Alors qu’aux Etats-Unis, Uber a lancé il y a peu un service de livraison via véhicule autonome, Shenzhen souhaite être une ville pionnière en la matière. Elle vient d’autoriser ce type de véhicule à rouler sur certaines routes spécifiquement désignées par les autorités. Cette nouvelle réglementation entrera en vigueur le 1er août 2022 et concernera les véhicules intelligents et connectés. Une « carte d’identité » légale leur sera attribuée. Une étape clé qui ne permet néanmoins pas le déploiement à grande échelle des véhicules autonomes et donc, de leur commercialisation.

Où en est-on en Europe ?
En Europe, si de nombreux acteurs réalisent des expérimentations, ces dernières ne concernent pour le moment que des véhicules spécifiques (transports en commun par exemple) et sur des tracés très précis, comme la navette Navya au bois de Vincennes ou le bus autonome de la RATP. Pour les voitures, la législation ne permet pas encore de conduire avec un mode 100% autonome. « L’autonomie totale dépendra d’une fiabilité prouvée par des milliards de kilomètres de test pour être significativement supérieure à celle des conducteurs humains, ainsi que d’homologations réglementaires, dont l’obtention peut être plus longue dans certains pays », précise Tesla sur son site web. Depuis janvier dernier, la loi autorise néanmoins les véhicules de niveau 3 (sur 5 ) à prendre la route. Elle stipule que le conducteur n’a pas besoin d’être aux commandes ou de tenir le volant pour circuler, mais uniquement dans certaines circonstances comme l’absence de piétons et cyclistes sur la voie ou une vitesse maximale de 60 km/h. Mercedes a été le premier constructeur automobile en Europe à obtenir l’homologation en décembre dernier pour la fonction Drive Pilot en Allemagne. Pour les deux derniers niveaux d’autonomie, l’Union européenne doit encore statuer au cas par cas et établir de nouvelles législations.

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