Monthly Archives: January 2024

Pouvoir d’achat : une « double pénalité » pour les plus pauvres

Etre financièrement sur le fil et donc subir des frais d'incidents bancaires ; habiter dans une zone où la voiture est indispensable et avoir une vieille voiture qui consomme beaucoup et tombe en panne ; ne pas pouvoir acheter de grosses quantités de nourriture en promotion et donc payer le prix fort ; habiter dans une passoire thermique et donc voir ses dépenses d'énergie flamber ; fonctionner avec des cartes téléphoniques prépayées… Etre pauvre, ce n'est pas seulement avoir un revenu très faible, c'est aussi payer un même bien ou service plus cher que le consommateur « médian ». Cela fait plus de dix ans que ce phénomène de « double pénalité » a été mis en lumière et que travaille sur le sujet l'Action tank entreprise et pauvreté, créée à l'initiative de l'ancien PDG de Danone Emmanuel Faber et de Martin Hirsch, passé notamment par la fondation de l'Abbé Pierre et le haut-commissariat aux Solidarités actives contre la pauvreté. « Ce n'est ni une question d'information ni d'éducation, c'est un problème d'accès et de structure des prix », pointe ce dernier. 11 types de dépenses identifiés Cette association a rendu publics ce mardi des travaux quantitatifs et qualitatifs qui montrent que, loin de diminuer, le problème s'est encore amplifié avec l'inflation. Onze types de dépenses ont été identifiés comme sources potentielles d'une double peine pour les plus pauvres : le loyer, l'énergie, la mobilité, les assurances, les emprunts, la santé, l'équipement, les télécoms, les frais bancaires et l'alimentation. Quatre types de mécanismes ont été mis en lumière : un effet volume avec des coûts fixes plus importants, un effet d'exclusion avec un accès à des biens de moindre qualité, un manque d'information ou des biais cognitifs et un effet de localisation.

By |2024-01-31T19:56:42+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Will.i.am veut réinventer nos road trips avec sa nouvelle startup –

Nommée Sound Drive, la startup du chanteur compositeur Will.i.am veut vous faire croire que vous êtes Ryan Gosling dans Drive ou Vin Diesel dans Fast and Furious. La technologie qu’il a mis au point permet à la musique de s’adapter à la conduite et à l’humeur du conducteur. Le type de musique change si vous êtes énervé, de bonne humeur, pensif, etc. Le système augmente et diminue le son en fonction de la conduite : il augmente quand vous accélérez, baisse si vous êtes à l’arrêt. En tout, 10 paramètres différents sont pris en compte en fonction de la route que vous empruntez. Les playlists ne seront jamais les mêmes, pour ne pas rendre le trajet domicile-travail trop répétitif. A l’avenir, Sound Drive permettra également de déclencher des musiques lorsque vous conduisez à tel ou tel endroit afin de raviver des souvenirs. L’artiste a déjà signé avec Mercedes-Benz pour équiper les modèles électriques EQ dès cet été. D’autres constructeurs pourraient suivre dans les prochains mois. Pour Will.i.am, cette technologie nous mènera dans une nouvelle ère de la musique. Elle pourrait également réinventer les road trips.

By |2024-01-31T19:56:14+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

IA : l’Institut Montaigne plaide pour une autorité car l’AI Act ne suffira pas

Alors que l'Europe s'apprête à réguler l'intelligence artificielle avec son AI Act en préparation à Bruxelles, l'Institut Montaigne, influent think tank libéral, préconise la création d'une « autorité de l'IA » à l'échelle nationale, comme en ont déjà d'autres pays. Son rôle : évaluer rigoureusement la performance et les risques associés à cette nouvelle technologie. Car ces services d'intelligence artificielle générative, capable de générer des textes, des images ou des vidéos, présentent des risques avérés, rappelle le rapport publié ce mercredi. Cela va du biais algorithmique, discriminant une partie de la population, aux « hallucinations » et à la désinformation. Plus inquiétant, des risques « émergents » pourraient « s'avérer catastrophiques », écrit l'Institut, comme le détournement de ces IA pour concevoir des armes, notamment chimiques et biologiques, pour pirater des systèmes informatiques, ou encore pour manipuler des personnes. « La France est en retard » A la veille de la seconde grande édition du Sommet mondial de l'IA, qui doit se tenir en France après celle de novembre à Bletchley Park au Royaume-Uni, il y a urgence à créer cette « police de l'IA » qui « permettrait une intervention spontanée des pouvoirs publics en cas de risque jugé inacceptable », selon le rapport. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Singapour, « pays leaders de l'IA », ont montré l'exemple en créant leurs propres instituts de sûreté, argumente Milo Rignell, expert sur les sujets numériques au sein de l'Institut Montaigne. « La France est désormais en retard », juge-t-il. LIRE AUSSI : IA : de fausses images de Taylor Swift obligent X à bloquer les recherches sur la chanteuse DECRYPTAGE - Le hacker de demain s'appelle ChatGPT (mais le défenseur de demain aussi) Promis, il ne s'agirait pas de « créer une énième entité publique », dit le rapport, et cette autorité nationale serait complémentaire avec l'AI Act européen (dont le but est de contraindre les systèmes jugés à « haut risque » utilisés dans des domaines sensibles). Il s'agirait d'un organisme qui pourrait justement « faciliter la mise en conformité de l'application du règlement » européen, ainsi que « faire des 'stress tests' des modèles d'IA » et « procurer des conseils et des accompagnements nécessaires » aux entreprises. « Si on n'a que la partie réglementation sans l'outillage, on navigue dans le noir », justifie Milo Rignell. Ce dernier préconise de s'appuyer sur les expertises déjà existantes en matière d'évaluation de l'IA en France, comme celles du Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE), de la CNIL (pour les données personnelles), de l'Anssi (pour la cybersécurité) ou de l'Arcom (pour les contenus numériques).

By |2024-01-31T19:55:36+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Vivendi envisage finalement une scission en quatre entités

Petit à petit, le big bang de Vivendi se précise. Le conglomérat a annoncé mardi soir que son conseil de surveillance avait accepté la proposition de structurer finalement la scission du groupe en quatre entités, dont une regroupant sa participation dans Lagardère (près de 60 %) et Prisma Media (intégralement détenu). Le projet initial, en décembre, dessinait plutôt une division du groupe en trois. Si le projet va à son terme, quatre entités seraient donc cotées séparément, en lieu et place de Vivendi : Havas,Canal+ et ses filiales et participations (incluant M7, SPI, MultiChoice, Viaplay et Viu), une société regroupant les actifs dans l'édition et la distribution (Lagardère et Prisma Media), et enfin une société d'investissement regroupant « des participations financières cotées et non cotées dans les secteurs de la culture, des médias et du divertissement ». Les participations dans Universal Music Group, Telecom Italia et FL Entertainment, en particulier, devraient y être logées. Nouveauté de cette annonce, donc, la création d'un pôle regroupant Lagardère (avec notamment Hachette, « Paris Match », le « JDD », Europe 1…) et Prisma Media (« Capital », « Femme Actuelle »…), a été bien accueillie par les marchés, alors que le schéma initial esquissé en décembre prévoyait le placement de Lagardère dans la société d'investissement. L'action Lagardère grimpait de 4,66 % et celle de Vivendi de 1,85 % à la Bourse de Paris mercredi en fin d'après-midi. Synergies dans la presse et l'édition « Cette décision est pertinente car Lagardère et Prisma Media auraient été noyés dans la troisième structure. Le nouveau groupe d'édition va afficher un périmètre plus cohérent, pour entreprendre des acquisitions, possiblement en titre », souligne l'analyste Jérôme Bodin, chez Oddo BHF. « En n'étant finalement pas présents au sein de la société d'investissement, les salariés de ces groupes d'édition et de presse, qui doivent creuser leur sillon et se développer, savent que le temps leur sera moins compté avec ce montage. Or, la durée est la clé du succès dans l'édition », ajoute le banquier conseil Jean-Clément Texier (Compagnie Financière de Communication). LIRE AUSSI : SERIE - Vivendi : Bolloré en route vers son big bang Les collaborations entre les acteurs de cette nouvelle entité seraient aussi favorisées, selon le communiqué. « Cela ouvre la voie à des réorganisations en interne et intra-groupes avec les actifs médias de Lagardère, avec qui les synergies et économies de gestion seront nombreuses », considère Jean-Clément Texier, pour qui « ce découpage permettra à Prisma Media de jouer dans la première division du groupe au même titre que Canal+ ou Havas ».

By |2024-01-31T19:54:54+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Comment le fantôme de FTX hante encore le marché du bitcoin

Le liquidateur chargé de rembourser les créanciers de l'entreprise en faillite a vendu 22,3 millions de parts détenues dans le fonds GBTC, l'un des ETF bitcoin. FTX a acheté ces parts quand ce qui était alors le Grayscale Bitcoin Trust était structuré comme un fonds fermé. En 10 ans, GBTC a ainsi amassé près de 30 milliards de dollars en bitcoin. En transformant son fonds en ETF, qui est, lui, librement négociable en Bourse, Grayscale a donc ouvert les vannes et provoqué un énorme flux de sorties : déjà 5 milliards de dollars au 26 janvier. Pour faire face aux demandes de remboursement, il a dû céder massivement des bitcoins sur le marché, faisant ainsi chuter les cours. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - ETF : pourquoi le bitcoin ne décolle pas ? PORTRAIT - FTX : le liquidateur d'Enron aux manettes Parmi ces vendeurs, il y avait la plateforme FTX , qui a liquidé pour près de 1 milliard de dollars en bitcoins de parts GBTC, selon le média spécialisé CoinDesk. Ce dernier - propriété de Digital Currency Group, la maison mère de Grayscale - s'appuie sur des données privées et sur deux sources proches du dossier. « Maintenant que FTX a fini de vendre ses parts, la pression à la vente pourrait s'atténuer, car une telle liquidation est un événement relativement unique », entrevoit le média spécialisé. Un point de vue que partage JP Morgan dans une note vendredi. FTX vend ces titres pour honorer ses créances. En portefeuille, elle détient d'autres actifs à céder : 55,8 millions de SOL, 20.500 bitcoins et plus de 112.000 ethers, selon CoinGecko. Mais aussi une participation de 500 millions de dollars dans Anthropic , un concurrent sérieux de ChatGPT dont la valorisation a explosé. Si ces actifs se sont largement appréciés depuis le crash de FTX, la procédure prévoit de rembourser les clients à hauteur de ce qu'ils ont perdu au moment de la faillite en novembre 2022… lorsque le bitcoin était au plus bas, soit moins de 17.000 dollars le 11 novembre. Tout l'inverse de Mt. Gox , autre plateforme crypto en faillite (en 2014), qui va restituer 142.000 bitcoins (6 milliards de dollars) à ses clients cette année. Clients impatients d'empocher leur plus-value après dix ans d'attente. Le spectre de Genesis Mais l'histoire n'est pas tout à fait finie… car le courtier en faillite (à cause de FTX) Genesis - une autre filiale du tentaculaire Digital Currency Group - possède quant à lui quelque 62 millions de parts GBTC. Des titres que lui réclame devant la justice un ex-client, la Bourse Gemini, qui avait utilisé ces parts comme garantie. La revente de ces titres à des fins d'indemnisation pourrait elle aussi provoquer un décrochage du bitcoin. Sur ce jeune marché des ETF bitcoin spot, tous les feux sont pourtant au vert, à l'exception de Grayscale, seul fonds à enregistrer autant de flux sortants. FTX n'explique cependant pas tout. Des vendeurs cèdent également leurs parts de GBTC car les frais de gestion y sont bien plus élevés que chez ses rivaux : 1,5 % par an contre une médiane de 0,25 %.

By |2024-01-31T19:54:21+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Au Maroc, le rêve d’une Silicon Valley africaine

Sous un soleil de plomb, Marion arrache plusieurs mètres cubes de roche dans un fracas assourdissant. Ce monstre d'acier de 700 tonnes les dépose du haut des 64 mètres de sa grue au sommet d'un monticule, soulevant un nuage de poussière qui va jusqu'à masquer les pierres qui roulent, dévalant l'énorme tas déjà constitué. Cette dragline walking, comme on l'appelle dans le jargon de la mine, tient son nom du constructeur d'engins de travaux américain basé dans l'Ohio depuis 1884, repris en 1997 par l'équipementier minier Bucyrus, lui-même racheté en 2010 par la célèbre marque Caterpillar. Marion, qui peut déplacer son énorme masse à 100 mètres à l'heure grâce à deux gigantesques pieds articulés et extraire jusqu'à 550 m3 par heure, est l'une des quatre pelles mécaniques de la mine de phosphate de Ben Guerir. Depuis 1979, l'Office chérifien des phosphates, l'OCP, y exploite sur quelque 9.000 hectares, d'abord en souterrain puis à ciel ouvert, une partie des gigantesques ressources du Maroc. Le pays détient en effet près de 70 % des réserves connues de ce minerai indispensable notamment à la confection d'engrais pour l'agriculture. Six mille étudiants, 30 nationalités A quelques kilomètres de là, dans un décor quasi désertique proche de la ville de Ben Guerir, à une heure en voiture de Marrakech, au sud, et à deux heures de Casablanca, au nord, est sortie de terre en 2017 l'université Mohammed-VI-Polytechnique (UM6P). Ses bâtiments monumentaux, vastes cubes de couleur ocre, abritent bureaux, amphithéâtres, laboratoires, hôtels, restaurants et salles de sport, tandis que des piscines extérieures sont comme des oasis de fraîcheur dans cet univers minéral. Là, quelque 6.000 étudiants de 30 nationalités, dont 60 % de filles et 40 % de garçons, se préparent à devenir l'élite africaine de demain, tant dans le domaine de la recherche que dans ceux de l'enseignement ou de l'entrepreneuriat. Soixante pourcents de ces étudiants sont entièrement boursiers, 20 % sont semi-boursiers, les 20 % restants payant l'équivalent de 8.000 à 12.000 euros de frais d'étude annuels. LIRE AUSSI : L'Afrique confrontée à un assèchement de ses financements internationaux INTERVIEW - Thierry Vircoulon : « Les élites africaines ne veulent pas nécessairement du changement » Mais quel rapport entre ce monde de l'excellence académique et celui, rude et plutôt frustre, de la mine ? Un seul et même acteur majeur de l'économie marocaine : l'OCP. Ce groupe international, présidé par Mostafa Terrab, détenu à 95 % par le royaume chérifien et qui a réalisé 114,5 milliards de dirhams de chiffres d'affaires en 2022 (environ 10,6 milliards d'euros), est en effet le promoteur de l'UM6P. « La genèse du projet remonte à la période 2009-2012, explique Khalid Baddou, directeur du cabinet du président de l'université, Hicham El Habti, et directeur des affaires institutionnelles. Le groupe OCP, gestionnaire de 60 % des réserves de phosphate dans le monde, voulait effectuer un recentrage stratégique visant à moins dépendre des exportations et à transformer le phosphate au Maroc, afin d'apporter plus de valeur ajoutée au pays. »

By |2024-01-31T19:53:55+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

87seconds dévoile son détecteur d’émotions, le 360 emotional mapping

INfluencia: comment est né le 360 emotional mapping ? Chloé Chaniot: nous sommes partis du constat qu’il y avait un vrai besoin de reconnecter les marques et les consommateurs sur tous les touch points confondus. Nous avons très vite compris que nous ne pouvions pas travailler comme avant avec les mêmes process créatifs, planning stratégique, insight, etc, lors des prises de brief. Nous avons donc réinventé nos process en introduisant une IA capable de détecter les émotions les plus fines, les moins visibles … Johan Tchang-Minh : c’est ainsi que nous avons mis au point une méthodologie que l’on teste déjà auprès de nos clients. IN. : utiliser l’émotion ce n’est pas nouveau en communication ? Ch.Ch. oui, mais ce sont toujours les mêmes émotions qui sont mises en avant. Pour schématiser, « Joie, étonnement, tristesse »… Cela nous semblait un peu réducteur et non productif. Aujourd’hui il s’agit de raviver l’intérêt des consommateurs pour les marques. Avec notre méthode, nous cessons de saupoudrer artificiellement de l’émotion sur l’idée créative, pour surtout, l’inclure de manière concrète dès la réflexion, dès le brief du client. Cette méthodo, nous permet par exemple de changer l’approche en fonction des cibles que l’on souhaite toucher. IN. : comment marche ce détecteur d’émotions? J.Tc-M. : c’est très simple, dès les premiers édits d’un spot télé ou d’une campagne digitale (voir ci-dessous), nous allons utiliser ce système de testing, qui se fait tout simplement sur son téléphone. Nos testés sont exposés à la campagne en question. Le système d’IA va analyser les différents types d’émotions en live. Ensuite, une fois les résultats obtenus, nous réajustons, et refaisons un test d’émotion avant de lancer la campagne. 48 heures après, si tout est d’équerre, nous sommes prêts à lancer les opérations sur plusieurs clusters de CIBLES différentes.

By |2024-01-31T19:53:19+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Elon Musk Says a Human Patient Has Received Neuralink’s Brain Implant

After years of delays, Neuralink started recruiting patients for a clinical trial in the fall after receiving approval from the US Food and Drug Administration and a hospital ethics board. The company is developing a device called a brain-computer interface. Musk has said that Neuralink’s ultimate goal is to "achieve a symbiosis with artificial intelligence," but for now he’s starting with a far more modest aim: allowing paralyzed people to control a cursor or keyboard with their brains. In a brochure about the study, Neuralink says it is recruiting participants with quadriplegia, or paralysis in all four limbs, due to cervical spinal cord injury or amyotrophic lateral sclerosis (ALS) and that are at least 22 years old. It anticipates the study will take six years to complete. In its brochure, the company says it will use a surgical robot it developed to place the implant into a region of the brain that controls movement intention. Once in place, the coin-sized device is designed to record and transmit brain signals wirelessly to an app that decodes those signals. In his post on Monday, Musk added that the patient was “recovering well” and that “initial results show promising neuron spike detection.” But it could be months before we know whether the patient can successfully use the implant to control a computer or other device. The person will have to recover from surgery, and training someone to use a BCI can take several weeks. The Neuralink patient is far from the first to get a BCI. A few dozen people around the world have been outfitted with the devices as part of research studies. The first, Matt Nagle, did so in 2004. Over the years, these systems have allowed paralyzed people to play video games, move robotic arms, and write emails using just their thoughts. Until recently, BCIs were largely pursued by academic labs. They required clunky setups using thick cables that made them impractical to use at home. Neuralink’s system is designed to be wireless and records neural activity through more than 1,000 electrodes distributed across 64 threads, each thinner than a human hair. The most common device used in BCI research, the Utah array, records from 100 electrodes. The company has also been beset by controversy, particularly around its treatment of research animals. A WIRED investigation in September detailed how some of its monkeys died as a result of the company’s brain implant testing. The company is reportedly facing a federal investigation related to its treatment of animal subjects. And this month, a Reuters report revealed that Neuralink was fined for violating US Department of Transportation rules regarding the movement of hazardous materials. Since Neuralink’s founding in 2016, a handful of companies have emerged to commercialize these systems. One competitor, New York–based Synchron, has not only beat Neuralink to implanting its BCI in people but has shown that its device is safe and allows patients with paralysis to browse the web and do online shopping and banking while at home. Neuralink has not specified where the trial is taking place or how many patients will be included. The company has set up a patient registry for potential participants to learn whether they qualify for the study. It has not registered with ClinicalTrials.gov, a central database with information on clinical studies funded or sponsored by industry and government agencies. Right now, the only details available on the Neuralink surgery come from a single Musk tweet. While it may not move the needle on merging humans with AI, it would represent a critical milestone for a promising device.

By |2024-01-31T19:52:52+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Robots Are Fighting Robots in Russia’s War in Ukraine

ussia’s full-scale invasion in February 2022, small aerial drones have played an outsize role in the war in Ukraine—with thousands of drones being used to monitor the battlefield, watch enemy movements, and carry explosives. Videos produced by Ukrainian and Russian soldiers show the drones, which are often first-person view (FPV) drones, being used to attack tanks and troops. As the war has raged on, another kind of robot has increasingly appeared in recent months: the unmanned ground vehicle, or UGV. “There’s lots of unmanned ground vehicle development happening,” says Samuel Bendett, a Russia analyst at the think tank Center for Naval Analyses who tracks military drone and robotics technology use. Most of the UGVs being developed or used are small robots, Bendett says, as larger vehicles will be tracked, observed, and attacked with FPV and other aerial drones. “The Ukrainian battlefield is saturated with aerial sensors that basically track and attack anything that moves,” he says. That includes other robots. The UGVs being developed within the war are typically four- or six-wheeled machines that can be kitted out for multiple purposes. There are logistics robots, which can carry supplies to the front lines; evacuation robots that carry injured people; and robots linked to combat such as those that can place or destroy landmines and have explosives or weapons attached. These robots are largely remote-controlled by humans—there’s little autonomy—and operate over ranges of a few kilometers. UGVs themselves are not new. Some of the earliest UGVs were created in World War II and used as explosive devices, while they have also appeared in other conflicts. Most Russian UGV developments so far have been homemade or DIY, Bendett says, with troops or volunteers creating robots for specific tasks or needs. Ukraine has, to date, put more military effort into developing ground robots, with the government stating its ambition to build an “army of robots.” Videos from within Ukraine, first shared on Telegram channels and reviewed by analysts such as Bendett, show a Russian drone monitoring a Ukrainian UGV as it trundles along laying mines. In another video, a small six-wheeled robot approaches a downed drone, lifting up its wings, before troops approach it. A third shows drones trying to destroy UGVs moving along the ground. In one demonstration, a person is dragged behind a UGV along the ground. Earlier in January, Mykhailo Fedorov, Ukraine’s deputy prime minister, announced a UGV with an “automated turret” that, he said, can also transport ammunition and provisions to fighters. Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR GEAR How to Organize Your Tech and Purge That Random Box of Cables SIMON HILL GEAR 12 Ways to Upgrade Your Wi-Fi and Make Your Internet Faster WIRED STAFF SCIENCE Scientists Will Test a Cancer-Hunting mRNA Treatment EMILY MULLIN SECURITY Cops Used DNA to Predict a Suspect’s Face—and Tried to Run Facial Recognition on It DHRUV MEHROTRA Before Russia invaded, Taras Ostapchuk’s company created posts and poles for street lights—now he’s building robots and FPV drones for Ukraine’s war effort. Supported by Ukraine’s military technology cluster Brave1, Ostapchuk has developed three kinds of robots, all called Ratel. One is a four-wheeled “kamikaze” robot that can have explosives strapped to it or lay landmines; the other two robots can carry equipment or carry injured people. More than 45 have already been deployed to the military, Ostapchuk says. The small robot, Ostapchuk says, has a range of 2 to 3 kilometers, which can be extended with a ground station that amplifies the radio signals used to control it, while one of the larger robots can be controlled by a human 40 to 60 kilometers behind it. Within some areas in Ukraine, such as Zaporizhzhia and the Donbas region, Ostapchuk says it is crucial for UGVs to have technology to defeat FPV drones that may be targeting objects on the ground. “It’s a big problem, so we install this equipment,” Ostapchuk says. In a testing video, one of the Ratel UGVs is approached by a drone which appears to crash into the ground and stop working. “Certainly, as you get more unmanned ground vehicles being used in combat at larger scales on both sides, you have that potential for drone-on-drone combat, which is fascinating,” says Zachary Kallenborn, a non-resident adjunct fellow with the Center for Strategic and International Studies and a national security consultant. However, Kallenborn cautions that these instances are not likely to be “decisive or that critical” in the broader scope and scale of the war. Instead, he says that the introduction of more UGVs may lead to changing strategies of those involved in the war. “I think we’re going to see an increasing shift toward targeting operators and support structures, rather than targeting the drones themselves,” Kallenborn says. Still, as more UGVs are developed, they are likely to take on greater roles in the conflict. Ukraine has already had success with naval drones, Kallenborn says, adding that UGVs allow soldiers to undertake other tasks and reduce some of the risk for humans on the ground, such as a robot sent on scouting missions. “No one really cares if the ground vehicle gets destroyed, except the accountants,” he says. So far, Bendett says, UGVs haven’t been seen in huge numbers—it is unclear how much Russia’s industrial base will develop the robots, he says—but in the coming year, he expects there to be more experiments with autonomy, startups creating more robots, and more UGVs with anti-drone technology incorporated. “The whole point of fielding a lot of UGVs, for example, is to supplement some of the dangerous missions by the soldiers and to impact the adversary as much as possible,” Bendett says.

By |2024-01-31T19:52:26+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Eaux minérales : les autorités de santé pointent la fraude de Nestlé

Dans la foulée du mea culpa de Nestlé Waters dans « Les Echos », lundi 29 janvier, « Le Monde » et Radio France ont révélé plusieurs rapports des autorités de santé françaises et de la DGCCRF pointant du doigt la fraude dont s'est rendu coupable le géant de l'eau minérale. Pour maintenir la sécurité sanitaire de ses eaux minérales, comme Perrier, Vittel ou Contrex, qui ne peuvent légalement être traitées, la filiale française du géant suisse a eu recours à des filtres et des traitements aux ultraviolets. Dès 2021, le groupe agroalimentaire a pris les devants et prévenu les pouvoirs publics pour tenter d'obtenir un assouplissement de la législation. « Le Monde » révèle qu'une « réunion interministérielle s'est tenue le 22 février 2022 pour assouplir la réglementation par voie d'arrêtés préfectoraux ». Nestlé a pu ainsi installer des microfiltres désormais jugés conformes à une législation assouplie, mais le quotidien se demande si cet assouplissement est « bien conforme au droit européen ». Selon « Le Monde », « l'étendue du problème va bien au-delà des eaux commercialisées par l'entreprise suisse. Dans un rapport remis au gouvernement en juillet 2022, l'inspection générale des affaires sociales [IGAS] estime que 30 % des marques françaises ont recours à des traitements non conformes ». Comme la part de marché de Nestlé Waters est d'environ 30 % en France, la fraude n'est peut-être pas, en volume commercialisé, si généralisée que cela.

By |2024-01-31T19:51:56+00:00January 31st, 2024|Scoop.it|0 Comments