Les chauffeurs Uber ne se contentent plus de transporter des passagers ou de livrer des repas, ils repèrent aussi des maisons à vendre pour les investisseurs dans l’immobilier. Le « Wall Street Journal » raconte comment des entreprises spécialisées dans le « house flipping », cette pratique consistant à acheter des maisons abandonnées pour les retaper avant de les revendre plus cher, utilisent de plus en plus de chauffeurs indépendants pour prospecter.
En sillonnant la ville, les chauffeurs sont en effet dans une position privilégiée pour identifier les maisons à l’abandon. Certains indices permettent de les repérer, comme le courrier qui n’est plus ramassé, les avis collés sur la porte, la pelouse non tondue ou la présence de voitures abandonnées dans la cour. CORI, une entreprise spécialisée dans l’achat et la revente de bien immobilier et basée à Atlanta, affirme ainsi utiliser les services d’une centaine de chauffeurs mais aspire à en avoir un millier à la fin de l’année.
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Les villes en cours de gentrification comme Atlanta, Charlotte ou Chicago , sont particulièrement prisées par ces investisseurs immobiliers. A Atlanta, près de 14 % des ventes enregistrées au dernier trimestre 2018 sont le fait de « flippers », selon CoreLogic.
Commission sur la vente
Pour les chauffeurs, le jeu peut en valoir la chandelle. Ils sont rémunérés soit via une commission sur le prix de vente des maisons qu’ils ont identifiées, soit pour leurs informations qu’ils fournissent lorsqu’elles sont jugées intéressantes. CORI affirme payer jusqu’à 1.500 dollars pour une recommandation qui aboutit à une vente. D’autres versent un pourcentage du profit dégagé sur la vente, ou rémunèrent 1 à 2 dollars chaque information intéressante, même si elle n’aboutit pas – il faut identifier un grand nombre de biens pour qu’une opération puisse se réaliser.
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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