Le masque ? Non merci. Le vaccin ? Sûrement pas ! La distanciation sociale ? Tellement 2020. Ce 24 février, on se retrouve entre potes au Cotton Club. Ça écoute des vieux standards, ça chante, ça gratouille la guitare, et en fermant les yeux, on se croirait presque revenu dans les années 1920. Pas de Duke Ellington sur scène, l’hôte s’appelle Bomani X. Comme toutes les semaines, on joue à guichets fermés, ce mercredi, et les milliers de spectateurs ne tiendraient pas dans un club de jazz enfumé. Mais là, pas de bousculade : tout le monde est chez soi.

C’est aussi cela, la folie Clubhouse : de beaux moments de musique, de comédie ou de rencontres pour tous ceux qui, en cette période Covid, sont avides de se parler, de s’écouter, de s’entendre et, oui, de partager le « plonk-plonk » de leurs guitares.

Un emballement formidable
Lancé il y a un an, le réseau social audio a décollé comme une fusée ces dernières semaines, boosté par une apparition d’Elon Musk, le patron de Tesla, le 1er février. Du jour au lendemain, le nombre d’usagers est passé de 3 à 5 millions, avec plus de 10 millions de téléchargements à ce jour. Sur l’App Store d’Apple, l’application est dans le peloton de tête en Allemagne, en Italie, au Japon. Pas mal, pour un « club » où il faut encore se faire inviter par un membre pour être admis.

D’un pays à l’autre, les rooms de conversation varient. Aux Etats-Unis, les geeks de la Silicon Valley, qui dominaient au début, partagent désormais la vedette avec des activistes

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