INfluencia: comment est né le 360 emotional mapping ?

Chloé Chaniot: nous sommes partis du constat qu’il y avait un vrai besoin de reconnecter les marques et les consommateurs sur tous les touch points confondus. Nous avons très vite compris que nous ne pouvions pas travailler comme avant avec les mêmes process créatifs, planning stratégique, insight, etc, lors des prises de brief. Nous avons donc réinventé nos process en introduisant une IA capable de détecter les émotions les plus fines, les moins visibles …

Johan Tchang-Minh : c’est ainsi que nous avons mis au point une méthodologie que l’on teste déjà auprès de nos clients.

IN. : utiliser l’émotion ce n’est pas nouveau en communication ?
Ch.Ch. oui, mais ce sont toujours les mêmes émotions qui sont mises en avant. Pour schématiser, « Joie, étonnement, tristesse »… Cela nous semblait un peu réducteur et non productif. Aujourd’hui il s’agit de raviver l’intérêt des consommateurs pour les marques. Avec notre méthode, nous cessons de saupoudrer artificiellement de l’émotion sur l’idée créative, pour surtout, l’inclure de manière concrète dès la réflexion, dès le brief du client. Cette méthodo, nous permet par exemple de changer l’approche en fonction des cibles que l’on souhaite toucher.

IN. : comment marche ce détecteur d’émotions?
J.Tc-M. : c’est très simple, dès les premiers édits d’un spot télé ou d’une campagne digitale (voir ci-dessous), nous allons utiliser ce système de testing, qui se fait tout simplement sur son téléphone. Nos testés sont exposés à la campagne en question. Le système d’IA va analyser les différents types d’émotions en live. Ensuite, une fois les résultats obtenus, nous réajustons, et refaisons un test d’émotion avant de lancer la campagne. 48 heures après, si tout est d’équerre, nous sommes prêts à lancer les opérations sur plusieurs clusters de CIBLES différentes.

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