Monthly Archives: January 2024

L’euro protégé par l’inertie de la BCE sur la baisse des taux

L'euro fait bloc avec Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) récemment critiquée pour son supposé manque de leadership par un sondage mené par un syndicat en interne. Sa portée est minimisée par la BCE pour ses failles méthodologiques. L'euro en « a vu d'autres », notamment au temps de la grave crise européenne de 2010-2011 et des fortes dissensions en son sein. La devise européenne cède seulement 2 % à 1,0830 dollar cette année, et dont -0,5 % jeudi après le statu quo de la BCE. Son taux de change global est stable cette année car l'euro progresse contre certaines monnaies (yen, franc suisse, dollar canadien) et cède un peu de terrain face à d'autres (livre sterling, renminbi et dollar). Mais plus que les polémiques, ce sont les statistiques peu encourageantes sur la croissance future en Europe qui brident sa progression. Cette résilience face aux vents contraires rappelle les ascendances allemandes de la monnaie commune, plus proche du deutsche mark que du franc ou de la lire italienne. Posture inflexible Les banques interrogées par l'agence Bloomberg anticipent que l'euro s'établira en moyenne entre 1,09 et 1,12 dollar cette année. L'éventail des prévisions va de 1,03 à 1,18 dollar. Goldman Sachs voit les deux principales monnaies de la planète se neutraliser au premier semestre et l'euro évoluer entre 1,08 et 1,10 dollar. LIRE AUSSI : Les entreprises se préparent à un nouveau bras de fer entre l'euro et le dollar en 2024 La cote de popularité de l'euro continue d'augmenter La BCE « est passée complètement à côté de l'envolée de l'inflation qu'elle n'a pas su anticiper et semble maintenant sous-estimer la vitesse de la désinflation », juge la banque américaine. La banque centrale a été une des dernières à avoir entamé son processus de resserrement monétaire en juillet 2022. Elle pourrait se réveiller tardivement et brutalement en réduisant alors ses taux davantage qu'anticipé par les marchés, ce qui ferait baisser l'eu

By |2024-01-26T10:22:53+00:00January 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

TGV : les records de la SNCF bridés par le manque de trains

Des voyageurs plus nombreux à préférer le train, mais un parc de trains rapides qui plafonne désespérément à 364 rames : dans la France d'après-Covid, la SNCF roule sur une ligne de crête, qui sera de plus en plus délicate à négocier si les livraisons de ses premiers TGV-M, actuellement en phase d'essais, sont une nouvelle fois retardées. En termes de trafic, tous les voyants étaient au vert en 2023, laissant augurer d'un nouvel exercice bénéficiaire. Sur les lignes à grande vitesse, les seules qui ne relèvent pas d'un service public, le transporteur national a enregistré une hausse de 4 % des clients transportés sur le réseau domestique (122 millions) malgré la concurrence qui pointe son nez, et de 6 % sur les extensions européennes dans les pays voisins. L'amortisseur des Ouigo Cette croissance a été tirée par les services low cost Ouigo, qui ont capté 25 millions de passagers (+6 %), soit 20 % du total, et qui ont bien rempli les objectifs de volumes sur les dessertes nouvellement desservies, comme Perpignan ou la Bretagne. Au global, les TGV bleus à petit prix sont remplis à 90 % en moyenne, jouant un rôle de vase d'expansion face à une flotte totale qui plafonne désespérement. Ces trains densifiés qui alignent pas moins de 1.288 sièges en rames doubles comptent pour l'instant 38 unités, qui passeront à 50 rames en 2027 avec la transformation de rames Inoui actuelles. Sur ces services, un client sur deux a payé son billet 30 euros ou moins l'an dernier, et les trains roulent à raison de 700.000 km par an, contre 450.000 pour les services Inoui, pour doper les rendements au siège. LIRE AUSSI : Pourquoi les nouveaux TGV d'Alstom sont très en retard Huit régions contestent la hausse des péages ferroviaires et attaquent SNCF Réseau Mais le reste de la grande vitesse a également fait chauffer les recettes. « Au total, un TGV sur trois était complet l'an dernier, dont 60 % des Ouigo. Le segment des loisirs continue de progresser, mais on a également retrouvé les professionnels, avec un ou deux ans d'avance. L'appétit de train n'était pas seulement conjoncturel », se félicite le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet.

By |2024-01-25T23:35:58+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

OpenAI lance son « GPT store »

Apple a son App Store, Google son Play Store et OpenAI son « GPT store ». Deux mois après une grave crise de gouvernance, la célébrissime start-up de l'IA générative a lancé cette semaine une « boutique » en ligne. Depuis mercredi, les utilisateurs payants de ChatGPT peuvent télécharger des versions customisées du célèbre robot, parmi les quelque 3 millions de modèles différents créés par des développeurs au cours des deux derniers mois. Comme dans un magasin d'applications sur smartphone, les ChatGPT seront rangés par catégories (éducation, lifestyle, recherche, etc.). De nouveaux modèles seront mis en avant chaque semaine, promet OpenAI. D'ores et déjà, le « store » propose par exemple AllTrails, un ChatGPT qui suggère des chemins de randonnée personnalisés, ou Consensus, qui permet de faire des recherches parmi 200 millions d'articles académiques. Outil de monétisation L'annonce est cruciale pour OpenAI, qui se dote ainsi d'un nouvel outil de distribution et potentiellement de monétisation. Pour le moment, le magasin ne propose certes que des modèles créés par des utilisateurs qui ont accepté de les mettre à disposition gratuitement. Mais à terme, ces développeurs pourront gagner de l'argent avec leurs ChatGPT customisés. LIRE AUSSI : ENQUÊTE - Sam Altman et OpenAI : trahisons, panique et revirements OpenAI travaille en effet sur un mécanisme de rémunération qui verra le jour au cours du trimestre (seulement pour les Etats-Unis), annonce la start-up. Les développeurs seront rémunérés en fonction du succès et de l'utilisation de leurs ChatGPT. A terme, il n'est pas exclu qu'OpenAI se rémunère lui aussi pour son rôle d'intermédiaire. Comme Google et Apple qui prélèvent des commissions sur les dépenses réalisées dans leurs magasins d'applications respectifs. Bras de fer Le lancement de ce store confirme aussi la priorité donnée au développement commercial et à la quête de revenus pour OpenAI. Cet enjeu avait été au coeur du bras de fer fin novembre, lorsqu'une partie du conseil d'administration de la start-up, qui voulait plutôt donner la priorité à la recherche fondamentale avec des garde-fous plutôt qu'à une diffusion commerciale à tout-va, avait poussé le cofondateur Sam Altman vers la sortie. LIRE AUSSI : Un an après ChatGPT, OpenAI doit résoudre ses contradictions Même si le patron d'OpenAI a retrouvé son poste quelques jours plus tard, cette crise de gouvernance avait repoussé le lancement du magasin, initialement prévu en novembre. Depuis, la start-up a continué de travailler sur son modèle payant. Entre Plus (20 dollars par mois, pour les particuliers) et son offre Entreprise, OpenAI a lancé mercredi une nouvelle offre intermédiaire, baptisée « Team », à partir de 25 dollars par personne et par mois.

By |2024-01-25T22:42:20+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Quand l’IA prendra les manettes des services publics

Ne nous leurrons, tôt ou tard, la puissance de l'intelligence artificielle (IA) s'immiscera profondément dans le fonctionnement des institutions publiques. Ne serait-ce que parce qu'elles sont désargentées, qu'elles peinent à assumer des missions de plus en plus nombreuses et exigeantes et que l'IA y sera souvent perçue comme une solution pragmatique. Tout indique également que l'IA ne s'y manifestera pas longtemps comme un simple outil « améliorant » le fonctionnement de ces services , comme la machine à écrire a pu le faire à l'époque de l'administration de Courteline. On peut même envisager que d'ici quelques années, les conséquences de l'IA nous amènent à faire profondément évoluer nos institutions, voire à remanier notre droit constitutionnel. Technocratie brutalisante Dès aujourd'hui, nous savons que le manque structurel d'explicabilité des algorithmes est un défi pour l'action publique : pourquoi n'ai-je pas droit aux APL alors que ma voisine les a obtenues ? Pourquoi mon fils n'a-t-il pas intégré l'université qu'il visait ? Cela n'est qu'un avant-goût des questions qui se poseront avec l'IA. LIRE AUSSI : A l'étranger, l'intelligence artificielle des fonctionnaires entre enthousiasme et scandale L'Etat s'empare de l'IA façon ChatGPT Une première réponse pour éviter une technocratie brutalisante consistera à instituer une transparence forte des algorithmes et services logiciels, institutionnalisée au travers d'une participation citoyenne. Cela s'appliquerait non seulement à l'Etat, mais également aux grandes plateformes numériques. Cette force aura la capacité de s'assurer que les biais des modèles soient identifiés, que les « dark-pattern » appelés à nous voler notre attention soient neutralisés. LIRE AUSSI : Les Français plutôt positifs sur l'intelligence artificielle On pourrait même envisager que cette force citoyenne puisse codévelopper certains services publics. Rien de nouveau en réalité, Il s'agit de transposer la réserve citoyenne que les Suisses ont instituée à l'égard de la défense de leur territoire au champ des algorithmes. Je sais combien cette affirmation peut sembler théorique, voire utopique, mais je ne vois à moyen terme aucun autre mécanisme capable de s'y substituer de façon satisfaisante. Pour ce faire, il faudra évidemment repenser notre Constitution, dans la mesure où un droit « mou » pourra être édicté par les citoyens, de façon souple et quantitative. Les IA, juges en devenir Concrètement, qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'il ne fait par exemple que peu de doute que les décisions de justice soient à terme prises par des IA . D'abord des contentieux mineurs, puis peu à peu des jugements aux conséquences plus lourdes. Ce qui sous-tend cette affirmation se trouve dans le fait qu'il existe un très vaste corpus de documents judiciaires, offrant une grande opportunité d'apprentissage d'IA fortes en droit. Il en va de même des processus d'enquête dans la police, des commissions d'attribution de droits, de la gestion des permis de construire, etc. Dans la santé, différents travaux de recherche rappellent inlassablement qu'au moins 30 % du temps des praticiens est occupé par des traitements administratifs. Non seulement c'est une destruction nette de productivité, mais de surcroît, c'est aussi une source importante d'erreurs médicales. A long terme, dans l'éducation, cela peut être un moyen d'apporter du mentorat individualisé. Déni de droit Bien entendu, certains pourraient facilement dénoncer ces propos comme étant excessivement techno-solutionnistes, ne tenant pas compte de la subtilité du juge, de l'agent administratif, etc. On peut aisément leur répondre que ce n'est probablement pas eux qui sont victimes du déni de droit, du non-accès aux aides dont certains ont légitimement droit, de la complexité kafkaïenne de cette bureaucratie que Bourdieu dénonçait comme un facteur premier d'inégalité sociale. D'autres moqueront des scénarios de science-fiction et affirmeront que leur réalité n'est pas pour demain. Tout porte à croire qu'ils se trompent largement : une nation moderne devrait au contraire commencer dès à présent à réfléchir à la nature de ses institutions à l'heure de l'IA, d'autant plus lorsque cette nation est encombrée par la complexité et la verticalisation de ses arcanes de décision.

By |2024-01-25T22:41:33+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

A Davos, l’intelligence artificielle s’impose au coeur des débats

C'est peu dire que le fameux « consensus de Davos » est changeant. Il fut un temps où les Etats et les frontières apparaissaient comme des entraves aux affaires, voire des concepts d'un autre siècle. La guerre en Ukraine, la crise au Proche-Orient et les tensions entre blocs ont brisé ces certitudes. Les CEO « globaux » ne mettent plus leur drapeau dans leur poche, se ruent sur les programmes de subventions publiques massifs tels que la loi IRA américaine et souscrivent aux discours appelant au « réarmement ». Vu de Davos, le monde apparaît plus fragmenté et inquiétant que jamais, l'humeur du temps est au repli sur soi et si le thème du Forum, « Rebâtir la confiance », était bien choisi, tout reste à faire. « Djène-aïe » : c'est le mot de l'année au Forum de Davos. « C'est curieux, dans toutes les sessions où je suis allé, le mot est sorti dans les dix premières minutes, quel que soit le sujet », témoigne un patron français. GenAI, pour intelligence artificielle générative, le terme générique d'une technologie qui s'est répandue comme une traînée de poudre avec le lancement, fin 2022, de ChatGPT-3. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le hacker de demain s'appelle ChatGPT (mais le défenseur de demain aussi) Les anciens du Forum se rappellent avoir connu une pareille excitation avec Internet à la fin des années 1990, quand un jeune startuppeur nommé Jeff Bezos était venu raconter sa librairie en ligne. Il s'agit là aussi d'une « general purpose technology » (une autre GPT, une « technologie à but général »). L'intelligence au bout des doigts « Internet, c'était l'information au bout des doigts, explique Satya Nadella, le patron de Microsoft. ChatGPT, c'est l'intelligence au bout des doigts. » Les applications sont infinies, de la recherche tout en amont jusqu'à la relation client tout en aval. « Ça pourrait fondamentalement accélérer la science » , s'emballe Nadella, pourtant d'ordinaire très posé. « Ça va très vite », confirme Paul Hudson, le patron du groupe pharmaceutique Sanofi. « GenAI s'applique dans tous les domaines, constate Jean-Marc Ollagnier, le patron Europe du consultant Accenture. Dans la recherche sur les nouveaux matériaux, dans la personnalisation de la relation client, dans la quête de gains de productivité … » Erik Brynjolfsson, un professeur d'économie de l'université américaine Stanford irrémédiablement techno-optimiste, veut d'ailleurs croire que « 2024 sera l'année des gains de productivité ». LIRE AUSSI : ENQUÊTE - La folle épopée d'OpenAI La joie n'est hélas pas sans nuages. Des questions se posent sur l'emploi, l'éthique, la désinformation . Même Sam Altman, le jeune patron d'Open AI qui a lancé ChatGPT, en convient : « C'est une technologie très puissante. Elle aura des effets massifs sur le monde, qui pourraient être négatifs. Il faut la rendre sûre. »

By |2024-01-25T22:40:42+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

The One Part of the Vision Pro That Apple Doesn’t Want You to See

Apple seems to not want you to notice the battery. The external battery pack barely appears on the product page on Apple's website, showing up only at the end of a photo gallery at the bottom of the page. And in demo sessions this week, Apple told journalists they were not allowed to snap photos or capture any video of the hardware, an unusual rule for a press briefing. Instead, the company had its own photographer take photos during the Vision Pro demos. Every photo you’ve seen this week of reporters sitting on a couch while wearing the headset were shot by Apple. Notably, the battery pack doesn’t appear in any of them. One attendee chose to run the attached cable down the back of his sweatshirt. In another shared image, of The Verge’s Nilay Patel, the cable is clearly visible, but the photo is cropped to avoid showing the battery pack. Chokkattu experienced this too; he set the Vision Pro’s battery pack on the couch cushion next to him during his demo, but in the photo Apple shared with us, the offending pack is cropped out of the frame. ADVERTISEMENT WIRED’s Julian Chokkattu wears the Vision Pro. Apple supplied this photo; the battery pack on the sofa next to Julian is not shown in the frame. PHOTOGRAPH: APPLE FEATURED VIDEO Ali Wong & Steven Yeun Answer the Web's Most Searched Questions MOST POPULAR GEAR You Can Take Sony’s Full Frame Camera Anywhere SCOTT GILBERTSON GEAR 12 Ways to Upgrade Your Wi-Fi and Make Your Internet Faster WIRED STAFF GEAR How to Organize Your Tech and Purge That Random Box of Cables SIMON HILL GEAR Which Apple Watch Is Best Right Now? ADRIENNE SO ADVERTISEMENT It doesn’t take a serious sleuth to spot the pattern in the photos. The battery pack is probably the most inelegant element of what is an otherwise unblemished product. It’s an explicit design decision: Pack the battery into the headset itself and risk adding an untenable amount of weight, or attach an external battery to offload that weight and make room for advanced sensors. It’s representative of the technical trade-offs that exist in virtual reality that even Apple can’t engineer its way out of. “Everyone wants light fluffy headsets without battery sets,” says Jeremy Bailenson, a longtime VR researcher and founding director of Stanford University’s Virtual Human Interaction Lab. “But you can’t have everything. You can’t have incredible eye and finger tracking without those sensors. VR is always about trade-offs.” Power Play Victoria Song of The Verge. COURTESY OF NILAY PATEL The obfuscation of the Vision Pro battery pack only makes its existence that much more notable, raising two questions in particular: How does Apple envision people using this thing? And is having an external battery pack a serious hindrance to that usability? All signs indicate that Apple believes that this version of the Vision Pro is for sitting—for working and watching movies and browsing old photos (now in 3D!) and even FaceTiming. Apple has called it “the ultimate workspace” and “an infinite canvas for multitasking and collaborating.” Most Vision Pro demos, including my own last June, were seated demos aside from one interaction with a Jon Favreau–created dinosaur video. The Vision Pro headset includes gesture control technology that frees the wearer’s hands from controllers, another distinction from the Meta Quest Pro and Meta Quest 3, which do include controllers. Nearly every Meta Quest experience I’ve had involves standing: multiplayer gaming, punching the air in a fitness app, or peering down at a virtual world map and then zooming in on a vacation location. MOST POPULAR GEAR You Can Take Sony’s Full Frame Camera Anywhere SCOTT GILBERTSON GEAR 12 Ways to Upgrade Your Wi-Fi and Make Your Internet Faster WIRED STAFF GEAR How to Organize Your Tech and Purge That Random Box of Cables SIMON HILL GEAR Which Apple Watch Is Best Right Now? ADRIENNE SO ADVERTISEMENT Joanna Stern of The Wall Street Journal. COURTESY OF JOANNA STERN If Vision Pro is mostly meant to be used from a couch cushion or desk chair, the external battery pack may not factor in as much. As I pointed out last spring, it’s an unusual choice for a consumer tech company that has, over the past two decades, created products that we transport with us, literally everywhere we go. Some industry experts are split on the external battery design. Bailenson, for one, believes that headset computing should be optimized for shorter durations. “After 30 minutes, it’s probably time to take off the headset and go about your day and touch some walls and drink some water,” he says. “So in this instance there really shouldn’t be a need for an external battery pack, in my opinion, because most experiences are short.”

By |2024-01-25T22:38:52+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

L’Afrique veut rassurer les investisseurs

es bonnes nouvelles économiques ou plutôt des éclaircies pour l'Afrique au milieu de gros nuages sombres. Même si de nombreux pays africains restent accablés par la dette, certains gouvernements vont pouvoir un peu respirer en 2024. Des pays comme le Ghana, le Nigeria ou encore le Kenya vont prochainement recevoir l'appui des institutions économiques multilatérales comme le FMI et la Banque mondiale. Le Ghana, qui était devenu juste après la pandémie de Covid-19 le deuxième pays en défaut de paiement après la Zambie, a conclu un accord avec ses créanciers pour réorganiser 5,4 milliards de dollars de prêts, débloquant ainsi le prochain paiement d'un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international négocié depuis deux ans. LA NEWSLETTER AFRIQUE Tous les mardis à 16h45 Recevez le meilleur de l’actualité africaine. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. Le Nigeria pourrait également bénéficier d'un appui financier plus que bienvenu. Le pays a annoncé par la voix de son ministre des Finances être en pourparlers pour obtenir jusqu'à 1,5 milliard de dollars d'aide budgétaire de la part de la Banque mondiale. L'heure est à l'urgence car malgré les réformes économiques initiées par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, en poste depuis mai, la première économie d'Afrique est étranglée par une inflation record, la dévaluation du naira et un climat des affaires qui ne rassure pas les investisseurs. À lire aussi Investissements : la Banque africaine de développement veut séduire l'Asie Des défis à venir Plus à l’est du continent, au Kenya, le gouvernement vient d’obtenir un plan d’aide de 685 millions de dollars auprès du FMI et a levé un prêt de 210 millions de dollars auprès de la Trade & Development Bank, une institution financière de commerce et de développement opérant en Afrique orientale et australe. Des montants qui devraient permettre à Nairobi de rembourser une euro-obligation de 2 milliards de dollars arrivant à échéance dans quelques mois. La revue The Economist Intelligence Unit souligne dans son dernier rapport du 18 janvier « l'engagement du gouvernement kenyan à sauvegarder la réputation financière du pays en évitant un défaut de paiement sur cette dette importante ». Pour les experts de l'EIU, « le respect du remboursement des euro-obligations atténuera probablement certains des défis budgétaires du Kenya. Après le paiement de 2024, les prochaines obligations majeures du Kenya en euro-obligations, d'un montant de 1,9 milliard de dollars, ne seront pas exigibles avant 2027-2028, offrant un certain répit face aux pressions immédiates de la dette extérieure ». Dans cette parenthèse de nouvelles optimistes, le rapport positionne l'Afrique, en particulier l'Afrique de l'Est, comme l'une des régions à la croissance la plus rapide au monde en 2024. Cette croissance devrait être principalement tirée par le secteur des services, notamment l'industrie du voyage et du tourisme, et les transports, la logistique, la finance ou encore les télécommunications. Le Kenya, ainsi que d'autres pays d'Afrique de l'Est comme l'Éthiopie, l'Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et la RDC, devraient être à l'avant-garde de cette expansion économique dans cette région. Plus intéressant, voire plus challengeant encore dans le contexte mondial actuel, alors que les perspectives de croissance de l'Afrique subsaharienne pour l'année qui vient sont modestes, la Côte d'Ivoire, l'une des économies les plus dynamiques d'Afrique de l'Ouest, a annoncé qu'elle deviendrait le premier pays de la région à vendre une euro-obligation en près de deux ans. Faut-il pour autant y voir un regain d'appétit du marché pour les investissements régionaux ? Rien n'est moins sûr, alors que la Zambie bataille toujours pour faire aboutir son projet de restructuration de 3 milliards de dollars en euro-obligations. À lire aussi « L'Afrique est dans une quête de justice fiscale internationale » Faire avec la « prudence » des investisseurs Le défi d'attirer à nouveau les investisseurs, notamment privés, reste entier pour le continent africain. Des réponses sont venues du Forum économique mondial, qui se tenait la semaine dernière à Davos, en Suisse. Plusieurs thèmes étaient au cœur des échanges : le libre-échange, l'investissement, l'innovation ou la transition énergétique. Mais l'urgence portait sur la question de la manière dont l'Afrique peut attirer et retenir les investissements vitaux, dont elle a cruellement besoin pour dynamiser sa croissance. La question est d'une actualité brûlante après une période de chocs économiques successifs qui ont renforcé le besoin d'autonomie du continent. Au-delà des inquiétudes liées aux différents conflits au Sahel, au Soudan ou les tensions en Éthiopie, les dirigeants africains réunis à Davos ont clairement affiché leur souhait de ne pas s'étendre sur les problèmes du continent. C'est de business, de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le grand marché intérieur, dont ils voulaient parler, convaincus que le continent peut rebondir durablement, et ce malgré les problèmes sociaux, politiques et environnementaux. Pour le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, « un des principaux défis pour atteindre les objectifs de développement en Afrique reste la capacité de mobiliser les ressources financières, étant donné que la plupart des économies africaines ont déjà des capacités fiscales limitées, le secteur privé jouera un rôle important », a-t-il insisté à Davos, au moment du lancement de l'initiative « timbuktoo », mis en place par le Programme de développement des Nations unies (Pnud) et dont Google est partenaire. L'objectif est d'investir 1 milliard d'euros de capitaux publics et privés en dix ans dans de jeunes pousses innovantes à travers huit pôles panafricains, parmi lesquels Dakar, Nairobi, ou Lagos. « Les jeunes pousses africaines manquent de capital pour être compétitives sur la scène mondiale », a déploré le président rwandais, Paul Kagame, qui a annoncé une contribution immédiate de 3 millions de dollars dans ce fonds qui sera hébergé à Kigali. En effet, d'après l'ONU, la plupart des capitaux injectés dans les start-up africaines proviennent de l'étranger, tandis que 83 % vont à des entreprises de quatre pays seulement : l'Égypte, le Kenya, le Nigeria et l'Afrique du Sud. L'idée avec timbuktoo est de mettre sur pied un modèle de financement du développement basé sur le partage des risques, parce que le véritable nœud du problème réside dans la mauvaise perception du risque africain. Pour les investisseurs, leur « prudence » se justifie par les problèmes de gouvernance et de corruption qui pénalisent de nombreux pays africains, la dépendance des économies aux matières premières, le manque de statistiques fiables, ou encore le ­retour sur investissements.

By |2024-01-25T22:19:57+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Microsoft atteint les 3.000 milliards de dollars en Bourse

Toujours plus haut. Microsoft a touché ce mercredi les 3.000 milliards de dollars de capitalisation en séance à Wall Street, avant de clôturer juste en dessous de ce seuil. Le cours du créateur de Windows a bondi de plus de 7 % en janvier pour atteindre un record à plus de 400 dollars par action. Ce qui lui permet de rivaliser avec Apple, première société à avoir atteint cette valorisation symbolique l'an dernier. Les géants américains de la tech continuent de porter Wall Street à de nouveaux sommets depuis le début de l'année. Le Nasdaq 100 à forte coloration technologique et le S&P 500, plus large, ont tous deux inscrit de nouveaux records ces derniers jours après avoir progressé respectivement de 4 % et de 2 % en janvier. A lui seul, Microsoft représente plus de 7 % du S&P 500, tout comme Apple. Mais son cours a progressé bien plus rapidement en ce début 2024 que celui de la marque à la pomme  (+1 %), avec laquelle il est au coude-à-coude pour le titre de plus grande société cotée au monde . Partenariat avec OpenAI Microsoft a atteint les 1.000 milliards de dollars de capitalisation en 2019, avant de franchir les 2.000 milliards deux ans plus tard. Après avoir été porté par l'hégémonie de son système d'exploitation Windows sur les PC du monde entier, il a su continuer à se développer en pariant sur le jeu vidéo, avec sa console Xbox et l'acquisition récente d'Activision pour 69 milliards de dollars. Il a également tiré parti de l'essor de l'informatique dématérialisée (le « cloud »), son plus important moteur de croissance ces dernières années.

By |2024-01-25T15:36:07+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Technologie. Des chercheurs le confirment : les résultats de Google sont de pire en pire

Vous avez l’impression que le moteur de recherche de Google est moins pertinent qu’avant ? Vous n’êtes probablement pas le seul, relève le site Mashable. “On assiste vraiment à une dégradation de la qualité des moteurs de recherche, qui sont en fait en train de perdre la bataille contre le contenu optimisé pour eux”, peut-on lire dans une étude menée par des chercheurs d’universités allemandes et rendue publique en amont de la 46e conférence européenne sur la recherche d’information, qui aura lieu au printemps, lors de laquelle elle sera présentée. Les chercheurs se sont intéressés à la façon dont les contenus dits “affiliés” touchent les résultats des moteurs de recherche Google, Bing et DuckDuckGo. L’affiliation est un outil marketing qui vise à promouvoir, par exemple, un produit ou une entreprise contre une rémunération. “Même si vous ne connaissez pas ce terme, vous en avez vu les effets”, assure Gizmodo.

By |2024-01-25T10:51:52+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Avoir des salariés reste globalement moins coûteux que de les remplacer par de l’IA

Alors que les études alarmantes se multiplient prédisant le remplacement des humains par des robots dans de nombreux pans de l'économie, une analyse du MIT vient apporter un contrepoint intéressant. Pour l'heure, le bon vieux salarié reste moins cher qu'une intelligence artificielle, dans nombre de cas. C'est en tout cas la conclusion de cinq chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui ont évalué les coûts comparés entre la machine et l'humain. Le bilan de l'étude est en tout cas relativement rassurant - ou tout du moins pas complètement affolant : « seulement » 23 % des collaborateurs - ou plus exactement de la rémunération des collaborateurs - peuvent être effectivement remplacés, aux Etats-Unis, compte tenu des coûts de l'IA. L'exemple d'une boulangerie Dans ce papier académique intitulé « Beyond AI exposure : Which taks are cost-effective to automate with computer vision », les chercheurs donnent un exemple très simple : une petite boulangerie. L'une des tâches des boulangers est de vérifier la qualité des ingrédients utilisés. Cette tâche représente environ 6 % du temps de travail d'un boulanger, soit, sur la base d'un salaire moyen, un coût d'environ 14.000 dollars par an. Le fait de remplacer ce processus par une sorte de robot doté d'une caméra - qui serait donc développé, déployé puis soumis à maintenance - serait, de fait, plus élevé. L'étude ne s'intéresse qu'aux tâches impliquant la vision et aux machines pouvant tirer des informations significatives d'images numériques ou de données visuelles (détection d'objets, aide à l'analyse de photos, etc.). LIRE AUSSI : L'intelligence artificielle touchera 60 % des emplois dans les économies avancées, selon le FMI ENQUETE - A Davos, l'intelligence artificielle s'impose au coeur des débats Les chercheurs rappellent toutefois que le risque de se voir « piquer » son job par des machines est un sentiment que l'on retrouve souvent en période d'innovation technologique. Et cette inquiétude est prégnante avec l'essor rapide de l'IA générative, depuis un peu plus d'un an, marqué par l'arrivée de ChatGPT. Plusieurs études ont été faites mais restent relativement imprécises, ne prenant pas en compte la faisabilité technique et le coût du remplacement d'humains par des robots. De fait, ils tentent de voir si l'IA peut être attractive d'un point de vue économique.

By |2024-01-25T08:51:13+00:00January 25th, 2024|Scoop.it|0 Comments