Monthly Archives: October 2022

Airbnb relance son offre de surveillance du bruit des locataires par capteur connecté

Airbnb, spécialiste de la location d’hébergement chez l’habitant, relance son initiative de 2020 afin de maîtriser les nuisances sonores dues aux locataires. La plateforme de location met en avant son partenariat avec Minut pour la vérification du volume sonore. Diffusion de l’alerte de nuisance vers le loueur et le locataire Le capteur de bruit Minut est gratuit et le service de surveillance est offert durant 3 mois. Il doit aider à prévenir et à résoudre les problèmes potentiels tout en protégeant la vie privée des voyageurs. Les alertes de bruit sont transmises via l’outil de messagerie d’Airbnb vers le loueur et le locataire. Les capteurs signalent si les décibels dépassent un certain niveau et ils n’enregistrent ni ne transmettent des sons ou des conversations.  Airbnb souligne que cette technologie protège la vie privée. Il exige également que les loueurs annoncent la présence de ces appareils sur leur page d’annonce avant les réservations, et interdit strictement les appareils dans les espaces tels que les chambres et les autres zones où l’on dort.

By |2022-10-21T21:18:56+00:00October 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Une équipe de 800 personnes dédiée à la tech des marques Beauté chez LVMH

LVMH, le poids lourd du luxe lance Beauty Tech son équipe technique dédiée à ses marques beauté, parfums et cosmétiques, Beauty Tech emploie 800 personnes réparties dans 28 pays. Cette entité construit, soutient et exploite des solutions offrant une valeur commerciale à toutes ces Maisons Beauté de LVMH. Cela concerne par exemple les marques Parfums Christian Dior, Guerlain, Acqua di Parma, Givenchy parfums, Kenzo Parfums, Parfums Loewe, Benefit Cosmetics et Makeupforever. « Le lancement de LVMH Beauty Tech est le fruit de la collaboration d’équipes à travers le monde » décrit Stéphane Cuvelette, DSI (Directeur des systèmes d’information) de la Division Beauté. « C’est aussi la première étape d’une transformation culturelle centrée sur l’innovation, les personnes et l’utilité. Cette transformation vise à construire des synergies et à accompagner la stratégie globale de nos Maisons » poursuit-il.

By |2022-10-21T21:17:44+00:00October 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Made in Good, le média digital de l’écologie positive portée par les région

La presse quotidienne régionale (PQR), qui s’est largement orientée vers un journalisme de solution, est une source importante d’informations sur les initiatives à impact environnemental ou social dans les régions. En mars 2022, 366, la régie de la PQR, a lancé Made in Good, un média 100 % digital qui regroupe toutes ces initiatives dans les territoires, preuve que la transformation écologique, sociale et sociétale est en route et qu’elle passe par des initiatives positives en région. « Nous avons décidé de créer Made In Good pour rassembler et décupler la viralité de ces initiatives, via le site et les réseaux sociaux », explique Bruno Ricard, DG adjoint Marketing, Etudes & Communication de 366. « Made in Good c’est aussi un clin d’œil au savoir-faire local, au Made in France », complète-t-il. Le média digital est né d’un constat : dès les tous premiers jours du confinement, en mars 2020, 366 établit un baromètre des Français en période de crise. Résultat : « Les Français sont convaincus que le local est le bon échelon pour agir », résume Bruno Ricard, « c’est dans les actions locales qu’ils se sentent capables d’avoir un impact sur la biodiversité, l’eau ou le recyclage ». Avec la baseline « Le fil good de nos régions », Made in Good est résolument orienté vers une approche positive de la transition environnementale et sociale. « Un des problèmes de l’écologie politique, c’est qu’elle renvoie à des choses négatives », constate le DGa Marketing de 366. « En revanche, les gens adhèrent aux projets écologiques dès lors qu’ils sont dans une approche positive. » Made in Good est aussi, évidemment, un espace pour que les annonceurs engagés dans des actions concrètes prennent la parole. 75% des Français considèrent que les affirmations d’engagement des grandes entreprises sont fake. Pour répondre à cette crise de la crédibilité, 366 est convaincu que les entreprises doivent donner des preuves de leurs actions. « Ceux qui sont les plus engagés parlent assez peu et, surtout, ne s’expriment pas dans la durée », regrette Bruno Ricard.

By |2022-10-21T21:09:39+00:00October 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Meta et Mark Zuckerberg toujours au défi du modèle économique du métavers

« Le futur n'est pas si loin », a bien tenté de rassurer Mark Zuckerberg dès les premières minutes d'un clip de 1 h 30 alors que son groupe a déjà investi plus de 15 milliards de dollars dans les technologies du métavers. Mais rien n'est venu rassurer ou conforter les analystes financiers qui ont tous maintenu leurs recommandations en l'état, sauf un qui l'a abaissée. Des audiences en eau basse Rien non plus n'est venu démentir les nombreux signaux laissant penser que les audiences des métavers restent en eau basse, un an après l'accélération de l'entreprise californienne dans le domaine. D'après le « Wall Street Journal » - qui, quelques jours après Connect, a eu accès à un document interne de Meta -, la réalité est peu encourageante : Horizon Worlds devait réunir 500.000 utilisateurs actifs mensuels à fin 2022 mais le groupe a réduit son objectif et n'en espère plus que 280.000, en deçà des 300.000 pourtant revendiqués dès février dernier. Et à des années-lumière des 2 milliards d'utilisateurs de Facebook. Des bonnes nouvelles auraient été pourtant très bienvenues dans l'entreprise. Même si elle est encore très rentable (près de 40 milliards de dollars de résultat net l'an dernier, plus de 6 milliards au dernier trimestre), Meta cumule les déboires. Pour la première fois de son histoire, Facebook a perdu des utilisateurs fin 2021, attirés par d'autres plateformes comme le chinois TikTok. Son modèle économique historique - celui de Facebook et de son autre plateforme Instagram - est touché de plein fouet par une décision d'Apple qui bloque l'accès des applications aux données personnelles des propriétaires d'iPhone. Pis, ses algorithmes sont accusés d'attiser des mouvances prêtes à saper la démocratie. « Un modèle intenable » « Le modèle économique de Meta n'est pas tenable, il n'est pas compatible avec la société que la majorité des utilisateurs veulent », assène Leila Mörch Pinchinat, responsable en Europe du projet Liberty (Institut McCourt) qui vise à concilier technologies, sciences de la gouvernance et sensibilisation des opinions pour faire émerger des réseaux sociaux alternatifs. Passé ce constat qui n'a pas eu encore de grands effets économiques, quelles sont les options de Meta ?

By |2022-10-19T06:46:51+00:00October 19th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Christophe Jacquet (Havas Voyages) : « Nous avons 40% de nouveaux clients, tous déçus du digital »

« Certains d’entre nous sont beaucoup plus forts en sortie de crise. C’est le cas de notre société Havas Voyages », a souligné Christophe Jacquet, qui pilote le réseau intégré de 200 agences depuis 2019. « Après deux années de galère, le vent commence à souffler dans nos voiles. Mon plus grand bonheur cette année a été de voir nos collaborateurs reprendre du plaisir dans leur métier de conseiller. La banane est de retour », a-t-il ajouté. La « désillusion » du digital Et le patron du réseau de Marietton de tacler, dans la foulée, les acteurs du numérique. « Nous entrons dans une nouvelle ère, celle de la désillusion du digital. » Pour lui, « les machines » ne peuvent pas remplacer l’humain, surtout quand les voyages sont perturbés par des soubresauts sanitaires ou géopolitiques. « La qualité du service et de la relation humaine reviennent au centre du jeu. Nous avons près de 40% de nouveaux clients dans nos agences, tous sont des déçus du digital pendant la crise. » Pour le patron du réseau intégré, la distribution traditionnelle du secteur du voyage a réussi là où la banque traditionnelle a échoué face aux néo-banques. Car, depuis 15 ans, les institutions bancaires ont fortement investi dans le digital et fermé de nombreux points de vente, déplore-t-il. La qualité de service est ainsi devenue « médiocre ». « Les banques ont oublié ce qui a fait leur réussite il y a plus d’un siècle. » A commencer par la relation de confiance et le conseil. Une marque forte « Notre métier de conseiller est devenu central. Dans nos agences, nous observons une envie folle de voyager », a ajouté Christophe Jacquet, félicitant Laurent Abitbol d’avoir fait « le pari fou » de la distribution en rachetant le réseau. « Havas Voyages, qui n’a pas lourdement investi dans le numérique, revendique aujourd’hui une croissance de 20% des prises de commandes depuis le mois d’avril 2022, par rapport à la même période en 2019. « Notre marque n’a jamais été aussi forte. » L’enseigne est régulièrement classée parmi les meilleures en termes de satisfaction-client, dans le palmarès établi chaque année par le magazine Capital. En 2021, elle occupait la troisième marche du podium, dans le secteur de la distribution. Autre fierté, c’est un jeune vendeur de l’agence Havas Voyage de Clermont-Ferrand qui a été élu meilleur agent de voyages 2022 à l’IFTM. « Matthieu Delouche a rendu hommage aux conseillers et donne des perspectives aux plus jeunes. » Surtout à l’heure où les métiers du secteur sont en mal d’attractivité. « Vous emmener plus loin » est la signature 2023 de Havas Voyages. Stratégie de spécialisation et opérations stars « Aujourd’hui, nos équipes dansent le Madison sur ce projet. » Chaque conseiller est spécialisé sur une destination, et doit se former chaque année pour être au fait des nouveautés. Ce qui passe notamment par des éductours ciblés, organisés en partenariat avec TO, destinations et transporteurs. Marietton compte sur les fournisseurs pour aider les agents de voyages à monter en compétences, tout en organisant des « opérations stars ». Même si les opérations stars n’ont pas encore donné tous les fruits escomptés. « Certains d’entre vous n’ont pas été satisfaits. On n’a pas démontré sur le premier semestre. On a appris et corrigé. Le plan trade n’a pas été bâti pour absorber les fonds marketing, mais pour dynamiser notre industrie. » Quid de la franchise Havas ? Le programme de spécialisation est déployé sur le site Internet du réseau, et permet une hausse du panier moyen de 30% d’après Christophe Jacquet. Le mettre en place dans les points de vente sera néanmoins plus compliqué. Difficile pour un conseiller de Paris de dire à un client se déplaçant en agence qu’un spécialiste Polynésie est situé à Montpellier ou à Rennes. Une relation commerciale triangulaire n’est jamais simple. Mais cette approche globale, axée sur 80 destinations phares, restera un pilier stratégique de l’ensemble de l’enseigne. Arnaud Abitbol, directeur de la franchise (260 agences dont 110 sous la marque Havas), montre un fort intérêt. « Nous aimerions rentrer dans un programme de spécialistes. Les agences franchisées pourront le faire, à condition pour elles d’avoir des boutiques rénovées et de bien savoir piloter leurs ventes. Le client est très informé, il faut que les professionnels connaissent très bien les destinations et se forment chaque année. »

By |2022-10-18T17:25:33+00:00October 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Meta, la maison-mère de Facebook en pleine traversée du désert

Pour Mark Zuckerberg, l'année 2022 a été éprouvante. Depuis janvier, l'action Meta a perdu 60 % de sa valeur. C'est la dégringolade la plus impressionnante de tous les géants de la tech. Seule l'action Netflix a perdu encore plus de valeur en un an. Le groupe a même cédé tout le terrain qu'il avait gagné pendant la pandémie : l'action a peu ou prou retrouvé son niveau de février 2020. Tout a commencé en février, lorsque Facebook a annoncé qu'il avait perdu des utilisateurs pour la première fois de son histoire. En une nuit, l'action du groupe Meta, sa maison mère, a perdu près de 30 %. Puis, en juillet, l'entreprise californienne a annoncé que ses revenus avaient reculé. Il s'agissait, encore une fois, d'une première. Face à cet effondrement, Mark Zuckerberg veut recentrer les activités de Facebook autour de quelques priorités. Le fondateur cherche à réduire les coûts de fonctionnement du géant en faisant une pause dans les embauches et en licenciant une partie de ses salariés. Selon le « Wall Street Journal », il veut réduire ses coûts de 10 % dans les prochains mois. Meta comptait plus de 83.500 employés fin juin. D'ici fin 2023, l'entreprise sera « un peu plus petite », a prévenu Mark Zuckerberg. Pour l'instant, cette réduction des effectifs ne convainc pas les marchés financiers. Elle montre, au contraire, que le PDG de Meta pense que la situation ne va pas s'améliorer de sitôt. La publicité en ligne en berne Cette chute boursière, sans précédent pour le groupe, s'explique par un faisceau de facteurs convergents, une « tempête parfaite » comme on dit en anglais. Apple, en permettant aux utilisateurs d'iPhone d'éviter d'être traqués, a contribué à rendre les publicités sur Facebook et son autre actif, Instagram, moins précises, et donc moins précieuses pour les publicitaires. L'incertitude macroéconomique, entre guerre en Ukraine, montée de l'inflation et crainte autour d'une récession mondiale, rend en outre les publicitaires frileux. Or, Meta tire presque tous ses revenus de la publicité en ligne. Google et Amazon, qui peuvent montrer des publicités ciblées en fonction des recherches des consommateurs, se tirent mieux de cette mauvaise passe. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Pourquoi Facebook est malmené par Apple… et pas Google Facebook et Instagram souffrent aussi de la concurrence de TikTok, qui séduit de plus en plus les adolescents, aux Etats-Unis notamment, et ringardise les autres réseaux. Selon une étude de Pew Research, réalisée au printemps dernier, 67 % des adolescents américains utilisent TikTok, contre 32 % seulement qui vont régulièrement sur Facebook. Instagram s'en sort un peu mieux. Le réseau social attire 62 % des 13-17 ans. Copier TikTok Face à cette concurrence exacerbée, la réaction de Meta a été de copier TikTok en déployant le format de vidéos courtes Reels sur Facebook et sur Instagram. Mais les utilisateurs ne sont pas emballés. Un rapport interne à Meta montre que les utilisateurs d'Instagram passent en moyenne 17,6 millions d'heures par jour à regarder des Reels. Soit un dixième du temps passé par les utilisateurs de TikTok sur la plateforme (197,8 millions d'heures par jour en moyenne). LIRE AUSSI : RECIT - TikTok, la nouvelle horloge du monde Même si les utilisateurs d'Instagram et de Facebook adoptaient avec enthousiasme ce format, le groupe dirigé par Mark Zuckerberg ne serait pas tiré d'affaire pour autant. Ce dernier a admis, lors d'une conférence avec des analystes en juillet, que son entreprise a encore du mal à monétiser ces vidéos. Ce qui n'empêche pas le dirigeant de vouloir continuer à accélérer sur ce format, qu'il considère comme l'avenir des réseaux sociaux. Démarrage difficile Reels n'est pas le seul projet d'avenir qui met plus de temps à démarrer que prévu. Facebook s'est renommé Meta, il y a un an, pour mettre en évidence son tournant vers le métavers, cet univers virtuel où les utilisateurs sont représentés par des avatars plus ou moins réalistes. Le groupe dépense plus de 10 milliards de dollars par an pour développer cet univers parallèle. LIRE AUSSI : Camping, messe et MMA : nos déroutants premiers pas dans le métavers de Mark Zuckerberg Mais pour l'instant, le groupe n'est pas parvenu à convaincre un grand nombre d'utilisateurs de se rendre dans le métavers. Ceux qui y ont fait un tour n'ont pas tardé à ressortir, déçus par les limites de cet univers. « Le concept est intéressant, mais pour l'instant, ce sont juste des personnages sans jambes qui flottent dans les airs », note le PDG de DroneSense, qui élabore des logiciels pour drones, à destination de la police notamment. Seulement quatre personnes peuvent participer à la même réunion, rappelle-t-il. Meta aurait même du mal à convaincre ses propres équipes qui travaillent à ce projet de passer du temps dans le métavers, selon le média en ligne The Verge. Le groupe a dévoilé plusieurs innovations mardi lors de sa conférence Connect, dont des avatars dotés de jambes et un partenariat avec Microsoft pour intégrer les plateformes de travail à distance de ce dernier avec le métavers. Mark Zuckerberg en a bien besoin pour convaincre que tous ses efforts pour développer un univers virtuel ne seront pas vains.

By |2022-10-18T16:42:04+00:00October 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Liquid Death, la fusée qui réveille l’eau en bouteille

Des boissons saines dans un emballage malsain. Il fallait y songer. En vendant de l'eau plate des Alpes dans une grande canette de bière, décorée d'un crâne et en lettres gothiques, Liquid Death a réussi à convaincre les habitués des bars et des concerts que consommer de l'eau pouvait être « cool », même en soirée. Une idée qui paie. La start-up californienne basée à Santa Monica vient de boucler son deuxième tour de table depuis sa création en janvier 2019, avec des investisseurs tels que l'organisateur d'événements Live Nation Entertainment ou le groupe de house music Swedish House Mafia. Cette levée de 70 millions de dollars lui vaut une valorisation de 700 millions de dollars, pour 130 millions de chiffre d'affaires cette année. Les revenus de l'entreprise ont presque triplé en un an et pourraient doubler l'année prochaine. Cela fait de Liquid Death une véritable fusée dans l'univers des boissons sans alcool. Celsius a mis douze ans pour atteindre ce niveau, et Monster, quatre ans . De quoi commencer à intéresser les géants du secteur de l'eau en bouteille. Un génie du marketing Ce succès repose entièrement sur le génie marketing du fondateur, Mike Cessario, un publicitaire qui a travaillé pour Netflix, Apple et le géant de l'eau Nestlé. Avant de se lancer, il a validé son concept en investissant 5.000 dollars dans un design, une vidéo Youtube et une page Facebook qui ont fait des millions de pages vues. « J'ai horreur du marketing », assure sans crainte de la contradiction le jeune homme à casquette, dans une vidéo promotionnelle. Sur le site Web de la marque, qui appelle à « vendre son âme » ou à « dilapider son temps », cette vidéo voisine avec des publicités virales : bébés maquillés en monstres, démons qui torturent des damnés, satire sur les dangers de l'eau qui tue surfeurs et skieurs…

By |2022-10-18T16:39:58+00:00October 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Bien-être animal : faut-il interdire les balades à poneys ?

L’association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) réclame la fin de « l’exploitation » des poneys dans les parcs parisiens Dans une allée arborée du Parc Monceau à Paris, où sa fille de deux ans attend une monture, Priscilla Boussa s’étonne d’apprendre qu’une association souhaite interdire les balades à poneys. Comme cette trentenaire, ils sont plusieurs dizaines de parents et de grands-parents à offrir aux enfants un tour d’une quinzaine de minutes à dos de poney au Parc Monceau ou au Jardin du Luxembourg, contre une dizaine d’euros. Un rituel accessible chaque mercredi et tous les week-ends. « Les poneys ne bénéficient pas de temps de pause suffisants et supportent des temps de transports beaucoup trop longs » Mais depuis des mois, Paris Animaux Zoopolis (PAZ) proteste contre ces balades en place depuis 1992, « au nom d’une défense des intérêts des animaux » et pour en finir « avec l’idée que les animaux sont des jouets ». « On souhaite que la mairie de Paris interdise ces balades d’un autre temps », précise Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association née en 2017. « Les poneys n’ont pas systématiquement accès à du foin et à de l’eau, ils ne bénéficient pas de temps de pause suffisants et supportent des temps de transports beaucoup trop longs ».

By |2022-10-18T16:30:54+00:00October 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Tandis que les budgets publicitaires diminuent, les professionnels du marketing continuent de sous-utiliser leurs données

Tandis que les budgets publicitaires diminuent, les professionnels du marketing continuent de sous-utiliser leurs données L’optimisme post-pandémique que la France a ressenti lorsque le pire des restrictions a été levé s’évapore à vitesse grand V. Avec la guerre en Ukraine qui fait rage et une longue campagne à l’élection présidentielle, il n’est pas étonnant que la confiance des consommateurs soit à son niveau le plus bas depuis près d’une décennie. closevolume_off   Les états d’esprit continuent de s’assombrir avec l’inflation qui grimpe en flèche dans le monde entier, atteignant 6,5 % en France en juin. Ces incertitudes s’étendent au-delà des consommateurs. Les décisions des entreprises s’en trouvent impactées et les budgets dédiés au marketing commencent à vaciller. Le taux de croissance des budgets des professionnels du marketing en Europe est passé de 57,4 en mai à 53,3 le mois dernier, soit une baisse pour le deuxième mois consécutif. Avec une pression croissante exercée sur les annonceurs pour obtenir un retour sur leur investissement, tirer parti de chaque outil pour optimiser les campagnes publicitaires et atteindre des objectifs commerciaux précis, tels qu’augmenter le taux de conversion, va devenir une priorité pour la plupart des professionnels du marketing.Toutefois, malgré l’urgence de s’intéresser à l’efficacité du marketing, une étude menée par Making Science a révélé que plus de la moitié des professionnels du secteur en France sous-exploitent les données qui sont mises à leur disposition. Ces derniers ont plutôt tendance à les activer via une analyse générale de haut niveau plutôt que de les utiliser pour des analyses plus avancées. En effet, 50% des entreprises admet que bien qu’elles mesurent leurs données provenant de différentes sources (en ligne et hors ligne), elles ne le font qu’en silos. Ainsi, celles-ci perdent de précieuses informations, ce qui se traduit par un manque d’efficacité et des objectifs non atteints. Dans ce contexte, comment les entreprises et les annonceurs peuvent-ils mieux exploiter le potentiel de leurs données ? Une base de données solide  Le marketing moderne est alimenté par les données. Du ciblage à la personnalisation, en passant par l’identification de nouveaux publics ou la récompense des publics fidèles, sans l’abondance de points de données que les marques accumulent, nombre des techniques de marketing les plus efficaces seraient irréalisables. Les restrictions toujours plus strictes en matière de protection de la vie privée et la perte de données provenant de tiers réduiront la quantité d’informations disponibles sans pour autant diminuer leur importance. Cela signifie que les annonceurs devront trouver des moyens efficaces pour tirer davantage parti des données détenues. Ce constat n’échappe pas à la majorité des spécialistes du marketing : neuf sur dix prennent des mesures pour évaluer leurs données et seulement 1 % d’entre eux ne recueillent pas de données du tout. Ces derniers tiennent également compte de l’évolution constante des tendances en matière de consommation, ce qui leur donne les meilleures chances de rentabiliser leurs investissements dans la collecte de données. Malgré une baisse des dépenses dans le secteur du marketing numérique, la popularité durable de ce canal se reflète dans les pratiques actuelles de collecte de données, avec 86 % des professionnels du marketing recueillant leurs données à partir de sources en ligne, à savoir les analyses, campagnes ou l’activité des sites web. Cet intérêt pour le numérique n’est pas surprenant si l’on considère que le e-commerce a augmenté de 35,2 % en France en 2020, et de 15,4 % supplémentaires en 2021. Des richesses inexploitées Il est clair que les marques et les professionnels du marketing s’efforcent de disposer de bases de données et de s’assurer que les informations recueillies sont pertinentes. Cependant, la plupart d’entre eux ne parviennent pas à accéder à toute la gamme d’informations granulaires que leurs données ont à offrir : 58 % des professionnels du marketing ne procédant qu’à une analyse générale de haut niveau – c’est-à-dire qu’elles ne parviennent pas à effectuer des mesures avancées, telles que des analyses d’audience, des prédictions grâce aux solutions d’IA ou à exploiter des plateformes de mesure avancée telle que BigQuery. Cette inefficacité a pour conséquence que seule une minorité est en mesure d’atteindre des objectifs commerciaux clés tels que l’augmentation du retour sur investissement (38 %) ou l’optimisation du taux de conversion (31 %). Malgré le soin apporté à la collecte des données, de nombreux professionnels du marketing ne parviennent pas à obtenir une vision globale : la moitié d’entre eux révèlent que les données sont analysées en silos, et 11 % ne mesurent même pas les données qu’ils collectent. Ce manque d’intégration entravera le travail des spécialistes du marketing pour améliorer et optimiser la performance de leur effort marketing.

By |2022-10-18T14:42:30+00:00October 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Opal : bientôt un nutriscore de notre cerveau numérique ?

Qui ? Kenneth Schlenker, fondateur de l'application Opal. Quoi ?  Le point sur cette application qui aide les individus et les sociétés à améliorer leur concentration en utilisant mieux les écrans. Comment ? Comment est né Opal ? J'ai passé trois  ans dans une fonction product chez Google, dès 2007. J'ai pu observer comment les meilleures équipes étaient mobilisées pour capter l'attention des gens et utiliser les données pour prédire les comportements. C'est un défi pour l' humanité : parmi les plus brillants ingénieurs du monde travaillent chez Facebook, Tik Tok ou Google, à voler l’attention des gens. Et nous perdons le contrôle de notre bien le plus précieux : le temps. Ainsi, aux USA, 20 % des étudiants prennent des médicaments pour soigner des troubles de l'attention.J'ai senti que cela allait devenir un problème majeur. Et j'ai mis dix ans à maturer l'idée. Depuis deux ans, notre application i Phone permet de mesurer et d'améliorer la concentration. Elle analyse vos activités et aide à mieux se concentrer chaque jour. Avec 200 00 utilisateurs de la version gratuit et 10 000 de la version payante, elle est leader de sa catégorie.  Concrètement, ça donne quoi ? Il y a 5 milliards de smartphones dans le monde, on passe 70% de notre temps éveillé devant un écran. Le problème n'est pas tant cette quantité de temps, mais l'attention et l'intention. Comment fait-on pour rester en contrôle de notre temps, de notre vie ?  Opal analyse ce que vous faites, le temps que vous passez sur quelle application et mesure votre concentration. Ce faisant, elle vous aide à mieux structurer votre journée. On décide ainsi à quel moment consulter les réseaux sociaux, ou les news, et on peut bloquer les applications et les sites qu'on ne veut plus. Elle permet aussi de limiter les réseaux sociaux pendant les plages de travail. Autre cas d'usage important : après le travail, plus de mail, de Slack ou de réseaux sociaux, pour être présent dans sa vie privée.  Comment a évolué le produit ? Nous avons démarré, en février 2021, au début de la pandémie, par un VPN (réseau privé virtuel) pour monitorer la connexion au téléphone. Un an plus tard, avec plus d'une centaine de milliers de clients, cela nous a permis de discuter avec Apple. Et en septembre 2022, nous avons eu accès l'API native d'Apple de temps d'écran. Le fait qu'Apple nous ait donné l'accès à leur API est la preuve que le monde est en train de changer. Nous avons sorti une extension Chrome pour l'ordinateur, qui permet par exemple de bloquer Instagram à la fois sur son téléphone et sur son ordinateur. Quel est votre modèle économique ? Les plateformes ont le business model qui repose sur la vente de nos donnée et de notre temps d'attention. Nous avons le modèle opposé, puisque nous servons le bien-être des utilisateurs. Le modèle est freemium. La version payante permet de programmer de façon récurrent les blocages en fonction des jours de la semaine. La version gratuite requiert de refaire la démarche tous les jours. La version payante permet également, pour les sessions deep focus de ne pas pouvoir annuler une session. Les utilisateurs peuvent se comparer aux autres dans leurs pratiques digitales dans les deux versions. En revanche, l'historique est une fonction payante. Nos clients aujourd'hui sont des travailleurs du savoir, des ingénieurs, des journalistes, des spécialistes du marketing, qui travaillent beaucoup sur ordinateur. Et beaucoup d'étudiants.  Nous avons démarré par les USA mais depuis un mois nous nous lançons en France. En 2023, nous allons nous attaquer au marché des entreprises. Car Opal a un très fort impact sur la productivité individuelle et le bien être. Une étude menée auprès de milliers d'utilisateurs montre que 93 % d'entre eux se disent plus products, 94 % , moins distraits. Et ils économisent en moyenne deux heures de temps d'écran.En 2021, Opal réalise une levée de fonds de 5 millions d'euros auprès de ISAI, Speedinvest, Secocha Ventures (qui a investi dans Calm et Revolut, notamment)  et d'investisseurs privés, comme Jean-Charles Samuelian, le Pdg d'Alan. .  Quels sont vos projets ?  Nous allons sortir une version Android, en 2023. Nous n'exploiterons pas nos données ou la publicité. Mais nous allons nous adresser aux employeurs et aux assureurs. Ces derniers vont se rendre compte que l'addiction aux écrans est la nouvelle cigarette. Elle a des effets néfastes sur le sommeil et la santé mentale. Les assureurs pourraient par exemple  faire un discount sur les primes pour ceux qui utilisent notre appli. Enfin, nous développons un indicateur de concentration, qui est plus précis que le simple temps d'écran, qui ne mesure pas si le temps passé sur l'écran a un impact positif ou négatif pour la concentration. Nous avons demandé à nos utilisateurs de donner une note aux applications qu'ils visitent. Quelles sont les applications qui ont la pire note ? Tik Tok (-1), Instagram et Twitter (-0,9). Nous avons constitué groupe d'utilisateur pour améliorer ces scores, et l'ouvrir aux universitaires, comme la NYU et Oxford. Nous cherchons d'ailleurs une école en France pour travailler sur le sujet.  Vous êtes aussi en charge de la journée de la déconnexion, les 3 et 4 mars prochains... C'est une initiative américaine que nous amenons en Europe. Nous sommes en train de signer des partenariats avec des musées etc : si le public prouve qu'il a déconnecté il aura accès à certains événements. Nous sommes en train de monter les partenariats.

By |2022-10-17T22:45:22+00:00October 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments