Les trois premiers mois de l’année étaient prometteurs , la suite a confirmé la tendance. Hermès a fait fi des soubresauts de l’économie mondiale en enregistrant des résultats très solides au premier semestre. Les ventes du sellier français sont en hausse de 29 % à 5,4 milliards d’euros. Mais le groupe familial se distingue surtout par une marge d’exploitation record de 42,1 % – un « niveau historique », s’est félicité son gérant Axel Dumas.

« Grâce à la progression des ventes dans toutes les régions », Hermès a vu son bénéfice net atteindre 1,64 milliard d’euros (+39,7 %). La bonne nouvelle vient d’Asie, zone en fortes turbulences en raison de la paralysie partielle de la Chine continentale avec la politique « zéro Covid ». L’Asie dans son ensemble (en incluant le Japon à +15 %) connaît une hausse des ventes de 22,5 %, à 3,2 milliards d’euros. Après la dégringolade des ventes en Chine continentale au printemps, Hermès a profité d’« un très fort rebond en juin avec une croissance à deux chiffres », explique Axel Dumas.

Un flagship inauguré en septembre à New York
En Europe, la France est en pleine croissance (+41 %) grâce à la venue des touristes qui n’ont pas attendu la visite cette semaine du couple Jennifer Lopez et Ben Affleck à la boutique emblématique du sellier, rue du Faubourg Saint-Honoré, pour faire leurs emplettes. L’euro faible pousse à la consommation dans toute l’Europe. Mais le succès d’Hermès se perçoit surtout par son rebond exceptionnel (+47 %) sur la zone dite « Amérique », qui approche le milliard d’euros de ventes.

Hermès a prévu cette année plusieurs ouvertures et agrandissements de boutiques aux Etats-Unis (Texas, Floride…). Le sellier annonce l’inauguration mi-septembre d’un flagship sur Madison Avenue à New York, qui ouvrira ses portes au public à partir d’octobre.

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