Monthly Archives: July 2022

Face à l’inflation, les banques centrales africaines resserrent leur politique monétaire

Si l'attention s'est principalement portée sur les banques centrales américaines et européennes , l'Afrique connaît à son tour un fort mouvement de resserrement monétaire. Face à une inflation galopante, qui frappe particulièrement les pays importateurs, les banquiers centraux se mettent en ordre de marche. Six réunions de politique monétaire sont prévues dans les 15 prochains jours, et au moins quatre d'entre elles devraient déboucher sur un relèvement des taux. Les difficultés d'approvisionnement provoquées par la guerre en Ukraine pèsent en effet sur les économies africaines. Produits alimentaires , engrais et énergies ont vu leur prix s'envoler, entraînant une inflation au plus haut depuis cinq ans dans certains Etats. Le ralentissement économique en Chine et les inquiétudes sur la politique monétaire de la Réserve fédérale, de plus en plus restrictive, sont venus s'ajouter à des perspectives économiques déjà inquiétantes. LIRE AUSSI : La BCE au défi de lever ses taux en pleine tourmente italienne Inflation, taux d'intérêt : les pays émergents résistent à la tempête Pénuries et prix de l'énergie Au Nigeria, pays le plus peuplé du continent, l'inflation s'est hissée à 18,6 % en juin, alors que la cible de la banque centrale se situe entre 6 et 9 %. Le pays fait face à l'augmentation des prix du diesel, ainsi qu'à une pénurie d'essence et de devises. Les banquiers centraux ont annoncé une hausse des taux de 100 points de base ce mardi, au-delà des prévisions, après une augmentation de 150 points de base lors de la dernière réunion. En Afrique du Sud, le resserrement monétaire a commencé dès novembre. Mais la hausse des prix a atteint 6,5 % au mois de mai, au plus haut depuis 2017. Les taux pourraient à nouveau augmenter cet été, l'inflation étant notamment soutenue par les prix de l'énergie. En mai, la province de KwaZulu-Natal, l'une des plus dynamiques du pays, a vécu des inondations historiques, entraînant un ralentissement de la production, accroissant de fait la pression sur les prix d'autant que le pays est confronté à des coupures d'électricité de plus en plus fréquentes . Les banquiers centraux sud-africains pourraient s'accorder sur une hausse de taux d'un demi-point supplémentaire. Faiblesse de la monnaie Outre l'inflation importée, certains Etats sont particulièrement pénalisés par la faiblesse de leur monnaie. D'autant que le dollar, valeur refuge, est largement monté cette année, sur fond d'instabilité économique mondiale. Il y a quelques jours, il atteignait la parité avec l'euro , du jamais vu depuis 2002. Cette hausse du dollar met en exergue la faiblesse de plusieurs monnaies africaines. C'est le cas au Kenya, où la pression sur le shilling kenyan vient s'ajouter à une hausse des prix, de 7,9 % en juin, pèse sur l'économie. La banque centrale devrait monter les taux directeurs pour la deuxième fois consécutive, entre 25 et 50 points de base. A l'inverse, la banque centrale d'Angola, deuxième pays producteur de pétrole du continent, n'a pas encore jugé nécessaire d'augmenter les taux malgré une inflation de 22,96 % en juin. Pour cause, sa monnaie, le kwanza, est quasiment stable par rapport au dollar grâce au prix élevé du pétrole. Une situation qui reste l'exception sur le continent. En avril dernier, le Fonds monétaire international mettait en garde contre les risques de la hausse des taux pour la dette des pays émergents, qui est passée de 52 % en 2019 à 67 % du PIB en moyenne pour ces pays en 2021.

By |2022-07-19T20:07:07+00:00July 19th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le seuil des 8 milliards d’êtres humains devrait être franchi au 15 novembre

Je m'abonne à 1€ le 1er mois Un grand pas pour l'humanité ? Lundi 11 juillet, une projection du département des affaires économiques et sociales de l'ONU annonce que la population mondiale devrait atteindre les 8 milliards d'humains le 15 novembre. Elle prévoit aussi que l'Inde dépassera en 2023 la Chine en tant que pays le plus peuplé du monde. « Alors que nous anticipons la naissance du huit milliardième habitant de la Terre », c'est « un rappel de notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète et un moment pour réfléchir sur les points où nous ne respectons toujours pas nos engagements les uns envers les autres », note dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sans citer de cas concrets. closevolume_off C'est aussi « l'occasion de célébrer notre diversité, de reconnaître notre humanité commune et de nous émerveiller devant les progrès de la santé qui ont prolongé la durée de vie et réduit considérablement les taux de mortalité maternelle et infantile », a précisé le chef de l'ONU. À LIRE AUSSIUn tiers de la population mondiale n'a pas Internet, selon l'ONU et l'UIT Une nette augmentation principalement due à huit pays Selon le département onusien auteur de la prévision, la population mondiale croît actuellement à son rythme le plus lent depuis 1950. La population mondiale pourrait atteindre environ 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050, avec un pic à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080 avant un maintien à ce niveau jusqu'en 2100. Alors qu'une chute nette de la fécondité est constatée dans plusieurs pays dits développés, l'augmentation de la population attendue dans les prochaines décennies sera concentrée pour plus de la moitié dans huit pays, selon le département onusien. Il s'agit de la République démocratique du Congo, de l'Égypte, de l'Éthiopie, de l'Inde, du Nigeria, du Pakistan, des Philippines et de la Tanzanie.

By |2022-07-16T21:32:45+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Hyperloop : dix ans après, toujours rien de bien concret

Au-delà de la faisabilité, l'incertitude demeure sur les coûts. Et de nombreux experts des transports restent franchement perplexes. Elon Musk ne s'est pas lancé directement dans l'aventure, se contentant d'encourager des start-ups à réaliser son rêve. Il est récemment revenu dans le débat, proposant de faire léviter les pods dans des tunnels creusés par son entreprise The Boring Company. Au risque de renchérir encore le concept. Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT) a été très active, multipliant les accords ici et là. Le dernier en date remonte au 21 mars : il vise à ouvrir une ligne entre Venise et Padoue, en Italie, pour les jeux Olympiques d'hiver de 2026. "HyperloopTT est prêt à construire", a alors assuré son directeur général Andres De Leon. Un discours que la start-up californienne avait déjà tenu à l'AFP il y a cinq ans. Et qui contraste avec les propos plus mesurés du responsable marketing Rob Miller, qui veut désormais "être plus prudent vis-à-vis de ce genre d'annonce".  On attend toujours le premier tronçon qui devait ouvrir pour l'Exposition universelle Dubaï 2020... Un projet toujours d'actualité, selon M. Miller. L'entreprise a successivement évoqué des études aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, en Chine, au Brésil, en Inde, en Corée du Sud, en Slovaquie et en République tchèque ou encore en Ukraine. Elle devait aussi installer un grand centre d'essai à Toulouse, qui ne verra jamais le jour. Balbutiements Autre start-up flamboyante, Virgin Hyperloop (ex-Hyperloop One) a fait des essais dans le désert du Nevada, atteignant 387 km/h. En novembre 2020, elle a transporté des passagers pour la première fois, à 172 km/h... avant d'annoncer en février 2022 qu'elle se réorientait vers le transport de fret. L'entreprise a au passage licencié la moitié de ses employés et embauché pour diriger l'ingénierie le Français Pierre Chambion, venu de chez Safran. Plus discrète, la société TransPod. Basée au Canada, elle est dirigée par le Français Sébastien Gendron, ingénieur au discours beaucoup plus mesuré que ses concurrents. Sa première liaison est trouvée : entre Calgary et Edmonton, dans l'Ouest du Canada, distantes de 300 km. La ligne, prévue pour transporter des passagers et du fret léger, coûterait selon lui 18 milliards d'euros. "La réaction des autorités a été : 'On ne mettra pas d'argent public, mais si vous êtes capable de financer le projet en trouvant des capitaux privés, on vous accompagnera'", explique M. Gendron à l'AFP. La société, qui doit présenter un démonstrateur à l'échelle 1/3 en juillet à Toronto, a indiqué en mars avoir réussi à lever 550 millions de dollars auprès du fonds britannique Broughton Capital Group, avec une garantie bancaire China-East Resources Import & Export Co. "Ça fait effet boule de neige" et doit permettre de "financer la technologie cet été", dit son dirigeant. Un premier tronçon d'environ 20 km doit relier si tout va bien Edmonton à son aéroport en 2027, la ligne devant être ouverte jusqu'à Calgary "entre 2030 et 2035", selon lui. Il faudrait alors 45 minutes pour relier les deux villes, pour 60 euros l'aller simple. "En France, pour le moment, les pouvoirs publics ne sont pas intéressés", regrette-t-il. Une piste d'essai de 3 km devrait quand même être ouverte début 2023 dans la Haute-Vienne.

By |2022-07-16T21:30:47+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Comment Apple veut lutter contre les logiciels espions avec son “lockdown mode” – L’Express

Parmi les paramètres de sécurité renforcée, le nouveau mode de verrouillage permettra de bloquer les invitations et les appels FaceTime provenant de sources inconnues. En 2019, une faille de sécurité avait été signalée dans cette application d'appel permettant à l'utilisateur d'entendre et de voir, son correspondant sur un iPhone avant même qu'il n'ait décroché. A noter que les appels ou la réception de pièces jointes peuvent devenir des portes d'entrée pour les logiciels malveillants.   A cela, s'ajoute aussi la désactivation de certaines technologies Web complexes, telles que la compilation JavaScript juste-à-temps (JIT), à moins que l'utilisateur n'exclue un site de confiance du mode de verrouillage.  "Capacité révolutionnaire" Apple a aussi étendu son programme pour les chercheurs en cybersécurité. Le groupe offrira une nouvelle prime, jusqu'à 2 millions de dollars, aux hackeurs qui lui signaleront des failles dans le mode Lockdown. Sur le site de la firme, le responsable de l'ingénierie et de l'architecture de sécurité de la multinationale, Ivan Krsti décrit "la capacité révolutionnaire" de ce mode verrouillage et affiche le cap de l'entreprise : "Bien que la grande majorité des utilisateurs ne soient jamais victimes de cyberattaques très ciblées, nous travaillerons sans relâche pour protéger le petit nombre d'utilisateurs qui le sont." 

By |2022-07-16T21:29:18+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Centrafrique : le groupe Castel sous le coup d’une enquête pour complicité de crimes contre l’humanité

C’est le type d’affaire qui donne des sueurs froides à tous les entrepreneurs et industriels qui investissent dans des pays en guerre et se trouvent confrontés à l’épineuse question du moment où il devient nécessaire de suspendre son activité pour ne pas se rendre complice des agissements des belligérants. Après la confirmation en mai par la cour d’appel de Paris de la mise en examen pour « complicité de crimes contre l’humanité » du cimentier Lafarge, soupçonné d’avoir versé en Syrie près de 13 millions d’euros entre 2013 et 2014 à l’organisation Etat islamique, à d’autres groupes armés et à des intermédiaires, un autre fleuron industriel français se trouve aujourd’hui dans le collimateur de la justice. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Revers pour Lafarge dans les poursuites pour ses liens avec des groupes terroristes en Syrie Les sommes en jeu et les implications géostratégiques sont sans commune mesure mais, mercredi 29 juin, le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête préliminaire sur de mêmes accusations de « complicité de crimes contre l’humanité » et de « complicité de crimes de guerre » visant cette fois le groupe Castel en Centrafrique. Aucune plainte n’avait pourtant été déposée au préalable contre ce géant des boissons, parmi les premiers producteurs et négociants mondiaux de vin. Connue en France pour ses marques Listel, La Villageoise ou le caviste Nicolas, la marque a construit l’essentiel de la richesse en Afrique sous l’impulsion de son président-fondateur Pierre Castel, 95 ans et neuvième fortune française – avec sa famille – selon le classement 2021 du magazine Challenges. « Un arrangement sécuritaire » La vice-procureure Aurélie Belliot du pôle crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre du PNAT s’est fondée sur les conclusions d’un rapport déposé par l’ONG The Sentry – cofondée par l’acteur américain George Clooney –, quelques jours après sa publication en août 2021. L’organisation accuse la Sucrerie africaine de Centrafrique (Sucaf RCA), filiale de la Société d’organisation de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (Somdiaa) détenue à plus de 87 % par le groupe Castel, d’avoir négocié fin 2014 « un arrangement sécuritaire », maintenu jusqu’en mars 2021, avec l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Une milice locale impliquée dans des exactions de masse. The Sentry, qui s’est donné pour mission de traquer les « réseaux de prédateurs internationaux qui profitent des conflits violents, de la répression et de la kleptocratie », soutient que la Sucaf RCA a « mis en place un système sophistiqué et informel pour financer les milices armées par des paiements directs et indirects en espèces, ainsi que par un soutien en nature sous forme d’entretien des véhicules et de fourniture de carburant ». Il vous reste 76.33% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. CONTENUS SPONSORISÉS PAROUTBRAIN PUBLICITÉ GALA Nicolas Sarkozy : ses vacances de rêve avec Rachida Dati à l'origine de son divorce ? PUBLICITÉ AXA Vous roulez moins de 8000 km/an ? Votre assurance auto dès 12€/mois ! PUBLICITÉ AF KLM-AMEX GOLD Des Miles à chaque achat* PUBLICITÉ USAGCO.COM Rappel: derniers jours pour s'inscrire au plus grand programme d'immigration… PUBLICITÉ CITROËN Nouveau Citroën C5 Aircross Hybride Rechargeable dès 429 €/mois

By |2022-07-16T21:06:05+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Marketers are the logical choice to lead on sustainability

Climate change is a serious challenge for businesses, but marketers may be doing too little to address it. Results from the February 2022 edition of The CMO Survey show only one-third of surveyed companies have incorporated climate change issues into their brand strategies or have specific marketing goals related to climate change. Strikingly, nearly 40% of companies are taking no climate-related marketing actions. These number are more encouraging in the UK where 57% of companies have incorporated climate change into brand strategies and only 19% are taking no climate-related marketing actions. Nevertheless, these statistics are disconcerting given many climate change leaders believe time is growing short to effect major change and protect the planet for future generations. So why are so many marketers’ falling behind on climate action? Findings from The CMO Survey provide several possible explanations. Covid’s distracting effect Companies are less likely now than before the pandemic to take actions to reduce the negative impact of marketing-related activities on the ecological environment, except for a small increase in willingness to change their brands. In February 2020, survey results showed that 73% of marketers reported they were changing products and/or services to reduce the negative impact of marketing-related activities on the ecological environment. However, this number dropped by 30% two years into Covid. This is likely because many marketers took on additional time-sensitive and mission-critical responsibilities during the pandemic, such as accelerating digital initiatives. Lost in translation Close to 50% of marketers surveyed say it’s difficult to communicate ideas about climate impact to customers or partners. Marketers may reason that if they cannot articulate climate priorities to those they work most closely with, it may not be worth the risk and cost of moving forward with these initiatives. Lack of customer reward Only one third of marketers believe their companies will be rewarded for taking climate-related actions, and only a quarter report their customers are willing to pay a higher price for more climate-friendly offerings. That’s likely accurate for the short term as the rising cost of raw materials, finished products and services shift buying behaviours. Failure to adopt climate-related metrics Just 19% of marketers report their companies have adopted climate-related metrics. This makes it difficult to understand where the company stands on climate issues and limits the ability to act strategically. ESG pushback If Davos is any indication of the larger tenor of thinking about climate, companies may be worried the tide is turning against climate activism and other environmental, social and governance (ESG) initiatives. The line between sound forward-looking business strategies and woke capitalism may be too difficult for many business leaders to walk and they are pulling back. Despite these discouraging results, CMO Survey data offers several bright spots. First, the largest companies, both in terms of annual sales revenue and number of employees, are doing more on the climate action front. Larger companies are more than twice as likely as the average size company to have explicit goals related to their impact on climate change. This could be due to a combination of internal pressure from employees, external pressure from investors and the public, and leaders’ desire to future-proof their businesses and be good stewards in the communities they serve. Regardless of the reason, we think this should bode well for the future because larger companies often blaze the path for smaller companies and entire industries to follow. Marketers can help lead companies by providing research and case studies on how adopting climate metrics leads to business innovation, operational efficiency, and other forms of competitive advantage. An example is Unilever’s Dove brand, which announced an ambitious plan to reduce plastic waste by 2025. Not only is the plan designed to reform the brand’s own plastic footprint with stainless-steel refillable deodorant sticks and other product changes, it is also hoping to push the broader cosmetics industry towards a more sustainable future. Second, marketers report their customers and partners are in fact shifting demand to more climate-friendly products and services (57.5%) and demanding more transparency on climate impact (51%). Interestingly, the demand for climate-friendly products/service is stronger among B2B Services (69.6%), indicating business customers will likely drive changes that may then influence the B2C product sector. At the same time, the demand for transparency is stronger among B2C-product companies (59.1%), pointing to an opportunity to communicate more clearly with consumers. Third, more than half of marketers believe making climate-related changes to products/services will not change their customers’ experience. This should make it easier for companies to change their products and services without requiring complex explanations that may turn some consumers off.

By |2022-07-16T10:01:21+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Is It a Bird? Is It a Plane? No, It’s a Flying Ferry | WIRED

THREE FEET ABOVE the waves, the Candela P-12 sprints across Lake Mälaren near Stockholm, Sweden. With only its hydrofoils cutting through the water, the boat leaves virtually no wake, noise, or emissions—a sea change from the hulking diesel-powered ferries that currently haul commuters through the archipelago that makes up the Swedish capital. So far, it’s a water-bound fantasy: While Swedish startup Candela is already manufacturing leisure versions of its electric flying boats, the P-12 hasn’t yet been built. Candela CEO Gustav Hasselskog says the boat is in the “design for manufacturing stage” ahead of a November launch that will be followed by a trial next year. The aim is to have the flying ferry form a part of Stockholm’s public transport fleet. Cutting carbon emissions from ferries is a priority for a city surrounded by water. The city’s existing fleet of 60 ferries emits 40,000 tons of carbon dioxide annually, making up 8 percent of total shipping emissions in Sweden—and they’re spewing that air pollution in cities, raising public health concerns. “Shipping has to stop using fossil fuel, fast," says Simon Bullock, a researcher at the University of Manchester’s Tyndall Centre for Climate Change Research. “For short journeys, electric ships can be a big part of the solution.” On that point Sweden is ahead of the curve, with Stockholm working toward emissions-free ferries by 2025. Electric ferries have previously been trialed in the Swedish capital, with local authorities testing another model from Green City Ferries alongside the flying P-12. Norway uses electric passenger ferries to tour its fjords, Belfast in Northern Ireland is trialing a similar “flying” style boat, and a project at the University of Plymouth in the UK is converting diesel ferries to electric. That’s good news given that ferries, most of which are powered by diesel, are a major environmental headache: EU data shows ferries represent 3 percent of all vessels but make up 10 percent of carbon emissions, while more than 95 percent of US ferries are powered by diesel.

By |2022-07-16T09:59:53+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

2027, le compte à rebours qui hante Emmanuel Macron – L’Express

Maudit soit Nicolas Sarkozy. En 2008, il modifie la Constitution, rendant impossible plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Dix ans plus tard, Emmanuel Macron fulmine et rumine. Dès 2018, un an après son accession à l'Elysée, il lâche devant des visiteurs : "Le seul élu à qui on impose cela, c'est ma pomme." Le sujet le taraude, "le bornage temporel pèse sur sa conscience car il est interdit de destin par une norme", remarque un proche. En 2027, il aura 49 ans et celui qui n'aime rien tant que la liberté est ligoté, privé du choix d'être ou de ne pas être de nouveau candidat. Est-ce pour cela qu'Emmanuel Macron patine à ce point, que depuis sa réélection, il donne l'impression de ne pas savoir où il veut aller, où il veut emmener le pays ? Comme si un ressort était cassé. 

By |2022-07-16T09:42:43+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

After months of speculation, Netflix announced that it has chosen Microsoft as its technology and sales partner for the streaming service’s upcoming ad-supported subscription tier.

The news: After months of speculation, Netflix announced that it has chosen Microsoft as its technology and sales partner for the streaming service’s upcoming ad-supported subscription tier. The news is the second major streaming advertising announcement this week, coming just one day after Disney announced a partnership with The Trade Desk to build an ad platform for its various video services. What this means: Netflix’s advertising initiative started off on the back foot, but partnering with an established firm like Microsoft will help ease concerns about the effectiveness of its ad offerings. Despite years of anticipation, Netflix’s advertising announcement felt more like a rushed consolation for news that it had lost subscribers for the first time in a decade. While Netflix had been historically resistant to advertising, younger streaming competitors had a significant head start over the streaming pioneer, having spent months or years fleshing out ad-supported tiers and partnering with measurement firms to bolster their ad businesses. Netflix CEO Reed Hastings initially said an ad-supported tier could take “years” to implement, but the company quickly pivoted to a much more aggressive Q4 launch target after anxiety and criticism from advertisers and competitors mounted. All that unease made Microsoft, with its broad advertising capabilities and solid reputation, an attractive partner to help the streamer get off shaky ground. Privacy is king: The ad-supported video gold rush is reaching a fever pitch at the same time that the advertising industry faces a privacy and addressability crisis. Both Disney and Netflix’s announcements directly confront those needs. ADVERTISEMENT Webinar: Try Top Fashion Retail Trends on for Size What features are the most valuable to today’s US apparel buyers? Join us for an exploration of emerging trends in fashion retail, along with strategies for success in the new retail landscape and best practices from leading brands and retailers. Join eMarketer’s Analyst Webinar, made possible by Shoplazza. Register Now Privacy was the primary theme of Disney’s announcement, which focused on the combination of Disney’s privacy-oriented user data from Clean Room and The Trade Desk’s Unified ID 2.0 initiative to create a replacement for third-party cookies and other identifiers of old. Netflix and Microsoft’’s announcements, though brief, both make mention of Microsoft’s “strong privacy protections for our members.” But while Disney is entering the ad-supported streaming race well-prepared with data from Clean Room, Netflix’s data collection and targeting capabilities are less well known. Microsoft’s adtech rise: Microsoft has invested heavily in its advertising business over the last year, and a partnership with a platform as prominent as Netflix could help it eat up a larger share of the digital ad market. In December 2021, Microsoft acquired programmatic advertising company Xandr from AT&T in the hopes of creating a post-cookie ad marketplace that could address the conflicting needs of privacy and targetability. The company’s Q1 earnings revealed that search and news ad revenues grew 23% to $544 million. Ads have started appearing in Windows 10 search and toolbars, and Microsoft is also looking to introduce ads to cloud gaming and free-to-play games across computers and Xbox consoles. Those gaming efforts offer another overlap with Netflix’s interests. The streaming service has been fleshing out a gaming business that’s primarily focused on mobile games, but could find a comfortable partner in Microsoft should it attempt to make the jump to other platforms. The big takeaway: After months of criticism, Netflix’s choice in Microsoft will go a long way to steady the waters around its ad-supported subscription tier while helping Microsoft solidify its position as a major player in digital advertising.

By |2022-07-16T09:25:20+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le délicat fléchage des recettes fiscales de l’énergie vers la transition écologique

Déficit d'acceptation Car c'est bien la question de l'acceptabilité des taxes sur l'énergie qui se pose. Dans son étude de février, le Conseil des prélèvements obligatoires s'est penché sur la crise des « gilets jaunes » pour tenter d'apporter des réponses au fait que la taxation énergétique est l'outil fiscal le plus mal accepté, alors qu'il est le plus vertueux pour lutter contre les pratiques nuisant à l'environnement. La fiscalité énergétique promet d'ailleurs d'être au coeur des débats à l'Assemblée, où seront examinés le projet de loi sur le pouvoir d'achat et le budget rectificatif à compter de lundi. Les Républicains réclament un prix garanti à 1,50 euro le litre , qui pourrait impliquer une baisse de la TICPE ainsi qu'un geste sur la TVA assise sur cette taxe intérieure (qui rapporte 6,6 milliards d'euros). « Nous défendrons des amendements pour une baisse de la TVA sur le carburant et une suppression des taxes sur la taxe, comme la TICPE », promet aussi la députée socialiste Christine Pirès-Beaune. Un sujet sur lequel les alliés écologistes de la Nupes risquent de marquer leur désaccord et, par là même, de se retrouver dans le même camp que la majorité présidentielle.

By |2022-07-16T09:08:06+00:00July 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments