Monthly Archives: April 2022

Pourquoi les constructeurs automobiles ne veulent plus vendre de voitures

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : aujourd'hui en France, les voitures neuves ne se vendent plus, elles se louent. Selon Bertrand de la Villéon, expert du sujet chez Eurogroup Consulting, 82 % des immatriculations en 2021 ont été faites par le biais d'un leasing, soit 8 points de plus qu'il y a un an. Ces formules de location longue durée (LLD) ou avec option d'achat (LOA), généralement pour une durée de quatre ans, étaient déjà la norme chez les entreprises. Elles sont en train de se développer à grande vitesse chez les particuliers, qui ont choisi cette solution dans 47 % des cas l'an dernier. Et les constructeurs, loin de contrarier ce mouvement, cherchent à l'amplifier. Pour eux, il s'agit d'abord de répondre aux desiderata des clients. Une majorité d'entre eux privilégie désormais l'usage à la possession, tout en souhaitant garder un accès à un véhicule dédié, ce qui exclue les services d'autopartage. En choisissant le leasing, ils s‘affranchissent également des risques liés à aux évolutions technologiques et réglementaires : si je choisis une voiture diesel, pourrais-je rouler avec dans ma ville dans quelques années ? Si c'est un modèle électrique, l'autonomie va-t-elle diminuer dans le temps ? En optant pour la location plutôt que l'achat, ces inquiétudes sur la revente n'ont plus lieu d'être. Contourner la hausse des prix Surtout, la LOA ou la LLD procure l'accès à un véhicule neuf pour une mensualité jugée raisonnable. Vu des constructeurs, ce point est crucial. Le prix moyen d'une voiture neuve a grimpé de 7.000 euros en dix ans et flirte avec les 27.000 euros. Pour la grande majorité des modèles, un achat cash est désormais jugé inatteignable, ou déraisonnable. Le leasing permet aux industriels de communiquer sur une mensualité abordable (ce que font désormais la quasi-totalité des publicités) plutôt que sur le prix total, vu comme dissuasif. Un raisonnement qui s'applique en particulier aux modèles électriques, dont le coût reste de 30 à 40 % plus élevé que les équivalents thermiques. ANALYSE - Voiture électrique : un grand saut dans l'inconnu Le même résultat pourrait être obtenu avec un crédit auto classique, qui était encore la règle il y a sept-huit ans, mais le leasing comporte bien plus d'avantages pour un constructeur. Les contraintes réglementaires sont moins fortes (en particulier pour la LLD), et les mensualités proposées sont moins élevées, puisqu'elles tiennent compte de la valeur résiduelle du véhicule qu'elles reprendront au bout de quatre ans. Une fidélisation plus forte des clients Par ailleurs, la marque vend dans le même mouvement des services (entretien, assurances…) qui contribuent à ses marges. Et contrairement au crédit auto, le contact avec le client n'est pas perdu au terme du contrat, puisqu'il doit se présenter pour restituer le véhicule. « La probabilité de le fidéliser, en lui proposant un modèle plus récent, est beaucoup plus élevée », pointe Bertrand de la Villéon. Pour les constructeurs, il s'agit un changement radical de logique. « Ils passent d'un monde où ils finançaient des clients [par le biais du crédit auto, NDLR], à un autre où ils financent des actifs, résume Markus Collet, du cabinet de conseil en stratégie CVA. L'objectif n'est plus de vendre un véhicule neuf, mais de capter le maximum de la valeur générée par celui-ci durant 4 ans, 6 ans, 8 ans… » Maîtriser la valeur de revente Cela implique pour les industriels de muscler leurs moyens d'action sur le marché de l'occasion, qu'ils ont longtemps négligé, afin d'assurer une deuxième vie aux centaines de milliers de véhicules qui leur sont rendus chaque année. Après avoir investi dans des acteurs spécialisés (AramisAuto pour PSA - devenu depuis Stellantis -, Heycar pour Mercedes, Volkswagen et Renault…), les constructeurs mettent désormais en place des formules de leasing ciblées sur la seconde main. « Il s'agit de conserver le client dans son écosystème, tout en maîtrisant la valeur de revente, cruciale dans l'équation économique », poursuit Markus Collet. ANALYSE - La voiture neuve est-elle devenue un objet de luxe ? Le boom du leasing n'a pas échappé aux autres acteurs de la mobilité. Arval, l'un des ténors de la LLD de véhicules neufs aux entreprises, vient d'étendre son offre aux voitures d'occasion, pour les professionnels et les particuliers. Les loueurs comme Sixt ou Europcar entrent eux aussi dans le match, avec des formules résiliables au mois le mois, sans engagement. Ces formules d'abonnement, qui proposent de « consommer » de la voiture comme de la téléphonie, sont aussi proposées par Fiat pour la version électrique de sa 500, ou le chinois Lynk & Co. Le coût (à partir de 300 euros par mois pour la 500 avec un forfait de 1.500 kilomètres) fait encore hésiter les clients. Mais selon certains experts, cette forme ultime du leasing devrait dominer le marché dans les années à venir.

By |2022-04-18T15:07:04+00:00April 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

NextSense Wants to Get in Your Ears and Watch Your Brain | WIRED

In April 2016, Google announced it was starting an incubator called Area 120, its artisanal take on Y Combinator. Berent and Owens applied and got rejected, but they were pointed to X, Alphabet’s “moonshot” division, which takes on riskier, longer-term projects than Area 120. X picked up the project to supercharge sleep, and Owens started running it full-time. Berent stayed in the ads division but devoted some of his time to the project. Most Popular BUSINESS The Rise of Brand-New Secondhand EVs AARIAN MARSHALL GEAR The 12 Best Electric Bikes for Every Kind of Ride ADRIENNE SO SCIENCE A Newly Measured Particle Could Break Known Physics CHARLIE WOOD GEAR 11 PC Games You Can Play Forever SIMON HILL One of their first efforts was to launch a study with Phyllis Zee, a well-known neurologist at Northwestern University. They committed $500,000 to the experiment, in which they tried sending audio signals to earphone-wearing subjects to boost the slow waves of deeper sleep. That’s when they hit their first snag: Some participants responded as they’d hoped but others not at all, and they couldn’t figure out why. Thinking again about the earphones from their sleep study, Berent wondered if he might be better off trying to collect brain data from the ear. That would help him observe not just sleep, but perhaps everything happening inside our heads. He discovered that a Georgia Tech professor—who coincidentally happened to be the technical lead and manager of Google Glass—was working along those lines. The researcher put him in touch with United Sciences, where Konstantin Borodin was doing laser-guided earbud fittings. That company had tried to build a system to perform EEGs through the ear. It had even launched a Kickstarter campaign. But the product never shipped, and the company abandoned the effort. Berent got in touch and arranged to get fitted for the device himself. Naturally, he tried to test it in his sleep, even though the ear molds were made of an uncomfortable hard plastic. To his delight, he was able to get some measurable brain data. Berent quickly made a deal with the company. Now the ad exec turned brain hacker was on the hook to somehow make it work. Jonathan Berent, the CEO, set out to help people hack their sleep—and ended up with a way to collect unprecedented amounts of brain data. PHOTOGRAPH: CHRISTIE HEMM KLOK AN EEG IS a finicky thing. In a gold-standard setup, a person’s scalp is covered in many electrodes smeared with a gooey gel to cut down on electrical noise. Once pasted to a person’s head, the electrodes can detect when huge cohorts of neurons fire together, producing signals in different frequency bands. That’s how an EEG can reveal roughly what the brain is up to—various frequencies correlate with stages of sleep, rest, or intense focus. It wasn’t obvious that Berent could do all that with only two electrodes (and no conductive goo). So he flew out to Atlanta to get some expert opinions. Most Popular BUSINESS The Rise of Brand-New Secondhand EVs AARIAN MARSHALL GEAR The 12 Best Electric Bikes for Every Kind of Ride ADRIENNE SO SCIENCE A Newly Measured Particle Could Break Known Physics CHARLIE WOOD GEAR 11 PC Games You Can Play Forever SIMON HILL Along with a team from United Sciences, Berent and a small group of renowned neurologists crowded into a tiny examination room at the Brain Health Center at Emory University. The head of the center, Allan Levey, was excited at the prospect of ear EEGs. “We know about our blood pressure, cholesterol, and respiratory system,” Levey says. “But the most important organ is our brain. We don’t assess that systematically.” He figured patients could get better care if they were also tracking the electrical activity inside the skull. Levey had lured some colleagues to get fitted for earbuds with him; one professor had literally written the textbook on EEGs. But some of the scientists were skeptical. They weren’t convinced that the tiny sensors in earbuds could pick up the relatively weak electrical brain signals. If they could, though, the payoff could be huge, allowing for persistent and portable measurements. “The problem was squeezing in all the electronics that would make it work,” says Dan Winkel, an epilepsy researcher who participated in the demo. The Emory scientists inserted their custom buds, closed their eyes … and thought. Then they turned to a computer monitor to see what data the buds had captured. “All of a sudden, the line begins to travel across the screen,” Winkel recalls—just as it would with a normal EEG setup. “I was pretty shocked, as were most of the people in the room.” Levey told Berent that if he could eventually match the quality of a true EEG, he’d be on to something—a sort of Apple Watch for the brain. But, he added, the earbuds could be immediately put to use on an important problem: monitoring epilepsy. In refining the earbuds, NextSense's team had to figure out how to amplify useful signals and cope with noise. PHOTOGRAPH: CHRISTIE HEMM KLOK There is no easy, noninvasive way to observe a seizure, which is a critical step in treatment, both to assess the efficacy of drugs and to predict when the next seizure might strike. A patient might spend up to a week under observation at a hospital or get electrodes surgically implanted in the brain. The latter approach is expensive and painful. But by studying individuals who have undergone it, scientists have identified patterns of brain activity that seem to predict an impending seizure. With that kind of weather forecast for the brain, patients can better plan their lives, choosing to not get behind the wheel or climb tall ladders. Most Popular BUSINESS The Rise of Brand-New Secondhand EVs AARIAN MARSHALL GEAR The 12 Best Electric Bikes for Every Kind of Ride ADRIENNE SO SCIENCE A Newly Measured Particle Could Break Known Physics CHARLIE WOOD GEAR 11 PC Games You Can Play Forever SIMON HILL Berent left Atlanta feeling optimistic. A few months later, he decided to take a three-month transfer—a bungee, in Google parlance—to work full-time for X. But just as he arrived, the sleep project got axed. Owens quickly moved to another team. Berent, however, had to scramble to remain at X. He had to somehow, quickly, pick up the pieces of his project and make a new case for himself. In February 2018, he met with one of X’s top moon-shotters, John “Ivo” Stivoric, to see if he could salvage his dream of ear EEGs. But Stivoric was more interested in a brain device that could control a computer. Such a project would fit into an existing X initiative called Intent OS, which was exploring the future of how humans and computers might interact. Perhaps the earbuds could reveal what a person was focusing on. Or provide other data useful for controlling a computer or augmented reality display. Berent was game, and the new project was dubbed Heimdallr, after the Norse god who used his keen eyesight and hearing to watch for invaders. His teammates started conducting an experiment on how they might use the earbuds to refocus a person’s attention. It involved streaming two audio books simultaneously, one in each ear. Berent, however, was still obsessing over the idea of replicating medical-quality EEGs. He and his team had to figure out how to amplify more distant signals to make up for the fact they only had two electrodes. The United Sciences prototype wasn’t quite up to snuff; it couldn’t pick up alpha waves, which occur during both sleep and wakeful periods. The X’er also had to miniaturize the electronics of a traditional EEG to fit inside the two buds. Berent felt that with Google’s knowledge, equipment, and talent, these tasks were possible. He also had on hand 5,000 ear scans from United Sciences, which revealed that it was critical to create a tight seal—to filter out electrical noise that could erode the brain signals. He had to improve on United Science’s hard plastic molds. While casting about, Berent discovered a product called Tecticoat, a super-pliable, conductive coating. When he put it on the buds, suddenly the brain waves they collected became far sharper, and the earbuds far more comfortable. (Berent eventually acquired the intellectual property related to the polymer.) Impatient with the rate of progress, Berent one day grabbed a lead from a $50,000 portable EEG machine, smeared some gel on it, and jammed it into his ear. To his relief, the electrode registered alpha waves—now he just had to make the same thing happen with his buds. A more definitive clinical test came months later, when a Heimdallr prototype performed roughly on par with an EEG. Stivoric, who’d been skeptical of Berent’s obsession, was impressed. “One of the worst sensors in the world is an EEG sensor—there’s environmental noise, surface noise, motion of the body, and so forth,” Stivoric says. “I thought, OK, it shouldn’t work. But it does work. These signals are showing up. How is this even possible?” Most Popular BUSINESS The Rise of Brand-New Secondhand EVs AARIAN MARSHALL GEAR The 12 Best Electric Bikes for Every Kind of Ride ADRIENNE SO SCIENCE A Newly Measured Particle Could Break Known Physics CHARLIE WOOD GEAR 11 PC Games You Can Play Forever SIMON HILL On October 18, 2019, Berent took a meeting with Google’s chief economist to discuss the privacy implications of reading people’s brain waves. A few minutes in, Berent began feeling poorly. He looked at his Apple Watch, which informed him that he could be in atrial fibrillation. Berent went to the hospital for tests, and a few days later, he underwent a cardiac version of a reboot, where his heart was stopped and restarted. The experience made Berent view his work differently. To hell with Intent OS–he now realized that all he wanted was to build a device that could do for his brain what his watch had done for his heart.     ON NOVEMBER 8, 2019, Jen Dwyer was working at her desk on the third floor of Moonshot Central, inside a converted shopping mall. Dwyer, who is the team's medical director, holds a doctorate in computational neuroscience and a medical degree, and she joined Berent's project because of a deep-seated interest in sleep and epilepsy. “I just got really fascinated with the electrophysiological waveform,” she says, calling it “mesmerizing and beautiful.” She opened up a file of patient data from an earbud study she’d set up at Emory, under Winkel’s supervision. As one person’s brain waves marched across her screen, a pattern caught her eye. At first the lines on the chart were neatly spaced out and undulating. “Then, all of a sudden—boom,” she says. The lines started to jump wildly, as if the calm waters of the EEG had surged into an angry sea. It was the signature of a seizure—the first time ear monitoring had detected one. The subject, who had been sleeping, probably never knew anything had happened. But both the earbuds and the implanted electrodes confirmed the event. “We all gave each other high-fives,” says Berent. “This was what we really needed.” As the study progressed, the earbuds would log more of them, picking up 16 of the 17 seizures detected by the electrodes. Jen Dwyer, the company's medical director,  is conducting studies with scientists at Emory to prove out the earbuds. PHOTOGRAPH: CHRISTIE HEMM KLOK But Heimdallr was in trouble. It was still an awkward fit at X. In June 2020, Berent learned that X would stop funding the project. So he spun out an independent company. He worked out a deal where X got a stake in the new firm in exchange for the intellectual property. Five people made the jump from X to the startup, including its medical director. The team hired a new head of product who had worked on the Apple Watch. Now called NextSense and touting itself as a platform for brain-health monitoring, the company got $5.3 million in funding. In the months since, NextSense has struck up partnerships with universities and drug companies to explore the medical uses of its earbuds. A multinational pharmaceutical firm called Otsuka hopes to use NextSense’s earbuds to assess the efficacy of medication, not only for epilepsy but for depression and other mental health issues. NextSense plans to submit its device for FDA approval this year, and Emory is conducting more studies in hopes of developing an algorithm to predict seizures, ideally hours or days in advance. (The Emory doctors are now consultants for NextSense, and have some equity in the company.) Most Popular BUSINESS The Rise of Brand-New Secondhand EVs AARIAN MARSHALL GEAR The 12 Best Electric Bikes for Every Kind of Ride ADRIENNE SO SCIENCE A Newly Measured Particle Could Break Known Physics CHARLIE WOOD GEAR 11 PC Games You Can Play Forever SIMON HILL But while the immediate uses of NextSense’s earbuds are medical, Berent hopes to eventually build a mass-market brain monitor that, if enough people start using it, can generate enormous quantities of day-to-day brain performance data. The catch, of course, is that since no one has ever done that, it’s not yet obvious what most people would get out of the information. That’s also what’s exciting. “We don’t necessarily know what we would learn because we’ve never had access to that type of data,” says Emory’s Winkel. Berent and his team envision a multipurpose device that can stream music and phone calls like AirPods; boost local sound like a hearing aid; and monitor your brain to provide a window into your moods, attention, sleep patterns, and periods of depression. He also hopes to zero in on a few sizes that would fit a vast majority of people, to dispense with all the ear-scanning. Far along on the NextSense road map is something unproven, and kind of wild. If artificial intelligence can decode tons of brain data, the next step would be to then change those patterns—perhaps by doing something as simple as playing a well-timed sound. “It’s almost a transformative moment in history,” says Gert Cauwenberghs, a bioengineer at UC San Diego, who licensed some of his own ear-EEG technology to NextSense. Like Berent, he is fascinated by the prospect of using audio to nudge someone into a deeper sleep state. “It’s so convenient, it doesn’t bother you,” he says, “people are wearing stuff in the ear typically anyway, right?” Yeah, but not to screw around with their brain waves. NextSense's Richa Gujarati, Jonathan Berent, Stephanie Martin, and Jen Dwyer hope that patients will use the earbuds to keep an eye on their health and treatment. PHOTOGRAPH: CHRISTIE HEMM KLOK TEN DAYS AFTER my scanning appointment, Berent introduces me to my custom set of earbuds. We are in NextSense’s Mountain View office, which consists of two cluttered rooms in a shared suite on the building’s first floor. I tuck the buds into my ears and find they fit perfectly—unlike my Airpods—and are much more comfortable than the molded hard-plastic hearing aid I sometimes wear. Most Popular BUSINESS The Rise of Brand-New Secondhand EVs AARIAN MARSHALL GEAR The 12 Best Electric Bikes for Every Kind of Ride ADRIENNE SO SCIENCE A Newly Measured Particle Could Break Known Physics CHARLIE WOOD GEAR 11 PC Games You Can Play Forever SIMON HILL Berent pulls out an Android phone and fires up NextSense’s app. It takes data from the buds and displays it on a number of charts and graphs—kind of like the display you see in a hospital room, the one where you hope that none of the lines goes flat. On the screen, I get an instant look at my brain waves, a thick green spiky line on a chart logging the amplitude. He taps to pull up different views and to flip between the two buds. “That looks like a typical EEG,” Berent says, maybe as much to reassure me that I’m normal as to assert that his product is capturing brain waves. Another exercise had me alternate between a semi-meditative state and alertness. In my alert stage, I sat on a small orange couch—Ikea, maybe?—and looked around the room to note the busy desktops and a low bookshelf jammed with self-help volumes, medical texts, and coding manuals. On top of the unit is a turntable, two small speakers, and a life-size model of an ear; a cover of a vinyl Prince album leans against the wall. Another wall is a giant whiteboard scrawled with equations and data readings. I soon learn that moving my head to take in this scene has messed up my readings. Apparently these prototypes still have some bugs to work out. But the most interesting test, and certainly the one that excited Berent most, involved napping. He’s still obsessed with sleep, and his company has an ongoing study on it at Emory. “We’re really able to see clear changes between sleep stages,” says Dwyer, the medical director. If the earbuds can prove themselves as snooze detectors, patients who ordinarily get dispatched to a sleep clinic might be spared the trip, says Richa Gujarati, NextSense’s head of product and strategy. With earbuds, she says, “you can send patients home for a diagnosis.” I, however, was to nap on a small couch in the office. Berent retreated to his Jeep to do the same. I scrunched myself into a semi-fetal position and willed myself into the Land of Nod. It felt like it took half my allotted 20 minutes to doze off, but when my watch alarm started to chirp, I had definitely been out. Berent popped back in the room and congratulated me on my dozing. After uploading the data, we sat in front of his computer and watched as several graphs popped up. I could see the splotchy color fields of my spectrogram darkening around minute five or six, as sleep set in. Berent had taken a similar trajectory. But as he is a polyphasic maestro of the daytime nap, the last few minutes of his slumber produced a waveform signature that was almost a solid block of burnt orange. “It looks like I’m dead here,” he says. For comparison, Berent uploaded data from the Oura device he wears, a sleep tracker worn as a ring. It hadn’t registered the nap. Of course, gazing at a chart of vibrant blotches wasn’t going to help me fortify my winks. That’s part of what NextSense is promising to one day deliver. But being able to so casually see what my brain was up to felt like a revelation. Just as some of us obsessively monitor our pulses and oxygen levels, we might regularly check our brain waves just to see what they’re up to. If enough of us do it, we may even figure out what they mean.

By |2022-04-18T09:50:15+00:00April 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

LinkedOut et embauche-un-vieux.com réinsèrent les hors cadre…

La Toile au secours des sans-emploi. En France, le taux de chômage continue de chuter mois après mois. Au quatrième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi atteignait 7,4% de la population active. La crise sanitaire, qui avait fait bondir ce taux de 2% en trois mois (9,1% au second trimestre 2020), semble bien oubliée. Ces chiffres sont toutefois trompeurs. Car pour les personnes en situation d’exclusion ou de précarité et les « seniors », trouver un job est toujours aussi compliqué. Dans notre pays, 40% des bénéficiaires du RSA sont inscrits à Pôle Emploi, selon un rapport gouvernemental publié en 2019. Et si 65,4% des 50-64 ans ont actuellement un boulot, ce taux atteint à peine 56,1% pour les 55-64 ans. Deux initiatives intéressantes tentent aujourd’hui de changer la donne… Le réseau de ceux qui n’en ont pas… LinkedIn vous connaissez, mais avez-vous déjà entendu parler de LinkedOut. Créé en juillet 2019 par l’association Entourage, ce site se veut être « le réseau professionnel de ceux qui n’en ont pas ». Les CV mis en ligne sur cette plateforme destinée aux personnes exclues et en précarité ont été vus près de 220.000 fois sur la Toile. Cette forte visibilité n’est pas dû au hasard. Les dirigeants d’Entourage ont en effet tout de suite vu les choses en très grand pour promouvoir leur initiative. Avant même le lancement de LinkedOut, les membres du conseil d’administration de cette structure fondée en 2012 ont eu l’idée de mettre leur logo sur un voilier participant au Vendée Globe, la course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Sponsoriser un bateau coûte toutefois cher, très cher. Qu’à cela ne tienne… Les réseaux du patron de l’association, Jean-Marc Potdevin lui ont permus de rentrer en contact avec le navigateur Thomas Ruyant et son sponsor principal, le PDG-fondateur d’Advens, le leader français de la cybersécurité. Séduit par l’initiative, Alexandre Fayeulle a accepté non seulement de coller le logo du réseau professionnel sur toute la grande voile mais aussi de rebaptiser l’Imoca… LinkedOut. « C’est un message entrepreunarial fort qui a un sens, explique alors l’entrepreneur. Je pense que l’entreprise est une des clés du changement de notre société, pour qu’elle soit plus juste et plus solidaire. » Une bonne nouvelle n’allant jamais seule, Entourage est également parvenu à poser son logo sur le maillot de l’équipe de football du Red Star. Et tout cela sans débourser un centime… Dans cette affaire, c’est le sponsor du club, le spécialiste de l’intérim Ramstad, qui lui a donné gratuitement le droit de mettre le nom de son réseau sur les tenues des footballeurs. « Cette synergie entre nos deux organisations m’a tout de suite semblé évidente. », résume Ana de Boa, la déléguée générale de l’Institut Randstad. L’emploi des « seniors » est un autre sujet sensible. Les clichés ont souvent la vie dure. Les plus de 50 ans seraient ainsi ingérables, trop chers, allergiques aux outils numériques et pas assez flexibles. C’est pour combattre ces idées reçues qu’Italo Pitis, un ancien cadre dirigeant dans de grandes entreprises, a décidé de créer en septembre 2020 embauche-un-vieux.com. « L’entreprise en France est comme un piano sur lequel on ne jouerait que sur les deux octaves centrales c’est-à-dire la génération des 30-40 ans qui s’épuise, négligeant les octaves aiguës et graves (les juniors et les séniors) » constate ce site qui permet aux plus de 45 ans de postuler et aux sociétés de les recruter. L’histoire ne dit pas combien de seniors ont trouvé un emploi grâce à cette initiative. LinkedOut a, lui, permis à 45 candidats d’être recrutés par 32 entreprises différentes. Ce chiffre peut paraître modeste mais ces initiatives ont l’avantage de mettre sur le devant de la scène des sujets qui sont souvent balayés sous le tapis. La lutte contre la précarité et le sous-emploi des plus de 50 ans ont trop longtemps été considérés comme des problèmes insolubles mais les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de tisser des liens entre des personnes qui ne se seraient jamais rencontrées sans le web. La « Toile » prend ici tout son sens…

By |2022-04-18T09:43:11+00:00April 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Partage de données agricoles, les applications montent en puissance en France

Agriculture et data vont de pair. La plateforme Agdatahub à l’ambition européenne vise à maîtriser les données produites en particulier par les 380 000 exploitations agricoles du territoire français dont 80% de TPE et PME. L’objectif annoncé est d’optimiser les productions mais aussi de partager et protéger leurs données qui sont stratégiques à bien des égards. Les premières applications sont lancées actuellement. Des données stratégiques face la Big Tech américaine et chinoise Chaque jour une multitude de données numériques est générée par les entreprises agricoles françaises. Cela concerne aussi bien la géo-localisation des tracteurs par GPS, les capteurs météo, les robots de traites connectés, les statistiques d’utilisation des produits fertilisants ou désherbants ou les puces RFID du bétail. L’exploitation de cette data doit permettre d’augmenter les rendements tout en réduisant l’impact environnemental du secteur agricole, pilier de l’économie française. La production agricole est stratégique. Qu’il s’agisse de données sur les parcelles agricoles, de données techniques relatives aux pratiques agricoles ou de données environnementales, cette data est indispensable à la recherche et à la souveraineté alimentaire du pays. « Il s’agit de ressources précieuses que les Gafam et les BATX pourraient s’accaparer et exploiter à l’insu des agriculteurs si nous n’agissons pas » s’inquiète Agdatahub.  Les Big Tech américains (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) sont à l’affût. Lancement d’Agriconsent pour identifier chaque exploitant et sécuriser ses échanges de data La société Agdatahub a été créée en 2019 par les acteurs publics et privés représentant du secteur agricole. Elle propose des solutions technologiques et des services aux filières agricoles. Agdatahub s’appuie notamment sur la solution de Cloud « flexible engine » délivrée par Orange Business Services et sur l’expertise juridique d’IN Groupe (ex-Imprimerie Nationale).

By |2022-04-18T09:41:28+00:00April 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Carrefour partagera ses enjeux data avec les premiers étudiants de l’Albert School, soutenue par Xavier Niel

Les cadres dirigeants d’entreprises qui comprennent les enjeux et les possibilités de la data pour développer le business sont une denrée rare. Carrefour recherche ce type de profils et sera au cœur de la première séquence de formation de l’école Albert School, un établissement qui ouvrira ses portes à Paris à la rentrée de septembre 2022. Carrefour partagera avec les étudiants des cas concrets d’usage de la data, et mobilisera ses propres collaborateurs pour dispenser des cours lors du premier « Business Deep Dive » de l’école. Il s’agit d’une séquence de 3 semaines pour une « analyse approfondie des affaires ». Un enseignement structuré autour de l’analyse approfondie du business Un « Business Deep Dive » est une séquence de trois semaines d’analyse des modèles et des enjeux d’une entreprise, tels que l’économie, la finance, le marketing, le retail et la data. Albert School structure son enseignement autour de ces « Business Deep Dives » pour former des profils capables de comprendre, d’exploiter et de valoriser la data. Il faut renforcer la collaboration entre les équipes business et data dans les entreprises pour créer de la valeur Ces trois semaines inaugurales doivent permettre aux étudiants de comprendre les clés du fonctionnement de Carrefour. Ils aborderont le positionnement de l’entreprise et sa chaîne de valeur, la concurrence à laquelle elle est exposée, les enjeux de relation avec les clients, les défis logistiques, la cyclicité des ventes, le développement du e-commerce et les aspects financiers du retail. L’école et Carrefour partagent la conviction qu’il est nécessaire de renforcer la collaboration entre les équipes business et data dans les entreprises, pour mettre la donnée au cœur des entreprises et créer de la valeur. Albert School est une école qui délivre des diplômes à bac+3 et à bac+5. Elle ouvrira ses portes à Paris à la rentrée de septembre 2022. Elle fournira une double compétence technique et business appliquée aux données, afin de créer de la valeur pour les entreprises. L’école est fondée par Grégoire Genest, Matthieu Heurtel et Mathieu Schimpl. L’école est financée par des investisseurs tels que Xavier Niel, Pierre-Édouard Stérin fondateur de Lafourchette (devenue TheFork) et des coffrets Smartbox et la famille Arnault. Carrefour financera la moitié des études de 3 étudiants Le partenariat prévoit également le financement par Carrefour de trois bourses pour les étudiants, qui intégreront le programme Bachelor d’Albert School à la rentrée 2022. Ces bourses financeront la moitié de la scolarité des lauréats.  « Carrefour ambitionne de devenir un leader mondial du Digital Retail, et la data est au centre de cette stratégie » rappelle Elodie Perthuisot, directrice Exécutive E-commerce, Data, et Transformation Digitale du groupe Carrefour.  « Nous aurons un rôle actif dans la formation de ces experts data de demain. Certains nous rejoindront sûrement » « La data permet d’améliorer l’expérience de nos clients, de  prendre de meilleures décisions à chaque étage de l’entreprise, et décuple l’efficacité de notre organisation » affirme-t-elle. « Albert School est la première école de commerce orientée data et s’inscrit dans cette dynamique. Nous aurons un rôle actif dans la formation de ces experts data de demain, qui, pour certains, nous rejoindront sûrement dans les années à venir » termine-t-elle.   Le cursus de l’Albert School est orienté business et exploitation de la data, afin de créer de la valeur. Les cours seront majoritairement en anglais et centré sur les enjeux concrets des entreprises. Albert School a établi des partenariats avec de grands groupes comme LVMH, Foncia, de grands prestataires comme IBM et des startups comme Payfit ou Ynsect. La première promotion comprendra 60 étudiants. Les cours aborderont les métiers du commerce, de la finance, du marketing et la stratégie. Il y aura également des enseignements en mathématiques, en traitement de la donnée, et en programmation de logiciel. Des spécialisations seront proposées en entrepreneuriat, blockchain, Web3, Intelligence artificielle appliquée à la finance ou au marketing.

By |2022-04-18T09:40:21+00:00April 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Twitter se dote d’une ‘pilule empoisonnée’ pour se protéger de l’offre de Musk

Twitter a annoncé vendredi avoir adopté un mécanisme de 'pilule empoisonnée' pour se protéger contre l'offre d'achat hostile de 43 milliards de dollars (39,7 milliards d'euros) du milliardaire Elon Musk. Connu outre-Atlantique sous le nom de "Shareholder Rights Plan" ("Régime des droits des actionnaires"), ce mécanisme permet aux actionnaires d'exercer leurs droits si un investisseur acquiert 15% ou plus des actions Twitter dans une opération qui n'aurait pas été au préalable approuvée par le conseil d'administration. Twitter a précisé que cette 'pilule empoisonnée' expirera le 14 avril 2023. Elon Musk a proposé cette semaine de racheter Twitter, en expliquant que le réseau social devait être retiré de la Bourse pour pouvoir relancer sa croissance et devenir une plate-forme dédiée à la liberté d'expression. "Je crois qu'il est très important qu'il y ait un forum inclusif pour la liberté d'expression", a dit l'entrepreneur, devenu récemment le deuxième actionnaire de la société, lors d'une conférence de l'organisme TED à Vancouver, en réponse à une question sur les motivations de son offre. "Avoir une plate-forme publique dans laquelle les gens ont massivement confiance et qui soit largement inclusive, c'est extrêmement important pour l'avenir de la civilisation", a-t-il ajouté, en jugeant notamment que l'algorithme de Twitter devait être en "open-source". L'offre a été formulée dans une lettre adressée mercredi au conseil d'administration de sa cible, et rendue publique jeudi. Le directeur général du constructeur de voitures électriques Tesla et fondateur du groupe aérospatial SpaceX s'est dit prêt à débourser 54,20 dollars par action Twitter, soit une prime de 38% par rapport au cours de clôture du titre le 1er avril. Selon une source proche du dossier, le fonds d'investissement Thoma Bravo LP a approché Twitter pour lui faire part de son intérêt à monter une offre de rachat alternative à celle d'Elon Musk.

By |2022-04-18T09:05:34+00:00April 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’huître de mangrove, une perle à cultiver pour le Sénégal

errière le bourg de pêche de Joal-Fadiouth à 120 km au sud de Dakar, les eaux salées bordées de mangrove regorgent d'huîtres, source d'aliments protéinés encore mal exploitée mais prometteuse de nouveaux revenus. Bintou Sonko, la cinquantaine, est l'une des nombreuses femmes qui font vivre des familles entières en récoltant les mollusques marins. PUBLICITÉ "C'est un travail épuisant qui demande beaucoup de moyens. Malheureusement nous n'en avons pas", se désole-t-elle assise dans l'eau devant une bassine de "crassostrea gasar", la variété locale présente à l'état naturel sur les racines des palétuviers. En ces temps d'insécurité alimentaire et de surpêche maritime, le Sénégal rêve d'une ostréiculure moderne, productive, durable. Mais l'activité largement informelle, avec quelques milliers d'emplois dont 90 % de femmes, reste centrée sur la cueillette traditionnelle. En 2017, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), seules 400 tonnes de la production sénégalaise provenaient de parcs à huîtres; 15.600 tonnes venaient de la mangrove du delta du Sine-Saloum, de la Petite-Côte au sud de Dakar ou de Casamance (sud). A titre de comparaison, la Chine, premier producteur mondial, en récolte 3,5 millions de tonnes par an, selon l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). PUBLICITÉ Au Sénégal, l'huître est souvent séchée, puis cuite au feu de bois. Son goût iodé et fumé, croustillant à l'extérieur et tendre à l'intérieur, la rend populaire sur les marchés locaux. Elle se vend aussi bouillie. -"Vers l'élevage"- "La production d'huîtres est en deçà du potentiel", reconnaît Boubacar Banda Diop, chargé de l'ostréiculture au ministère de la Pêche, affirmant que l'Etat a établi ces dernières années "un plan de développement", notamment pour améliorer les conditions sanitaires de la production. Il importe de mettre en place un suivi de la qualité des eaux car les zones de production "sont soumises à des contaminations chimiques, biologiques, micro-biologiques et par micro-algues", explique-t-il. Parallèlement, plusieurs programmes de coopération se sont penchés sur l'huître sénégalaise. Le programme FISH4ACP, lancé en 2021 par la FAO avec des financements européens, a commencé par dresser un état des lieux de l'activité pour élaborer une "Stratégie nationale" sur 10 ans (2021-2031). Les objectifs: améliorer les conditions sanitaires, les techniques de production, aller "vers l'élevage". "La Cabane penchée", petite exploitation à La Somone (sud), adhère déjà à ces principes depuis trois ans. "Nous avons doublé notre capacité de production comparée à l'année dernière, passant de trois à six tonnes annuelles", explique à l'AFP Khadim Tine, le patron de l'entreprise qui produit des huîtres en parc. Mais de telles prouesses ne vont pas de soi. Pour Mamadou Bakhoum, président de l'Association intervillageoise de Dassilamé Serere (sud), "la ressource (en huîtres) est à un niveau inquiétant (...) La salinité est trop élevée par endroits", explique-t-il, citant le réchauffement climatique comme une des causes de cette situation. Question de moyens M. Bakhoum estime toutefois que "pour peu que les gens s'y mettent sérieusement, les pistes de développement de l'ostréiculture sont colossales". Un autre défi est de concilier hausse de la productivité et préservation de la mangrove. La mangrove, écosystème tolérant au sel et caractéristique des côtes tropicales, se dégrade au Sénégal comme ailleurs sous l'effet de la surexploitation de ses ressources, du développement, de l'aquaculture et de la montée des eaux. Or elle joue un rôle important comme barrière contre l'érosion et les inondations, et comme puits à carbone. Abdou Karim Sall, président de l'Aire marine protégée de Joal-Fadiouth, aide les cueilleuses d'huîtres à monter des "guirlandes". Suivant ce procédé, les naissains se développent sur des fils tendus entre des branches d'eucalyptus soutenus par des pieux plantés dans la vase. Les cueilleuses ne prélèvent plus les huîtres sur les racines. "Cela permet non seulement de laisser la mangrove tranquille et que les femmes (...) gagnent plus d'argent", explique-t-il. Mais les guirlandes et les pieux ne sont pas à la portée de tous dans cette région pauvre. Augmenter les revenus passe aussi par une production accrue d'huîtres fraîches, qui touchent une clientèle touristique aisée. Selon les professionnels du secteur, la douzaine d'huîtres fraîches du Sénégal se vend entre 4.500 et 6.000 FCFA (6,80 et 9,10 euros), et le kilo de cuites, qui nécessite au moins trois bassines de 15 douzaines, se vend de 4.000 à 6.000 FCFA (6,10 à 9,10 euros). Or les infrastructures pour conserver et transporter l'huître fraîche sont rares. La modernisation de l'ostréiculture sénégalaise "dépend surtout des moyens financiers et techniques", dit M. Diop, au ministère de la Pêche.

By |2022-04-14T12:37:50+00:00April 14th, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’OMC s’inquiète d’une fragmentation du commerce mondial

Ngozi Okonjo-Iweala, directrice de l’Organisation mondiale du commerce, à Genève (Suisse), mardi 12 avril 2022. SALVATORE DI NOLFI / AP Sans surprise, la guerre en Ukraine et les récents confinements en Chine ont conduit l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à revoir à la baisse ses prévisions de croissance des échanges de marchandises pour 2022 à 3 %, contre 4,7 % précédemment. Ces prévisions, publiées mardi 12 avril, sont toutefois très incertaines, puisqu’elles se situent dans un éventail très large, compris entre 0,5 % et 5,5 %. « Malgré leurs faibles parts dans le commerce et la production au niveau mondial, la Russie et l’Ukraine sont des fournisseurs majeurs de produits essentiels, y compris les produits alimentaires, l’énergie et les engrais », observe l’organisation, basée à Genève. Les deux pays comptent pour 2,5 % du commerce mondial, mais ils assurent 25 % des approvisionnements en blé et de 45 % des produits dérivés du tournesol. Ces pénuries, qui à leur tour entraînent une hausse des prix alimentaires, pourraient être aggravées par des restrictions aux exportations dans d’autres pays. Celles-ci « menacent de la faim et de la pauvreté des millions de personnes », selon l’OMC, qui appelle à « une coopération internationale » pour garantir la libre circulation des matières premières agricoles. « Ce n’est pas le moment de nous replier sur nous-mêmes. Dans une crise, plus de commerce est nécessaire pour garantir un accès stable et équitable aux produits de première nécessité », a insisté la directrice de l’organisation, Ngozi Okonjo-Iweala.

By |2022-04-13T08:03:05+00:00April 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

What the popularity of private labels means for brands

Supermarket own-brand products now account for over 50% of sales, but there remains plenty of room for brands to make their mark on consumers amid the cost-of-living crisis, analysts say.  By Niamh Carroll 13 Apr 2022 Brands need to help consumers navigate the cost-of-living crisis to set themselves apart from private label goods, analysts advise, as supermarket own-brands begin to dominate shopping baskets. According to recent research from Kantar, the proportion of consumer spend spent on private label goods is on the rise, while the proportion spent on brands is falling. While private label (or own-brand) sales are down in line with the wider market, their share of spend has now grown to 50.6%, up from 49.9% this time last year. Recent figures from Nielsen IQ draw a similar conclusion, claiming the share of sales for private label products has risen from 52.4% to 53.2% compared to a year ago. Sales of branded FMCG products have declined -5.1%, whilst overall sales of private label products are down just -1.9%. Alongside this trend, UK supermarkets have been increasingly investing in their own-brand ranges. Last month Asda announced it was launching Just Essentials by Asda, which it claims is the largest budget-friendly staples offer in the market. The grocer has invested £45m in developing the range. M&S, which is best known for its premium own-brand offering, is also investing significantly in its value range, Remarksable. The retailer announced this week it would be bringing down the prices of the range, and has invested over £100million in its value position over the last three years The really innovative FMCG brands are thinking about how they can help consumers navigate the cost-of-living crisis. Ananda Roy, IRI Elsewhere, value retailers Aldi and Lidl sell almost exclusively own-brand products, a tactic that has clearly proven popular with budget-conscious shoppers. According to data from Kantar over the 12-weeks to 20 March 2022, both discounters saw an increase of 3.6% in consumer spend, compared to the same period last year. This growth is higher than any other supermarket over the same period. At the same time, the OBR has suggested the fallout from the war in Ukraine could push inflation to a 40-year high of 8.7% in the final three months of 2022. Retail Economics CEO Richard Lim says brands can expect a repeat of consumer behaviour seen during the periods of inflation that followed the 2008 financial crisis, which means people will cut back on branded FMCG products and look instead to cheaper own-brand and private labels. Mark Field, director and founder of Prof. Consulting Group notes that the pandemic has meant that the brands consumers have been accustomed to haven’t always been on the shelves, whether that was due to supply chain issues or the panic buying seen at the start of the pandemic. This has contributed towards the shift to private labels, he suggests. However, Ananda Roy, international senior vice president, strategic growth insights at FMCG data and analytics firm IRI, is cautious about drawing direct comparisons between the current state of play and what happened post-2008. The current crisis is “heavily influenced by supply side problems”, he notes, adding that many FMCG companies are “significantly constrained” in using price promotions to sell at this time. Cost of living crisis: Where will consumers cut £12bn in spend? In any case, the current growth of private label goods compared to brands may be overstated in some cases, Roy argues. He says there was something of an “artificial” jump for FMCG brands during the pandemic, with sales boosted unusually high. “With chaos and uncertainty around us, we were buying well-recognised brands,” he says. Now, as pandemic restrictions ease, FMCG brand sales are reverting to normal levels. The opportunity for brands Nevertheless, the increasing proportion of spend going towards private-label goods means a shrinking pool of spend for brands, which poses a significant challenge as the cost-of-living crisis peaks. Yet, rather than asking themselves how they can protect profits, brands should be “flipping” the equation and asking what they can do to help consumers, says Roy. Where brands can make savings, the emphasis should be on passing the value onto consumers. “I would suggest the majority [of brands] are looking at mitigating losses. But the really innovative FMCG brands are thinking about how they can help consumers navigate the cost-of-living crisis,” Roy says. Yet, it won’t necessarily be the cheapest products that win out during this time of inflation, Roy adds. While customers are looking to save money and find deals, they are still discerning about brand ethics and values.

By |2022-04-13T08:00:10+00:00April 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Numéro loufoque d’une voiture autonome face à la police

La scène pourrait être tirée d’un film burlesque si elle n’avait pas eu lieu pour de bon dans une rue de San Francisco, captée par le smartphone d’un passant puis postée sur Instagram. Début avril 2022, alors qu’il fait nuit, une Chevrolet Bolt aux couleurs orange et blanc de l’opérateur de véhicules autonomes Cruise, filiale de General Motors, circule tous feux éteints dans le quartier de Richmond. Interpelée par une voiture de police, la Chevrolet s’arrête le long d’un trottoir avant un carrefour tandis qu’un agent du San Francisco Police District (SFPD) approche. Mais il n’y a personne à l’intérieur, seuls des écrans d’ordinateurs diffusent leurs halos bleutés dans l’habitacle et il est impossible d’ouvrir la portière ! Désemparés, l’agent retourne à sa voiture… quand la Chevrolet Bolt redémarre d’elle-même sans prévenir ! Se garer à un endroit plus sûr pour l'intervention En fait, elle franchit l’intersection pour aller se ranger le long du trottoir de l’autre côté. Et le ballet surréaliste reprend, entre cette voiture sans conducteur immobilisée mais sur laquelle aucune action n’est possible, et trois agents de police lui tournant autour. Il leur a fallu contacter l’opérateur Cruise. La situation, pour déroutante qu’elle apparaisse, a son explication. En réaction à la publication de la vidéo sur Twitter, le 10 avril 2022, Cruise a indiqué que sa voiture avait redémarré non pas par erreur mais pour aller se garer à un endroit plus sûr pour le déroulement l’intervention (la raison de l’interpellation n’est pas connue, même si celle des feux éteints semble la plus probable).

By |2022-04-12T20:58:51+00:00April 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments