Monthly Archives: June 2023

En avril, le trafic aérien intérieur a dépassé son niveau d’avant la pandémie

Le trafic aérien intérieur a atteint 102,9% du niveau du mois d’avril 2019 (en passagers-kilomètres payants). Une première mondiale depuis le début de la pandémie, selon IATA. Ces ratios ont été dopés par la reprise vigoureuse du trafic en Chine, où la politique «zéro Covid» a été abandonnée, fin 2022. En RPK, la Chine atteint en avril 2023, 106% des niveaux de 2019, soit +536% en un an. Aux Etats-Unis, les compagnies aériennes ont elles aussi enregistré un RPK de 103,3%. En revanche, pour les liaisons internationales, la reprise est moins rapide, bien que présente. «À l’échelle globale, le trafic évolue à 90,5% des niveaux d’avant le Covid», a indiqué Willie Walsh, directeur général de IATA. 

By |2023-06-03T21:48:15+00:00June 3rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Que pense le CEO d’Airbnb des cryptomonnaies et des métavers dans le tourisme ?

Pour Brian Chesky, CEO d’Airbnb, les cryptomonnaies pourraient être intéressantes dans une relation de confiance avec les voyageurs : « Nous suivons de près ce qu’il se passe. Absolument. Comme la révolution dans le voyage, il y a clairement une révolution en cours dans la crypto. Airbnb et la crypto ont tous deux des relations intéressantes avec la confiance. Le premier livre blanc sur le Bitcoin disait que le Bitcoin ne nécessite pas de confiance parce qu’il repose essentiellement sur un grand livre public. Airbnb a abordé la confiance d’une manière assez similaire : nous avons repensé un système de confiance où les avis sont l’équivalent d’un grand livre public sécurisé. Le fondateur de Coinbase a été l’un de nos premiers employés. Nous suivons le sujet depuis très longtemps. Avec beaucoup de technologies, il y a une hystérie autour. L’essentiel est que les gens comprennent comment cette nouvelle technologie a amélioré leur vie, au-delà de l’excitation initiale. Je suis vraiment enthousiasmé par certaines applications que les gens pourraient créer pour améliorer leur vie quotidienne », a-t-il déclaré à The Verge. Mais la plateforme n’envisage pas pour autant de proposer de payer en Bitcoin afin d’éviter les frais de change : « À ce stade, ce n’est pas quelque chose que nous prévoyons à court terme. C’est certainement quelque chose que nous devrions examiner. Toute personne qui manipule beaucoup d’argent devrait l’envisager », a expliqué Brian Chesky. « J’espère qu’un Internet en trois dimensions ne remplacera pas la vie réelle » Sur le sujet des métavers, le CEO d’Airbnb s’est montré un peu moins enthousiaste. Il craint notamment que ces mondes virtuels se développement au détriment de la vraie vie et des relations entre les personnes : « Lorsque Mark Zuckerberg a présenté le Metavers, je pense qu’il a dit que l’internet serait tridimensionnel plutôt que bidimensionnel. Je pense qu’il avait une vision très précise de ce à quoi cela ressemblerait. Je crois vraiment qu’Internet va devenir plus immersif, c’est indéniable. Mais Internet va-t-il remplacer la vie réelle ou simplement remplacer le temps d’écran en deux dimensions ? Je pense, et j’espère, qu’un internet plus tridimensionnel remplacera un internet bidimensionnel, mais pas la vie réelle. Si nous remplaçons la vie réelle, alors nous recréerons le film Wall-E, où tout le monde est sur des écrans, déconnecté du monde réel. Je ne pense pas que ce soit la vision d’un technologue, à ma connaissance, que nous n’existions plus dans le monde physique. Ces expériences numériques, pour moi, sont des passerelles. Il existe des moyens pour les gens d’essayer Airbnb pour 10 ou 20 dollars. Ils peuvent entrer en contact avec un hôte sans avoir à prendre l’avion et à séjourner dans la maison de quelqu’un dans un autre pays. C’est un engagement moindre. En général, j’aime suivre une tendance ou suivre le contraire d’une tendance. Les opposés des tendances sont toujours aussi puissants. Pour faire un zoom arrière, je pense que nous vivons une révolution numérique qui a clairement commencé il y a plusieurs décennies. La pandémie a accéléré la numérisation. Si vous regardez toutes les entreprises qui ont vraiment bien réussi, ce sont des entreprises numériques qui numérisent le monde physique. Le centre commercial est devenu Amazon, l’argent est devenu crypto, les hôtels sont devenus des Airbnb. Le numérique en profite. Il y a un risque majeur à la révolution numérique : nous vivons dans l’une des périodes les plus solitaires de l’histoire humaine […]. Cette notion de connexion humaine et ce risque que le monde soit isolé, solitaire et divisé, c’est ce qui fait qu’Airbnb a une raison d’être, c’est notre capacité à rassembler dans le monde physique des personnes issues de cultures du monde entier. Cela sera toujours pertinent tant que les gens seront pertinents dans ce monde ».

By |2023-06-03T21:47:47+00:00June 3rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Chats et chiens, les nouveaux enfants-rois des Chinois

Court sur pattes et le poil blanc en bataille, Juice (ou « Guozhi » en mandarin) n'est peut-être pas un chien de race mais il jouit d'une excellente capacité d'apprentissage et d'un vrai talent d'acteur. A neuf ans, le petit corniaud s'est déjà illustré dans des dizaines de productions cinématographiques et télévisuelles chinoises. Mais au fur et à mesure qu'il vieillit, son maître, le dresseur d'animaux He Jun, s'inquiète du stress généré par les longues journées de tournage et rêve de trouver une doublure à la hauteur de son acteur vedette. « Nous espérions conserver plus longtemps ses excellents gènes », explique le propriétaire. Problème, le cabot ne peut pas se reproduire car il a été castré dès son plus jeune âge. He Jun finit par trouver la solution en frappant à la porte de Sinogene, la première société de biotechnologie chinoise à fournir des services de clonage d'animaux de compagnie. « J'étais un peu nerveux au début car le clonage est une toute nouvelle technologie de pointe pour moi », indique le maître. Mais la crainte est vite dissipée : « Le petit Juice a vite appris et peut être entraîné aussi facilement que le Juice original. » Sinogene a fait la une des médias en 2017 lorsque ses équipes ont réussi à cloner un chien beagle. Depuis, plus de 500 chiens et chats clonés ont vu le jour dans les laboratoires de l'entreprise à Pékin. Le procédé est bien rodé : des échantillons de peau sont généralement prélevés sur l'intérieur des cuisses de l'animal et, en quelques semaines, Sinogene est en mesure d'isoler son ADN et de féconder un ovule, qui sera ensuite transplanté dans une femelle porteuse.

By |2023-06-03T21:47:34+00:00June 3rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

YSL Beauté vise haut et juste avec Push The Boundaries Prize

#PushTheBoundariesPrize, programme de mentoring destiné à soutenir et à encourager la création chez les jeunes qui en ont sous le pied, vient de démarrer. Une initiative ambitieuse,  pleine de sens et de conviction pour l’acteur du luxe qui s’engage de manière stratégique et sur le long terme auprès de la GenZ. Mais pas que. La marque met, comme le martèle Benjamin Biolay, dans l’un de ses derniers titres, « de la beauté là ou il n’y en a pas »… ou plus guère, à savoir, les réseaux sociaux. Pour parler de ce travail exemplaire, Flavie Bromet, Directrice de la communication digitale et de l’engagement YSL Beauté, et Barka Zerouali, CEO créative de la nouvelle agence Hope Paris, co-créatrice de l’opération.

By |2023-06-03T21:23:08+00:00June 3rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Soupçon de manipulation de cours : Jean-Charles Naouri, PDG de Casino, en garde à vue

Le PDG de Casino Jean-Charles Naouri a été placé en garde à vue ce jeudi dans les locaux de la police judiciaire parisienne. Ceci, dans le cadre d'une enquête pour manipulation de cours et délit d'initié notamment, a appris l'AFP de source proche du dossier. Le PDG est auditionné par la Brigade financière, a précisé cette source, confirmant une information du journal hebdomadaire « JDD ». L'enquête a été ouverte en 2020 par le Parquet national financier (PNF) pour « manipulation de cours en bande organisée, corruption privée active et passive » et « délit d'initié ». Une enquête ouverte suite à un signalement à l'AMF Elle fait suite à un signalement de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et porte sur des faits qui remonteraient à 2018 et 2019. En mai 2022, des enquêteurs de l'AMF s'étaient rendus au siège du groupe ainsi qu'au domicile de Jean-Charles Naouri. Selon une source proche du dossier, cette enquête concerne les liens de Jean-Charles Naouri et du groupe Casino avec le patron de presse Nicolas Miguet. Contacté, l'avocat du PDG de l'enseigne, Me Marie-Alix Canu-Bernard, n'a pas donné suite. Sollicité, Me Sébastien Schapira, qui le représente également, n'était pas joignable dans l'immédiat. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Casino : la conciliation démarre, l'action dévisse DECRYPTAGE - Casino soupçonné d'entente avec Nicolas Miguet par le gendarme boursier La semaine dernière, Jean-Charles Naouri , à la tête de l'enseigne de grande distribution depuis 25 ans, a demandé au président du tribunal de commerce de Paris l'ouverture d'une procédure de conciliation, afin de négocier avec les créanciers du distributeur, qui étouffe sous 6,4 milliards d'euros de dettes. Casino a officialisé vendredi dernier son entrée dans une procédure de conciliation pour une période de quatre mois afin de renégocier son endettement, annonçant sa volonté de céder une centaine de supermarchés et hypermarchés au groupement Intermarché. Le groupe emploie actuellement plus de 50.000 personnes en France et 200.000 dans le monde, sous de nombreuses enseignes.

By |2023-06-03T21:21:38+00:00June 3rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

La banque, le pari manqué d’Orange

Depuis octobre, l'opérateur télécoms tente de trouver un repreneur pour la banque, ses 2 millions de clients en France et en Espagne et ses 700 salariés. Mais au fil des mois, les options se réduisent. Les autres banques ayant passé leur tour, seuls des fonds ont remis une offre, ou plutôt une facture, salée : 900 millions d'euros dans le cas du fonds américain Cerberus . Interrogée la semaine dernière lors de l'assemblée générale des actionnaires, la nouvelle directrice générale s'est contentée de rappeler que des discussions avaient été engagées « en vue d'identifier un partenaire pour accompagner le développement de la banque ». « Comme le conseil d'administration n'a pas pris de décision, je ne ferai pas plus de commentaire », a-t-elle dit. Une vente au plus mauvais moment Selon nos informations, l'opérateur, qui avait déjà tenté sans succès d'ouvrir le capital de sa banque en 2021 , étudie désormais d'autres schémas. Il discute notamment de la cession du seul portefeuille clients, ce qui pourrait cette fois intéresser des banques et nécessiter un chèque moins élevé mais signifierait un démantèlement. Si l'opération aboutit. « En termes de timing, on peut difficilement faire pire. Il y a un reflux massif des valorisations dans la tech et la fintech », souligne un ancien de la maison quand d'autres évoquent une vente « à la casse ». 'Le churn rate dans la banque, c'était quand le client décède', ironise un acteur du secteur. Comment en est-on arrivé là ? La question agite le milieu bancaire qui n'a cessé de scruter à la loupe ce nouveau venu depuis son lancement tonitruant en novembre 2017. Un concept de départ séduisant « A l'époque, je ne faisais pas le malin, raconte le dirigeant d'une banque en ligne. Je me disais : si Orange met beaucoup d'argent, sur le papier, ça peut le faire. » L'idée de départ est effectivement séduisante. Orange dispose du plus gros parc d'abonnés en France qu'il veut monétiser, d'autant qu'il doit faire face au tassement de son activité historique dans les télécoms, plombée par l'arrivée de Free - déjà lui - dans le mobile. L'action Orange se morfond et le PDG de l'époque, Stéphane Richard, doit trouver une nouvelle histoire à raconter aux marchés pour son plan 2015-2020. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE : Orange Bank creuse ses pertes Un an après, Christel Heydemann a bousculé la maison Orange Avec la banque, Orange espère faire coup double : trouver un relais de croissance et réduire son « churn », le taux de désabonnement, cet ennemi des opérateurs télécoms surveillé de près par les marchés. McKinsey, qu'Orange a fait plancher, l'assure : les clients les plus fidèles sont ceux de la banque ; les plus volages, ceux des télécoms. « Churn killer » et « digital gap » Et il y a un créneau à prendre - un « digital gap », disent les slides - car si Fortuneo et Boursorama existent déjà, les banques traditionnelles, elles, vont vers la banque en ligne à reculons. « Il y avait un statu quo qui arrangeait un peu tout le monde finalement. Le 'churn rate' dans la banque, c'était quand le client décède », ironise un acteur du secteur. LIRE AUSSI : Abandons en série chez les candidats au rachat d'Orange Bank Orange Bank : les raisons du divorce entre Groupama et l'opérateur télécoms Pour réussir ce pari inédit - il n'y a pas beaucoup d'autres exemples dans les télécoms - Orange ne mégote pas. Recrutements de professionnels de la banque dont Laurent Paillassot venu de LCL, conférence de presse de lancement digne d'un « one man show », suivie d'une campagne de communication « tapis de bombe ». « Il manquait une banque à la banque », dira un brin bravache Stéphane Richard, qui reste en revanche prudent sur les objectifs : 2 millions de clients à un horizon de dix ans, un point mort au bout de quatre à cinq ans. Un milliard de pertes d'exploitation cumulées Cinq ans et demi plus tard, la jeune pousse n'a pas tenu ses promesses, tant s'en faut. Orange Bank affiche certes près de 2 millions de clients en incluant l'Espagne, derrière le numéro un Boursorama (Société Générale) et ses 5 millions de clients mais devant la banque en ligne de BNP Paribas, Hello bank (750.000 clients), par exemple. Mais l'établissement a accumulé près d'un milliard d'euros de pertes d'exploitation depuis sa naissance, avec un record l'an dernier à 200 millions d'euros à l'échelle de l'ensemble des services financiers du groupe, obligeant sa maison mère à le recapitaliser régulièrement. LIRE AUSSI : Free et Orange : deux stratégies différentes dans les services financiers L'avenir des banques en ligne, un vrai casse-tête pour le secteur financier Surtout, il n'a pas réussi à faire la démonstration de sa plus-value pour le noyau historique des télécoms. « Ce qui manque, c'est le renvoi de valeur de la banque aux telcos. Cela a toujours un peu fait défaut », explique un proche du groupe.

By |2023-06-03T21:21:23+00:00June 3rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Chanel ouvre un jardin éphémère au cœur de Paris

ace au déclin de la culture du bigaradier, la maison s’emploie à redynamiser la filière. À découvrir lors de l’événement « Jardins Jardin » aux Tuileries. Par Yohan Cervi À l'occasion de l'événement Jardins Jardin, aux Tuileries, à Paris, Chanel présentera sa filière Fleur d'oranger via un parcours olfactif et botanique au cœur d'un jardin de 200 m2. © EDOUARD DUCOS Publié le 01/06/2023 à 10h30 Temps de lecture : 3 min Le bigaradier, c'est l'autre nom de l'oranger amer qui offre chaque année au printemps la célèbre fleur d'oranger, matière incontournable de la parfumerie. Si Grasse jouit d'une renommée majeure pour ses cultures de jasmin ou de rose, c'est moins le cas pour celle de cette fleur blanche au parfum unique. Il faut dire que la filière connaît, depuis un siècle, un long déclin. Pour répondre au développement majeur de la parfumerie au début du XXe siècle, les distilleries grassoises réclament un apport de plus en plus important en fleur d'oranger. En 1900, la région en produit 1 500 tonnes et, dès 1904, les producteurs se rassemblent au sein d'une coopérative agricole (désormais nommée Nérolium) pour distiller eux-mêmes les fleurs. L'entreprise est prospère, tant et si bien qu'au cours des premières décennies, les Alpes-Maritimes concentrent près de la moitié des volumes produits dans le monde ! Malheureusement, durant les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, développement de la synthèse, pression foncière et autres délocalisations à l'étranger mettent la filière à mal. PUBLICITÉ Le jardin éphémère de Chanel s'est ouvert jeudi 1er juin à Paris, et le restera jusqu'à dimanche 4 juin. © EDOUARD DUCOS Pour Chanel, une fleur qui vaut de l'or Toujours très qualitative, mais devenue confidentielle, la production de la fleur d'oranger française s'établit désormais à cinq tonnes par an. Triste constat. Mais pour Chanel, la fleur vaut de l'or. Dès la naissance de l'iconique N°5 en 1921, le parfumeur attitré de la maison, Ernest Beaux, convoque depuis son laboratoire cannois les plus belles matières premières qui abondent aux alentours, parmi lesquelles le néroli grassois (le nom de l'huile essentielle de fleur d'oranger). Une matière qui se déploie en majesté également dans des créations plus récentes, comme l'Eau de Cologne, de la ligne Les Exclusifs et Paris-Riviera, de la collection Les Eaux de Chanel. À LIRE AUSSICe qu'il fallait retenir du défilé Cruise 2024 Chanel à Los Angeles C'est donc tout naturellement que la maison entreprend désormais de soutenir et développer cette filière précieuse. Grâce au partenariat établi avec le groupe Mul, allié de confiance depuis plusieurs décennies, et avec l'aide de la coopérative Nérolium et de l'agrumiculteur bio Jean-Noël Falcou, Chanel organise la relance de la culture du bigaradier en pays de Grasse. Soixante producteurs et propriétaires de terrains de bigaradier, à Vallauris et au Bar-sur-Loup, sont désormais formés pour garantir la pérennité d'un patrimoine précieux. Avec pour objectif de produire dix tonnes annuelles à l'horizon 2026, 600 nouveaux pieds de ce petit arbre sont sur le point d'être plantés sur une surface de 15 000 m². Une pratique millimétrée, où rien ne se perd Entre-temps, les pratiques n'ont pas changé. Durant le printemps, les fleurs sont récoltées à la main, à l'aube, lorsqu'elles sont encore très concentrées en principes odorants. Elles sont ensuite distillées à la vapeur d'eau pour produire le fameux néroli. À l'issue de la récolte, les arbres sont taillés et le bois et les rameaux permettent d'obtenir l'huile essentielle de petit-grain, à l'odeur verte. Quant aux oranges amères, cueillies en hiver, elles servent à la fabrication de confitures, de vin d'orange ou encore d'oranges confites. Ainsi, dans ce projet qui fonctionne en économie circulaire, rien ne se perd. L'ensemble est cultivé dans une démarche d'agriculture biologique et avec une forte dimension sociale (formation des propriétaires, partenariats avec les écoles et les centres de formation du département pour des stages et des contrats d'apprentissage), dans le but d'assurer une culture pérenne. Visiter le jardin de Chanel, c'est s'assurer de pouvoir sentir d'agréables parfums aux senteurs fleuries. © EDOUARD DUCOS Afin de faire découvrir au grand public cette filière unique, Chanel s'associe cette année encore à l'événement « Jardins Jardin », qui se tiendra au jardin des Tuileries du 1er au 4 juin. Au cœur d'un jardin de 200 m², la maison invite à un parcours olfactif et botanique unique au cœur des bigaradiers. L'occasion de respirer, au cœur de Paris, un doux air fleuri.

By |2023-06-03T21:04:26+00:00June 3rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Une étude américaine montre que les voitures électriques améliorent la santé

Des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Californie du Sud ont mené une étude prouvant les effets positifs des véhicules électriques sur l’amélioration de la qualité de l’air et sur la réduction des risques de maladies respiratoires. La voiture électrique n’est pas une solution miracle qui résoudra tous nos problèmes, qu’ils soient écologiques, financier, sociétaux ou environnementaux. Mais elle aura un rôle important à jouer afin de diminuer nos émissions de CO2, booster la mobilité bas carbone de demain mais aussi afin d’améliorer la santé. C’est ce qu’on voulu prouver des chercheurs de la Keck School of Medicine de l’université de Californie du Sud. Les résultats, publiés dans la revue Science of the Total Environment, affirment une chose très simple : plus il y a de véhicules électriques en circulation, moins les visites aux urgences concernant des problèmes d’asthme étaient fréquentes. En résumé, les voitures électriques améliorent la qualité de l’air et les habitants de Californie ont moins de problèmes respiratoires. Des effets visibles. Entre 2013 et 2019, le nombre de véhicules électriques a été multiplié par dix en Californie. Il est passé de 1,4 voiture électrique pour 1 000 habitants à 14,7 véhicules électriques pour 1 000 habitants, expliquent les chercheurs. Dans certains quartiers, les chiffres ont atteint 20 véhicules pour 1 000 habitants, soit 2%. Cette faible augmentation a tout de même eu des effets bénéfiques sur la santé des Californiens puisque selon les résultats, les visites annuelles aux urgences en raison d’incidents liés à l’asthme ont diminué de 3,2% dans les quartiers où les taux les plus élevés ont été constatés. Les chercheurs ont également observé une légère baisse des niveaux de dioxyde d’azote (NO2), un composé chimique qui peut « pénétrer dans les voies respiratoires profondes, où il fragilise la muqueuse pulmonaire face aux agressions infectieuses, notamment chez les enfants », explique Actu-Environment. Un enjeu de santé publique. « Lorsque nous pensons aux actions liées au changement climatique, c’est souvent au niveau mondial, explique Erika Garcia, l’une des professeure en science de la population et santé publique ayant participé à l’étude, dans un communiqué. Mais l’idée que les changements apportés au niveau local peuvent améliorer la santé des communautés pourrait être un message puissant, aussi bien pour les populations que pour les pouvoirs publics ». Si les résultats se sont concentrés sur l’asthme, l’amélioration de la qualité de l’air aura des effets à plus long-terme sur la diminution des maladies cardiovasculaires et des cancers. En analysant les taux d’adoption des voitures électriques par quartiers, l’étude montre aussi les fossés qui se creusent entre les populations riches et celles qui sont plus pauvres, où les taux d’adoption sont généralement plus bas. Cela montre la nécessité d’aider les populations les plus démunies à opérer leur transition écologique afin d’éviter que les plus pauvres soient aussi les plus exposés à ces risques de santé publique.

By |2023-06-01T09:52:19+00:00June 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments