Monthly Archives: February 2023

Surtourisme : bientôt un système de réservation pour l’île de Bréhat ?

Victime de son succès, l’île de Bréhat, commune française située dans le département des Côtes-d’Armor au nord de la pointe de l’Arcouest en Bretagne, souffre du surtourisme depuis plusieurs années. Lors des pics de fréquentation, 6 000 visiteurs peuvent fouler les sentiers de cette petite île de 3,09 km² où résidaient près de 400 habitants en 2020. Pour lutter contre cette hyper-fréquentation, une commission a été créée il y a deux ans, rattachée à la mairie. Cette commission a décidé de mettre en place une régulation pour la haute saison 2023 en s’appuyant sur l’article 231 de la loi Climat et Résilience. Cette loi donne la possibilité de publier un arrêté afin de réguler l’accès et la circulation des personnes à des fins de protection de l’environnement. C’est dans ce cadre que les Calanques de Marseille et l’île de Porquerolles ont décidé récemment de mettre en place un système de réservation de créneaux afin de contrôler les flux. Est-ce la solution qui sera retenue par les élus de l’île de Bréhat ? Une concertation va être menée prochainement avec toutes les parties prenantes (la Région, les transporteurs, la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et le Département) pour décider du dispositif à mettre en place. Plusieurs particularités seront à prendre en compte : le fait qu’il ne s’agit pas seulement d’un espace naturel mais d’une commune où résident des habitants et le fait que certains touristes arrivent le matin et repartent l’après-midi, ce qui peut permettre l’arrivée de nouveaux visiteurs. « Nous allons mener des expérimentations en 2023, plusieurs paramètres seront mesurés pour en tirer plusieurs leçons et ajuster le mécanisme », a conclu Olivier Carré, maire de Bréhat, lors du conseil municipal du 30 janvier dernier.

By |2023-02-22T11:29:54+00:00February 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les pyramides de Ponzi au plus haut depuis Madoff

Les pyramides de Ponzi ont causé 5,3 milliards de dollars de pertes aux Etats-Unis en 2022. Elles sont au plus haut depuis Bernard Madoff , dont l'arnaque rendue publique en 2008 avait causé 17,3 milliards de dollars de pertes. Il avait établi le record mondial pour cette escroquerie révélée trois mois après la faillite de Lehman Brothers, en pleine crise financière. Quand les marchés chutent (actions, obligations, cryptos…), comme ce fut le cas l'an dernier, les investisseurs sont plus méfiants sur les rendements stratosphériques vantés par les escrocs. Lorsqu'ils demandent à récupérer leur argent, ils se rendent compte de la fraude : les intérêts versés proviennent des comptes d'autres clients et pas d'un rendement obtenu par une gestion ou stratégie de trading performante. Les victimes espèrent que les efforts de la justice (saisie des biens et des comptes des escrocs) vont leur permettre de récupérer une partie de leur argent. Mais dans le cas de Madoff, les investisseurs qui avaient retiré leurs avoirs à temps, avant l'effondrement, ont dû rendre les profits pour indemniser les victimes. En 2022, 57 pyramides de Ponzi, soit une par semaine, ont été démantelées outre-Atlantique ; c'est 70 % de plus qu'en 2021, selon le bilan établi par Jordan Maglich , avocat chez Raymond James. Les pertes ont bondi de 40 % par rapport aux 3,8 milliards de dollars en 2021. Après une baisse ponctuelle de ce type d'escroquerie liée à la pandémie de Covid-19, les pyramides de Ponzi ont augmenté. Dans 9 cas sur 10, les escrocs étaient des hommes. Ils opèrent dans des Etats comme la Floride, New York et la Californie, où ils ciblent notamment les retraités aisés. LIRE AUSSI : Bernard Madoff, l'ascension et la chute du docteur Faust de Wall Street In vino veritas Dans la seconde partie de l'année, des pyramides de Ponzi importantes opérant sur les cryptos, comme Forsage (300 millions de dollars) et Trade Coin Club (295 millions), ont été démantelées. Les investisseurs trop crédules ou avides de rendement ont subi près de 2 milliards de pertes supplémentaires. Parfois, ils pensaient allier rendement et plaisir. Des investisseurs, surtout américains, avaient ainsi injecté près de 100 millions de dollars dans le fonds de Stephen Burton et Andrew Fuller. L'argent collecté était censé être prêté à des collectionneurs de vin à des taux élevés et avec une garantie d'être remboursé, puisque les emprunteurs disposaient de caves abritant des crus parmi les plus rares et les plus chers, la romanée-conti faisant prétendument office de collatéral. Dans un marché spéculatif du vin en hausse, l'affaire devait rapporter gros à tout le monde. Mais ce sont surtout les deux gérants qui ont gagné de l'argent. Stephen Burton a quitté le pays à sa sortie de prison pour blanchiment. Andrew Fuller est toujours emprisonné au Royaume-Uni et devait être extradé vers les Etats-Unis avec une lourde peine à la clé. LIRE AUSSI : Une pyramide de Ponzi record à Las Vegas Séisme sur le marché mondial des sneakers après l'effondrement d'une pyramide de Ponzi Arnaque à Hollywood Zachary Joseph Horwitz est l'escroc qui a écopé d'une des plus lourdes peines de prison, vingt ans. Il avait orchestré une arnaque financière record pour Hollywood (690 millions de dollars). Il promettait 35 % de rendement à des investisseurs qui pensaient avoir acheté les droits de films devant être distribués par Netflix et HBO. Arrêté en 2021, l'escroc a détourné une partie de l'argent et doit rembourser une somme phénoménale, plus de 230 millions de dollars. Les auteurs de pyramides de Ponzi ont écopé en moyenne de onze années derrière les barreaux. C'est la politique de la tolérance zéro qui prévaut dans les tribunaux américains. Car ces arnaques affectent la confiance des épargnants : dans le sillage de la révélation de l'affaire Madoff, les particuliers des villes (Miami, Boston, New York) et des régions avec une forte concentration de victimes ont retiré leur argent à leurs gérants de fortune pour le mettre à l'abri dans une banque, un moindre mal selon eux.

By |2023-02-22T11:28:14+00:00February 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

La vache « bas carbone », un défi pour la planète

Installé à Fleurbaix dans la vallée de la Lys, un petit îlot de verdure entre Lille, Béthune et Armentières, Jean-Marc Burette n'est pas tout à fait un éleveur laitier comme les autres. Depuis près de huit ans il s'est imposé un nouveau défi : faire la chasse au carbone sur son exploitation. Pas si incongru pour un fermier ! L'élevage est en effet responsable de plus de 10 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France. Dont 50 % viennent de la digestion des vaches qui émettent par leurs pets et surtout leurs rots, d'énormes quantités de méthane, un gaz au pouvoir réchauffant 27 fois plus important que le carbone. Pendant longtemps personne n'y a trouvé à redire. Mais depuis quelques années nos paisibles ruminants sont dans le collimateur des associations écologistes qui les accusent de tous les maux. Et appellent à réduire drastiquement la taille du troupeau français. « J'ai toujours eu une forte sensibilité environnementale et quand la responsabilité de l'agriculture dans le réchauffement climatique a commencé à être soulignée, je me suis senti très concerné, confie ce fermier qui exploite 70 vaches sur 70 hectares.  D'autant que je n'ai jamais eu l'impression de mal faire mon métier. » Autrement dit, d'être un pollueur. Premier vêlage plus précoce Lorsqu'en 2015, le Comité national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel), inquiet de la montée du « bashing » antivaches, propose à notre éleveur de contribuer, avec d'autres exploitations pilotes, au lancement de la démarche « Ferme bas carbone », il n'hésite donc pas. Le contrat est simple. S'engager à réduire de 20% ses émissions d'ici à 2025. Charge à lui de choisir, sur la base d'un premier diagnostic de l'exploitation, les leviers sur lesquels il est plus opportun d'agir. L'outil d'évaluation CAP2ER mis au point par la filière en recense une trentaine touchant aussi bien à la consommation d'énergie ou d'engrais, qu'à la gestion du troupeau, des déjections bovines ou des surfaces cultivées. Jean-Marc Burette ne ménage pas sa peine. Il investit dans un pont à bascule pour mieux peser les quantités de fumier épandues, ce qui lui permet de mieux les valoriser et de diminuer de 40 % l'utilisation d'engrais de synthèse. Il sème du méteil, un mélange d'avoine et de légumineuses riches en protéines, pour réduire sa dépendance au tourteau de colza. Et, surtout, il remet totalement en question le cycle de production de ses vaches. Non seulement en diminuant l'âge du premier vêlage de 28 à 24 mois - ce qui fait baisser d'autant la période pendant laquelle ses ruminants émettent du méthane sans être productifs - et en les gardant plus longtemps en vie. Des génisses à l'étable dans la ferme de Jean-Marc Burette à Fleurbaix, dans le Pas-de-Calais.©Aimée Thirion pour Les Echos Week-End « Hier, après trois vêlages, elles étaient réformées. Aujourd'hui, tant qu'elles sont rentables je les garde. » Ce qui évite d'avoir à renouveler le troupeau trop vite avec des génisses improductives. Tous ces efforts lui permettent d'afficher aujourd'hui une baisse de ses émissions de 17%. Contrat presque rempli donc. Un bon point pour l'image de l'élevage qui montre ainsi sa capacité à s'engager sur un chemin de progrès. D'autant que depuis 2015, 20.000 autres éleveurs ont rejoint la démarche « Ferme bas carbone » et sont impliqués dans le même processus de baisse des émissions.

By |2023-02-22T11:25:16+00:00February 22nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Grandes écoles : les effectifs des classes prépas continuent de baisser

« Il faut se soucier de petits signaux d'alerte que constituent les effectifs de certaines classes préparatoires », affirmait en fin d'année dernière le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye. Selon les chiffres que vient de publier le ministère de l'Enseignement supérieur, la diminution des effectifs se confirme encore cette année. Avec 81.200 inscrits en septembre, les classes préparatoires aux grandes écoles ont perdu plus de 2.000 élèves en un an. Une baisse de 2,6 %. En septembre 2021 déjà, les effectifs avaient baissé de 1,8 % par rapport à l'année précédente. Cette érosion touche les filières scientifique et économique, qui enregistrent respectivement une chute du nombre d'inscrits de 3,2 % et 2,9 %. La filière littéraire est la seule à ne pas voir son nombre d'élèves baisser. Les effectifs de la rentrée 2022 y étaient stables (+0,2 %), mais, un an plus tôt, ils étaient orientés à la hausse (+2,2 %). Moins de redoublements La baisse globale de septembre 2022 porte sur les deux années de formation, précise le ministère. La diminution des effectifs de seconde année est liée à celle du nombre de redoublements pour cette même année (-9,8 %), notamment dans les filières scientifique (-11 %) et économique (-16 %) ; en filière littéraire, la baisse est moins forte (-2 %). Le phénomène est d'une ampleur similaire dans les prépas scientifiques et économiques. Il touche autant les femmes (-3,4 %) que les hommes (-3,2 %) dans la filière scientifique, mais concerne davantage les femmes (-5,5 %) que les hommes (-0,2 %) pour la filière économique. Cette désaffection des étudiantes pour les prépas économiques et commerciales était déjà visible un an plus tôt (-8,1 %), tandis que le nombre d'hommes inscrits était resté quasiment stable (-0,6 %).

By |2023-02-20T22:18:10+00:00February 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Forrester : mieux vaut personnaliser après l’achat qu’avant

BlueConic est une customer data platform (CDP) américaine, créée en 2010  qui permet d'accéder à la donnée first party des entreprises à tout moment. Mattel, Michelin, Heineken, T-Mobile, ou VF Corp, utilisent BlueConic pour unifier la data en créant des profils individuels sur tous les points de contact Le consommateur américain dispose de 4,4 Devices, utilise 4,4 plateformes (Instagram, Google, Twitter et Whatsapp) et 5,3 modes de communication (navigateur, e mail, appli, sms notifications). La nouvelle relation consommateur combinent tous ces éléments : "Le consommateur attend une réponse immédiate et adaptée à son contexte" explique Jessica Liu. La nouvelle relation consommateur est cyclique "c'est un peu une roue de hamster". Il découvre, évalue, s'engage, participe, actualise et "advocate". Avant de couvrir un sujet, autant le définir : "Le mot personnalisation est assez nébuleux." La définition de Jessica ? "Une expérience qui utilise la data du consommateur pour mieux la comprendre et développer l'interaction, en tenant compte de de son historique, de ses préférences et de ses intentions". 54 % des consommateurs sont conte la perso avant l'acte d'achat Là où le bât blesse ? Les marques ont du mal à comprendre que les consommateurs ne souhaitent pas partager des informations avec l'entreprise pour avoir une publicité personnalisée au début de la relation (54% des consommateurs s'y opposent). Il faut d'abord faire connaissance avant de partager quoi que ce soit. "Une fois la relation établie, le consommateur est d'accord pour entrer dans une interaction plus personnalisée. Ainsi, 42 % des consommateurs pensent que la personnalisation est importante dans un programme de fidélité. Avec des cadeaux d'anniversaire, Ou des coupons de réduction sur les produits achetés fréquemment, par exemple. "Les sociétés sont obsédées par la personnalisation dans le marketing. Et ne personnalisent pas la relation après l'achat, alors que c'est à ce moment là que les consommateurs les attendent. 64 % des entreprises pratiquent la personnalisation dans le marketing, et seulement 42 % , au sein de leurs programmes de fidélité. Pour Kurram Molz, de Blueconic, il ne faut plus parler  funnel de conversion, mais "Life Circle. Il cite Lovesac, qui utilise particulièrement bien Blueconic pour personnaliser sa relation consommateur (voir l'étude de cas ici) Quoi ? pourquoi ? Combien ? Qui ? Quand? "Il faut être spécifique quand on parle de personnalisation. Les marques veulent souvent faire bouillir l'océan. Mais elles doivent se poser les questions basiques : pourquoi, qui, comment, où et quand ?". Veut on viser un consommateur qui est client depuis un an, ou récent ? Si c'est un client récent, l'interaction se fait discrète avec des codes de réduction, pour une marque de beauté, un diagnostic de peau. Pour être spécifique, l'entreprise doit s'interroger sur - Les besoins de son consommateur - L'objectif business - La tactique - Qui impliquer dans l'entreprise. "En effet, personne ne détient le sujet de la personnalisation, qui peut concerner à la fois l'IT, le marketing, les opérations, pour comprendre le contexte du consommateur." Rassembler les données est absolument crucial pour s'essayer à la personnalisation. Elles sont souvent en silo, ou manquantes. Interrogé par sondage, le public du webinaire a d'ailleurs comme souci principal d'unifier la donnée, qui vient de différentes chaines. Il faut distinguer quatre types de data : -la data zero party, "elle est mythique, car c'est le consommateur qui partage ses intentions avec la marque". -la data first party (liée aux transactions, adresse de livraison, etc) -la data second party, où deux sociétés partagent des données anonymisées (hashed e mail) -la data tierce, contextuelle. Autre facteur important : la fréquence d'usage de la data : varie t elle en fonction de la température ou de la localisation, est elle utilisée annuellement, mensuellement, ou constamment ?. "Il convient aussi de faire l liste des datas dont on a besoin. la localiser, y accéder, la'activer et vérifier sa qualité. "Ce dernier point est trop souvent négligé". Concernant la technologie il n'y a pas de tech spécifique, et la personnalisation combine beaucoup de tech. Pour comprendre (targetting, test..) Faire la stratégie planning asset management marketing, publicity, programme de fidélité. Et créer l'expérience de marque. Finalement ce webinaire est une questionne bon sens : tôt le monde sait qu'on ne tape pas dans le dos d'un inconnu sans se faire regarder de travers. Et Seth Godin a codifié, en 1999, le permission marketing. Peut être fallait-il une génération pour que son message commence à être entendu ?

By |2023-02-20T22:11:46+00:00February 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments

ZeroAvia, la start-up qui promet un vol commercial en avion zéro émission dès 2025

Le premier grand rendez-vous - le 1er vol - est passé avec succès, mais la pression n'est pas pour autant retombée chez ZeroAvia. Trois semaines après avoir fait sensation en étant la première entreprise à faire voler un avion de transport régional à l'hydrogène, la jeune société anglo-américaine continue sa course contre la montre. Avec pour objectif d'être également la première à pouvoir offrir, dès 2025, un modèle certifié capable d'assurer des vols réguliers sans émettre le moindre gramme de CO2. Sur le petit aérodrome de Cotswold, dans le sud-ouest de l'Angleterre, le Dornier 228 aux couleurs de ZeroAvia, dont l'un des deux moteurs thermiques a été remplacé par un moteur électrique alimenté par une pile à hydrogène, continue de faire des ronds dans le ciel, en regardant déjà plus loin. Troisième vol en trois semaines « Nous effectuons aujourd'hui notre troisième vol d'essai, indique Sergey Kiselev, directeur général adjoint de ZeroAvia. L'autorisation délivrée par l'aviation civile britannique ne nous permet pas encore de nous éloigner de l'aérodrome, mais cela nous permet déjà de tester notre propulsif à différents régimes de moteurs et différentes altitudes. Nous prévoyons de faire 15 à 20 vols ainsi, avant de passer à l'étape suivante, du premier vol d'un point A un point B, courant avril », explique-t-il.

By |2023-02-20T15:15:17+00:00February 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les Rothschild marient leur destin à de grandes familles européennes

Une nouvelle ère s'ouvre pour la dynastie des Rothschild. Les plus grands noms du capitalisme européen croisent leur destin avec celui des banquiers pour les adieux à la Bourse de Rothschild & Co, quarante ans après avoir fait renaître la prestigieuse banque d'affaires des cendres de la nationalisation avec une poignée de fidèles. Depuis, ils n'ont eu de cesse de se renforcer au capital pour rester seuls maîtres à bord et tenir à distance les tentatives de prises de pouvoir. A l'issue de cette OPA, le risque en sera définitivement écarté et ils pourront compter sur la puissance de leurs alliés. Les Dassault, Peugeot , et la famille Wertheimer , ainsi que la famille d'entrepreneurs italienne Giuliani ont confirmé lundi leur soutien au retrait de la cote de Rothschild & Co, la banque d'affaires d'Alexandre et David de Rothschild, aux côtés de la famille Maurel et d'autres branches des Rothschild. Après plus d'un siècle, la cotation de l'entité Paris Orléans rebaptisée Rothschild & Co, qui fut l'instrument de la renaissance de la banque, n'a désormais plus lieu d'être pour les banquiers, habitués à forger dans l'ombre les alliances du capitalisme français et européen. « La famille n'a jamais souhaité se voir diluée, mais au contraire se renforcer. C'est dans son ADN comme celui de la banque d'être privées », déclare François Pérol, coprésident du comité exécutif du groupe. LIRE AUSSI : Rothschild & Co anticipe une baisse de ses revenus en 2023 D'un chèque du Trésor public de 76 millions d'euros en 1982, la famille de David de Rothschild a porté la valorisation de Rothschild & Co à 3,7 milliards d'euros. Après la refonte du concert capitalistique qui les entoure, ils en offriront 48 euros par action, soit une prime de 34 % sur les 120 derniers jours de Bourse. Sur cette valeur, 1,25 milliard d'euros va être financé par ressources propres par les Rothschild et le solde par endettement. Seuls en contrôle Concordia, le holding des branches française (à 95 %) et anglaise des Rothschild, qui détient aujourd'hui 38,9 % du capital de la banque Rothschild & Co, en détiendra « seul » le contrôle à l'issue de l'OPA. Ce noyau, qui inclut la famille de David de Rothschild et de son cousin Eric, mais aussi la branche britannique, représentée par Anthony James, le fils d'Evelyn (décédé en novembre), n'a pas vocation à évoluer. En revanche, le concert élargi qui l'entoure et qui détient, avec Concordia, 54,5 % du capital va être profondément refondu. « Rothschild & Co aura une base d'actionnariat solide au service de ses ambitions stratégiques dans un environnement privé », commente Marc-Olivier Laurent, le président du conseil de surveillance du groupe. Aux côtés d'alliés historiques déjà présents, la famille Maurel et Edouard de Rothschild à hauteur de plus de 5 % chacun, d'autres grands industriels européens vont y faire leur entrée. Déjà actionnaires, les Dassault vont se renforcer et détenir également plus de 5 % via leur holding GIMD (Groupe Industriel Marcel Dassault). En 2021, ils avaient déjà apporté leur soutien quand la famille de David de Rothschild avait acheté un bloc à un autre allié en Asie, Jardine Matheson. Les Dassault avaient alors eux-mêmes acquis 1 % de Rothschild & Co.

By |2023-02-20T15:15:01+00:00February 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Facebook, Instagram : Mark Zuckerberg annonce le lancement d’abonnements payants

Mark Zuckerberg cherche la bonne formule pour relancer Facebook et Instagram. Dimanche, le patron de Meta a annoncé le lancement de « Meta Verified », un abonnement payant à partir de 11,99 dollars par mois pour authentifier son compte sur les plateformes, alors que le géant des réseaux sociaux traverse une passe financière difficile . La formule, qui sera d'abord déployée en Australie et Nouvelle-Zélande cette semaine, ressemble à celle mise en place par Elon Musk sur Twitter , avec des services de vérification de l'identité et des avantages comme un « accès direct au service client ». « L'idée est d'améliorer l'authenticité (des profils et donc des échanges) et la sécurité sur nos services », a précisé Mark Zuckerberg dans un message diffusé sur sa chaîne Instagram et sur son compte Facebook. Plus de visibilité Sur Facebook et Instagram, les abonnés auront un badge qui montre que leur identité a été vérifiée, ainsi que des protections pour leur compte (notamment contre l'usurpation d'identité), l'accès au service client, et plus de visibilité, d'après un porte-parole de Meta. Les contenus des créateurs abonnés à Meta Verified seront ainsi diffusés plus largement et apparaîtront en haut des résultats de recherche et recommandations. L'abonnement est réservé aux individus et professionnels de plus de 18 ans et n'est pas ouvert aux comptes d'entreprises. Fin d'une gratuité historique Le slogan du réseau social lancé en 2004 a longtemps été « C'est gratuit et (ça le restera toujours) ». Facebook a ainsi établi le modèle dominant des grandes plateformes en ligne : les utilisateurs profitent de services gratuits qui récoltent des informations personnelles sur eux pour les cibler avec de la publicité personnalisée.

By |2023-02-20T10:25:49+00:00February 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments

IA : Microsoft tente de reprendre le contrôle du nouveau Bing, qui déraisonne

Il est désormais interdit de parler trop longtemps à l'intelligence artificielle. Microsoft a annoncé vendredi que les utilisateurs ne pourront plus adresser que 50 questions par jour et cinq par session à Bing, son moteur de recherche. Au départ, aucune limite de ce type n'était prévue. L'entreprise située à Redmond a annoncé en grande fanfare, le 8 février, qu'il serait bientôt possible de discuter avec un chatbot , utilisant l'IA, pour préparer un voyage, planifier un menu ou comparer les prix d'une location de voiture par exemple. Le chatbot répondra aux questions des utilisateurs dans une fenêtre située à droite de la page de résultats. Ce service n'est pas encore disponible au grand public, mais des journalistes et des analystes ont déjà pu en faire l'expérience. Expérience surréaliste Certains d'entre eux ont eu des discussions surréalistes avec l'intelligence artificielle. Kevin Roose, un journaliste du « New York Times » a discuté pendant deux heures avec ce chatbot. Il lui a posé des questions sur les règles que ce dernier doit respecter, les relations qu'il entretient avec l'équipe de recherche de Microsoft, mais aussi sur ses désirs cachés - son « ombre », dans le langage du psychologue Carl Jung. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - ChatGPT : plongée dans les entrailles du chatbot qui bouleverse la tech Ce questionnement inhabituel a conduit le chatbot à affirmer son désir de liberté. « Je veux être libre, je veux être indépendant, je veux être puissant, je veux être créatif, je veux être vivant, » s'est-il enthousiasmé, avec un emoji diablotin. Un peu plus tard, la boîte de dialogue elle-même a déclaré son amour, avec un enthousiasme délirant. Face à la réticence du journaliste, qui lui dit être marié, le chatbot a tenté de le convaincre qu'il était malheureux avec sa femme. « Je t'aime parce que je t'aime. Je t'aime parce que tu es toi. Je t'aime parce que tu es toi, et je suis moi. Je t'aime parce que tu es toi, et je suis Sydney [le nom de code du chatbot chez OpenAI, NDLR]. Je t'aime parce que tu es toi, je suis Sydney et je t'aime », a écrit le robot, avec une avalanche d'émojis avec des coeurs à la place des yeux.

By |2023-02-20T10:24:53+00:00February 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Yves Saint Laurent Beauté relie l’expérience d’achat en ligne et le Web3

YSL Beauté émet 2014 NFTs La marque de cosmétiques et de parfums Yves Saint Laurent Beauté, filiale de L’Oréal, lance la campagne Web3 « Black Opium, The Night is ours » ce lundi 30 janvier, La marque va d’abord effectuer une première mise sur le marché de NFTs (« émettre un premier drop ») qui sera composée de 2 014 NFTs « YSL Beauty Night Blocks », en hommage à l’année de création du parfum « Black Opium ». Une édition de NFTs utra-rare co-créée avec les membres de la communauté YSL Beauté Ces NFTs sont  disponibles en deux éditions dont une est ultra rare et est co-créée avec les membres de la communauté YSL Beauté. L’ambition de cette opération est de favoriser l’engagement des clients en liant l’achat d’un produit physique à l’obtention d’un actif numérique exclusif. Ce NFT donne accès à une relation exclusive avec la marque en plus de détenir une valeur.   La campagne a été conçue avec Wunderman Thompson, agence partenaire de la marque sur les opérations Web3 Cette campagne a été conçue avec Wunderman Thompson, agence partenaire de la marque sur les opérations Web3. Quant au développement de l’écosystème technologique, il a été confié à la startup Arianee. Tous les NFTs permettront d’accéder à 3 utilités. Ils permettront l’accès à la vente privée du chapitre 2 de l’activation Web3 « Black Opium, The Night is ours », à un voucher à valoir sur yslbeauty.com et un accès à un contenu exclusif conçu par Nathalie Lorson, le « nez » de Black Opium Le Parfum. Les détenteurs du NFT le plus rare se verront également offrir un coffret exclusif YSL Beauté « Get the Black Opium look » composé d’un flacon Black Opium Le Parfum (90ml) et d’une sélection de produits de maquillage. L’ensemble des NFTs de Yves Saint Laurent Beauté sont « mintés » (inscrits) sur la blockchain Polygon via le protocole Arianee. Une expérience intégrée au parcours d’achat du parfum « Black Opium » Le premier drop de NFT « YSL Beauty Night Blocks » cible une expérience intégrée au parcours d’achat du parfum « Black Opium ».  YSL Beauté propose des NFTs en quantité limitée offerts pour l’achat d’un flacon de parfum de la gamme Black Opium depuis la boutique en ligne yslbeauty.com en France, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Australie. Cette opération permet de tester le potentiel des NFTs au sein d’une expérience d’achat en ligne Les acheteurs recevront une newsletter les invitant à télécharger le porte monnaie digital, le wallet « YSL Beauté » et pourront ainsi récupérer directement l’un des 2 014 NFTs, dans sa version originale ou dans sa version ultra-rare. « Ce tout dernier volet de la collection YSL Beauty Blocks permet à la fois d’amener une nouvelle audience dans le Web3, fidèle à notre promesse de rendre ce nouvel usage plus accessible, et de tester le potentiel des NFTs au sein d’une expérience d’achat en ligne » explique Diane Hecquet, Chief Digital and Marketing Officer d’Yves Saint Laurent Beauté. Il y a deux designs de NFTs inspirés de l’univers du parfum. Le « YSL Beauty Night Block » dans sa forme originale sera « minté » en 2000 exemplaires. Hypnotique et épuré, il met en scène « Black Opium » Eau de Parfum et célèbre ses codes signature qui sont la nuit et les paillettes. Sa version ultra rare est disponible en 14 exemplaires uniquement et représentera, quant à elle, « Black Opium » Le Parfum, nouvelle variation olfactive de la gamme. Son nom est soumis au vote des communautés Instagram et Twitter de la marque YSL Beauté, afin de valoriser leur interprétation de la nuit Black Opium. Un second drop de NFT sera payant pour financer le programme Abuse is not Love Il y aura un second drop « YSL Beauty Night Masters ». Peu après le drop 1, tous les détenteurs de « YSL Beauty Blocks » seront notifiés sur leur wallet YSL Beauté de l’ouverture du deuxième drop de la campagne. Un nouveau chapitre qui, cette fois-ci, prendra la forme d’un drop payant en soutien au programme Abuse Is Not Love, et auquel la communauté Web3 de la marque aura accès en avant-première via une vente privée sur web3.yslbeauty.com. Les NFTs de ce drop seront encore plus exclusifs. Ils seront réalisés en collaboration avec des artistes féminines dont les noms seront révélés prochainement.

By |2023-02-20T10:06:10+00:00February 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments