pièces, autrement dit les NFT de singes les plus rares, l’équipe de SmartBeast a noué un partenariat avec KaviAR Tech, société spécialisée dans la réalité augmentée afin de mettre au point une exposition virtuelle. Dès demain, les 1000 premiers membres de la « whitelist », autrement dit les premiers supporteurs, pourront accéder à cette exposition via l’application de KaviAR Tech. Rencontré à l’occasion du salon Virtuality qui se tient actuellement à Paris, Michel Ruiz, CEO et cofondateur de la société, nous a montré en avant-première son fonctionnement. Après avoir téléchargé l’application gratuite KaviAR Gate, un nouvel onglet Event permet d’accéder à l’évènement avec un code privé. Il suffit alors de scanner les alentours pour y poser une porte qui révèlera l’exposition virtuelle une fois franchie. Sur les murs sont accrochés les NFT les plus rares (et donc les plus chers). « Nous ne voulons pas vendre un rêve qui ne sera accessible que dans 10 ans » Michel Ruiz sur le stand de KaviAR Tech au salon Virtuality Une expérience qui se vit seul(e) pour le moment, mais ce ne sera bientôt plus le cas. « Avec notre prochain développement, nous voulons faire en sorte que plusieurs personnes puissent échanger dans l’espace d’exposition virtuel », explique Michel Ruiz. Il sera même possible d’interagir avec les œuvres, en laissant des commentaires sur des post-it par exemple. « Nous voulons aider les entités culturelles à rendre les visites immersives », continue-t-il.  Selon lui c’est avec la réalité augmentée qu’il faudra entrer dans le métavers, avant la réalité virtuelle pour des raisons de hardware. Tout le monde possède un smartphone alors que les possesseurs de casques de réalité virtuelle sont peu nombreux. « Je pense également que le public n’est pas encore tout à fait prêt à avoir un jumeau numérique, cela est encore réservé au domaine du jeu », complète Michel Ruiz, « Nous ne voulons pas vendre un rêve qui ne sera accessible que dans 10 ans ». Au vu du passage de plusieurs entités culturelles sur le stand de KaviAR Tech, d’autres expositions virtuelles devraient voir le jour prochainement.

By |2022-03-20T18:16:47+00:00March 20th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Monnaie électronique : Yup de Société Générale ferme  – CIOMAG

« Société Générale a pris la décision d’arrêter son service d’émission de monnaie électronique, dont YUP présent en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Sénégal », lit-on dans une note publiée par l’entreprise. Lundi, les utilisateurs du service au Cameroun ont également reçu des SMS, leur annonçant que « le  Wallet Yup… sera fermé dans 90 jours », et qu’après ce délai, ils ne pourront plus effectuer de transaction.  C’est donc pour préparer les souscripteurs à cette fermeture que l’entreprise a fixé ce délai pour permettre à ces derniers de récupérer ou utiliser leurs avoirs dans les meilleures conditions.  Lire aussi » Côte d’Ivoire : une banque française lance son service de mobile money et dévoile ses ambitions d’inclusion financière Au Cameroun, de nombreuses personnes expriment des incompréhensions sur le fonctionnement de ce service. D’autres se plaignaient régulièrement des perturbations sur le réseau. A Cio Mag, Société Générale avait rassuré, il y a quelques jours, que ces perturbations sont en cours de résolution.  Non sans réfuter une fermeture programmée comme le révélait une note interne relayée par la presse locale.  Une note dans laquelle, Nicolas Pichou, le dirigeant de la filiale camerounaise du groupe, indiquait que malgré tous les efforts consentis par les équipes Yup pour développer les parts de marchés et améliorer l’expérience dans les sept géographies concernées, le service n’a pas réussi à créer un modèle viable et les perspectives de marché ne permettent pas d’envisager son maintien. Les promoteurs, qui misaient sur ce service pour booster la bancarisation, lâchent ainsi une centaine d’employés en Afrique et environs 2 millions de clients liés à la solution mobile.

By |2022-03-18T17:56:55+00:00March 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Cybersécurité : le Togo prône un partenariat public-privé – CIOMAG

Lomé accueille un Sommet sur la cybersécurité les 23 et 24 mars 2022. Des chefs d’Etats et de gouvernements sont attendus à la rencontre. Un Sommet de haut niveau où le Togo va proposer au continent son modèle de partenariat public-privé pour mieux assurer la protection du cyber espace africain. (Cio mag) – Invitée du journal sur la chaîne nationale ce 15 mars, Cina Lawson, ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale a planté le décor du Sommet de Lomé sur la cybersécurité. Le pays a pris l’initiative d’ouvrir le débat sur une coopération Etats-secteur privé pour faire face à la cybercriminalité. Le Togo espère donc faire adopter une déclaration dite ‘’déclaration de Lomé’’ qui devrait, entre autres, poser les bases de cette coopération et, inciter à la ratification de la convention de Malabo. Le Togo veut ainsi partager avec tous les acteurs africains son « modèle particulier de partenariat public-privé pour mieux se protéger », a annoncé Cina Lawson. Face à des criminels disposant d’une longueur d’avance sur les législations et les services publics de sécurité, le Togo a fait le choix de nouer des partenariats avec des acteurs privés, spécialistes des questions de cybersécurité. Le but est d’assurer au pays un transfert de compétences, tout en assurant la protection de son cyberespace. En partenariat avec un acteur polonais, le pays a mis en place une structure de cyberdéfense, Cyber Defense Africa « composée en grande majorité de Togolais », a expliqué la ministre de l’économie numérique. S’adapter à la digitalisation du continent Dans la feuille de route des politiques prioritaires du gouvernement togolais, 2/3 des 42 projets de développement reposent sur la digitalisation. « Au fur et à mesure que le Togo va se digitaliser, les risques de cybercriminalité vont augmenter », a prévenu la ministre Cina Lawson. Cette réalité étant partagée par l’ensemble du continent, le Togo a donc préféré mener une sensibilisation de grande envergure, afin d’amener l’ensemble des acteurs sur le continent à s’intéresser à la problématique. Le modèle de partenariat public-privé développé par le Togo permet de mieux protéger aussi bien les systèmes d’information de l’Etat que ceux des sociétés privées. Une démarche d’optimisation des moyens de défense contre les cybermenaces. Le Sommet sur la cybersécurité de Lomé est organisé en partenariat avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, CEA.

By |2022-03-18T17:55:13+00:00March 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’automatisation des transports n’est plus réservée qu’à la ville –

Mais ces nouvelles solutions de mobilité ne sont pas uniquement réservées aux zones urbaines ou périurbaines ! En zone rurale, les projets se développent. Après Taxirail et son concept de wagon autonome, c’est au tour de la société beti, de multiplier les projets de navettes autonomes en zone peu dense. «Il y a en France 15 millions de personnes environ qui sont concernées par des problématiques de mobilité. En zone rurale, 85% des habitants n’ont pas d’autre moyen de locomotion que leur voiture. L’enjeu est réel», commente Yann Arnaud, Directeur Réponses Besoins Sociétaires et Innovation chez la MACIF. «Il faut arriver à créer un écosystème français avec un modèle qui pourrait être dupliqué et exporté», ajoute-t-il. Chez beti, la campagne est devenue un véritable terrain de jeu avec plusieurs expérimentations en cours, dont une dans le Val de Drôme. La société y teste une navette sur un trajet de plus de 4km, au départ de la gare de Crest jusqu’à l’écosite du Val de Drôme. A terme, l’objectif sera d’y développer un système pour transporter des passagers et des marchandises avec une offre de fret. «L’enjeu sur ce type de projet est de réussir à le rentabiliser. Au-delà de proposer une offre pour les personnes physiques, le fret est alors essentiel», argumente Benjamin Beaudet, Directeur Général de beti. La société s’est donc associée à un acteur bien connu dans le secteur : Navya. La fin des « zones blanches » de mobilité «En France, les besoins en véhicule autonome ne sont pas uniquement urbains ou périurbains. Il y a une réelle demande hors des villes et cela requiert de l’adaptation au niveau du développement et du modèle économique», explique Sophie Desormière, CEO de Navya. «En zone rurale, le paysage est mouvant, vivant et moins prévisible qu’en ville. Certains parcours vont donc être supprimés et d’autres privilégiés au fil des expérimentations. Il faut réussir à créer de véritables écosystèmes de mobilité pour que cette dernière soit plus économique et inclusive», ajoute-t-elle. Pour y parvenir, les acteurs du secteur et les élus locaux doivent travailler en étroite collaboration : « La connaissance technique ne suffit plus, il faut savoir bien s’entourer si l’on veut que le projet fonctionne. Être capable de densifier ce type de véhicule est également déterminant pour que le modèle soit viable », explique la CEO. Dans la Drôme, Benjamin Beaudet y voit une première réponse pour mettre fin aux « zones blanches » de mobilité dans les territoires peu denses.

By |2022-03-18T17:44:18+00:00March 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

A Zelensky Deepfake Was Quickly Defeated. The Next One Might Not Be | WIRED

ON MARCH 2, the Ukraine government’s Center for Strategic Communication warned that its enemies might be preparing a “deepfake” video that appeared to show president Volodymyr Zelensky announcing his surrender to Russia’s invasion. On Wednesday, that warning appeared prescient. A fake video emerged on Facebook and YouTube in which a strangely motionless version of Zelensky asked Ukrainian troops to lay down their weapons in a voice different from his usual tone. The clip was also posted to Telegram and Russian social network VKontakte, according to the US think tank the Atlantic Council. TV Channel Ukraine 24 said hackers defaced its website with a still from the video and inserted a summary of the fake news into a broadcast’s scrolling chyron. Minutes after the TV station posted about the hack, Zelensky himself posted a Facebook video denying that he had asked Ukrainians to lay down their arms and calling the fake a childish provocation. Nathaniel Gleicher, head of security policy at Facebook’s owner Meta, tweeted that the company had removed the original deepfake clip for violating its policy against misleading manipulated media. A statement provided by Twitter spokesperson Trenton Kennedy said the company was tracking the video and removing it in cases where it breached rules banning deceptive synthetic media. YouTube spokesperson Ivy Choi said it also had removed uploads of the video. That short-lived saga could be the first weaponized use of deepfakes during an armed conflict, although it is unclear who created and distributed the video and with what motive. The way the fakery unraveled so quickly shows how malicious deepfakes can be defeated—at least when conditions are right. The real Zelensky benefited Wednesday from being part of a government that had prepared for deepfake attacks. His quick response with a video debunking it, and the nimble reaction from Ukraine 24 and social platforms, helped limit the time the clip could spread uncontested. Those are textbook strategies for defending against a threat as new as political deepfakes. Preparation and rapid response were at the heart of a playbook for defeating deepfakes that the Carnegie Endowment for International Peace released for political campaigns ahead of the 2020 US presidential election. Zelensky also benefited from his position as one of the highest-profile people in the world and the deepfake’s poor quality. The deepfake presidential double looked unnatural, with a face that didn’t match its body, and its voice sounded different from that of its target.

By |2022-03-18T09:33:06+00:00March 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments