Volocopter a de l’avance dans son retard. L’entreprise allemande, qui veut être la première au monde à commercialiser des vols en eVTOL (aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique), nous confiait il y a quelques semaines que ses taxis volants ne transporteraient pas les athlètes lors des Jeux olympiques et paralympiques, faute d’avoir obtenu les certifications nécessaires. Néanmoins, elle espérait obtenir une autorisation courant de l’été pour réaliser ses premiers vols d’expérimentation dans le ciel de Paris. Volocopter a finalement obtenu le feu vert du ministre des Transports, Patrice Vergriete, il y a quelques jours pour mener ces expérimentations, à la veille des JO.

Démontrer le potentiel technique et commercial
Ces premiers vols de pré-certification vont permettre de démontrer le potentiel technique et commercial de Volocity, le taxi volant développé par Volocopter. Electrique et peu bruyant (67 décibels à l’atterrissage, l’équivalent du bruit d’une tondeuse), il pourra voler à une vitesse de 80 km/h. Il est équipé de 18 moteurs électriques et de 9 batteries rechargeables (de 30 kilos chacune), situées à l’arrière de l’appareil. Il peut transporter deux personnes (le pilote et un passager).

Après ces tests, Volocopter pourrait décrocher les certifications nécessaires auprès de l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (EASA) et de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) afin de voler au-dessus des zones habitées. La prochaine étape serait alors la commercialisation. Dirk Hoke, CEO de Volocopter, espère qu’elle commencera d’ici la fin de l’année. L’entreprise serait alors la première au monde à pouvoir commercialiser des vols en eVTOL.

5 vertiports en région parisienne
5 vertiports vont pouvoir accueillir des passagers en région parisienne : à Roissy, Issy-les-Moulineaux, à Saint Cyr l’École, à Pontoise et bientôt sur les berges de la gare d’Austerlitz. Ce dernier sera temporaire et sera démonté d’ici la fin de l’année.

L’entreprise SITA, qui fournit des solutions technologiques dans le domaine aéronautique, planche actuellement sur l’expérience client délivrée dans les vertiports. « Les passagers ne voudront pas attendre aussi longtemps que dans un aéroport pour monter à bord. Il va donc  falloir que la vérification des bagages et de leur identité soit réalisée en moins de 5 minutes », nous explique Sergio Colella, Président de SITA Europe. Cette expérience simplifiée sera possible grâce à l’usage de la biométrie notamment.

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