Les projets de construction de nouvelles centrales nucléaires se révèlent souvent plus coûteux que prévu. Visiblement, le programme français de relance de l’atome – la construction de six nouveaux EPR2 à Penly (Seine-Maritime), à Gravelines (Nord) et au Bugey (Ain) – ne fera pas exception.

Selon nos informations, EDF évalue désormais à 67,4 milliards d’euros le coût de construction prévisionnel des six réacteurs EPR2 commandés par les pouvoirs publics pour engager la relance du nucléaire en France – un nouveau prix estimé « en euros de 2020 ». C’est 30 % de plus que les 51,7 milliards d’euros annoncés par EDF en avril 2021, dans une première estimation rendue publique.

Deuxième chiffrage
Ce chiffrage intègre les coûts d’investissement pour la réalisation des études d’ingénierie, les contrats de fabrication des équipements et de construction sur le site, les provisions pour risques, les frais de mise en service, de pièces de rechange ou encore les charges de long terme pour démantèlement. Mais il n’intègre pas les coûts de financements, déterminants dans le coût final du projet.
EDF avance deux raisons principales à cette révision de son budget prévisionnel. La progression des coûts d’ingénierie d’une part, l’énergéticien ayant décidé de prendre neuf mois de plus que prévu pour finaliser les plans génériques de son réacteur EPR remodelé.

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