Depuis le dépôt de bilan de la maison mère britannique de l’entreprise, il y a deux semaines, le sort des 66 magasins français est incertain.
Par Antoine Bouchet
Jusqu’à quand tiendront-ils ? L’annonce du placement en redressement judiciaire de la marque au Royaume-Uni et la suppression des 270 postes au siège social de la compagnie de produits de beauté a semé le doute dans l’esprit des salariés français. Outre-Manche, c’est la moitié des 198 boutiques qui vont fermer.
En Hexagone, les 260 employés sont inquiets. Leurs magasins ne sont plus approvisionnés, et le site de la marque est actuellement indisponible. Selon les informations du Parisien, une procédure de conciliation a été ordonnée par le tribunal de commerce dans l’espoir de trouver un accord à l’amiable entre le groupe et sa filière française.
Rachats en série sans succès
Le géant L’Oréal en 2006, le brésilien Natura en 2017 et finalement le fonds d’investissement allemand Aurélius en 2023 : en moins de vingt ans, la marque a connu plusieurs repreneurs, sans parvenir à garantir la pérennité de son activité. En janvier, Aurélius annonçait céder ses filiales européennes et asiatiques déficitaires à un autre fonds d’investissement. La filiale allemande a ainsi trouvé un repreneur et été placée en redressement fiscal. La française, elle, n’a pas eu cette chance.
Créée en 1976, The Body Shop se démarque de ses concurrents par son approche éthique des produits de beauté à travers la préservation de l’environnement et son engagement pour le commerce équitable et surtout contre les tests sur les animaux.
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