Le CGET a sélectionné dans chaque département trois communes présentant des signes de dévitalisation et en manque de moyens ou d’ingénierie pour revitaliser leurs centre-bourg : 302 communes ont été présélectionnées, parmi lesquelles 267 ont souhaité candidater. 54 collectivités lauréates ont été retenues à l’issue du travail de sélection qui a eu lieu en novembre 2014. 230 millions d’euros ont été alloués à ce programme de réaménagement durable regroupant emploi, commerces, services, équipements publics, culture, loisirs, cadre de vie, transition énergétique, cadre de vie, nature en ville, espaces publics, architecture, patrimoine, petite enfance, etc.  Dix-neuf projets de convention sont en cours de finalisation et les autres seront signées courant 2017.
Questions de culture 
La revitalisation des centres-bourgs passe également par des actions dans des domaines tels que l’action sociale, le patrimoine, la culture, le monde associatif, etc. A l’exemple de la commune de Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire), qui a retenu un bureau d’études pour encadrer trois classes d’école primaire afin de produire un travail de projection sur « le bourg de demain » à partir d’images, de photos, de récits sur le « bourg d’hier ». Certains parents, qui à l’origine n’étaient pas investis dans la participation et la co-construction du projet de revitalisation, s’y sont progressivement impliqués.
 
Ou encore à Periers dans la Manche qui conduit une action autour de portraits d’habitants à partir de photos, d’interviews, d’une exposition photographique sur des totems disséminés sur l’ensemble du bourg.
 
La commune de Giromagny, présentant un espace public très dégradé provenant de l’incivilité d’une part des habitants et des touristes, choisit de faire intervenir une troupe de théâtre en résidence, sous la forme d’un « Tribunal des flagrants délires ». L’animation, dont le démarrage est prévu au cours de l’année 2017, consistera à faire le procès des différents usagers, en y associant les habitants, lors des marchés.
En appui et dans le cadre d’échanges entre le Parc et l’École du Paysage d’Angers, un inventaire et des propositions au niveau de l’espace public seront réalisés par les étudiants afin d’orienter l’action de la troupe théâtrale.
 
A la Réunion, une approche sur le volet culturel a aussi été engagée avant la fin même de la construction de l’EcoQuartier de la Possession, en impliquant les scolaires sur différentes actions. En 2016, l’ensemble des quartiers attenants au futur EcoQuartier a assisté à la pose de la première pierre. De même, des enseignants de tous nouveaux (lycée professionnel, école primaire, etc.) sont venus visiter le site dans le cadre d’un stage organisé dans le cadre d’un partenariat rectorat – DRAC.
Ce stage a pour thématique Architecture, Art et Culture. Il est également prévu d’organiser tous les ans une animation jusqu’à l’émergence de l’EcoQuartier. Bien qu’il s’agisse d’un élément complexe à mesurer, cette approche constitue un moyen de mesurer les attentes et la vision du bien-être et du vivre ensemble des futurs habitants.
 

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