Monthly Archives: July 2022

Hermès surfe sur l’inflation

Les trois premiers mois de l'année étaient prometteurs , la suite a confirmé la tendance. Hermès a fait fi des soubresauts de l'économie mondiale en enregistrant des résultats très solides au premier semestre. Les ventes du sellier français sont en hausse de 29 % à 5,4 milliards d'euros. Mais le groupe familial se distingue surtout par une marge d'exploitation record de 42,1 % - un « niveau historique », s'est félicité son gérant Axel Dumas. « Grâce à la progression des ventes dans toutes les régions », Hermès a vu son bénéfice net atteindre 1,64 milliard d'euros (+39,7 %). La bonne nouvelle vient d'Asie, zone en fortes turbulences en raison de la paralysie partielle de la Chine continentale avec la politique « zéro Covid ». L'Asie dans son ensemble (en incluant le Japon à +15 %) connaît une hausse des ventes de 22,5 %, à 3,2 milliards d'euros. Après la dégringolade des ventes en Chine continentale au printemps, Hermès a profité d'« un très fort rebond en juin avec une croissance à deux chiffres », explique Axel Dumas. Un flagship inauguré en septembre à New York En Europe, la France est en pleine croissance (+41 %) grâce à la venue des touristes qui n'ont pas attendu la visite cette semaine du couple Jennifer Lopez et Ben Affleck à la boutique emblématique du sellier, rue du Faubourg Saint-Honoré, pour faire leurs emplettes. L'euro faible pousse à la consommation dans toute l'Europe. Mais le succès d'Hermès se perçoit surtout par son rebond exceptionnel (+47 %) sur la zone dite « Amérique », qui approche le milliard d'euros de ventes. Hermès a prévu cette année plusieurs ouvertures et agrandissements de boutiques aux Etats-Unis (Texas, Floride…). Le sellier annonce l'inauguration mi-septembre d'un flagship sur Madison Avenue à New York, qui ouvrira ses portes au public à partir d'octobre.

By |2022-07-30T08:21:48+00:00July 30th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Shenzhen autorise les véhicules autonomes sur certaines routes, où en est l’Europe ? –

Alors qu’aux Etats-Unis, Uber a lancé il y a peu un service de livraison via véhicule autonome, Shenzhen souhaite être une ville pionnière en la matière. Elle vient d’autoriser ce type de véhicule à rouler sur certaines routes spécifiquement désignées par les autorités. Cette nouvelle réglementation entrera en vigueur le 1er août 2022 et concernera les véhicules intelligents et connectés. Une « carte d’identité » légale leur sera attribuée. Une étape clé qui ne permet néanmoins pas le déploiement à grande échelle des véhicules autonomes et donc, de leur commercialisation. Où en est-on en Europe ? En Europe, si de nombreux acteurs réalisent des expérimentations, ces dernières ne concernent pour le moment que des véhicules spécifiques (transports en commun par exemple) et sur des tracés très précis, comme la navette Navya au bois de Vincennes ou le bus autonome de la RATP. Pour les voitures, la législation ne permet pas encore de conduire avec un mode 100% autonome. « L’autonomie totale dépendra d’une fiabilité prouvée par des milliards de kilomètres de test pour être significativement supérieure à celle des conducteurs humains, ainsi que d’homologations réglementaires, dont l’obtention peut être plus longue dans certains pays », précise Tesla sur son site web. Depuis janvier dernier, la loi autorise néanmoins les véhicules de niveau 3 (sur 5 ) à prendre la route. Elle stipule que le conducteur n’a pas besoin d’être aux commandes ou de tenir le volant pour circuler, mais uniquement dans certaines circonstances comme l’absence de piétons et cyclistes sur la voie ou une vitesse maximale de 60 km/h. Mercedes a été le premier constructeur automobile en Europe à obtenir l’homologation en décembre dernier pour la fonction Drive Pilot en Allemagne. Pour les deux derniers niveaux d’autonomie, l’Union européenne doit encore statuer au cas par cas et établir de nouvelles législations.

By |2022-07-28T13:26:20+00:00July 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le « jour du dépassement » écologique avance encore d’une journée

Ce 28 juillet, nous avons consommé l'ensemble des ressources naturelles renouvelables par la planète en un an, d'après les estimations du Global Footprint Network. C'est l'augmentation de l'empreinte carbone et la dégradation des surfaces productives biologiquement qui sont responsables de l'avancée de cette date chaque année. Lire plus tard Commenter Partager Agriculture Environnement Deux millions de tonnes de déchets agricoles et industriels se déversent chaque jour dans les eaux de notre planète (Naveen Sharma/SOPA/SIPA) Par Isis BLACHEZ Publié le 28 juil. 2022 à 7:15Mis à jour le 28 juil. 2022 à 13:18 Chaque année, ou presque, l'échéance tombe plus tôt. A partir de ce jeudi 28 juillet, date symbolique du « jour de dépassement » , calculé par le think tank américain Global Footprint Network, l'humanité vivra au-dessus de ses moyens. Sur les sept premiers mois de l'année, « nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d'arbres, construit et cultivé sur plus de terres que ce que la nature peut nous procurer au cours d'une année », explique le Fonds national pour la nature (WWF). « Cela marque également le moment où nos émissions de gaz à effet de serre par la combustion d'énergies fossiles auront été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber. » Gestion des forêts, pêche, agriculture, pâturage, émissions de carbone et infrastructures : voilà les composantes de l'empreinte écologique calculée par le Global Footprint Network. Le think tank la compare alors avec la biocapacité de la planète, c'est-à-dire la surface disponible pour produire des ressources naturelles et absorber les déchets. Notre empreinte augmente avec nos émissions de gaz à effet de serre tandis que la biocapacité prend une trajectoire inverse, faisant place à un déficit écologique. LIRE AUSSI : ANALYSE - Un tiers de l'empreinte carbone européenne vient des importations Le constat est sans appel : alors qu'en 1970, l'humanité consommait autant de ressources que ce que la planète pouvait offrir, il lui faudrait maintenant 1,75 planète pour vivre à l'équilibre. Le déficit s'est aggravé de façon continue depuis cinquante ans, à l'exception de 2020, où le ralentissement économique provoqué par la pandémie de Covid-19 a reculé le jour du dépassement au 22 août . PUBLICITÉ Ecosystèmes en danger La disparition des forêts est l'un des symptômes de cette consommation effrénée des ressources naturelles. L'année dernière, la déforestation a atteint des records pour répondre aux besoins de matières premières : elle a augmenté de 20,1 % dans la seule forêt amazonienne brésilienne . L'Union européenne est responsable de 16 % de la déforestation tropicale dans le commerce international derrière la Chine (responsable à 24 %). LIRE AUSSI : A cause de la déforestation, les forêts libèrent plus de CO2 qu'elles n'en capturent Non seulement la déforestation empêche le renouvellement total du bois utilisé par l'humanité mais cela menace également sa fonction de puits de carbone. Aujourd'hui, ces forêts amazoniennes émettent deux fois plus de CO2 qu'elles n'en absorbent à cause de leur dégradation, accélérant le réchauffement. Pollution des eaux A court terme, la menace n'est pas tant que les ressources s'épuisent complètement mais qu'elles soient difficilement accessibles et qu'elles dérèglent les écosystèmes. C'est par exemple le cas de l'eau. Selon WWF, seulement 1 % de l'eau sur Terre est directement accessible par les humains. LIRE AUSSI : Les Océans placés en état d'urgence internationale La pollution des eaux reste un problème majeur, deux millions de tonnes de déchets agricoles et industriels étant déversées dans les eaux chaque jour, selon le Pacific Institute. De plus, nos habitudes de consommation et l'augmentation de la population mondiale entraîneront une hausse de 50 % de la demande mondiale en eau d'ici à 2030, d'après l'ONU. Le concept de « jour du dépassement » appelle à une prise de conscience générale quant aux habitudes de consommation. Il lui manquerait tout de même d'inclure les progrès des énergies renouvelables dans son calcul.

By |2022-07-28T12:20:39+00:00July 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les revenus de Meta déclinent pour la première fois de son histoire

Presque tous les voyants sont au rouge pour Meta, la maison mère de Facebook. Les revenus du groupe californien ont décliné au cours des trois derniers mois, la première baisse annuelle depuis sa création en 2004. Elle a aussi révisé ses prévisions à la baisse pour la fin de l'année. Le cours de l'action Meta a reculé de 6 % dans les échanges après la fermeture de Wall Street. Le groupe fondé par Mark Zuckerberg fait face à un refroidissement du marché de la publicité en ligne , qui a aussi plombé les résultats de ses concurrents Snap et Twitter . L'autre géant du secteur, Google , a vu la croissance de ses revenus ralentir fortement par rapport à l'année dernière. Ses applications Facebook et Instagram doivent aussi faire face à la concurrence croissante de TikTok, plébiscité par les jeunes. « Nous faisons face à un ralentissement économique qui a un impact important sur le secteur de la publicité en ligne, » a déclaré Mark Zuckerberg à des analystes. « C'est toujours difficile de prévoir combien de temps ces cycles vont durer, ou quelle sera leur intensité, mais je dirais que la situation est pire qu'il y a trois mois. »

By |2022-07-28T12:17:57+00:00July 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Accusations, soupçons, méfiance… « L’affaire » Bettencourt, un héritage familial lourd à porter

Le violent conflit ayant opposé Liliane Bettencourt, décédée en 2017, à sa fille Françoise, a profondément marqué la famille héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal. Les deux fils de Françoise gèrent aujourd’hui leur vie et leur fortune de façon beaucoup plus discrète. Et apaisée. Le 6 décembre 2010, une mère et sa fille se retrouvent pour une réunion de famille d’un genre très particulier. Ni tasse à thé ni petits gâteaux pour agrémenter ce rendez-vous, mais un avocat, Me Pascal Wilhelm, stylo à la main et un document de vingt-huit pages posé devant lui, dont il fait la lecture pour approbation. Liliane Bettencourt, 88 ans, première fortune de France, et sa fille unique, Françoise Bettencourt Meyers, 57 ans, paraphent chaque page, annexes comprises. Ce protocole rédigé dans le secret, clôt juridiquement la guerre qui les a opposées, au grand jour, trois ans plus tôt. En signant ce texte, que Le Monde a pu consulter, Liliane Bettencourt, héritière du fondateur du groupe L’Oréal, Eugène Schueller, rend les armes. Elle accepte un « mandat de protection future », une mise sous tutelle qui l’empêchera à l’avenir de disposer de ses biens et de son argent à sa guise. En échange, elle obtient que François-Marie Banier, le photographe malin et mondain dont elle s’était entichée au point de lui donner pour 1 milliard d’euros de cadeaux, soit autorisé à garder les fruits de cette folle générosité. Soupçons d’escroquerie, de manipulations Mère et fille s’engagent, par ailleurs, à se désister de toutes les actions juridiques entamées les années précédentes. Enfin, Jean-Pierre Meyers, époux de Françoise et gendre mal aimé de Liliane, est désigné directeur général de Téthys, la holding familiale, et de Clymène, le « family office » chargé de gérer les milliards générés par le géant des cosmétiques. Une transmission des pouvoirs codifiée ligne à ligne par un homme de loi dans un climat de méfiance aussi totale que réciproque : du jamais-vu à un tel niveau dans l’histoire du capitalisme français.

By |2022-07-28T11:57:28+00:00July 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Madagascar : Andry Rajoelina, le maître des désillusions

ENQUÊTEA dix-huit mois de la fin de son mandat, le président continue de faire des promesses tous azimuts alors que la Grande Ile s’enfonce un peu plus dans la misère. Ce 31 mai 2022 à Abou Dhabi, dans le vaste salon de réception du conglomérat Al Jaber, le patriarche Obaid Khaleefa Jaber Al-Murri se prête sans conviction à la photo souvenir qu’Andry Rajoelina postera quelques heures plus tard sur les réseaux sociaux. Pour marquer leur alliance toute fraîche, les deux hommes brandissent un petit baobab en pierre aux branches recouvertes de feuilles d’or. Un mémorandum d’entente vient d’être signé entre Madagascar et le géant émirati du BTP pour la construction de la ville nouvelle Tanamasoandro. Le président malgache ne donne pas de détails sur l’opération ni sur les délais dans lesquels pourrait voir le jour cette « cité intelligente » imaginée à 30 km à l’est de la capitale, Antananarivo. Pour l’heure, ce simple engagement suffit à le combler, car il redonne un souffle inattendu à l’un de ses projets phares, passablement enlisé. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A Madagascar, la population étranglée par la hausse du prix du carburant A moins de dix-huit mois du prochain scrutin pour la magistrature suprême, en novembre 2023, l’épreuve du bilan approche pour celui qui a promis de rattraper en cinq ans le retard accumulé au cours des six décennies qui se sont écoulées depuis l’indépendance, en 1960. L’audacieux « TGV », comme il est surnommé en référence à son parti, Tanora malaGasy Vonona (« jeunes Malgaches déterminés »), et à sa fulgurante ascension, est pourtant loin d’être quitte de ce passé dont il a écrit une des pages sombres en renversant le président Marc Ravalomanana avec le soutien de l’armée, en 2009.

By |2022-07-28T11:55:04+00:00July 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les 5 pays les plus pollueurs ont coûté 6 trillions de dollars à l’économie du reste du globe

A qui profite… et dessert le crime ? Avant toute chose, commençons par poser les termes du débat. La majorité des gaz à effet de serre émis à travers le monde provient à la fois de processus naturels et d’activités anthropiques. Concernant cette deuxième catégorie, près de 87% des émissions de dioxyde de carbone attribuables à l’homme sont causés par la combustion d’énergies fossiles, tels que le charbon, le gaz naturel et le pétrole, selon l’enquête The Global Carbon Budget conduite entre 1959 et 2011 par une trentaine de chercheurs renommés. Le reste serait dû au défrichage des forêts et à d’autres altérations dans l’utilisation des sols – 9% –, ainsi que par certains procédés industriels, tels que la fabrication de ciment – 4% –. Dès lors, il n’est pas étonnant que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat affirme que les émissions provenant des activités anthropiques sont probablement la cause principale du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle. Mais qu’en est-il de l’impact économique et politique ? On sait depuis de nombreuses années que les émissions de gaz à effet de serre sont essentiellement causées par un nombre très restreint de pays industrialisés, mais pour quelles conséquences sur le reste du globe ? Une enquête publiée le vendredi 15 juin dernier répond pour la première fois à cette éternelle question. En tant que premier émetteur historique de gaz à effet de serre, les États-Unis, par exemple, portent une responsabilité écrasante dans la détérioration du climat mondial. Selon les chercheurs de l’université de Dartmouth, ces dommages s’élèveraient ainsi à 1 900 milliards de dollars. My god.   Une enquête attendue Dans la première étude de ce type, des universitaires du Dartmouth College ont quantifié le lien entre les émetteurs et les dommages économiques que leurs émissions ont causé aux différents pays du monde. Pour ce faire, ils ont examiné les pertes et les gains de PIB dans 143 pays pour lesquels des données étaient disponibles. Comme l’explique l’un des auteurs, Justin Mankin : « Les gaz à effet de serre émis dans un pays provoquent un réchauffement dans un autre, et ce réchauffement peut impacter la croissance économique de ce dernier ». Avant de poursuivre : « Cette recherche fournit des estimations juridiquement valables des dommages financiers que certaines nations ont subi en raison des activités des autres pays qui modifient le climat ».

By |2022-07-26T21:35:38+00:00July 26th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Santé : Amazon met 4 milliards sur la table pour réinventer « l’expérience-patient »

Amazon insiste dans le secteur de la santé. Après l'échec de Haven , une assurance créée avec JPMorgan et Berkshire Hathaway, le géant de la distribution a mis la main sur One Medical, un réseau de cliniques et de cabinets médicaux qui opère 182 cabinets dans 25 Etats américains. Montant de l'opération : 3,9 milliards de dollars, entièrement en cash. « Nous pensons que les soins de santé figurent en bonne position sur la liste des expériences qui doivent être réinventées », a déclaré Neil Lindsay, vice-président d'Amazon chargé des services de santé. Le géant pourrait ainsi développer de nouveaux services dans la prise de rendez-vous ou la télémédecine. « Nous voyons de nombreuses opportunités, à la fois d'améliorer la qualité de l'expérience et de redonner aux gens un temps précieux dans leurs journées », a précisé Neil Lindsay. Le « Netflix de la santé » One Medical, filiale de 1Life Healthcare, opère un réseau de praticiens sur un modèle d'abonnement. Moyennant environ 200 dollars par an, il offre des services comme la prise de rendez-vous dans son réseau, l'accès à un chat 24 heures sur 24 et sept jours sur sept avec des professionnels de la santé, ou encore des conseils pour se repérer dans le très complexe système de santé américain, voire pour négocier avec son assurance-maladie… PUBLICITÉ Le prix de l'abonnement vient s'ajouter au coût de l'assurance-santé et à tout ce qui n'est pas remboursé (en moyenne, un Américain dépense 12.500 dollars par an pour ses frais de santé). La société s'était introduite en Bourse en 2020, après avoir été financée par Google à ses débuts. Et la presse américaine faisait état récemment de marques d'intérêt de plusieurs grands groupes pour cet opérateur de santé singulier sur le marché américain, notamment de la part des pharmacies CVS. LIRE AUSSI : Amazon veut devenir le Doctolib américain « Il existe une immense opportunité de rendre l'expérience des soins de santé plus accessible, plus abordable et même agréable pour les patients, les professionnels de santé et les assurances. Nous avons hâte d'innover et d'élargir ensemble l'accès à des services de santé de qualité », a fait savoir le patron de One Medical, Amir Dan Rubin, qui restera à la tête de la société. Durant la pandémie, toutefois, One Medical a été la cible de critiques, pour avoir fait payer l'accès au vaccin contre le Covid à certains patients ou pour avoir autorisé d'autres à y accéder alors qu'ils n'étaient pas encore éligibles.

By |2022-07-21T20:06:06+00:00July 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Netflix perd près d’un million d’abonnés, mais échappe au pire

Les dirigeants de Netflix ont dû pousser un gros soupir de soulagement. L'entreprise californienne s'attendait à perdre deux millions d'abonnés ces trois derniers mois. Finalement, elle n'en a perdu que 970.000 pendant cette période. Cette relative accalmie a rassuré Wall Street. L'action Netflix grimpait de 12 % dans les échanges après-Bourse, selon Bloomberg. En avril, elle avait dégringolé de plus de 30 % après avoir perdu des abonnés pour la première fois de son histoire. Pour redresser la barre, ses dirigeants misent notamment sur une lutte plus efficace contre le partage de comptes, en donnant aux abonnés la possibilité de payer plus cher pour utiliser un compte à plusieurs, et sur la publicité. Série de tous les records Ils comptent aussi sur le succès de séries comme Stranger Things, qui a battu plusieurs records dont le nombre d'heures vues. « En quatre semaines, [elle] a généré 1,3 milliard d'heures vues », se félicite Netflix dans un communiqué, « soit le plus grand succès jamais enregistré pour une saison d'une série anglophone. »

By |2022-07-20T09:13:57+00:00July 20th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La RDC vend aux enchères des blocs pétroliers et gaziers, malgré les critiques de Greenpeace

Conséquences catastrophiques En février, l'Etat congolais avait conclu un accord à l'amiable avec le sulfureux homme d'affaires Dan Gertler qui détenait des droits sur les blocs 1 et 2 dans le Graben Albertine pour une valeur de 2 milliards de dollars. En avril, le gouvernement congolais a levé l'option de la mise aux enchères des blocs pétroliers, dont au moins neuf situés dans l'écosystème sensible de la Cuvette centrale. LIRE AUSSI : La Belgique rouvre les dossiers de son passé colonial en République démocratique du Congo D'après Greenpeace, il ne fallait pas attribuer des blocs pétroliers dans la Cuvette centrale, un complexe riche en tourbières et en biodiversité qui contient environ 30 gigatonnes de carbone, soit l'équivalent de trois ans d'émissions mondiales de CO2. Pour l'organisation de protection de l'environnement, ce projet gouvernemental aurait des conséquences catastrophiques sur les communautés riveraines de ces blocs pétroliers, la biodiversité et le climat mondial.   Ce que rejette la ministre congolaise de l'Environnement Eve Bazaïba. Elle a affirmé à la télévision publique congolaise que des études appropriées étaient menées permettant ces attributions des droits d'exploration dans la Cuvette centrale.

By |2022-07-19T20:24:04+00:00July 19th, 2022|Scoop.it|0 Comments