HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Trip.com lance sa première collection de NFT destinée aux voyageurs –

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Le géant chinois, spécialisé dans la réservation de voyages en ligne, lance sa première collection de NFT. Baptisé Trekki, ce jeton non fongible sera vendu sur la plateforme dès cette année. La collection se compose de 10 000 NFT dont l’enregistrement est désormais ouvert sur le site officiel. Les NFT seront vendus prochainement, au cours du troisième trimestre 2023. Selon Trip.com, Trekki permettra à ses détenteurs d’accéder à des expériences et à des avantages lors de leur voyage. Le groupe précise que, « chaque NFT possède une personnalité distincte et divers parcours de voyage. » Pour Trip.com, l’objectif est de relier les « nomades du Web3 » au monde du voyage. « Trekki permet aux passionnés de voyage qui apprécient les expériences uniques et les objets de collection numériques de bénéficier de divers avantages sur Trip.com », indique la société sur son site. En parallèle, Trip.com utilisera le jeu pour attirer les acheteurs puisque l’OTA mentionne que « plus le détenteur d’un Trekki voyage, plus il peut débloquer d’avantages ». Le groupe a fait part de son envie de collaborer avec des acteurs du Web3 et des partenaires touristiques pour proposer de nouvelles expériences aux voyageurs, tant à travers des expériences numériques que réelles.

La “papesse des influenceurs” Magali Berdah jugée en décembre pour “banqueroute et blanchiment”

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

« Le parquet de Nice confirme que Magali Liévois épouse Berdah a été déférée le 29 septembre 2023 dans le cadre d’une procédure de convocation par procès-verbal pour des faits de banqueroute et blanchiment », a indiqué le parquet à l’AFP, confirmant une information du journal Le Parisien. Le déferrement intervient à l’issue d’une procédure de garde à vue. La procédure concerne « des faits commis à Nice et à Cannes, entre le 30 janvier 2014 et jusqu’au 31 juillet 2015, notamment en sa qualité de gérante de fait de la SAS BA&CO placée en liquidation judiciaire le 30/07/2015 avec un passif estimé à près de 2,5 millions d’euros », a précisé le parquet. Les faits concernés sont donc antérieurs à la création en 2017 de l’agence « d’e-influenceurs » Shauna Events de Mme Berdah, spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la TV et les marques. Selon les registres commerciaux disponibles, BA&CO, qui était enregistrée à Nice, avait pour objet le « courtage en matière d’assurance, conseil en investissement financier, intermédiaire en opérations de banque ». L’audience a été fixée au 18 décembre devant le tribunal correctionnel de Nice et, en attendant, Mme Berdah « a été placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction de gérer et une obligation de pointage », a encore indiqué le parquet. Trois autres personnes mises en cause seront également convoquées. Souvent surnommée « la papesse des influenceurs, Mme Berdah est une figure du milieu controversé de « l’influence » sur les réseaux sociaux. Le Parlement a définitivement adopté en juin une loi visant à réguler ces pratiques. Ce monde de l’influence, et notamment Mme Berdah, a été violemment attaqué par le rappeur Booba, qui dénonce des « influvoleurs » et a été en retour accusé de cyberharcèlement par la patronne de Shauna Events qui a porté plainte.

Tom Hanks, dernière victime de l’intelligence artificielle

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

« Je n'ai rien à voir avec cela », a averti Tom Hanks sur Instagram. Samedi, la star américaine a déclaré sur Instagram qu'une publicité pour une assurance dentaire utilisant sans son consentement une image de lui frauduleuse et réalisée à partir de l'intelligence artificielle. Il n'a pas pris la peine de citer la marque en question, introuvable depuis sur les réseaux, son annonce visant avant tout à rassurer ses 9 millions d'abonnés. Ce n'est pas la première fois que Tom Hanks se montre méfiant face à l'usage de l'intelligence artificielle. Alors même que les acteurs hollywoodiens sont toujours en grève avec, au coeur de leurs revendications, plus de garanties en matière de nouvelles technologies, cet événement confirme la peur du monde du cinéma. « Je pourrais être renversé par un bus demain et ça s'arrête là », confiait-il au micro d'Adam Buxton pour son podcast éponyme quelques jours avant le début du mouvement de grève des scénaristes qui ont réussi à obtenir une réglementation sévère de l'IA. « Mes performances, elles, pourront continuer à l'infini ». Une sombre réalité qui pourrait signer la fin de l'art tel qu'on le connaît et marquer le début d'un Hollywood capable de se passer tout bonnement de ses têtes d'affiches.

Comment Paris est devenue une place montante dans l’IA

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

« Je ne veux pas que l'on soit assis à l'arrière du train de l'IA. » En annonçant il y a quelques jours un investissement de 200 millions d'euros dans l'intelligence artificielle pour créer un écosystème comme il l'a fait avec Station F et l'école 42, Xavier Niel a une nouvelle fois secoué la French Tech. Mais la France a déjà de bonnes bases dans le domaine grâce à ses formations prestigieuses comme le MVA, le master de l'ENS Paris-Saclay connu jusque dans la Silicon Valley. L'écosystème tricolore peut aussi compter sur des entrepreneurs qui ont des historiques solides à l'image d'Alexandre Lebrun, qui a revendu deux start-up dans l'IA dont la dernière à Meta . Après avoir passé quelque temps dans le laboratoire du géant américain, il a monté Nabla, une jeune pousse qui développe des outils d'IA pour les médecins . Celle-ci est d'ailleurs située dans le même immeuble que Dust, jeune société d'IA générative fondée par Stanislas Polu (ex-OpenAI) et Gabriel Hubert (ex-Alan), qui a séduit des fonds prestigieux comme Sequoia et Seedcamp. « On se connaît très bien. On est un peu une famille », confie Alexandre Lebrun, qui côtoie aussi deux des fondateurs de la jeune société Mistral AI , Timothée Lacroix et Guillaume Lample, qui officiaient auparavant dans l'équipe chargée des grands modèles de langage de Meta. Rester à Paris « Paris a toujours été un endroit avec des gens talentueux dans l'IA. Au début, il y avait beaucoup de profils académiques qui se sont ensuite déplacés dans l'industrie. Puis il y a eu une vague d'entrepreneuriat. Je ne suis pas surpris de voir ce qui se passe aujourd'hui, c'est quelque chose qui se trame depuis dix ans », estime Arthur Mensch, cofondateur de Mistral AI. Certains entrepreneurs français, partis aux Etats-Unis pour développer leur start-up d'IA, sont revenus en France. « On nous a un peu accusés de voler des cerveaux en partant, mais finalement, tout ce qu'on a fait est en train d'essaimer à Paris », se défend Alexandre Lebrun. LIRE AUSSI : Levées de fonds, M&A, applications… que font les start-up françaises de l'IA ? Capital-risque : afflux de dossiers de start-up d'IA générative Le Covid-19 a permis aussi d'aller chercher des capitaux partout dans le monde. « Les fonds de capital-risque se sont virtualisés, vous n'avez plus besoin de vous déplacer dans la Silicon Valley. Pour ma première boîte, j'ai dû déménager aux Etats-Unis et bouger le siège social là-bas. Je n'ai pas eu besoin de faire ça avec Nabla », raconte Alexandre Lebrun. Le point d'inflexion a probablement été l'arrivée de Poolside en France . Cette société, créée par deux Américains (Eiso Kant et Jason Warner), a choisi de s'installer à Paris pour entraîner des grands modèles de langage. Un choix que l'on doit en partie à Antoine Martin, cofondateur de Zenly, ami d'Eiso Kant depuis dix ans. « Je lui ai proposé de lui prêter un bureau un après-midi lors de son passage en France, au lieu de bosser de son hôtel. Il a décalé son billet d'avion chaque soir et il n'est jamais reparti », raconte Antoine Martin. La bataille des fonds Depuis lors, l'entrepreneur reste sous les radars - il a refusé notre demande d'interview - mais a déjà pu rencontrer le cabinet de Jean-Noël Barrot, ministre du Numérique, selon nos informations. « Mon objectif est d'encourager au maximum l'innovation en IA afin de concurrencer les plus grandes puissances mondiales, pour que la France ne passe pas à côté de la prochaine révolution d'ampleur. Nous avons mis toutes les chances de notre côté pour y parvenir grâce aux plans successifs dédiés à l'IA depuis 2017 avec près de 2,5 milliards d'euros investis par la France pour la recherche, la formation et le soutien aux entreprises », indique Jean-Noël Barrot, aux « Echos ». LIRE AUSSI : Comment les start-up s'emparent de l'IA pour lancer des nouvelles solutions IA : le succès de ChatGPT donne de l'appétit aux investisseurs Les fonds de capital-risque (VC) étrangers ont désormais placé Paris sur la carte de l'IA. « Les Britanniques et les Américains qui ont une antenne à Londres sont entre un et deux jours par semaine à Paris. Si vous allez au Hoxton [un hôtel-restaurant du quartier parisien du Sentier très prisé de l'écosystème start-up], une table sur deux est occupée par un VC américain », s'amuse Alexandre Lebrun. Les plus grands fonds se sont battus pour entrer au capital de Dust, Poolside et Mistral AI, signant ainsi le retour des valorisations dignes de 2021. Des capitaux qui permettent aussi d'attirer les meilleurs talents, qui se trouvent dans les écoles françaises, mais aussi chez les géants de la tech. « On avait chacun nos réseaux donc on s'est servi jusqu'à présent chez Deepmind [start-up d'IA rachetée par Google] et Meta », explique Alexandre Lebrun. LIRE AUSSI : Les nouveaux légionnaires de l'IA en France D'après une étude de Sequoia Capital, Dublin et Zurich détiennent les plus fortes concentrations par habitant d'ingénieurs en IA, mais d'autres villes tirent leur épingle du jeu, comme Athènes, Berlin et… Paris. « Avec la mise en oeuvre d'une série d'initiatives en matière d'investissement et de réglementation dans la région, l'Europe est prête à devenir un leader mondial de l'IA », avance l'étude. Si Londres est au coude à coude avec Paris, la reine de l'IA est (sans grande surprise) outre-Atlantique. « Paris n'est pas la grande ville de l'IA aujourd'hui. C'est plutôt San Francisco qui a la première place », remet en perspective Arthur Mensch. La Silicon Valley regorge de pépites dans le domaine avec en tête Open AI.

MVA, le master de l’ENS Paris-Saclay qui inonde les start-up de talents dans l’IA

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Il faut beaucoup d'argent et des gros cerveaux pour briller dans l'intelligence artificielle. Dans le premier domaine, la France a du retard par rapport aux Etats-Unis, même si des start-up tricolores parviennent à lever des montants de plus en plus significatifs, à l'image de Mistral AI. Dans le second domaine, l'Hexagone dispose par contre d'un réservoir de talents d'une profondeur remarquable, grâce notamment à un master de recherche qui fait briller les yeux : le MVA (mathématiques, vision, apprentissage). Créé en 1996 par le département de mathématiques de l'Ecole normale supérieure Paris-Saclay, ce cursus expédie avec une extraordinaire régularité ses anciens élèves dans les laboratoires prestigieux, chez les géants de la tech et les grands groupes du CAC 40. La voie royale « Nous sommes très identifiés par les entreprises, et ce jusque dans la Silicon Valley », confirme Nicolas Vayatis, professeur de mathématiques à l'ENS Paris-Saclay et ancien directeur du MVA. La force du master réside dans sa multidisciplinarité et son ouverture au monde de l'entreprise, ce qui fait parfois défaut dans d'autres cursus tricolores. « C'est la voie royale dans l'IA, juge Ambroise Odonnat, qui vient d'y finir sa formation et va entamer une thèse chez Huawei. Il y a des cours très théoriques, mais aussi des cours appliqués directement aux industries. Cela fait de nous des profils très recherchés. » Le MVA séduit de plus en plus les matheux qui ont d'abord fait des grandes écoles d'ingénieur et auraient opté, dans le passé, pour la finance. « Nous sommes passés de 60 à 270 étudiants en près de 20 ans », indique Nicolas Vayatis. Le plus gros bataillon vient de Polytechnique, temple de l'élitisme républicain. LIRE AUSSI : Le Français Mistral AI lève 105 millions pour concurrencer OpenAI Comment Paris est devenue une place montante dans l'IA La demande est si forte que le MVA limite le nombre de personnes issues de l'X à 45 par an. « Nous avons fixé un quota afin de préserver une diversité dans le recrutement », justifie Nicolas Vayatis. L'excellence du master - et des travaux de recherche qui en découlent - fait partie des raisons pour lesquelles des entreprises comme Google ou Meta ont choisi d'ouvrir des laboratoires à Paris ces dernières années. Des nombreux talents tricolores y ont fait leurs armes. Mais, alors que la French Tech grandit, certains n'hésitent plus à quitter ces mastodontes pour se lancer à leur compte. C'est le cas par exemple de deux fondateurs de Mistral AI, qui sont passés par le MVA pendant leurs études, puis avaient rejoint ensuite Deepmind et Meta. Attractivité des start-up « L'attractivité des Big Tech a sensiblement diminué depuis cinq ans », observe Julien Chaumond, le cofondateur de Hugging Face , une start-up américaine dont la R&D est installée à Paris. Une entreprise comme Meta a été émaillée par plusieurs scandales. Plus globalement, les salariés des géants de la tech déplorent souvent un manque d'autonomie. LIRE AUSSI : Xavier Niel veut « créer un écosystème autour de l'IA » en France Les nouveaux légionnaires de l'IA en France A l'inverse, les start-up offrent de la souplesse, un niveau de rémunération de plus en plus attractif, mais aussi des BSPCE, des sortes de stock-option qui peuvent rapporter gros si la valorisation de la jeune pousse s'envole. Il y a aussi l'enjeu intellectuel : travailler dans une jeune pousse de l'IA est la promesse d'être au coeur d'une rupture technologique majeure, comme les pionniers de la conquête spatiale ou le début du Web dans les années 1990. Les pépites de la French Tech n'ont sans doute pas fini de faire leur marché au sein du MVA. Le 29 novembre, le célèbre master attend une trentaine de start-up (et 70 entreprises dans l'IA) lors d'un forum des stages. Mieux vaudra y venir avec un CV actualisé. > Levée de fonds, décryptages, chiffres clés… Pour ne rien rater de l'actu de la French Tech et des start-up, abonnez-vous à notre newsletter> S'inscrire Adrien Lelièvre

Tesco chief: ‘I don’t see marketing as a cost. I see it as an investment’

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Tesco has released its interim results for the first half of 2023, revealing strong performance in sales and market penetration. The supermarket chain has reported retail like-for-like sales up 7.8%, with much of that driven by the UK and Republic of Ireland. As a result, it is adjusting forecasts for its operating profit to be between £2.6-£2.7bn. It had previously forecast £2.5bn. And while Tesco is aggressively pursuing its ‘Save to Invest’ programme of cost-saving methods, its chief executive Ken Murphy said its marketing strategy is not impacted: “I don’t see marketing as a cost. I see it as an investment. We obviously challenge ourselves to optimise our marketing and make sure we get the best bang for our buck, but we don’t see it as a cost line to save money from.” Its retail operating profit is up 13.5% on a constant basis, reaching £1,417m, despite a significant decline in the performance of its Central European branches as a result of price pressures and inflation in Hungary. In the call accompanying the results, Murphy cited the chain’s focus on price matching and value via its Clubcard scheme as being at the heart of its success. “We know how challenging it is for many households across the country as they continue to grapple with the ongoing cost of living pressures,” he said. “We’ve worked hard to make sure our offer is as competitive as possible, and during the half we cut prices on around 2,500 products with an average cost saving for customers of around 12%.”

IFTM2023 : Costa Croisières crée un accord entre réalité virtuelle et gastronomie

By |October 5th, 2023|Categories: Scoop.it|

Pour inspirer les agents de voyage présents à l’IFTM Top Resa, Costa Croisières propose une expérience en réalité virtuelle accompagnée d’une dégustation de saveurs imaginées par la chef Hélène Darroze. Les utilisateurs s’équipent d’un casque de réalité virtuelle et découvrent le restaurant Archipelago à 360 degrés pendant quelques minutes. Le restaurant, présent à bord Costa Smeralda depuis 2021, propose 3 menus signés par 3 chefs internationaux : Hélène Darroze, Bruno Barbieri et Ángel León. Dans leurs plats, les 3 chefs réinterprètent les ingrédients, les traditions et les recettes des destinations de la croisière. L’expérience en réalité virtuelle est suivie d’une dégustation d’un met conçu par un membre de l’équipe d’Hélène Darroze en charge du partenariat avec Costa Croisières, accompagné d’un vin accordé. « Notre volonté est de donner des arguments aux agents de voyage pour convaincre leurs clients de partir en croisière Costa », explique Aurélie Soulat, Directrice Commerciale France de Costa Croisières.

En Afrique, où s’arrêtera la valse des coups d’Etat ?

By |October 2nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Les putschistes au Mali, au Niger, au Burkina Faso ont en effet invoqué l'échec des régimes civils face aux djihadistes pour les remplacer. On ne peut pourtant pas dire qu'ils aient fait ensuite feu de tout bois sur ce terrain. La junte malienne lutte sans conviction contre Daech qui a tué récemment une cinquantaine de civils, mis la ville de Tombouctou sous blocus il y a deux mois et doublé son territoire en un an, selon une mission de l'ONU. L'armée malienne a perdu ces derniers jours des centaines de soldats et trois bases, à Dioura, Leré et Acharane des mains des djihadistes et touaregs. Au Niger, le nombre d'embuscades et de victimes des djihadistes explose depuis l'arrivée au pouvoir des militaires, alors qu'il était au plus bas depuis cinq ans au premier semestre de l'année. Il n'y a guère qu' au Burkina Faso que ce prétexte paraît fondé : en novembre 2021, des djihadistes avaient attaqué une garnison et tué 53 soldats, qui n'étaient plus approvisionnés depuis deux semaines en nourriture et munitions pour cause de détournement de fonds et incurie. La main de Moscou Les putschs sont-ils le fruit de l'activisme du Kremlin, qui s'avérerait paradoxalement plus efficace pour renverser un régime à 8.500 km de lui que pour s'emparer d'une bourgade ukrainienne ? La thèse paraît excessive, même si Moscou attise les braises d'un ressentiment envers la France, à grand renfort de trolls, relais d'influence et manifestants, souvent payés, brandissant des drapeaux russes et hurlant : « A bas la France ! » Cette dernière est, certes, accusée, parfois à raison, de relations inéquitables, ou de condescendance envers ses ex-colonies, même si son soutien militaire s'est avéré vital jadis face à divers groupes rebelles, ou aujourd'hui les djihadistes. Gagner les coeurs s'avère plus difficile que gagner les batailles. Mais le Kremlin, ou son bras armé, le groupe de mercenaires Wagner, n'ont pas, à ce qu'on sache, participé de manière opérationnelle aux putschs qui ont renversé les présidents malien, Ibrahim Boubacar Keita, en août 2020, burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, début 2022, guinéen, Alpha Condé, en septembre 2021, nigérien, Mohamed Bazoum, fin juillet dernier, ou gabonais, Ali Bongo, fin août. Si Wagner a ensuite passé des accords avec deux juntes dont il constitue la garde prétorienne, à Bamako et Ouagadougou, sur le modèle de « protection contre rapines » en vigueur depuis 2018 en République centrafricaine, il s'agit de contrats après coup entre mafias politico-militaires. Echecs politiques et sociaux Corruption et incurie qui renvoient donc à la troisième explication : les putschistes exploiteraient les graves manquements des dirigeants déchus en matière d'inclusion politique, transparence des scrutins et prospérité. Les militaires agiraient parce qu'ils savent que la population estime très peu bénéficier de la démocratie, souvent cosmétique, de l'état de droit, très aléatoire, et des ressources du pays. « Des conditions politiques, sécuritaires économiques et sociales dégradées expliquent que des militaires anticipent une certaine approbation de la population en cas de coup de force », résume Gilles Yabi. LIRE AUSSI : CHRONIQUE - L'Afrique, le défi français CHRONIQUE - L'Afrique au bord du suicide Ainsi, en Guinée, Alpha Condé avait clairement fait le « mandat de trop » à 82 ans, après avoir trafiqué la limite constitutionnelle de deux mandats, et virait à l'autoritarisme. Au Mali, Ibrahim Boubacar Keita était totalement inerte face à la pauvreté, l'insécurité et la corruption, et s'était livré à quelques manipulations lors des législatives quelques mois auparavant. Personne ne l'a soutenu quand il a été renversé. Quant au Niger, certes les chefs de la junte ont simplement pris de vitesse le président Bazoum, qui s'apprêtait à les limoger. Mais il faut aussi admettre que les conditions de son élection en 2020 n'étaient pas irréprochables et que ses réformes économiques et sociales peinaient à montrer leurs effets positifs. Au Gabon, la partie de la richesse pétrolière qui n'était pas accaparée par le clan Bongo profitait à tout juste la moitié de la population et la réélection d'Ali Bongo, il y a cinq ans, avait été une farce sanglante. Il s'apprêtait clairement à voler le scrutin une nouvelle fois quand l'armée l'a renversé. Tout le monde a acquiescé. Quelles conséquences ? Cette série inhabituelle de putschs a trois résultats manifestes. La réduction drastique de l'influence de la France, dont les soldats sont déclarés indésirables au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où la posture du président Macron - « nous ne partirons pas » - a fini piteusement dimanche. Paris conserve toutefois encore des petites bases militaires en Afrique au Sénégal, au Gabon, à Djibouti, en Côte d'Ivoire et au Tchad. Ce départ laisse surtout un vide sécuritaire dont les djihadistes profitent déjà, comme on l'a vu. Vide qui ne sera pas comblé par d'autres pays occidentaux, même si à Washington certains se croient plus malins que les Français. Les petits contingents militaires européens, ou de l'ONU, sont aussi sur le départ dans les pays où les juntes veulent être seules maîtresses à bord. La Russie n'a ni les moyens, ni l'envie de lutter efficacement contre les djihadistes. Et si la Chine s'implante fortement en Afrique sur le plan économique, elle a pour principe de ne jamais mettre de « boots on the ground » loin de chez elle. LIRE AUSSI : La junte nigérienne s'organise face aux risques militaires CHRONIQUE - L'Afrique, un passé qui ne passe pas Enfin, ces coups d'Etat créent des précédents qui font douter que le décompte s'arrête à sept, ce qui a poussé d'ailleurs la Communauté économique d'Afrique occidentale à menacer d'intervenir militairement au Niger… avant de reculer devant les difficultés opérationnelles. Une bonne partie de l'Afrique centrale et orientale risque donc d'être dotée à terme de régimes militaires, peut être de l'Atlantique à la mer Rouge, et longtemps infestée de djihadistes trafiquants d'armes, drogue et êtres humains. Le pire n'est toutefois pas certains, avertit le patron de Wathi : « Un putsch ne débouche pas forcément à terme sur régime militaire. Toutes les juntes ont annoncé des élections à la fin de périodes de transition à durée incertaine ». D'ici là, le dilemme reste redoutable pour les pays occidentaux : accepter le fait accompli, soutenir les régimes civils quels que soient leurs défauts ou réserver le soutien diplomatique et financier aux seuls régimes pratiquant une politique inclusive sur le plan politique, social et économique, autant dire pas grand monde.

Long-courrier : Air France-KLM passe une commande record à Airbus

By |September 27th, 2023|Categories: Scoop.it|

Pour les 90 ans d'Air France, le groupe Air France-KLM a prévu un cadeau exceptionnel : une commande ferme de 50 Airbus A350 long-courriers, assortie de « droits d'acquisition » pour 40 appareils supplémentaires. De quoi donner un nouveau coup d'accélérateur au renouvellement de la flotte d'Air France et de KLM, en continuant à réduire leur consommation de carburant et leurs émissions de gaz à effet de serre. Après la commande de 100 Airbus moyen-courriers en décembre 2021, c'est le plus gros contrat de l'histoire d'Air France-KLM. Le montant de cette commande n'est pas indiqué et Airbus ne communique plus de prix officiel depuis 2018. LIRE AUSSI : Commande géante d'Air France-KLM chez Airbus : les explications de Ben Smith Mais selon une estimation prudente, établie sur la base d'un rabais de 50 % sur les anciens prix catalogue, ces 50 A350-900 et A350-1000 représenteraient un engagement de plus de 10 milliards de dollars sur la durée prévue des livraisons, de 2026 à 2030. Une commande flexible Ces A350 supplémentaires n'iront pas tous à Air France. Un nombre non précisé reviendra à KLM, qui n'a reçu aucun A350 jusqu'à présent. « Il s'agira d'une commande évolutive, offrant au groupe la flexibilité d'attribuer les appareils à ses différentes compagnies en fonction des dynamiques du marché et du cadre réglementaire local », précise le communiqué. Cependant, cette nouvelle commande s'ajoutant aux 41 A350-900 déjà commandés par la compagnie tricolore, qui en a déjà reçu 22, fera d'Air France le premier opérateur mondial de l'A350. Ce qui constitue un changement notable pour une compagnie ayant longtemps misé sur Boeing pour sa flotte long-courrier.

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