HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

87seconds dévoile son détecteur d’émotions, le 360 emotional mapping

By |January 31st, 2024|Categories: Scoop.it|

INfluencia: comment est né le 360 emotional mapping ? Chloé Chaniot: nous sommes partis du constat qu’il y avait un vrai besoin de reconnecter les marques et les consommateurs sur tous les touch points confondus. Nous avons très vite compris que nous ne pouvions pas travailler comme avant avec les mêmes process créatifs, planning stratégique, insight, etc, lors des prises de brief. Nous avons donc réinventé nos process en introduisant une IA capable de détecter les émotions les plus fines, les moins visibles … Johan Tchang-Minh : c’est ainsi que nous avons mis au point une méthodologie que l’on teste déjà auprès de nos clients. IN. : utiliser l’émotion ce n’est pas nouveau en communication ? Ch.Ch. oui, mais ce sont toujours les mêmes émotions qui sont mises en avant. Pour schématiser, « Joie, étonnement, tristesse »… Cela nous semblait un peu réducteur et non productif. Aujourd’hui il s’agit de raviver l’intérêt des consommateurs pour les marques. Avec notre méthode, nous cessons de saupoudrer artificiellement de l’émotion sur l’idée créative, pour surtout, l’inclure de manière concrète dès la réflexion, dès le brief du client. Cette méthodo, nous permet par exemple de changer l’approche en fonction des cibles que l’on souhaite toucher. IN. : comment marche ce détecteur d’émotions? J.Tc-M. : c’est très simple, dès les premiers édits d’un spot télé ou d’une campagne digitale (voir ci-dessous), nous allons utiliser ce système de testing, qui se fait tout simplement sur son téléphone. Nos testés sont exposés à la campagne en question. Le système d’IA va analyser les différents types d’émotions en live. Ensuite, une fois les résultats obtenus, nous réajustons, et refaisons un test d’émotion avant de lancer la campagne. 48 heures après, si tout est d’équerre, nous sommes prêts à lancer les opérations sur plusieurs clusters de CIBLES différentes.

Elon Musk Says a Human Patient Has Received Neuralink’s Brain Implant

By |January 31st, 2024|Categories: Scoop.it|

After years of delays, Neuralink started recruiting patients for a clinical trial in the fall after receiving approval from the US Food and Drug Administration and a hospital ethics board. The company is developing a device called a brain-computer interface. Musk has said that Neuralink’s ultimate goal is to "achieve a symbiosis with artificial intelligence," but for now he’s starting with a far more modest aim: allowing paralyzed people to control a cursor or keyboard with their brains. In a brochure about the study, Neuralink says it is recruiting participants with quadriplegia, or paralysis in all four limbs, due to cervical spinal cord injury or amyotrophic lateral sclerosis (ALS) and that are at least 22 years old. It anticipates the study will take six years to complete. In its brochure, the company says it will use a surgical robot it developed to place the implant into a region of the brain that controls movement intention. Once in place, the coin-sized device is designed to record and transmit brain signals wirelessly to an app that decodes those signals. In his post on Monday, Musk added that the patient was “recovering well” and that “initial results show promising neuron spike detection.” But it could be months before we know whether the patient can successfully use the implant to control a computer or other device. The person will have to recover from surgery, and training someone to use a BCI can take several weeks. The Neuralink patient is far from the first to get a BCI. A few dozen people around the world have been outfitted with the devices as part of research studies. The first, Matt Nagle, did so in 2004. Over the years, these systems have allowed paralyzed people to play video games, move robotic arms, and write emails using just their thoughts. Until recently, BCIs were largely pursued by academic labs. They required clunky setups using thick cables that made them impractical to use at home. Neuralink’s system is designed to be wireless and records neural activity through more than 1,000 electrodes distributed across 64 threads, each thinner than a human hair. The most common device used in BCI research, the Utah array, records from 100 electrodes. The company has also been beset by controversy, particularly around its treatment of research animals. A WIRED investigation in September detailed how some of its monkeys died as a result of the company’s brain implant testing. The company is reportedly facing a federal investigation related to its treatment of animal subjects. And this month, a Reuters report revealed that Neuralink was fined for violating US Department of Transportation rules regarding the movement of hazardous materials. Since Neuralink’s founding in 2016, a handful of companies have emerged to commercialize these systems. One competitor, New York–based Synchron, has not only beat Neuralink to implanting its BCI in people but has shown that its device is safe and allows patients with paralysis to browse the web and do online shopping and banking while at home. Neuralink has not specified where the trial is taking place or how many patients will be included. The company has set up a patient registry for potential participants to learn whether they qualify for the study. It has not registered with ClinicalTrials.gov, a central database with information on clinical studies funded or sponsored by industry and government agencies. Right now, the only details available on the Neuralink surgery come from a single Musk tweet. While it may not move the needle on merging humans with AI, it would represent a critical milestone for a promising device.

Robots Are Fighting Robots in Russia’s War in Ukraine

By |January 31st, 2024|Categories: Scoop.it|

ussia’s full-scale invasion in February 2022, small aerial drones have played an outsize role in the war in Ukraine—with thousands of drones being used to monitor the battlefield, watch enemy movements, and carry explosives. Videos produced by Ukrainian and Russian soldiers show the drones, which are often first-person view (FPV) drones, being used to attack tanks and troops. As the war has raged on, another kind of robot has increasingly appeared in recent months: the unmanned ground vehicle, or UGV. “There’s lots of unmanned ground vehicle development happening,” says Samuel Bendett, a Russia analyst at the think tank Center for Naval Analyses who tracks military drone and robotics technology use. Most of the UGVs being developed or used are small robots, Bendett says, as larger vehicles will be tracked, observed, and attacked with FPV and other aerial drones. “The Ukrainian battlefield is saturated with aerial sensors that basically track and attack anything that moves,” he says. That includes other robots. The UGVs being developed within the war are typically four- or six-wheeled machines that can be kitted out for multiple purposes. There are logistics robots, which can carry supplies to the front lines; evacuation robots that carry injured people; and robots linked to combat such as those that can place or destroy landmines and have explosives or weapons attached. These robots are largely remote-controlled by humans—there’s little autonomy—and operate over ranges of a few kilometers. UGVs themselves are not new. Some of the earliest UGVs were created in World War II and used as explosive devices, while they have also appeared in other conflicts. Most Russian UGV developments so far have been homemade or DIY, Bendett says, with troops or volunteers creating robots for specific tasks or needs. Ukraine has, to date, put more military effort into developing ground robots, with the government stating its ambition to build an “army of robots.” Videos from within Ukraine, first shared on Telegram channels and reviewed by analysts such as Bendett, show a Russian drone monitoring a Ukrainian UGV as it trundles along laying mines. In another video, a small six-wheeled robot approaches a downed drone, lifting up its wings, before troops approach it. A third shows drones trying to destroy UGVs moving along the ground. In one demonstration, a person is dragged behind a UGV along the ground. Earlier in January, Mykhailo Fedorov, Ukraine’s deputy prime minister, announced a UGV with an “automated turret” that, he said, can also transport ammunition and provisions to fighters. Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR GEAR How to Organize Your Tech and Purge That Random Box of Cables SIMON HILL GEAR 12 Ways to Upgrade Your Wi-Fi and Make Your Internet Faster WIRED STAFF SCIENCE Scientists Will Test a Cancer-Hunting mRNA Treatment EMILY MULLIN SECURITY Cops Used DNA to Predict a Suspect’s Face—and Tried to Run Facial Recognition on It DHRUV MEHROTRA Before Russia invaded, Taras Ostapchuk’s company created posts and poles for street lights—now he’s building robots and FPV drones for Ukraine’s war effort. Supported by Ukraine’s military technology cluster Brave1, Ostapchuk has developed three kinds of robots, all called Ratel. One is a four-wheeled “kamikaze” robot that can have explosives strapped to it or lay landmines; the other two robots can carry equipment or carry injured people. More than 45 have already been deployed to the military, Ostapchuk says. The small robot, Ostapchuk says, has a range of 2 to 3 kilometers, which can be extended with a ground station that amplifies the radio signals used to control it, while one of the larger robots can be controlled by a human 40 to 60 kilometers behind it. Within some areas in Ukraine, such as Zaporizhzhia and the Donbas region, Ostapchuk says it is crucial for UGVs to have technology to defeat FPV drones that may be targeting objects on the ground. “It’s a big problem, so we install this equipment,” Ostapchuk says. In a testing video, one of the Ratel UGVs is approached by a drone which appears to crash into the ground and stop working. “Certainly, as you get more unmanned ground vehicles being used in combat at larger scales on both sides, you have that potential for drone-on-drone combat, which is fascinating,” says Zachary Kallenborn, a non-resident adjunct fellow with the Center for Strategic and International Studies and a national security consultant. However, Kallenborn cautions that these instances are not likely to be “decisive or that critical” in the broader scope and scale of the war. Instead, he says that the introduction of more UGVs may lead to changing strategies of those involved in the war. “I think we’re going to see an increasing shift toward targeting operators and support structures, rather than targeting the drones themselves,” Kallenborn says. Still, as more UGVs are developed, they are likely to take on greater roles in the conflict. Ukraine has already had success with naval drones, Kallenborn says, adding that UGVs allow soldiers to undertake other tasks and reduce some of the risk for humans on the ground, such as a robot sent on scouting missions. “No one really cares if the ground vehicle gets destroyed, except the accountants,” he says. So far, Bendett says, UGVs haven’t been seen in huge numbers—it is unclear how much Russia’s industrial base will develop the robots, he says—but in the coming year, he expects there to be more experiments with autonomy, startups creating more robots, and more UGVs with anti-drone technology incorporated. “The whole point of fielding a lot of UGVs, for example, is to supplement some of the dangerous missions by the soldiers and to impact the adversary as much as possible,” Bendett says.

Eaux minérales : les autorités de santé pointent la fraude de Nestlé

By |January 31st, 2024|Categories: Scoop.it|

Dans la foulée du mea culpa de Nestlé Waters dans « Les Echos », lundi 29 janvier, « Le Monde » et Radio France ont révélé plusieurs rapports des autorités de santé françaises et de la DGCCRF pointant du doigt la fraude dont s'est rendu coupable le géant de l'eau minérale. Pour maintenir la sécurité sanitaire de ses eaux minérales, comme Perrier, Vittel ou Contrex, qui ne peuvent légalement être traitées, la filiale française du géant suisse a eu recours à des filtres et des traitements aux ultraviolets. Dès 2021, le groupe agroalimentaire a pris les devants et prévenu les pouvoirs publics pour tenter d'obtenir un assouplissement de la législation. « Le Monde » révèle qu'une « réunion interministérielle s'est tenue le 22 février 2022 pour assouplir la réglementation par voie d'arrêtés préfectoraux ». Nestlé a pu ainsi installer des microfiltres désormais jugés conformes à une législation assouplie, mais le quotidien se demande si cet assouplissement est « bien conforme au droit européen ». Selon « Le Monde », « l'étendue du problème va bien au-delà des eaux commercialisées par l'entreprise suisse. Dans un rapport remis au gouvernement en juillet 2022, l'inspection générale des affaires sociales [IGAS] estime que 30 % des marques françaises ont recours à des traitements non conformes ». Comme la part de marché de Nestlé Waters est d'environ 30 % en France, la fraude n'est peut-être pas, en volume commercialisé, si généralisée que cela.

L’euro protégé par l’inertie de la BCE sur la baisse des taux

By |January 26th, 2024|Categories: Scoop.it|

L'euro fait bloc avec Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) récemment critiquée pour son supposé manque de leadership par un sondage mené par un syndicat en interne. Sa portée est minimisée par la BCE pour ses failles méthodologiques. L'euro en « a vu d'autres », notamment au temps de la grave crise européenne de 2010-2011 et des fortes dissensions en son sein. La devise européenne cède seulement 2 % à 1,0830 dollar cette année, et dont -0,5 % jeudi après le statu quo de la BCE. Son taux de change global est stable cette année car l'euro progresse contre certaines monnaies (yen, franc suisse, dollar canadien) et cède un peu de terrain face à d'autres (livre sterling, renminbi et dollar). Mais plus que les polémiques, ce sont les statistiques peu encourageantes sur la croissance future en Europe qui brident sa progression. Cette résilience face aux vents contraires rappelle les ascendances allemandes de la monnaie commune, plus proche du deutsche mark que du franc ou de la lire italienne. Posture inflexible Les banques interrogées par l'agence Bloomberg anticipent que l'euro s'établira en moyenne entre 1,09 et 1,12 dollar cette année. L'éventail des prévisions va de 1,03 à 1,18 dollar. Goldman Sachs voit les deux principales monnaies de la planète se neutraliser au premier semestre et l'euro évoluer entre 1,08 et 1,10 dollar. LIRE AUSSI : Les entreprises se préparent à un nouveau bras de fer entre l'euro et le dollar en 2024 La cote de popularité de l'euro continue d'augmenter La BCE « est passée complètement à côté de l'envolée de l'inflation qu'elle n'a pas su anticiper et semble maintenant sous-estimer la vitesse de la désinflation », juge la banque américaine. La banque centrale a été une des dernières à avoir entamé son processus de resserrement monétaire en juillet 2022. Elle pourrait se réveiller tardivement et brutalement en réduisant alors ses taux davantage qu'anticipé par les marchés, ce qui ferait baisser l'eu

TGV : les records de la SNCF bridés par le manque de trains

By |January 25th, 2024|Categories: Scoop.it|

Des voyageurs plus nombreux à préférer le train, mais un parc de trains rapides qui plafonne désespérément à 364 rames : dans la France d'après-Covid, la SNCF roule sur une ligne de crête, qui sera de plus en plus délicate à négocier si les livraisons de ses premiers TGV-M, actuellement en phase d'essais, sont une nouvelle fois retardées. En termes de trafic, tous les voyants étaient au vert en 2023, laissant augurer d'un nouvel exercice bénéficiaire. Sur les lignes à grande vitesse, les seules qui ne relèvent pas d'un service public, le transporteur national a enregistré une hausse de 4 % des clients transportés sur le réseau domestique (122 millions) malgré la concurrence qui pointe son nez, et de 6 % sur les extensions européennes dans les pays voisins. L'amortisseur des Ouigo Cette croissance a été tirée par les services low cost Ouigo, qui ont capté 25 millions de passagers (+6 %), soit 20 % du total, et qui ont bien rempli les objectifs de volumes sur les dessertes nouvellement desservies, comme Perpignan ou la Bretagne. Au global, les TGV bleus à petit prix sont remplis à 90 % en moyenne, jouant un rôle de vase d'expansion face à une flotte totale qui plafonne désespérement. Ces trains densifiés qui alignent pas moins de 1.288 sièges en rames doubles comptent pour l'instant 38 unités, qui passeront à 50 rames en 2027 avec la transformation de rames Inoui actuelles. Sur ces services, un client sur deux a payé son billet 30 euros ou moins l'an dernier, et les trains roulent à raison de 700.000 km par an, contre 450.000 pour les services Inoui, pour doper les rendements au siège. LIRE AUSSI : Pourquoi les nouveaux TGV d'Alstom sont très en retard Huit régions contestent la hausse des péages ferroviaires et attaquent SNCF Réseau Mais le reste de la grande vitesse a également fait chauffer les recettes. « Au total, un TGV sur trois était complet l'an dernier, dont 60 % des Ouigo. Le segment des loisirs continue de progresser, mais on a également retrouvé les professionnels, avec un ou deux ans d'avance. L'appétit de train n'était pas seulement conjoncturel », se félicite le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet.

OpenAI lance son « GPT store »

By |January 25th, 2024|Categories: Scoop.it|

Apple a son App Store, Google son Play Store et OpenAI son « GPT store ». Deux mois après une grave crise de gouvernance, la célébrissime start-up de l'IA générative a lancé cette semaine une « boutique » en ligne. Depuis mercredi, les utilisateurs payants de ChatGPT peuvent télécharger des versions customisées du célèbre robot, parmi les quelque 3 millions de modèles différents créés par des développeurs au cours des deux derniers mois. Comme dans un magasin d'applications sur smartphone, les ChatGPT seront rangés par catégories (éducation, lifestyle, recherche, etc.). De nouveaux modèles seront mis en avant chaque semaine, promet OpenAI. D'ores et déjà, le « store » propose par exemple AllTrails, un ChatGPT qui suggère des chemins de randonnée personnalisés, ou Consensus, qui permet de faire des recherches parmi 200 millions d'articles académiques. Outil de monétisation L'annonce est cruciale pour OpenAI, qui se dote ainsi d'un nouvel outil de distribution et potentiellement de monétisation. Pour le moment, le magasin ne propose certes que des modèles créés par des utilisateurs qui ont accepté de les mettre à disposition gratuitement. Mais à terme, ces développeurs pourront gagner de l'argent avec leurs ChatGPT customisés. LIRE AUSSI : ENQUÊTE - Sam Altman et OpenAI : trahisons, panique et revirements OpenAI travaille en effet sur un mécanisme de rémunération qui verra le jour au cours du trimestre (seulement pour les Etats-Unis), annonce la start-up. Les développeurs seront rémunérés en fonction du succès et de l'utilisation de leurs ChatGPT. A terme, il n'est pas exclu qu'OpenAI se rémunère lui aussi pour son rôle d'intermédiaire. Comme Google et Apple qui prélèvent des commissions sur les dépenses réalisées dans leurs magasins d'applications respectifs. Bras de fer Le lancement de ce store confirme aussi la priorité donnée au développement commercial et à la quête de revenus pour OpenAI. Cet enjeu avait été au coeur du bras de fer fin novembre, lorsqu'une partie du conseil d'administration de la start-up, qui voulait plutôt donner la priorité à la recherche fondamentale avec des garde-fous plutôt qu'à une diffusion commerciale à tout-va, avait poussé le cofondateur Sam Altman vers la sortie. LIRE AUSSI : Un an après ChatGPT, OpenAI doit résoudre ses contradictions Même si le patron d'OpenAI a retrouvé son poste quelques jours plus tard, cette crise de gouvernance avait repoussé le lancement du magasin, initialement prévu en novembre. Depuis, la start-up a continué de travailler sur son modèle payant. Entre Plus (20 dollars par mois, pour les particuliers) et son offre Entreprise, OpenAI a lancé mercredi une nouvelle offre intermédiaire, baptisée « Team », à partir de 25 dollars par personne et par mois.

Quand l’IA prendra les manettes des services publics

By |January 25th, 2024|Categories: Scoop.it|

Ne nous leurrons, tôt ou tard, la puissance de l'intelligence artificielle (IA) s'immiscera profondément dans le fonctionnement des institutions publiques. Ne serait-ce que parce qu'elles sont désargentées, qu'elles peinent à assumer des missions de plus en plus nombreuses et exigeantes et que l'IA y sera souvent perçue comme une solution pragmatique. Tout indique également que l'IA ne s'y manifestera pas longtemps comme un simple outil « améliorant » le fonctionnement de ces services , comme la machine à écrire a pu le faire à l'époque de l'administration de Courteline. On peut même envisager que d'ici quelques années, les conséquences de l'IA nous amènent à faire profondément évoluer nos institutions, voire à remanier notre droit constitutionnel. Technocratie brutalisante Dès aujourd'hui, nous savons que le manque structurel d'explicabilité des algorithmes est un défi pour l'action publique : pourquoi n'ai-je pas droit aux APL alors que ma voisine les a obtenues ? Pourquoi mon fils n'a-t-il pas intégré l'université qu'il visait ? Cela n'est qu'un avant-goût des questions qui se poseront avec l'IA. LIRE AUSSI : A l'étranger, l'intelligence artificielle des fonctionnaires entre enthousiasme et scandale L'Etat s'empare de l'IA façon ChatGPT Une première réponse pour éviter une technocratie brutalisante consistera à instituer une transparence forte des algorithmes et services logiciels, institutionnalisée au travers d'une participation citoyenne. Cela s'appliquerait non seulement à l'Etat, mais également aux grandes plateformes numériques. Cette force aura la capacité de s'assurer que les biais des modèles soient identifiés, que les « dark-pattern » appelés à nous voler notre attention soient neutralisés. LIRE AUSSI : Les Français plutôt positifs sur l'intelligence artificielle On pourrait même envisager que cette force citoyenne puisse codévelopper certains services publics. Rien de nouveau en réalité, Il s'agit de transposer la réserve citoyenne que les Suisses ont instituée à l'égard de la défense de leur territoire au champ des algorithmes. Je sais combien cette affirmation peut sembler théorique, voire utopique, mais je ne vois à moyen terme aucun autre mécanisme capable de s'y substituer de façon satisfaisante. Pour ce faire, il faudra évidemment repenser notre Constitution, dans la mesure où un droit « mou » pourra être édicté par les citoyens, de façon souple et quantitative. Les IA, juges en devenir Concrètement, qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'il ne fait par exemple que peu de doute que les décisions de justice soient à terme prises par des IA . D'abord des contentieux mineurs, puis peu à peu des jugements aux conséquences plus lourdes. Ce qui sous-tend cette affirmation se trouve dans le fait qu'il existe un très vaste corpus de documents judiciaires, offrant une grande opportunité d'apprentissage d'IA fortes en droit. Il en va de même des processus d'enquête dans la police, des commissions d'attribution de droits, de la gestion des permis de construire, etc. Dans la santé, différents travaux de recherche rappellent inlassablement qu'au moins 30 % du temps des praticiens est occupé par des traitements administratifs. Non seulement c'est une destruction nette de productivité, mais de surcroît, c'est aussi une source importante d'erreurs médicales. A long terme, dans l'éducation, cela peut être un moyen d'apporter du mentorat individualisé. Déni de droit Bien entendu, certains pourraient facilement dénoncer ces propos comme étant excessivement techno-solutionnistes, ne tenant pas compte de la subtilité du juge, de l'agent administratif, etc. On peut aisément leur répondre que ce n'est probablement pas eux qui sont victimes du déni de droit, du non-accès aux aides dont certains ont légitimement droit, de la complexité kafkaïenne de cette bureaucratie que Bourdieu dénonçait comme un facteur premier d'inégalité sociale. D'autres moqueront des scénarios de science-fiction et affirmeront que leur réalité n'est pas pour demain. Tout porte à croire qu'ils se trompent largement : une nation moderne devrait au contraire commencer dès à présent à réfléchir à la nature de ses institutions à l'heure de l'IA, d'autant plus lorsque cette nation est encombrée par la complexité et la verticalisation de ses arcanes de décision.

A Davos, l’intelligence artificielle s’impose au coeur des débats

By |January 25th, 2024|Categories: Scoop.it|

C'est peu dire que le fameux « consensus de Davos » est changeant. Il fut un temps où les Etats et les frontières apparaissaient comme des entraves aux affaires, voire des concepts d'un autre siècle. La guerre en Ukraine, la crise au Proche-Orient et les tensions entre blocs ont brisé ces certitudes. Les CEO « globaux » ne mettent plus leur drapeau dans leur poche, se ruent sur les programmes de subventions publiques massifs tels que la loi IRA américaine et souscrivent aux discours appelant au « réarmement ». Vu de Davos, le monde apparaît plus fragmenté et inquiétant que jamais, l'humeur du temps est au repli sur soi et si le thème du Forum, « Rebâtir la confiance », était bien choisi, tout reste à faire. « Djène-aïe » : c'est le mot de l'année au Forum de Davos. « C'est curieux, dans toutes les sessions où je suis allé, le mot est sorti dans les dix premières minutes, quel que soit le sujet », témoigne un patron français. GenAI, pour intelligence artificielle générative, le terme générique d'une technologie qui s'est répandue comme une traînée de poudre avec le lancement, fin 2022, de ChatGPT-3. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le hacker de demain s'appelle ChatGPT (mais le défenseur de demain aussi) Les anciens du Forum se rappellent avoir connu une pareille excitation avec Internet à la fin des années 1990, quand un jeune startuppeur nommé Jeff Bezos était venu raconter sa librairie en ligne. Il s'agit là aussi d'une « general purpose technology » (une autre GPT, une « technologie à but général »). L'intelligence au bout des doigts « Internet, c'était l'information au bout des doigts, explique Satya Nadella, le patron de Microsoft. ChatGPT, c'est l'intelligence au bout des doigts. » Les applications sont infinies, de la recherche tout en amont jusqu'à la relation client tout en aval. « Ça pourrait fondamentalement accélérer la science » , s'emballe Nadella, pourtant d'ordinaire très posé. « Ça va très vite », confirme Paul Hudson, le patron du groupe pharmaceutique Sanofi. « GenAI s'applique dans tous les domaines, constate Jean-Marc Ollagnier, le patron Europe du consultant Accenture. Dans la recherche sur les nouveaux matériaux, dans la personnalisation de la relation client, dans la quête de gains de productivité … » Erik Brynjolfsson, un professeur d'économie de l'université américaine Stanford irrémédiablement techno-optimiste, veut d'ailleurs croire que « 2024 sera l'année des gains de productivité ». LIRE AUSSI : ENQUÊTE - La folle épopée d'OpenAI La joie n'est hélas pas sans nuages. Des questions se posent sur l'emploi, l'éthique, la désinformation . Même Sam Altman, le jeune patron d'Open AI qui a lancé ChatGPT, en convient : « C'est une technologie très puissante. Elle aura des effets massifs sur le monde, qui pourraient être négatifs. Il faut la rendre sûre. »

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