Monthly Archives: November 2022

Mark Zuckerberg dans le gouffre du métavers

Vingt et un milliards de dollars (20,9 milliards d’euros) ! C’est la bagatelle qu’a engloutie en deux ans Meta, la firme de Mark Zuckerberg, pour créer le métavers, un monde virtuel en trois dimensions, qui serait, selon lui, la nouvelle frontière de l’humanité. Rien qu’au troisième trimestre, l’aventure de Reality Labs a coûté un record de 3,6 milliards de dollars. Wall Street apprécie de moins en moins ces dépenses dont nul ne sait vraiment si elles rapporteront un jour. L’action Meta s’est effondrée de près de 20 % dans les échanges hors séance à la Bourse de New York, mercredi 26 octobre, après l’annonce des résultats trimestriels de l’entreprise. Depuis septembre 2021, la valeur de Meta, qui s’élevait alors à plus de 1 000 milliards de dollars, a été divisée par trois. Les choix à marche forcée de Mark Zuckerberg, dont la fortune sera passée de 125 milliards à 40 milliards de dollars si la chute boursière se confirme, sont en train d’assécher la formidable machine à liquidités qu’était Facebook avant d’être rebaptisée Meta. Le cash-flow disponible, qui atteignait 12,4 milliards de dollars au dernier trimestre 2021, baisse depuis comme un métronome – de 4 milliards de dollars par trimestre – et a tout simplement disparu cet été ! Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Facebook, les failles de l’empire Ce choix majeur d’explorer le métavers avait été pris alors que l’entreprise, qui vit exclusivement de la publicité, accumule les difficultés dans ses domaines traditionnels. Certes, comme l’a souligné Mark Zuckerberg lors d’une conférence téléphonique, le nombre d’utilisateurs quotidiens de Facebook n’a jamais été aussi élevé – près de 2 milliards, et même 3,71 milliards, si on l’étend à tout le groupe Meta, qui compte aussi notamment WhatsApp et Instagram. Mais le chiffre d’affaires du groupe (27,2 milliards de dollars) a baissé de 4 % au troisième trimestre par rapport à la même période de 2021, tandis que le résultat net se trouve divisé par deux (4,4 milliards de dollars), en baisse, lui, de 52 %.

By |2022-11-13T08:22:22+00:00November 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

« Les écosystèmes marins sont au bord de l’effondrement » Dax Dasilva (Age of Union Alliance)

En créant Lightspeed en 2005, Dax Dasilva met l’inclusion et la diversité au centre de son entreprise tech canadienne, aujourd’hui cotée aux Bourses de New-York et de Toronto. Porté par ses convictions, il quitte ses fonctions en février 2022 pour fonder Age of Union Alliance et « investir dans les personnes qui veulent préserver la planète ». Il vient de produire le documentaire Caught avec l’ONG Sea Shepherd, un film qui dévoile les pratiques de pêche parfois criminelles au large des côtes françaises. Chaque année, 10 000 dauphins sont tués par les pratiques de pèche industrielles sur la côte atlantique de l’hexagone. TG : Comment est né le documentaire ? Dax Dasilva : CAUGHT a été filmé plus tôt en 2022 pour révéler les impacts critiques des méthodes de pêche non sélectives et dangereuses, en se concentrant sur les prises accessoires de dauphins au large des côtes françaises, alors que le gouvernement français n’intervient guère. À travers un regard brut et non filtré sur l’activisme sur le terrain, le film met également en évidence les effets d’entraînement catastrophiques potentiels de la surpêche, mettant en péril la durabilité de toute vie sur terre dans un avenir prévisible

By |2022-11-13T08:12:31+00:00November 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Renault crée un double virtuel de ses usines afin de les optimiser

Renault passe à la vitesse supérieure en matière d'optimisation de la fabrication de ses véhicules. L'industriel a créé un double digital de ses usines et de sa Supply Chain. Ce dispositif est baptisé "métavers industriel". Renault fait appel à Google afin de globaliser ses données et activer des algorithmes d'intelligence artificielle d'optimisation de ses processus.

By |2022-11-13T08:09:01+00:00November 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La Redoute présente un essayage mode en ligne séduisant

La Redoute propose une nouvelle expérience de shopping sur internet, qui permet d’effectuer des essayages de « looks » à la volée sur un mannequin.  On voit les visuels des vêtements changer de manière automatique tout en respectant les formes et les textures. On peut même regarder ce que la tenue donne selon que l’on choisisse de garder sa chemise hors de son pantalon ou dans son pantalon. Une startup de l’intelligence artificielle lancée en 2020 L’expérience a été conçue avec Veesual, startup créée en 2020 par Maxime Patte, en plein durant la pandémie et le confinement. La technologie permet de changer des vêtements sur un mannequin de manière automatisée. Ainsi les marques peuvent proposer des compositions « sur mesure » à leurs clients en générant des looks engageants qui vont les inspirer. A La Redoute, l’expérience a été lancée il y a seulement 4 semaines. « Les shoppers ont déjà composé plus de 300 000 tenues sur la Mix&Match Experience de La Redoute » se réjouit-on chez Veesual. « Mix&Match répond à deux attentes des clientes. C’est plus de diversité dans les mannequins et plus de looks pour en trouver un qui les inspirent » pointe la startup qui suggère en outre que le taux d’engagement et la conversion sont au rendez-vous.

By |2022-11-12T20:08:29+00:00November 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Sarenza va devenir la place de marché du groupe de prêt à porter Beaumanoir

Le groupe de mode Beaumanoir, connu pour ses marques Cache-cache, Morgan, La Halle ou Caroll, rachète officiellement la plateforme e-commerce Sarenza de vente de chaussures et de mode, au groupe Casino. Les magasiins de Beaumanoir vont devenir les points de retrait de Sarenza Sarenza doit devenir la place de marché de Beaumanoir pour le prêt à porter afin de vendre ses propres marques ainsi que des marques externes. « Nous croyons au commerce omni-canal » explique Jérôme Drianno, directeur général du groupe Beaumanoir. « Nos 2000 magasins en France vont devenir des points relais pour les chaussures de Sarenza » illustre-t-il. « Notre connaissance du marché et notre savoir-faire en logistique profiteront à Sarenza«  Beaumanoir a développé le e-commerce pour chacune de ses propres marques mais il lui manquait une plateforme, une place de marché. Afin d’aller plus vite que de développer sa propre technologie et de doper la notoriété de sa propre marque, le groupe a préféré racheter Sarenza. « Notre connaissance du marché et notre savoir-faire en logistique profiteront à Sarenza » ajoute Jérôme Drianno. Le groupe Beaumanoir crée et distribue des collections de prêt à porter En effet, Beaumanoir, outre son activité de distribution, détient une filiale logistique C-Log et a  développé une activité conseil en e-business avec Korben, pour le développement et la stratégie d’entreprises en ligne. En mai 2022, C-Log a inauguré un hub e-commerce mécanisé à Poupry près d’Orléans. Ce site logistique est dédié au commerce en ligne. De manière plus globale, Beaumanoir est un adepte de la technologie. Il a par exemple massivement misé sur l’étiquetage de ses produits par RFID. Et lors de son rachat d’une partie des magasins de La Halle en 2020, sa vision était de reconstruire tout un système onmi-canal autour de La Halle en migrant les magasins sur sa plateforme technologique afin de lui permettre de rattraper son retard et de revenir dans la course. Un site pour traiter 50 000 commandes e-commerce par jour Côté logistique, on relève que le dernier site de C-Log permet de garantir une livraison à 10 heures du matin pour toute commande passée avant 19 heures la veille. Son potentiel est  de 50 000 commandes traitées par jour. Il est situé à une heure de Paris et à proximité des hubs de transport e-commerce. Il est mécanisé par une robotique intégralement conçue et fabriquée par C-Log à Saint-Malo. Le site C-Log de Poupry a une superficie de 15 000 m2. Il est mécanisé par 400 robots conçus et fabriqués par C-Log. Il emploie 25 personnes. Le montant du rachat de Sarenza par Beamanoir n’est pas communiqué mais il est inférieur à 27 millions d’euros, qui est le poids de l’ensemble des cessions que le groupe Casino veut réaliser. Sarenza, vendeur en ligne de chaussures et de vêtements, avait été racheté en 2018 par Monoprix, une des enseignes du groupe Casino.

By |2022-11-12T20:08:20+00:00November 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Faute de financements, les start-up cherchent à se vendre

Lever ou vendre, c'est le nouveau dilemme de la French Tech. Finies les levées de fonds magiques aux valorisations extravagantes, place à la consolidation. Au premier semestre 2022, 163 acquisitions - par un fonds d'investissement ou une entreprise - ont été réalisées dans la French Tech, d'après une étude d'Avolta Partners pour « Les Echos » . Cette tendance s'accélère selon cette banque d'affaires spécialisée dans la tech. « Aujourd'hui, tous les entrepreneurs se posent la question de vendre », affirme Arthur Porré, cofondateur d'Avolta Partners. La raréfaction des financements, en particulier en série B et au-delà, pousse les start-up à évaluer deux options. Dans le jargon, c'est ce qu'on appelle, le « dual track ». Concrètement, une start-up mandate une banque d'affaires à la fois sur un processus de levée de fonds mais aussi sur une acquisition. « Trop d'inconnus » « Des entrepreneurs pensent qu'ils ne vont pas réussir à lever et nous demandent d'explorer la piste du M&A », souligne Arthur Porré. « Certaines sociétés savent qu'elles doivent trouver le 'move' d'après, et se retrouvent plus rapidement dans un process de M&A », confirme Benjamin Bitton, associé de 2CFinance, cabinet de conseil financier spécialisé dans la tech. « Avant, mon portefeuille se composait à 80 % de levées de fonds et à 20 % de M&A, maintenant c'est le contraire », ajoute-t-il.

By |2022-11-12T20:07:59+00:00November 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La marque de mode Burberry marie ses codes à ceux du jeu vidéo Minecraft

A l’heure du métavers, la marque de prêt à porter haut de gamme Burberry s’allie au jeu vidéo d’origine suédoise Minecraft afin d’hybrider les deux univers, digital et physique.   La collaboration aboutit à une collection physique de vêtements et d’accessoires spécifique (Tee shirt, écharpe, hoodie, bob,  pantalon de jogging, …) qui reprend les motifs et logos de Minecraft. Il s’agit d’une collection capsule dont le nombre de pièces est limité et sera mis à la vente durant peu de temps. Il y a également un jeu d’aventure baptisé « Burberry : Freedom to Go Beyond », où le joueur est invité à découvrir quatre royaumes et à choisir entre 15 skins sur le thème de la mode, de la fantaisie, de l’aventure.

By |2022-11-12T20:07:40+00:00November 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le Black Friday met toutes les générations d’accord ! (Étude Hawk)

38% des jeunes de moins de 25 ans et 21% des 25 à 35 ans comptent bien  profiter du Black Friday pour faire des achats. Pas de répit pour les soldes ! Programmé le 25 novembre, le Black Friday arrive cet automne après une première salve d’événements commerciaux : les French Days fin septembre, le nouveau Prime Day d’Amazon en octobre, et le “Single’s Day” d’Alibaba le 11 novembre… Serait-ce trop tard ? La question est légitime, d’autant que beaucoup de foyers, inquiets des effets de l’inflation et des perturbations des chaînes d’approvisionnement, ont déjà bien entamé leurs achats de Noël. Malgré tout, l’événement reste populaire dans l’hexagone, d’après les données collectées par Hawk auprès de plus de 400 Français. D’après cette étude, ce sont surtout les plus jeunes qui se montrent impatients à la perspective du Black Friday : 38% des jeunes de moins de 25 ans et 21% des 25 à 35 ans comptent bien en profiter pour faire des achats. Mais en revanche, ce seront les 25-44 ans, au pouvoir d’achat plus important, qui en profiteront le plus, avec des paniers moyens bien supérieurs.  68% des participants au Black Friday âgés de 35 à 44 ans comptent dépenser plus de 100€ à cette occasion En effet, en termes de dépenses, les moins de 25 ans seront ceux qui dépenseront le moins, tandis que 68% des participants au Black Friday âgés de 35 à 44 ans comptent dépenser plus de 100€ à cette occasion – et même plus de 500€ pour 14% d’entre eux. Comme chaque année, les produits et accessoires high-tech figurent en tête des intentions d’achat, devant les catégories Mode, Beauté et électroménager. A noter toutefois : pour les 35-44 ans, l’électroménager est la première catégorie d’achats citée. Enfin, même si le Black Friday reste fortement associé à l’univers du e-commerce, c’est bien dans les magasins que la majorité des achats seront réalisés, en particulier par les plus âgés : les plus de 45 ans sensibles à l’événement seront ainsi 56% à en profiter uniquement en point de vente physique, tandis que 44% des 25-34 ans feront leurs achats aussi bien en ligne qu’en magasins.  Ceux qui seront passés à côté des promotions du Black Friday pourront toujours se rattraper quelques jours plus tard, avec le “Cyber Monday”, programmé le 28 novembre. Comme son nom l’indique, il a lieu exclusivement en ligne.

By |2022-11-12T20:07:16+00:00November 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments

China’s Digital Yuan Works Just Like Cash—With Added Surveillance

VISA HAS LONG paid to be the sole payments processor at the Olympic Games. But at the Winter Olympics in Beijing earlier this year it had competition—from the Chinese government. Visitors could, after scanning their passports, exchange foreign bills for eCNY, a new digital currency being rolled out by the country's central bank, the People’s Bank of China. Visitors could splash their digital cash by using a card or mobile app to pay for things around the Olympic Village. China launched its first pilots of digital cash in 2019, but the eCNY’s appearance at the Olympics was part of a project with global ambitions. As the first major country to roll out an official digital currency at scale, China is far ahead of the US and other countries, where the concept of an official form of digital cash is only at the discussion phase. The hope for government-sanctioned digital currencies is that they will improve efficiency and spur innovation in financial services. But tech and China experts watching the country’s project say that eCNY, also known as the electronic Chinese yuan or digital yuan, also opens up new forms of government surveillance and social control. The head of UK intelligence agency GCHQ, Jeremy Fleming, warned in a speech last month that Beijing could use its digital currency to monitor its citizens and eventually evade international sanctions. At the same time, China’s world-beating digital yuan has got off to a slow start. The People’s Bank of China reported that its official eCNY app had 261 million users at the end of 2021, and that by August 31 more than 100 billion yuan (about $14 billion) had changed hands across 360 million transactions. Those numbers are modest compared to the size of China’s population and economy, but they are expected to grow after a recent expansion of digital yuan trials in China from about two dozen cities to four entire provinces. Unlike a cryptocurrency like Bitcoin, the digital yuan is issued directly by China’s central bank and does not depend on a blockchain. The currency has the same value as its analog equivalent, the yuan or RMB, and for consumers the experience of using the digital yuan is not that different from any other mobile payment system or credit card. But on the back end, payments are not routed through a bank and can sometimes move without transaction fees, jumping from one e-wallet to another as easily as cash changes hands. Chinese citizens are being encouraged to adopt the digital yuan by both China’s central government and local authorities. Over the summer, trials began in cities in Fujian, a province on the southern coast that is host to significant international trade. One foreign resident, who asked to remain unnamed to avoid drawing the attention of Chinese authorities, told WIRED that signs saying digital yuan payments were accepted appeared in supermarkets and convenience stores in the provincial capital of Fuzhou within days of the announcement, and soon rolled out to surrounding rural areas. Yet many locals didn’t see the need for a new form of digital payment, because they could already use mobile payment services offered by Alipay, from an affiliate of online retailer Alibaba called Ant Financial, and WeChat Pay, from gaming and social giant Tencent. Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR SECURITY ‘Dark Ships’ Emerge From the Shadows of the Nord Stream Mystery MATT BURGESS SCIENCE Anthony Fauci’s Sign-Off Message STEVEN LEVY BUSINESS The Reason for Meta's Massive Layoffs? Ghosts in the Machine CHRIS STOKEL-WALKER GEAR 25 Amazing Gift Ideas Under $25 MICHAEL CALORE Other strategies aimed at promoting adoption include reimbursing civil servants’ expenses in digital yuan or depositing small sums in new users’ wallets to encourage them to try the currency. During the Qixi Festival last year, sometimes called China’s Valentine’s Day, Chinese bank ICBC offered the first twenty couples to marry at a registry office in the city of Chengdu a card preloaded with 199 digital yuan, about $30. While results from the expanding trials have been modest so far, Yaya J. Fanusie, a senior fellow at the Washington, DC, think tank the Center for a New American Security, says fast adoption is not yet China’s main priority. The central bank is building the infrastructure needed to enable sweeping adoption in years to come, signing up merchants, adapting the banking system, and developing applications such as a way to earmark money for health care or transit, he says. That lays the groundwork for eCNY to be China’s default payment system in 10 to 15 years, and it has been enough to put the project ahead of any other government-backed digital currency. “China is clearly the leader globally in terms of how far along they are, how many people are using it, and most importantly, the size of the country,” says Jeremy Mark, a senior fellow at the Atlantic Council. The think tank’s Central Bank Digital Currency Tracker lists 105 countries exploring a central bank digital currency, but only 26 are in pilot programs or fully launched. Earlier this month India’s central bank said it would begin rolling out a digital version of the rupee. Brazil planned to launch a digital real this year but has pushed back its rollout to 2024. The European Central Bank is studying whether to roll out a digital euro, and US president Biden and some members of Congress have called for research into developing a digital version of the dollar. China’s project is motivated in part by its leadership’s awareness of how the country has played catch-up in earlier technologies, from space exploration to the internet. President Xi Jinping regularly calls for China to take the lead in developing the digital economy. But Emily Jin, who researches the country's economy at the Center for a New American Security, says the project has political as well as economic motivations. “Chinese policymakers are trying to not just create a technical infrastructure, but an institutional environment that makes this kind of currency that has social control implications more acceptable in the long run,” she says. China is well positioned to jump ahead of the West in digital currency in part because its banking system was until recently less developed than that of countries like the US. As smartphones took off, mobile payment systems rapidly drew in consumers who, unlike those in richer nations, didn't own credit cards, says Martin Chorzempa, whose book The Cashless Revolution charts the rise of digital payments in China. MOST POPULAR SECURITY ‘Dark Ships’ Emerge From the Shadows of the Nord Stream Mystery MATT BURGESS SCIENCE Anthony Fauci’s Sign-Off Message STEVEN LEVY BUSINESS The Reason for Meta's Massive Layoffs? Ghosts in the Machine CHRIS STOKEL-WALKER GEAR 25 Amazing Gift Ideas Under $25 MICHAEL CALORE By the mid-2010s, Chinese people in big cities had generally switched from using cash to using Alipay and WeChat Pay. By the end of 2021, about 64 percent of Chinese people were using mobile payment systems, according to a report by Daxue Consulting, with Alipay and WeChat Pay handling most payments. For city dwellers, the figure was 80 percent.  One reason China’s government is pushing the digital yuan is to try to gain more control of how citizens make payments. For years, big tech companies were able to operate almost like public utilities, creating and effectively regulating large parts of the financial industry. The companies also scooped up reams of citizens’ data, which eventually led to public backlash and scrutiny from regulators. For now, users can transfer digital yuan into a WeChat Pay or Alipay account, but the government could eventually choose to edge those systems out of business. “They look at the payment platforms as this massive part of the economy that is strictly speaking outside of their control,” says Mark, of the Atlantic Council. The digital yuan could in some ways be less invasive than a private network such as Tencent’s because it won’t combine payment information with a person’s other digital traces, such as social networking data. But it also gives the government new visibility into people’s lives. “If somebody goes crosswise with the government, suddenly their e-wallets could disappear, or they can't even get in a taxi or go to a restaurant,” Mark says. Foreign companies that run afoul of the government—say over comments seen as disputing the government line on Taiwan or Xinjiang—could suddenly find that they can no longer receive payments. China’s central bank says that for accounts with balances below a certain threshold, only a phone number will be required for verification, but Chinese authorities generally have wide powers to gain access to private data. China’s project and the rise of cryptocurrencies like bitcoin have prompted discussion in the US about creating a digital version of the dollar. In some Washington, DC, circles there is concern that the US could fall behind in financial innovation or lose some of its influence over global finance. At a US congressional hearing in May, lawmakers grilled Lael Brainard, vice chair of the Federal Reserve, about privacy concerns and whether the Fed had the authority to issue a digital currency at all. Many expressed concern about the government wading into areas that had previously been the domain of private banks, or suggested that cryptocurrencies outside government control could serve the same purpose. Brainard, in her testimony, said that no decision had been made on whether the US needs a digital currency, but that it should be prepared to launch one, a process she estimates could take five years. “In a world where other major jurisdictions move to the issuance of their own digital currencies, it is important to think about whether the United States would continue to have the same kind of dominance,” she said.

By |2022-11-12T19:35:03+00:00November 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments

IBM dévoile un processeur quantique d’une puissance inégalée

Dans la course à l'ordinateur quantique, IBM fait tout pour laisser la concurrence sur place. Les chercheurs de l'entreprise américaine ont dévoilé ce mercredi Osprey, le premier processeur au monde doté de 433 bits quantiques (qubits), cette unité de mesure caractéristique de la puissance des ordinateurs quantiques. Contrairement aux puces informatiques traditionnelles, qui codent les informations sous forme de 0 ou 1 bit, les ordinateurs quantiques fonctionnent avec des qubits pouvant être à la fois à la valeur 0 et 1, car ils utilisent les propriétés extraordinaires de la matière à l'échelle de l'atome ou de la particule. En intégrant plus de 400 qubits dans une seule puce, IBM se félicite de présenter « le processeur quantique le plus puissant jamais conçu », indique aux « Echos » Jerry Chow, le directeur de l'unité de développement de systèmes matériels quantiques de l'entreprise. « A titre de comparaison, le nombre de bits classiques qui seraient nécessaires pour égaler la puissance d'Osprey dépasse le nombre total d'atomes dans l'univers connu », affirme-t-il. Alors que son rival Google a récemment dévoilé un ordinateur à 72 qubits, IBM avance à pas de géant. Et surtout, l'entreprise met un point d'honneur à respecter sa feuille de route officielle, quand son concurrent de Mountain View brille par sa discrétion et ses annonces au compte-gouttes. LIRE AUSSI : CQFD - Ordinateur quantique : cinq questions pour (enfin) tout comprendre Depuis sa première annonce en 2016 avec son ordinateur à 5 qubits, l'entreprise a sorti une succession de puces présentant un nombre croissant de qubits, toutes nommées d'après des noms d'oiseaux - jusqu'au Eagle sorti l'an dernier, doté de 127 qubits, soit trois fois moins que son successeur Osprey. Sa « roadmap » comprend encore deux étapes supplémentaires -  les processeurs Condor de 1.121 qubits et Flamingo de 1.386 qubits en 2023 et 2024 - avant l'étape cruciale des 4.000 qubits avec son processeur Kookaburra en 2025. Encore beaucoup d'erreurs de calcul « Mais la puissance d'un ordinateur quantique ne se mesure pas uniquement à son nombre de qubits mais aussi à leur qualité », tempère Olivier Ezratty, consultant et spécialiste du sujet, regrettant qu'aucune information ne soit divulguée par l'entreprise sur les caractéristiques détaillées de la puce.

By |2022-11-12T19:22:48+00:00November 12th, 2022|Scoop.it|0 Comments