Monthly Archives: March 2022

Ciblage publicitaire sémantique, la startup Qwarry ouvre le capot de sa solution

Face à la disparition des cookies tiers, le ciblage publicitaire digital est en pleine transformation. Le ciblage contextuel ou sémantique qui tient compte des contenus éditoriaux affichés sur les sites web et dans les applications a le vent en poupe. La startup Qwarry, repérée par le groupe de luxe LVMH, a ouvert le capot de sa solution de ciblage contextuel sans cookies, cookieless, afin d’être auditée par un tiers indépendant, le Centre d’Étude des Supports de Publicité (CESP). Une solution satisfaisante d’un point de vue scientifique Verdict, le CESP considère que la solution de ciblage contextuel de Qwarry est satisfaisante sur les aspects scientifiques. Il souligne la transparence apportée par la startup auprès des clients. La startup Qwarry classe les pages internet en catégories utiles au ciblage publicitaire. Ce ciblage est réalisé grâce à des algorithmes de Data Science pour de l’analyse de textes grâce à du traitement du langage naturel NLP (Natural Language Processing). Qwarry propose un moteur de classification des pages Internet afin qu’elles soient adressables par les serveurs d’achat publicitaire de type ‘Demand Side Platform’ (DSP). Un DSP est un logiciel qui sert à automatiser l’achat d’inventaires de pages internet pour de la publicité en display, vidéo, mobile et search. Le CESP a audité les modèles statistiques employés par la startup pour la reconnaissance des textes. Il s’est aussi intéressé à la constitution de la base d’entraînement de ces algorithmes. En effet, les algorithmes utilisés par Qwarry étant des méthodes d’apprentissage, ces algorithmes  reposent sur des données d’entraînement composées de textes appartenant à des catégories publicitaires connues.  La base d’entraînement des algorithmes doit être actualisée Le CESP a émis des recommandations concernant cette base d’entraînement qui doit être construite rigoureusement et actualisée pour garantir la performance du ciblage sur la durée. « Le ciblage contextuel est un enjeu clé de la publicité digitale » commente Olivier Hays, directeur data science du CESP. « Nous sommes dans un univers en perpétuel mouvement, tant sur le plan juridique que sur les évolutions technologiques à venir » poursuit-il. Le CESP se propose pour accompagner le marché dans la compréhension des nouveaux prestataires. La disparition annoncée des cookies tiers a suscité plusieurs initiatives dans le domaine du ciblage publicitaire, dont un des axes de développement est l’analyse contextuelle. Cette approche consiste à analyser automatiquement le contenu des sites Internet pour afficher aux internautes des publicités en cohérence avec le ciblage des campagnes. Cette technologie permet aux annonceurs et aux éditeurs de ne plus être dépendants des données personnelles des internautes telles que les cookies pour les cibler. « Nous sommes le premier acteur à faire auditer une solution de ciblage sémantique » pointe Julie Walther, co-fondatrice et COO de Qwarry. « La transparence est au cœur de notre relation client » insiste-t-elle. Des solutions concurrentes existent sur le marché telles que celle proposée par Weborama sélectionnée par Leboncoin ou celle de Teads testée par Volkswagen. Weborama a également mené des tests avec le groupe pharmaceutique Sanofi. Le CESP a eu accès au code logiciel de Qwarry L’audit de la solution de ciblage contextuel et sémantique s’est déroulé de septembre 2021 à janvier 2022. Le CESP a analysé la méthodologie de Qwarry et a accédé au code des programmes de Qwarry avec la possibilité de reproduire les calculs de manière indépendante. La startup Qwarry a été créée début 2019. Elle propose sa solution de ciblage sémantique aux agences et aux annonceurs. La jeune société emploie 40 personnes et été sélectionnée par LVMH et est hébergée à station F.

By |2022-03-18T09:29:51+00:00March 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Genies, la start-up de NFT qui a séduit l’ancien patron de Disney

Genies, de son côté, fait partie des jeunes pousses qui profitent de l'engouement autour du Web3, cette nouvelle version d'internet où il est possible de posséder des objets virtuels, grâce à des certificats de propriété, les NFT, stockés dans la blockchain. Fondé en 2017 par Akash Nigam, un entrepreneur de vingt-neuf ans, l'entreprise a levé 100 millions de dollars et emploie plus de 100 personnes. L'avatar Bob IgerGenies La start-up s'est associée à Dapper Labs , autre entreprise du Web3 valorisée plusieurs milliards de dollars, pour développer sa plateforme de vente d'objets virtuels. Genies a signé des partenariats avec Universal Music Group et Warner Music Group en tant que « fournisseur officiel d'avatars et d'objets virtuels authentifiés par des NFT. » Ce qui lui a permis de développer des doubles virtuels de stars, dont Justin Bieber ou Cardi B. Intérêt pour le métavers Les grands groupes du divertissement, Disney en tête, s'intéressent de près au métavers car il pourrait leur assurer un complément de revenus. « Imaginez si vous pouviez permettre à quelqu'un d'acheter un avatar Mickey et le customiser d'une façon que nous n'aurions non seulement pas autorisée jusqu'à présent, mais qui serait aussi dure à réaliser dans le monde physique », envisage Bob Iger. RESULTATS Le grand retour de Disney après la pandémie CQFD C'est quoi le Web3, cette nouvelle version d'Internet qui fait parler d'elle ? Son successeur à la tête de Disney, Bob Chapek, est du même avis. Il a nommé, le mois dernier, un vice-président chargé du « storytelling de nouvelle génération », ce qui comprend le métavers. Il s'agit, pour Disney, de connecter les mondes réels, dont ceux des parcs d'attractions, et les mondes virtuels, explique le nouveau patron dans une note à ses équipes. « Aujourd'hui, nous avons l'opportunité de connecter ces univers et de créer un paradigme entièrement différent pour la façon dont nos audiences vivent et interagissent avec nos histoires, » explique-t-il dans cette note consultée par CNBC . Disney pourrait par exemple proposer aux visiteurs de ses parcs d'attractions de chausser des lunettes ou un casque de réalité augmentée pour y voir des objets virtuels ou des personnages imaginaires.

By |2022-03-18T09:26:25+00:00March 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le marché du luxe de seconde main est une aubaine pour les marques

L’occasion remplace peu à peu les faux vendus sous le manteau. Le luxe fait rêver des millions de consommateurs. Rares toutefois sont ceux qui peuvent dépenser 7500 euros dans un sac à main Birkin de Hermès ou 6850 euros dans une petite veste en tweed de Chanel. Pendant des années, la seule solution pour les fans de mode « sans le sou » était d’acheter des copies plus ou moins bien faites. Les produits étaient souvent vilains et la méthode totalement illégale mais faute de grives… La seconde main progresse plus vite que le neuf De nos jours, de plus en plus de sites et de distributeurs proposent des articles de luxe de seconde main. Ce marché a généré 33 milliards d’euros de revenus dans le monde l’an dernier, selon une récente étude du cabinet de conseil Bain & Company. Ce chiffre a progressé de 65% entre 2017 et 2021, alors que celui des ventes d’articles neufs n’a augmenté que de 12%. Une étude de la suite marketing cross-device Adot, de Veepee|ad et de la régie publicitaire CMI Media a tenté de comprendre les raisons de l’essor du marché du luxe de seconde main. Les tabous se sont envolés S’offrir des produits de luxe de seconde main n’est plus un tabou aujourd’hui. 75% des Français se disent prêts à en acquérir. Les articles qui attirent le plus les consommatrices sont les sacs à main (45%), les vêtements (29%), les montres (14%) et la joaillerie (12%). Si les particuliers choisissent d’acheter ces produits avant tout pour faire des économies (82%), beaucoup souhaitent aussi protéger l’environnement (52%) et éviter le gâchis. La rareté de certains articles (33%) et la spéculation (14%) sont les autres raisons qui les poussent à s’offrir du luxe d’occasion. La peur de se faire arnaquer avec des copies reste cependant très forte aujourd’hui. C’est pour cette raison que les Français préfèrent aller dans des lieux physiques gérés par les marques elles-mêmes (73%) ou dans des magasins « en dur » multi-marques (50%). Les boutiques de dépôt-vente qui proposent uniquement de la seconde main inspirent, elles, à peine plus confiance (19%) que les sites internet spécialisés (14%). Ne pas rater le coche Les griffes de luxe sont donc attendues sur ce créneau. 72% des particuliers pensent en effet qu’il est capital que ces groupes gèrent eux-mêmes leurs produits de seconde main. La plupart des géants du secteur hésitent toutefois à sauter le pas. LVMH se refuse ainsi à entrer sur ce marché. 71% des Français affirment pourtant qu’ils achèteraient plus souvent des produits de luxe de seconde main si les marques géraient elles-mêmes leur revente. Ce marché est également additionnel pour les griffes et peu cannibalisant car 82% des « shoppeuses » de produits de luxe d’occasion avouent qu’elles ne se seraient pas offert un article neuf si elles ne l’avaient pas trouvé d’occasion. Un tiers des consommatrices ont acheté leur premier produit de luxe en seconde main. Ce marché permet donc aux griffes d’attirer vers elles un public qu’elles ne touchaient pas auparavant. 93% des Françaises qui ont craqué pour un tailleur ou des bottines « d’occase » se disent , de surcroît, prêtes à renouveler l’expérience. Une aubaine pour les marques… Le luxe d’occasion est la nouvelle mode à suivre. De plus en plus de distributeurs en ont pris conscience. De nombreuses enseignes comme Système U, Auchan et Le Printemps, proposent dans leurs rayons des vêtements de seconde main. Des sites, dont Zalando, suivent la même voie. Des plateformes spécialisées telles Vinted et Vestiaire Collective qui propose en ligne plus de 3 millions d’articles de luxe d’occasion connaissent un succès grandissant. La mode sera circulaire ou ne sera pas. Les marques sont prévenues…

By |2022-03-17T08:59:40+00:00March 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Tourisme : la guerre en Ukraine déstabilise les spécialistes du voyage

Guerre en Ukraine, hausse du prix du pétrole provoquant un renchérissement du transport aérien et plus largement une pression forte sur le pouvoir d'achat des ménages : deux ans après le déclenchement de la crise sanitaire qui l'a mis à terre, le monde du voyage plonge à nouveau dans l'incertitude. Un coup dur alors que la reprise se manifestait fermement avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie . Au moment où les restrictions sanitaires continuent de s'alléger un peu partout sur la planète, le Salon Mondial du Tourisme ouvre jeudi ses portes à Paris dans un environnement bouleversé. « C'est simple, en l'espace de 24 heures, Voyageurs du Monde est passé d'une tendance de réservations de +20 % à une tendance de -20 %. Une vraie reprise s'était manifestée à partir de la mi-janvier. Nous étions même courant février au-dessus de notre niveau de 2019, en dépit d'une activité inexistante sur l'Asie qui représente en temps normal 25 % de notre chiffre d'affaires », témoigne le PDG de Groupe Voyageurs du Monde , Jean-François Rial. Son pôle aventure n'atténue pas la chute : Terres d'Aventure, Nomade Aventure ou Allibert Trekking « étaient à -10 % avant le 24 février (jour de l'invasion de l'Ukraine, NDLR) mais on remontait. Là, on est à -35 %. » Triste constat Même triste constat chez NG Travel , très actif dans le segment des clubs de vacances avec ses marques Kappa Club, Coralia et Eldorador. « On a perdu 35 points depuis le 24 février. La tendance était à +20 % le 23 février. Désormais, on est à -15 %, sachant qu'au début de l'invasion on était à -5 %. La baisse s'est accélérée », déplore son PDG, Olivier Kervella. En dépit de ses destinations à première vue « refuges », le spécialiste des îles Exotismes confirme « un coup de blues » depuis le 24 février. « Il y a un ralentissement. On enregistre plus de demandes de devis qu'en février mais il y a une petite baisse dans la matérialisation. Il faut dire que quand Poutine déclare l'alerte nucléaire, cela pèse sur l'état d'esprit des gens », commente son dirigeant Gilbert Cisneros.

By |2022-03-17T08:58:30+00:00March 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Meta (ex-Facebook) lance ses Ray-Ban connectées en France

Meta met le turbo. Six mois après avoir dévoilé ses premières lunettes connectées , conçues avec le spécialiste franco-italien EssilorLuxottica, le géant des réseaux sociaux va les commercialiser dans quatre nouveaux pays - dont la France à partir du 14 avril. Vendues à partir de 329 euros, les « Ray-Ban Stories » pourront ainsi viser un marché de 660 millions de consommateurs sur trois continents. Si le propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp pousse ses lunettes, c'est qu'elles ont rencontré plus qu'un succès d'estime dans les pays anglo-saxons jusqu'à présent. « Nous estimons que 800.000 paires de Ray-Ban Stories ont été écoulées mondialement en 2021 et c'est un très bon démarrage comparé aux autres lunettes similaires de Bose, Huawei, Amazon et autres », explique Jitesh Ubrani, analyste du cabinet IDC. Cela représenterait donc sur six mois un chiffre d'affaires de 240 millions de dollars, partagé entre le lunettier européen et son partenaire américain. Rapporté aux 118 milliards de dollars que Meta a encaissés l'an dernier - quasi exclusivement grâce à la publicité sur ses différents réseaux sociaux - cela ne pèse pas lourd. Mais c'est loin d'être anecdotique si l'on remarque que le groupe n'a vendu sur la même période que pour 2,2 milliards de dollars de ses autres gadgets connectés (casques Oculus, tablettes Portal…). Modestie technologique Si les « Ray-Ban Stories » ont trouvé autant d'adeptes, c'est sans doute qu'elles n'ont ni l'ambition ni le look futuriste de leurs lointaines ancêtres - les Google Glass. Meta a misé sur un design éprouvé - les célèbres Wayfarer de Ray-Ban - et a joué la modestie sur la partie technologique. Les lunettes sont certes capables de prendre des photos et des vidéos, de passer des appels ou de diffuser de la musique. Mais elles ne disposent pas d'un afficheur et ne sont donc pas un véritable dispositif de réalité augmentée. Pour Meta, qui a accumulé ces dernières années les scandales liés à l'exploitation des données personnelles de ses utilisateurs, il était plus qu'important de se prémunir contre tout revers de communication. Le groupe insiste donc sur les précautions qui ont été prises durant le développement des lunettes : un bouton est intégré pour désactiver tous les dispositifs d'enregistrement, une lumière s'affiche dès que l'on filme ou prend une photo pour ne pas prendre les personnes autour au dépourvu… Le risque existe pourtant qu'un détournement du dispositif se retourne contre ses concepteurs. Mais Meta a jugé qu'il valait la peine d'être pris. D'une part parce que les utilisateurs de ses lunettes partagent d'autant plus de photos et de vidéos sur ses réseaux - ce qui est la clef pour assurer la croissance future du groupe et le principal facteur d'inquiétudes de ses investisseurs au vu des récentes contre-performances de Facebook. D'autre part parce que, lentement mais sûrement, le groupe de Mark Zuckerberg habitue le grand public à mélanger la vie réelle et la vie numérique - autrement dit de mettre un pied dans le métavers, ce monde hybride auquel rêve ouvertement le PDG de Meta.

By |2022-03-17T08:57:16+00:00March 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’Etat remet la main à la poche pour subventionner les trains Corail

Point de bascule Depuis 2011, l'Etat est l'autorité organisatrice (AO) des trains d'équilibre du territoire. Ce qui lui impose de financer le déficit d'exploitation et surtout les achats de matériels roulants, comme les prochaines rames « Confort 200 » pour les deux grands axes vers le Massif central, commandées en 2019 à l'espagnol CAF. Une partie des lignes ont été transférées aux régions, mais selon un récent rapport de la commission des Finances du Sénat, «la compensation moyenne annuelle » représente 230 millions d'euros là où l'Etat garde la main, et les récents achats de trains neufs ont totalisé quelque 3 milliards d'euros dans les deux dernières conventions. Le nouveau document marque en tout cas un point de bascule, car « c'est la dernière convention conclue de gré à gré, avant la mise en concurrence des services », explique une source ministérielle. A l'instar des trains TER en région, les nouvelles « grandes lignes Corail » devront ensuite être offertes aux challengers de la SNCF, qui pourront prétendre à subvention. Reste donc à préciser à quelles dates ces derniers pourraient remplacer l'opérateur public, et reste aussi à juxtaposer la nouvelle convention avec le souhait du ministre Jean-Baptiste Djebbari de lancer une dizaine de lignes de trains de nuit d'ici à 2030, dont certaines vers les pays voisins. « Aucun opérateur privé n'opérera des lignes de nuit domestiques sur son risque propre », rappelait le dernier rapport du Sénat, alors que Bercy a essayé de longue date de mettre le holà à ces foisonnants projets, à la facture d'au moins 1,5 milliard avec le matériel roulant et les installations de maintenance. Motivant politiquement, le sujet n'est techniquement pas si urgent, puisqu'aucune offre de location de rames couchettes n'est disponible à court terme, et que des trains neufs ne seront pas disponibles avant cinq ans, selon les experts.

By |2022-03-17T08:54:08+00:00March 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Comment Best Western a-t-elle intégré de l’intelligence artificielle dans sa relation client ?

Il y a 3 ans, Best Western Hotels & Resorts a décidé d’automatiser une partie de sa relation client en intégrant de l’intelligence artificielle. Depuis, une famille entière de bots a été intégré dans le parcours pré-séjour des clients afin de réduire les points de friction. C’est une famille entière de bots que Best Western Hotels & Resorts a décidé de proposer à ses clients lors d’une demande d’information, d’une préparation de séjour ou d’une réservation. Accompagné par les sociétés iAdvize et Yelda, la chaîne hôtelière a mis en place un chatbot (agent conversationnel textuel) sur Facebook Messenger, Apple Message et WhatsApp, un voice bot (agent conversationnel vocal) sut les enceintes connectées type Google Home et un call bot (agent conversationnel téléphonique). L’idée était de partir des besoins clients et métiers et de sourcer des partenaires. « Nous avons vu qu’en fonction des usages du client, il va privilégier un canal de communication. Si nous sommes capables de lui répondre lorsqu’il en a besoin, cela réduit les points de friction. L’objectif est avant tout d’améliorer l’expérience client, mais cela améliore également notre conversion », témoigne Virginie Barboux, DGA en charge de la Communication, du Digital & de l’Expérience Client de Best Western Hotels & Resorts. Entre 2018 et 2019, cette nouvelle stratégie a permis d’augmenter de 20% le chiffre d’affaires par les utilisateurs ayant utilisé les bots. Entre 2020 et aujourd’hui, le chiffre d’affaires a augmenté de 39% grâce à ces outils, ce qui augure une augmentation de 40-45% d’ici la fin de l’année 2021. « Notre taux de conversation moyen grâce à ces nouveaux outils est de 12%, ce qui est très bon », ajoute Virginie Barboux. La cible de Best Western Hotels & Resorts est une clientèle CSP+ aux usages numériques assez poussés. Des outils stratégiques dans la relation client Les bots mis en place par Best Western Hotels & Resorts viennent surtout combler les horaires de fermeture du service client qui laissent souvent des questions sans réponse. Si la demande est complexe et ne peut pas être traitée par un bot, c’est bien sûr un humain qui prend le relai. « Tout l’écosystème des bots se parle et s’enrichit en partageant des données, l’humain vient l’améliorer », explique la DGA en charge de la Communication, du Digital & de l’Expérience Client de Best Western Hotels & Resorts. Selon elle, ces outils sont devenus stratégiques dans la relation client, qu’importe le secteur : « Ils viennent redonner des lettres de noblesse à la relation client que l’on a longtemps sous-estimée ». Pour le moment, Best Western Hotels & Resorts ne propose pas d’accompagnement des clients pendant leur séjour. Mais la porte n’est pas fermée. « Pour proposer des recommandations culturelles ou de transport par exemple, il faudrait enrichir notre système des données de tous nos établissements ce qui prend du temps. Plusieurs startups proposent de leur faire et nous nous rapprochons d’elles », conclut Virginie Barboux.

By |2022-03-16T21:03:39+00:00March 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Google dévoile de nouveaux outils à destination des hôteliers –

Pour aider les hôteliers à mieux répondre à la demande croissante des voyageurs, Google dévoile aujourd’hui trois nouveaux outils. Google observe une reprise de l’intention de voyager sur son moteur de recherche ces derniers mois. C’est pourquoi il dévoile aujourd’hui plusieurs nouveaux outils en partie gratuits pour aider les hôteliers à mieux gérer la reprise du tourisme. Première nouveauté : l’instauration de liens gratuits sur la page de résultats de recherche et sur Google Maps. Ces liens afficheront le site de l’hôtel ou un autre site au choix ainsi que le prix de la chambre pour le séjour sélectionné. Les hôteliers peuvent ainsi présenter le meilleur tarif aux voyageurs. Lorsque les internautes cliquent sur le lien, ils sont directement redirigés vers la page de destination indiquée. Ces liens viennent compléter ceux déjà disponibles sur google.com/travel, offre lancée en 2021 par Google. « Par exemple, le moteur de réservation myhotelshop a utilisé des liens de réservation gratuits pour générer 30 % de réservations supplémentaires pour ses clients hôteliers pendant l’été 2021. », étaye Google. Deuxième nouveauté : un nouvel outil de reporting lié à ces liens gratuits. Les hôteliers pourront identifier le nombre de personnes ayant cliqué sur les liens de réservation gratuits à travers l’espace Hotel Center (qui permet d’optimiser et de gérer les prix de ses hôtels pour Hotel Ads). Enfin, troisième nouveauté : le partage des tarifs directement via leur profil Google Business afin de participer aux liens gratuits de réservation d’hôtel. Il sera disponible dès le mois prochain.

By |2022-03-16T21:02:16+00:00March 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Accor signe avec Quicktext autour de l’intelligence artificielle et du Big Data

Ennismore, la marque Lifestyle d’Accor, vient de signer un partenariat avec la société Quicktext, spécialisée dans l’intelligence artificielle et le Big Data appliqués à l’hôtellerie. Avec ce nouveau partenariat avec la société Quicktext, Ennismore va pouvoir enrichir ses outils d’intelligence artificielle. L’entité regroupant 14 marques hôtelières et de coworking (dont Mama Shelter, Jo&Joe, The Hoxton et Mondrian) pourra ainsi mettre en place un chatbot, mais aussi bénéficier des fonctionnalités dérivées de l’IA telles que l’enrichissement de CRM, l’alimentation des centres d’appels et l’optimisation du SEO avec des snippets (petite portion réutilisable de code source ou de texte). L’usage du Big Data permettra de personnaliser l’expérience. « Quicktext permet à nos marques d’améliorer l’expérience clients et contribue à notre objectif d’un parcours intégré avant et pendant le séjour. Nous sommes convaincus que l’IA est l’une des clés de l’automatisation des tâches redondantes et de la réalisation de services complémentaires, tout en maintenant une approche centrée sur le client. », déclare Valentin Babilliot, responsable du numérique et de la distribution chez Accor.

By |2022-03-16T21:01:42+00:00March 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Chez G7, payer plus de 50€ sans contact, c’est possible… ou presque

C'est une première en France que de pouvoir dépasser le plafond des 50€ sans contact, et elle concerne un mode de paiement qui, selon la Banque de France, représentait 57% des transactions au premier semestre 2021 contre 45 % en 2020. On le doit aux taxis G7. On le devrait, plutôt, mais ce n'est pas le cas. La technologie nécessaire à ce nouveau service, développée grâce à un partenariat avec la fintech taïwanaise Castles Technology, ne permet effectivement pas le contactless : pour des raisons de sécurité, le code secret de la carte bancaire est toujours requis. Alors parlons plutôt de paiement "sans insertion"... Au moins les délais dus aux liaisons entre le terminal et le compte débité en seront réduits. Normalement. > Lire aussi : G7 : "Nos tarifs réglementés sont un atout" L''installation progressive des nouveaux terminaux de paiement adaptés à ce paiement "sans insertion" a d'ores et déjà été déployés dans 500 taxis, avant de l'être auprès des 9.000 taxis parisiens affiliés G7 d’ici l’été prochain.

By |2022-03-15T21:37:18+00:00March 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments