Monthly Archives: May 2024

L’Oréal mise sur le haut potentiel de l’IA dans la beauté

Plus d'un milliard d'euros. Chez L'Oréal, l'innovation numérique le vaut bien. Le groupe français, qui entend garder un rythme de croissance nettement supérieur au marché , investit désormais chaque année, cette somme dans la tech et l'intelligence artificielle (IA). C'est un budget légèrement supérieur à celui consacré à la recherche. « Pour rester numéro un des cosmétiques, il faut être leader de la beautytech », assure Stéphane Lannuzel, directeur du programme « Beauty Tech » lancé en 2018 chez L'Oréal. La beautytech est partout, avec les QR codes qui figurent aujourd'hui sur plus de 1,5 milliard d'unités de produits. Les outils tech sont devenus le bras armé des soins de la peau comme des cheveux. Le géant de la beauté a dévoilé, mardi 21 mai à VivaTech , un nouveau programme (New Codes of Beauty Creator Program) conçu en partenariat avec Meta. Il sera mis à profit à travers une trentaine de « créateurs experts », principalement des influenceurs, dans le cadre d'une collaboration avec, dans un premier temps, les marques puissantes de L'Oréal Paris, Lancôme, La Roche-Posay - engagées dans la tech et très présentes sur les réseaux sociaux. Un laboratoire pour produire des images Le groupe a par ailleurs présenté à VivaTech, un laboratoire, CreIAtech, exploitant l'intelligence artificielle générative ayant déjà produit plus de 1.000 images. Mais il s'engage à ne jamais exploiter des visages, corps, cheveux générés par l'IA, pour promouvoir un produit. Ce laboratoire s'appuie sur un espace créé avec Nvidia, hébergé de manière sécurisé chez L'Oréal. LIRE AUSSI : ZOOM - IA : Coca, AXA, Randstad, Onepoint… les usages concrets se multiplient DECRYPTAGE - IA : comment AI Overviews de Google pourrait chambouler la recherche en ligne Plus de 8.000 salariés sont impliqués dans la tech en interne, le double de la masse salariale des chercheurs. Mais l'entreprise aux dizaines et dizaines de marques ne veut pas en faire une affaire de spécialistes. « D'ici à la fin de l'année, nous allons former 40.000 collaborateurs à la GenAI », explique Stéphane Lannuzel, qui a l'ambition de développer une formation interne « GenAI pour tous ». En 2023, ce sont aussi 35.600 collaborateurs de L'Oréal formés au programme « Data for All » conçu pour former tous les collaborateurs à la gestion et utilisation de la donnée. Par ailleurs, L'Oréal University for Tech, Data and Analytics a dispensé 175.000 heures de formation l'an passé. LIRE AUSSI : RECIT- ChatGPT ne parlera pas avec la voix « réconfortante » de Scarlett Johansson DECRYPTAGE- ChatGPT, Gemini, Claude, Le Chat… Quelle IA choisir ? Le groupe a aussi son propre robot conversationnel interne, lancé l'an dernier : L'Oréal GPT, utilisant plusieurs grands modèles de langage (LLM), déployé pour l'ensemble des 90.000 collaborateurs pour avoir accès à diverses bases de connaissances internes : des données scientifiques, des argumentaires marketing, etc. pour trouver plus vite les bonnes informations. L'Oréal compte 20.000 utilisateurs uniques pour cet outil. Si le groupe n'a pas calculé le gain de temps, il est persuadé que L'Oréal GPT rend les collaborateurs « plus efficaces, plus rapides et plus créatifs », assure Stéphane Lannuzel. Des outils de diagnostic avec 100 millions d'utilisateurs Mais l'Oréal a aussi investi dans ce qui se voit pour le consommateur : le géant des cosmétiques a ainsi présenté « Beauty Genius » en début d'année , au CES, la grande messe de l'électronique grand public à Las Vegas, : un assistant de beauté virtuel pour « mettre dans la poche de chaque consommatrice une conseillère beauté », explique le spécialiste. Concrètement, il s'agit d'une application gratuite dopée à l'IA avec laquelle on peut dialoguer à partir d'une liste de questions sur le type de peau, les besoins, qui incite à prendre une photo et propose des produits personnalisés. Le lancement est prévu aux Etats-Unis en septembre, puis en France en 2025. Le groupe avait déjà lancé un diagnostic de peau à partir d'un selfie, peu après l'acquisition de ModiFace, en 2018, une société canadienne, spécialiste notamment de l'essayage virtuel de produits. LIRE AUSSI : ChatGPT : l'an un de la révolution de l'IA pour les entreprises Ce que l'IA générative a déjà changé dans les entreprises L'Oréal, comptant environ un milliard de consommateurs, a recensé plus de 100 millions d'utilisations sur l'ensemble de ses outils de diagnostic l'an dernier. « Le taux de conversation est amélioré entre 1,3 et 1,5 fois à la suite d'un diagnostic. Et, les chiffres sont encore meilleurs en point de vente puisque 70 % des consommatrices ayant fait un tel diagnostic passent à un achat de produits, précise Stéphane Lannuzel. Les consommateurs veulent des recommandations personnalisées. On est passé d'une beauté pour tous à une beauté pour chacun ».

By |2024-05-27T11:22:24+00:00May 27th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Japon : à cause des incivilités des touristes, une petite ville hisse un filet opaque pour masquer une vue du mont Fuji

Une petite ville japonaise a installé mardi un haut filet opaque pour masquer une vue du mont Fuji prisée par des hordes de touristes, dont les mauvaises manières excédaient habitants et autorités. L’annonce de cette mesure radicale le mois dernier par la mairie de Fujikawaguchiko, dans le centre du Japon, avait fait beaucoup de bruit tant dans le pays qu’à l’international, en devenant un nouvel exemple des conséquences du surtourisme. Les autorités locales l’avaient justifiée par les incivilités de nombreux touristes étrangers sur place, jetant des déchets par terre, fumant en dehors des zones autorisées, traversant la route au feu rouge ou se garant n’importe comment. Certains grimpaient même sur le toit d’une clinique dentaire à proximité, en toute illégalité, pour pouvoir prendre de meilleures photos. Des ouvriers ont commencé mardi à installer le filet de 2,5 mètres de haut pour 20 mètres de long, fixé à des poteaux métalliques, et avaient quasiment terminé l’opération en fin de matinée, a constaté l’AFP sur place. Une photo emblématique Les travaux ont commencé début mai mais le chantier a duré plus longtemps que prévu à cause de problèmes d’approvisionnement en matériaux. Les photographies, prises d’un trottoir étroit le long d’une route très passante, étaient devenues extrêmement populaires sur les réseaux sociaux comme Instagram, car elles combinaient une vue du majestueux volcan avec au premier plan une supérette Lawson et son parking, une forme de symbole du Japon contemporain. « C’est dommage » qu’un filet soit installé « parce que c’est clairement une photo emblématique », regrette Christina Roys, une touriste néo-zélandaise de 36 ans interrogée mardi par l’AFP sur place. « Mais c’est totalement compréhensible » parce que cet endroit attirait tellement de monde et que c’était « assez dangereux » avec le trafic routier juste à côté, ajoute-t-elle. Elle pense cependant que le filet ne va pas empêcher les touristes de continuer à venir en masse dans les environs. Car le mont Fuji, le sommet le plus haut du Japon (3776 m), peut bien évidemment être photographié de nombreux autres endroits, y compris à Fujikawaguchiko. Sur le même sujet Thaïlande : à Phuket, un hôtel inaugure le premier… Mai 24, 2024 Nouvelle-Calédonie : un formulaire pour recenser les… Mai 24, 2024 Dubaï en route pour de nouveaux records touristiques en 2024 Mai 23, 2024 Les tour-opérateurs s’adaptent « Le lac Kawaguchi et le mont Fuji sont des lieux magnifiques. J’espère que tout le monde pourra admirer ces beaux paysages tout en respectant les bonnes manières », déclare à l’AFP Michie Motomochi, 41 ans, qui tient un magasin de pâtisseries japonaises traditionnelles à Fujikawaguchiko. Un tour-opérateur proposant des excursions autour du mont Fuji depuis Tokyo a confié à l’AFP qu’il emmenait désormais des touristes vers un autre magasin Lawson à proximité avec une vue similaire sur le volcan, mais avec moins de riverains à proximité. Les autorités locales ont prévenu qu’elles comptaient laisser la barrière en place aussi longtemps que nécessaire, le temps que la situation s’améliore. Ailleurs aussi, le Japon tente de lutter contre les effets du surtourisme. Une jauge de 4000 personnes sur le sentier L’accès à un sentier de randonnée très populaire pour gravir le mont Fuji de juillet à septembre sera désormais payant (autour de 12 euros) et limité à 4000 personnes par jour. Un système de réservation en ligne vient d’être mis en place. Et dans l’ancienne capitale impériale Kyoto (ouest), certaines ruelles dans le quartier des geishas sont fermées au public depuis le mois dernier. Le conseil local du quartier de Gion avait déploré le fait que certains touristes se comportaient comme des « paparazzi » en poursuivant les geishas pour les prendre en photo sans leur autorisation, et se croyaient dans un « parc d’attractions ». Le Japon s’était totalement fermé aux visiteurs étrangers durant la pandémie de Covid-19. Mais depuis que ses frontières ont été complètement rouvertes fin 2022, les touristes internationaux y affluent de nouveau, d’autant que la chute du yen rend le pays bon marché pour nombre d’entre eux. Plus de trois millions de visiteurs sont venus dans l’archipel nippon en mars, un record mensuel pour le pays, et ce seuil a de nouveau été atteint en avril.

By |2024-05-26T21:00:21+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Neuralink’s First User Is ‘Constantly Multitasking’ With His Brain Implant

n 2016, Noland Arbaugh suffered a spinal cord injury while swimming in a lake. The details are fuzzy, but what he remembers is rushing toward the water with his friends, diving in, and hitting his head on something—or someone. He floated to the surface, unable to move. Doctors later confirmed that he was paralyzed from the neck down. Arbaugh went from being a self-sufficient college student to moving back in with his parents and relying on them for his daily needs. He learned how to get around in a wheelchair and use a mouth-held stick to operate an iPad, but the hardest adjustment was feeling like he was a burden on his family. The year 2016 was also when Elon Musk cofounded the brain implant startup Neuralink. This January, Arbaugh became the first person to receive the company’s investigational device, dubbed Telepathy, as part of a clinical trial. Known as a brain-computer interface, or BCI, it decodes intended movement signals in the brain and translates them into computer commands. Arbaugh just has to think about moving a cursor on his laptop screen and it moves. The experimental device has given Arbaugh, now 30, a sense of independence. Before, using a mouth-stick required someone to position him upright. If he dropped his mouth-stick, it needed to be picked up for him. And he couldn’t use it for long or he’d develop sores. With the Neuralink device, he has nearly full control of a computer. He can browse the web and play computer games whenever he wants, and Neuralink says he has set the human record for cursor control with a BCI. PHOTOGRAPH: CASSIDY ARAIZA ADVERTISEMENT Arbaugh isn’t the first person to get a BCI; one recipient, Nathan Copeland, has had one for nine years. Beyond Neuralink, several other companies are working to commercialize BCIs to help people with paralysis, mental health disorders, and even blindness.

By |2024-05-26T20:58:01+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Quelles sont les marques françaises les plus puissantes ?

Les marques françaises se portent bien. Mais ne doivent pas relâcher leur attention. En 2024, les 150 plus puissantes voient leur valeur progresser moins vite qu'avant, à 7 % contre 13 % en 2023 et 17 % en 2022, dans le classement de Brand Finance consacré à l'Hexagone. La performance reste meilleure qu'en Allemagne, qui n'est qu'à +5 %. Et largement au-dessus du Royaume-Uni où le poids global recule de 1 %. « Cela représente un bon score. Mais la force des marques elle-même est en retrait en France alors qu'elle grandit ailleurs en Europe. Elle n'est pas à la hauteur où elle devrait être pour gagner en compétitivité. Il faudrait davantage investir sur la communication, l'expérience clients, la promotion et la distribution », juge Bertrand Chovet, directeur général de Brand Finance France. Le luxe, toujours en tête Certains secteurs se montrent cependant particulièrement vigoureux en matière de valeur. Comme le luxe. Il reste, sans conteste, le champion des griffes hexagonales. Louis Vuitton, première marque de LVMH (propriétaire des « Echos »), occupe aussi la pole position dans le classement. Brand Finance la valorise à 30,1 milliards d'euros, en hausse de 19 % par rapport à 2023. LIRE AUSSI : EN CHIFFRES - Classement mondial des marques : Apple détrône Amazon L'image d'Air France redécolle A 24,3 milliards, Chanel s'arroge la deuxième place, contre la troisième l'an dernier, et gagne 30 %. Dans le Top 10 figurent aussi Hermès, Dior, autre maison de LVMH, et Cartier. TotalEnergies parmi les perdants Si leur dynamisme conforte leur domination, les plus fortes progressions relèvent d'autres univers. Edenred a ainsi vu, selon Brand Finance, sa valeur de marque croître de 45 % à 1,2 milliard. Le leader mondial des avantages aux salariés s'affiche désormais au 82e rang au lieu du 101e en 2023. « La marque a réussi à assembler sous un toit commun toutes ses offres, tout en menant une digitalisation croissante et une stratégie active de croissance externe », souligne Bertrand Chovet. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - L'étonnant optimisme des géants de la grande consommation Procter & Gamble : pourquoi l'icône de la grande consommation voit la vie en rose Autre grand gagnant de 2024 : Darty, qui enregistre une hausse de 38 % de sa valeur. « La marque a su se simplifier et jouer les synergies autour de sa marketplace. Elle gagne en considération, ce qui est prometteur pour les années à venir », estime le directeur général de Brand Finance. Varilux, Alpine ou Bic connaissent aussi de très belles progressions. Parmi les relatifs perdants de l'année figure TotalEnergies, avec une valeur en retrait de 21 %. Le reflet de résultats rentrés dans le rang . Le groupe est rétrogradé de deux places. Mais il n'en occupe pas moins la quatrième position. Tandis qu'EDF retrouve le Top 10, en passant du 12e rang au 9e entre 2023 et 2024.

By |2024-05-26T14:03:57+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cryptos : les Etats-Unis autorisent des fonds cotés basés sur l’ether

La décision était attendue par les acteurs du monde des cryptoactifs. Et leur attente a été satisfaite. Le gendarme américain des marchés financiers (la Securities and Exchange Commission ou SEC) a approuvé jeudi les demandes d'enregistrement du Nasdaq, du CBOE et du Nyse pour des fonds cotés en Bourse (ETF) liés à l'ether, la deuxième plus importante cryptomonnaie derrière le bitcoin. Les émetteurs d'ETF doivent encore obtenir le feu vert de la SEC avant que ces produits puissent être mis sur le marché, mais l'autorisation accordée jeudi, une étape préalable, est vécue comme une victoire par le secteur des cryptomonnaies. Jusqu'en début de semaine, beaucoup s'attendaient à un rejet des demandes d'enregistrement. Plusieurs sociétés de gestion espèrent commercialiser bientôt ces produits grand public. Une dizaine de dossiers, dont ceux des organismes financiers VanEck, 21Shares ou encore BlackRock, étaient sur le bureau de la SEC. Elle avait jusqu'à jeudi pour se prononcer sur celui de VanEck. L'espoir est revenu lundi, lorsque la SEC a demandé aux opérateurs boursiers d'étoffer leur dossier. Cette nouvelle a donné un coup de fouet au cours de l'ether. En tout, il aura bondi de plus de 25 % au cours des 7 derniers jours précédant la décision. Soit la hausse la plus importante de l'actif numérique depuis mai 2022. La cryptomonnaie s'échangeait à près de 3.720 dollars vendredi, d'après Coingecko. Les portes de Wall Street Ce n'est pas la première fois que la SEC ouvre les portes de Wall Street aux cryptoactifs. En janvier, elle avait autorisé les ETF au comptant indexés sur le bitcoin , créant un précédent considéré par les spécialistes comme une étape majeure pour l'adoption des cryptomonnaies. Et suscitant une véritable vague d'enthousiasme pour le jeton numérique . Le lancement des premiers fonds indexés sur l'ether devrait intervenir dans les semaines qui viennent ( il avait fallu attendre presque un mois pour ceux indexés sur le bitcoin ). Les experts s'attendent à une hausse importante du volume des transactions en ether et à l'arrivée de nouveaux capitaux. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Bitcoin : ce que le big bang de 2024 peut changer pour l'épargnant français Le développement de ces ETF est considéré comme une étape majeure pour l'adoption des cryptomonnaies par un public plus large. Aux Etats-Unis, le grand public peut ainsi s'exposer au marché des cryptos sans avoir à ouvrir un compte sur une plateforme d'échanges spécialisée.

By |2024-05-26T14:01:51+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

French tech : les start-up à l’assaut de l’adaptation au changement climatique

Le climat se dérègle, les villes ont de plus en plus chaud ou subissent des inondations, la ressource eau se raréfie… autant de situations qui montrent que des pays comme la France ne sont pas épargnés par le changement climatique, l'un des thèmes abordés à VivaTech, le Salon de la tech qui se déroule cette année du 22 au 25 mai. La Salon met en avant la pépite française Value Park, qui utilise le froid de l'eau de mer profonde pour refroidir les bâtiments et les modes de transport. Le sujet du refroidissement est pris d'assaut par plusieurs start-up de la French Tech, comme Caeli Energie qui développe des systèmes de refroidissement bas carbone en BtoC et BtoB. La start-up a levé 10 millions d'euros (dette et equity) l'année dernière. Mais la notion d'adaptation traverse en réalité divers secteurs. Celui de l'agriculture, notamment sur mieux gérer le stress hydrique et la ressource eau, comme Elicit Plant, Sencrop ou Weenat. Celui, aussi, de la « smart city ». Plusieurs innovations ont vu le jour dans les matériaux, avec des isolants, des bétons pour prévenir ou réparer les fissures liées à la chaleur, ou encore le « cool roofing », des revêtements à poser sur les toitures pour rafraîchir les bâtiments. « Smart city » La fraîcheur se développe aussi au sein des villes, en particulier grâce à la végétalisation. C'est le parti pris d'Urban Canopée, qui développe des corolles créant des îlots de fraîcheur en zone urbaine. « Ce sont des sujets qui sont maintenant regardés, contrairement à nos débuts en 2016 », souligne Elodie Grimoin, la cofondatrice. Sa start-up, qui a réalisé 2,2 millions de revenus, contractualise au trois-quarts avec des collectivités. Travailler au niveau des villes, le BtoG (de l'entreprise vers le secteur public) est toujours plus complexe, avec un temps de contractualisation souvent long et fluctuant selon les échéances politiques. « Nous essayons d'aller plus vers le domaine privé. Une ville reste limitée par sa place, mais un grand compte à des projets partout en France », poursuit la cheffe d'entreprise, qui a levé des fonds auprès d'un industriel (ARaymond). Les start-up du secteur restent encore peu financées par des fonds de capital-risque. « En France et en Europe en général, il est plus urgent de penser à des solutions de mitigation du changement climatique plutôt que de l'adaptation, contrairement à des continents comme l'Afrique. Cela tant cependant à évoluer », remarque Maelis Carraro, directrice associée chez Catalyst Fund, un fonds qui investit dans les greentechs africaines. Risque climatique « Le flux de dossiers est faible. Vous avez quelques sociétés de prévention, comme des portes anti-inondation ou des boudins gonflables. Des start-up qui travaillent sur le problème de sécheresse agricole. Mais elles restent assez peu nombreuses », renchérit un autre investisseur dans l'impact. Floodframe développe justement un airbag anti-inondation pour les maisons, qui se déclenche automatiquement quand l'eau monte. « Le marché du risque, c'est entre 15 et 30 entreprises qui travaillent sur ce secteur. Les plus grosses réalisent une petite dizaine de millions d'euros de chiffre d'affaires par an. Le marché pourrait être beaucoup plus fort au regard du potentiel », estime Philippe Dussoulier, le directeur opérationnel de la start-up.

By |2024-05-26T14:01:18+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

QOMMUTE lève 2,4 millions d’euros pour son développement européen –

Délivrer l’information voyageur en temps réel Un enjeu crucial pour le secteur. Selon Transdev, le manque d’information peut dissuader jusqu’à 73% des voyageurs de prendre les transports et que plus de neuf usagers sur dix souhaitent davantage d’informations en temps réel. Fondée en 2013 par Cyril Labi et Nicolas Deshoulliers à Marseille, QOMMUTE est pionnier dans la transformation digitale des services de transport, après avoir créé le premier logiciel de gestion centralisée de l’information voyageur en temps réel. Chaque jour, ses outils diffusent 5 000 campagnes d’information voyageur. “Depuis nos débuts, nous avons toujours eu pour objectif de transformer le quotidien des voyageurs en leur permettant de recevoir une information fiable et instantanée. La décision de lever de fonds pour la première fois marque une étape cruciale dans notre parcours, afin d’encore accélérer notre expansion et de réaliser notre ambition de devenir LE standard européen de l’information voyageur centralisée. Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de commencer cette nouvelle phase avec Re-Sources, un fonds d’entrepreneurs à taille humaine qui comprend réellement nos enjeux”, commente Cyril Labi, cofondateur et CEO de QOMMUTE, dans un communiqué. 70 réseaux de transport et sociétés clientes en France utilisent déjà la solution de QOMMUTE et la jeune pousse indique que des discussions sont en cours avec plusieurs opérateurs européens.

By |2024-05-26T14:00:18+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Airbus : le feu vert approche pour l’A321 XLR, l’avion qui doit changer la donne du long courrier

Airbus peut déjà mettre le champagne au frais, car il aura très bientôt une grande nouvelle à fêter. A savoir la certification d'un nouveau modèle d'avion particulièrement attendu par les compagnies aériennes : l'A321 XLR . Après plus de 5 ans d'efforts, le dernier-né de la famille A320 devrait obtenir le mois prochain le feu vert de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA), dernière étape avant les premières livraisons et le début d'une carrière commerciale qui s'annonce particulièrement prometteuse. Le directeur de l'AESA, Florian Guillermet, a lui-même annoncé ce jeudi, lors du congrès de la fédération de l'aviation, une certification de l'A321 XLR « avant l'été ». Avion multitâche L'appareil a achevé tous les essais en vol et au sol et a satisfait aux exigences de l'AESA et de la FAA américaine, qui devrait valider sa certification européenne dans la foulée. Il ne reste plus aux équipes d'Airbus qu'à compléter la documentation technique. La première compagnie à le mettre en ligne devrait être Iberia, qui attend son premier exemplaire pour la fin de l'été. Sur le papier, l'A321 XLR n'est qu'un dérivé de l'A321, le plus gros modèle de la large gamme de monocouloirs d'Airbus. Mais comme le soulignait Florian Guillermet lui-même, cet avion est susceptible de « changer la donne, en matière de connectivité et d'économie du transport aérien ». LIRE AUSSI : VIDEO - Le nouvel A321 XLR d'Airbus s'offre une sortie élégante dans le ciel du Bourget Avec l'A321 XLR, Airbus offre en effet le premier avion « deux en un », capable d'assurer aussi bien des vols moyen-courriers que long-courriers, avec le même niveau de confort qu'un gros-porteur long-courrier. Et ce, grâce à son autonomie sans équivalent pour un monocouloir, y compris chez Boeing. Elle lui permet de parcourir jusqu'à 8.700 kilomètres sans escale - l'équivalent de 11 heures de vol - avec jusqu'à 220 passagers à son bord en configuration bi-classes. Des vols long-courriers pour le coût d'un moyen-courrier De quoi desservir en vol non-stop la plus grande partie de l'Europe ou de l'Amérique du Sud depuis New York ou la plus grande partie de l'Amérique du Nord, de l'Afrique et de l'Asie depuis l'Europe. Et ce pour un coût au siège et une consommation de carburant nettement inférieurs à ceux d'un gros-porteur. Iberia prévoit ainsi de desservir Boston et Washington au départ de Madrid, deux lignes sur lesquelles elle utilise actuellement un A330. Ce qui lui permettra de réduire la consommation de carburant d'environ 30 %, mais aussi d'ouvrir de nouvelles lignes directes vers des métropoles secondaires aux flux de trafic trop faibles pour être desservies en direct par un gros-porteur. Et avec, en prime, la possibilité d'utiliser l'avion sur des lignes intra-européennes en fonction de la saisonnalité. Tour de force technique Pour réussir ce tour de force, les ingénieurs d'Airbus ont dû adapter un réservoir de carburant central supplémentaire dans le ventre de l'appareil. Ce qui a nécessité des modifications des trains d'atterrissage, des volets des ailes et du système informatique des commandes de vols. Mais aussi de gros efforts d'innovation pour garantir la sécurité. LIRE AUSSI : Airbus s'offre à Toulouse une ligne d'assemblage dernier cri pour l'A321 A la demande de l'AESA et de la FAA, l'avionneur a même dû revoir sa copie, ce qui a retardé le programme d'un an, en ajoutant une sorte de « liner » sur le fuselage, afin de pouvoir garantir l'absence de risque d'embrasement en cas d'atterrissage sur le ventre, avec une résistance à une vitesse de chute jusqu'à 7,6 mètres par seconde.

By |2024-05-26T14:00:06+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le titre de transport métro et RER disponible en île de France sur l’iPhone

La validation de son ticket de transport en île de France via l’iPhone a été inauguré en grande pompe par Valérie Pécresse, Présidente de la région île de France, le 21 mai. Les négociations avec Apple ont trainé en longueur Les utilisateurs d’Apple peuvent désormais charger et valider leur titre de transport sur leur iPhone sous iOS 17.5 ou sur leur Apple Watch.  Cette possibilité existe depuis longtemps sur les smartphones Android mais les négociations entre Apple et IDF Mobilités ont trainé en longueur. Le Passe Navigo est accessible via l’application mobile IDF Mobilités pour les abonnements Navigo semaines et mensuels. Cela devrait être possible pour les Navigo annuels fin 2025.  Le Passe est accessible via l’app « Cartes »  d’Apple pour acheter ses tickets et ses tickets d’accès aux aéroports. Les billets où l’on définit l’origine et la destination ne sont toutefois pas disponibles, que ce soit sur Apple ou sur Android.

By |2024-05-26T13:48:12+00:00May 26th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Travelsoft rachète 3 entreprises de la Travel Tech –

Le groupe Travelsoft, maison mère d’Orchestra, continue ses emplettes en Europe. Après le rachat de Traffics en 2022 et Travel Compositor en 2023, il annonce 3 nouvelles acquisitions dans le domaine de la travel tech : l’espagnol TravelgateX, l’anglais ATCORE Technology et le roumain Travel Connection. Une stratégie d’expansion géographique et technologique Ces rachats répondent à une double stratégie, nous explique Charles Tandonnet, VP Growth Program au sein de Travelsoft Group. L’acquisition de Travel Connection répond à une stratégie d’expansion géographique. Elle permet au groupe d’être présent dans les pays de l’Est et du Middle East. L’entreprise roumaine développe des logiciels pour les acteurs du tourisme. Elle travaille avec plus de 200 fournisseurs dans le secteur. L’acquisition de TravelgateX et ATCORE Technology répond davantage à une stratégie de complémentarité technologique. La première société est d’origine espagnole et fournit une solution d’agrégation hôtelière qui couvre le monde entier. « Elle va nous permettre d’accélérer et de faciliter l’accès à tous les clients à l’offre hôtelière mondiale », déclare Charles Tandonnet. La deuxième est anglaise et va permettre à Travelsoft d’ajouter un outil de production pour les tour-opérateurs. Elle est présente sur le marché britannique et allemand. Comme pour les précédentes acquisitions de Travelsoft, chacun des entités conservera une forte autonomie, assure le groupe. Les dirigeants conservent, eux, leur poste. Un acteur de référence mondial de la Travel Tech Avec ces nouvelles acquisitions, le groupe Travelsoft représente désormais : 600 collaborateurs à travers le monde Des revenus récurrents atteignant 100 millions d’euros Une présence dans plus de 80 pays Une collaboration avec 400 clients importants et 1 000 fournisseurs de voyages dans le monde Un volume 35 milliards d’euros par an, contre 5 milliards en 2023 Travelsoft continue de se développer pour devenir un acteur de référence mondial de la Travel Tech. « Ces acquisitions représentent un pas de géant pour nous dans notre mission de devenir le leader mondial du voyage SaaS. Mais nous ne nous arrêterons pas là et restons déterminés à poursuivre notre croissance grâce à la fois à l’innovation et à davantage d’acquisitions », déclare Christian Sabbagh, CEO de Travelsoft.

By |2024-05-24T06:43:51+00:00May 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments