HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

De Lille à Marseille, le juteux business des ronds-points

By |March 15th, 2023|Categories: Scoop.it|

Pas d'autre choix possible, il faut percer. Pour prolonger sa nouvelle ligne de bus à haut niveau de service , baptisée « TEO », la ville de Saint-Brieuc doit couper en deux le rond-point Pablo-Neruda, situé sur le boulevard de l'Atlantique. Un chantier classique qui, dans la préfecture des Côtes-d'Armor, a pourtant agité les débats du Conseil municipal. En cause : le montant des travaux - 130.000 euros, selon la commune -, leur impact sur le commerce, mais aussi sur l'environnement, le carrefour végétalisé devant être rasé pour permettre le passage des bus. L'affaire pourrait sembler anecdotique. Elle illustre pourtant la place centrale qu'occupent désormais les giratoires dans nos villes. Il faut dire que, depuis quarante ans, urbanistes et ingénieurs de l'équipement en ont semé partout. A l'entrée des zones d'activité, des lotissements, au milieu des carrefours… Au point que personne n'est plus en mesure d'en chiffrer leur nombre exact. 55.000 ? 65.000 ? Une chose est certaine : en la matière, la France est championne du monde et a même réussi, avec la crise des « gilets jaunes » , à faire du rond-point un symbole politique. « Milliards engloutis » Malgré cette omniprésence, le rythme de construction ne décélère pas. Entre 500 et un millier de nouvelles constructions sortent de terre chaque année. La Cour des comptes et des associations de contribuables se sont, à maintes reprises, alertées de cette inflation. Car cette originalité française à un coût : jusqu'à un million d'euros l'unité, auquel s'ajoutent les frais d'entretien, variables selon les ouvrages. Il y a près de dix ans, l'homme d'affaires Matthieu Pigasse , alors à la tête de la banque Lazard, s'indignait ainsi des « six milliards d'euros engloutis chaque année dans les ronds-points, dont deux dans leur seule décoration ». Une situation à peu près inchangée depuis. Dans l'Hexagone, le rond-point s'est en effet érigé en véritable business, alimentant une filière économique hétéroclite composée de bureaux d'études, d'entreprises de travaux publics, de sociétés d'entretien d'espaces verts, et même d'étonnants spécialistes… de « l'art giratoire ». En Vendée, Jean-Luc Plé est l'un d'eux. Depuis plus de deux décennies, cet artiste fabrique des sculptures monumentales destinées à trôner au milieu des carrefours. A son actif, une quarantaine d'oeuvres uniques, dont « la Baigneuse » de Mers-les-Bains (Somme), les « Toucans » géants de Kourou (Guyane) ou les « Cagouilles charentaises », des escargots XXL imaginés pour la commune de Lorignac (Charente-Maritime).

Cryptomonnaies : deux mois d’embellie effacés en une semaine

By |March 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

Les cryptos, en ce moment, c'est compliqué. Alors que le marché avait repris espoir en ce début 2023, avec un bitcoin proche des 25.000 dollars en février, le cours des principales devises a décroché cette semaine : -15,7 % pour le bitcoin qui repasse sous le seuil symbolique des 20.000 dollars (19.921 dollars), -15,3 % pour l'ether (1.395 dollars) et aussi -12,6 % pour le BNB, -19,8 % pour le cardano et -20 % pour le dogecoin. La décrue s'est encore accélérée vendredi avec -8 % en 24 heures pour le bitcoin et -9 % pour l'ether. Le jeton natif de la plateforme Huobi a même connu un flash crash de -60 % dans la nuit. C'est que cette semaine, les nuages se sont accumulés sur la cryptosphère. Mardi, Jerome Powell, le patron de la Réserve fédérale américaine (FED), a durci le ton sur les hausses de taux et fait tanguer la Bourse. L'amorce de détente avait relancé le bitcoin et autres cryptos en janvier, mais la perspective d'un nouveau resserrement crispe le marché. Si l'argent est « plus cher », les traders éviteront logiquement les actifs risqués comme les cryptos. Liquidation de Silvergate et épouvantail de la régulation Mercredi, violent coup de froid sur le secteur avec la liquidation de la « cryptobanque » Silvergate . Son réseau de paiement SEN était utilisé par les principaux acteurs du secteur, des plateformes d'échange majeures comme Coinbase et Kraken, des fonds tels que Galaxy Digital ou des émetteurs de cryptos stables (stablecoin) à l'image de Paxos ou Circle. Sa fin, énième conséquence du crash de FTX en novembre, déstabilise un secteur déjà vacillant . Ce n'est pas tout. Jeudi, l'épouvantail de la régulation s'est rappelé à son bon souvenir aux Etats-Unis, quand la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, a annoncé poursuivre KuCoin. Elle lui reproche de « ne pas s'être enregistré en tant que courtier en valeurs mobilières et en matières premières et se présenter à tort comme une plateforme d'échange ». Elle aurait dû s'enregistrer auprès des autorités concernées : SEC et CFTC. LIRE AUSSI : Comment la SEC oblige les plateformes de cryptos à rentrer dans le rang Cryptos : la SEC durcit les règles de conservation des actifs Décidée à « mettre de l'ordre » dans les cryptos après le scandale FTX, et à trancher le noeud gordien du statut de ces actifs, la procureure prévient dans un communiqué : « Un par un, nous prenons des mesures contre les sociétés de cryptomonnaie qui ignorent effrontément nos lois et mettent les investisseurs en danger. » En février, la SEC (gendarme de la Bourse américaine) lançait déjà une enquête sur Kraken et Robinhood . Bref, l'étau se reserre. Coup de grâce de Silicon Valley Bank et morosité du Nasdaq Pour finir la semaine en apothéose, une autre banque californienne, Silicon Valley Bank (SVB), spécialisée dans le financement de la tech, a annoncé avoir dû vendre 21 milliards de dollars de titres financiers, perdant au passage 1,8 milliard de dollars. Quel rapport avec les cryptos ? D'après Ilan Solot, coresponsable des actifs numériques chez Marex, c'était une banque de repli pour les clients de Silvergate, retirant une option précieuse au secteur… Pour John Toro, chez Independent Reserve, le recul du marché action explique « en grande partie » le repli des cryptos. Depuis un an maintenant, le Nasdaq et les cryptos évoluent de façon relativement corrélée . Or ces cinq derniers jours, l'indice représentant les principales valeurs technologiques américaines a reculé de 5,2 %. Enfin, la proposition de Joe Biden, mercredi, de taxer davantage les Américains les plus fortunés , a fini d'achever les cryptos. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Menacée aux Etats-Unis, Binance met le cap sur l'Europe Avec un bitcoin de retour sous la barre des 20.000 dollars, c'est un « nouveau signal technique vendeur », prédisent les analystes. Tony Sycamore, analyste chez IG Australia, remarque, lui, que « le sentiment de risque s'est vraiment détérioré cette semaine ».

Les quatre clés du projet Casino-Teract

By |March 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

Tech-Médias Start-up Régions Patrimoine Le Mag W-E Automobile Tourisme - Transport Aéronautique - Défense Conso - Distribution Mode - Luxe Énergie - Environnement Pharmacie - Santé Services - Conseil Immobilier - BTP Industrie lourde DÉCRYPTAGE Les quatre clés du projet Casino-Teract  Le projet de fusion des Monoprix, Casino et Franprix avec la nouvelle société créée par Moez-Alexandre Zouari, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, et contrôlée par InVivo, s'accélère. Il obéit à plusieurs logiques. Lire plus tard Commenter Partager Brésil Fusions-acquisitions En s'associant avec Teract, Casino pourrait installer des boulangeries Louise dans ses magasins. (DR) Par Philippe Bertrand Publié le 10 mars 2023 à 11:19Mis à jour le 10 mars 2023 à 16:25 Le projet préfigure l'avenir de Casino. Et il avance. Début février, Casino avait annoncé l'entame de discussions avec Teract, la nouvelle société constituée par la coopérative InVivo, Moez-Alexandre Zouari (premier franchisé Casino, détenteur de 49 % de Picard), Xavier Niel et Matthieu Pigasse. Jeudi soir, le distributeur est passé au stade des négociations exclusives avec des précisions qui donnent du corps à l'opération. L'objectif est toujours le même : une fusion entre les activités françaises du distributeur (Casino, Monoprix, Franprix) et la structure qui projette le développement d'une copie de Grand Frais, baptisé « Grand Marché- Frais d'ici », pour « créer le leader français de la distribution responsable et durable ». Une nouvelle entité qui serait contrôlée à 85 % par Casino, et à 15 % par Teract. 1. Des synergies commerciales Teract est issu de l'absorption de 2MX Organic, le SPAC de Zouari, Niel et Pigasse, par InVivo Retail, la filiale de la coopérative céréalière, également présente dans le vin, qui exploite les jardineries Jardiland et Gamm vert. Les Grand Marché-Frais d'ici s'installeraient sur les réserves foncières des spécialistes du jardinage. C'est InVivo qui a le contrôle de la société, Zouari détenant 12 %, Niel et Pigasse 2 %. Dans le projet qui pourrait aboutir d'ici à la fin 2023, Casino a vocation à travailler avec Teract sur la création d'une centrale d'achats de produits alimentaires locaux et frais baptisée « Teract Ferme France », qui bonifieraient ses assortiments. Celle-ci serait contrôlée par InVivo, quand Casino aurait le contrôle du pôle magasins. LIRE AUSSI : Casino-Teract : les prestigieux protagonistes du projet qui pourrait secouer la distribution Pourquoi Casino et Jean-Charles Naouri ont un beau coup à jouer avec Teract La coopérative est l'un des premiers groupes agricoles européens avec 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires, plus de 14.000 collaborateurs et plus de 90 sites industriels dans 38 pays. Il est engagé sous la direction de Thierry Blandinières dans la transition vers une alimentation durable. Le céréalier, qui vient de racheter le négociant Soufflet, mise sur l'appétit des consommateurs pour des produits de qualité. Casino fait le même pari et comptera sur son partenaire pour améliorer son offre en fruits et légumes, pour faire du meilleur pain avec du meilleur blé et mise sur l'expertise des boulangeries Louise, que Teract a reprises. Pour Jean-Charles Naouri, PDG-actionnaire de Casino, la transition alimentaire est la clé du « deal » en préparation. 2. Une gouvernance qualifiée Jean-Charles Naouri connaît bien Moez-Alexandre Zouari. Ce dernier est son premier franchisé, avec 150 « Monop » et Franprix. Depuis vingt ans, il a développé une parfaite connaissance de l'exploitation des magasins. « Comme De Gaulle et Churchill, ce sont des alliés, des alliés qui ne se sont pas toujours bien entendus, mais des alliés tout de même », glisse un proche du dossier. La rumeur prête à Moez-Alexandre Zouari la volonté de prendre la direction générale du nouvel ensemble qui inclut Casino France, comme il assure celle de Teract, reléguant Jean-Charles Naouri, qui resterait majoritaire, au rôle de président. Une source indique aux « Echos » qu'au contraire « le fait que Zouari ne soit pas directeur général a été posé comme préalable à la discussion »… LIRE AUSSI : Casino-Teract : les prestigieux protagonistes du projet qui pourrait secouer la distribution Hors des questions de préséance, Teract apportera une autre expertise métier en la personne de Guillaume Darrasse, directeur général délégué de Teract et ex-patron d'InVivo Retail (les jardineries). Un homme qui a occupé le poste de directeur général délégué de Système U pendant treize ans, jusqu'en 2018, et qui a géré auparavant la centrale d'achat de Casino. « C'était le meilleur », se souvient un ancien cadre dirigeant du distributeur. Alors que l'âge de Jean-Charles Naouri, 74 ans, interroge sur sa succession, l'arrivée dans le groupe de deux professionnels aguerris pourrait rassurer les investisseurs. 3. Les finances de Casino Si les dirigeants de Casino mettent en avant l'intérêt « métier » du projet de fusion de leurs activités françaises avec Teract, l'opération pourrait être le dernier montage du système financier que construit et déconstruit Jean-Charles Naouri depuis des années pour desserrer l'étau de la dette qui étouffe ses affaires, Casino et son holding de tête, Rallye. Dans une note du mois dernier, Bryan, Garnier & Co imagine que Casino pourrait transférer à la nouvelle entité la dette sécurisée d'un montant de 2,3 milliards d'euros que porte Casino France. Le groupe Casino deviendrait un genre de holding qui conserverait 3,6 milliards de dette non sécurisée. David Lubek, directeur financier de Casino, a estimé vendredi qu'il était « trop tôt » pour évoquer ce sujet de la dette. LIRE AUSSI : Casino réduit un peu ses pertes mais reste fragile L'ensemble Casino France-Teract pourrait aussi bénéficier d'argent frais, par le biais d'une augmentation de capital ouverte à ses actionnaires, ou par l'entrée d'un nouvel investisseur. Dans le communiqué publié jeudi soir, les parties évoquent « un niveau de fonds propres supplémentaires de l'ordre de 500 millions d'euros ». Casino et les actionnaires de Teract ont « d'ores et déjà engagé des discussions avec un certain nombre d'investisseurs », précise le texte. 4. La valeur de Monoprix et Franprix Casino vient par ailleurs d'annoncer la cession d'un nouveau bloc de sa participation dans Assai, les lucratifs « cash and carry » brésiliens, pour un montant de 600 millions de dollars, qui ramènerait sa part à 17 % environ contre 30 % aujourd'hui. Casino devra honorer des échéances d'un montant total de 1,2 milliard en 2024 et 2025. Le schéma qui s'esquisse est la vente d'actifs ou de blocs d'actifs sud-américains supplémentaires. Et pour éponger les créances du holding Rallye grâce à des remontées de dividendes (4 milliards en théorie), c'est la sortie d'Amérique qui se profile. Casino se recentrerait alors sur la France avec Teract. Coté en Bourse, Teract vaut 440 millions d'euros. En proportion, la fusion donnerait donc à Casino France, qui conserverait 85 % du nouvel ensemble, une valeur d'environ de 2,5 milliards. Or aujourd'hui, la capitalisation boursière de l'ensemble du groupe Casino est inférieure à… 900 millions. Depuis longtemps, les dirigeants de Casino expliquent que les actifs de leur groupe, ne serait-ce qu'en France, valent bien plus que celle des actions Casino. Jean-Charles Naouri a entrepris de faire ressortir cette valeur au Brésil, en cotant Assai, et le fera bientôt en Colombie avec Exito. L'opération Teract revient à introduire en Bourse Monoprix et Franprix. Plus les actifs Casino valent, plus la participation de Rallye (51 %) dans Casino vaut, et plus il sera facile au holding de refinancer sa dette.

Free lance son propre service de TV à la demande financé par la publicité

By |March 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

Free lance « OQEE Ciné », son nouveau service de films et séries à la demande gratuit pour les abonnés Freebox. C’est son premier service d’AVOD (Advertising Video on Demand), TV à la demande payé par la publicité. Baptisée « OQEE Ciné », ce service est disponible gratuitement à partir d’aujourd’hui pour tous les abonnés Freebox. Une offre sans surcoût pour les abonnés Free Ce nouveau service promet des Blockbusters, des séries cultes, des comédies, des thrillers, des dessins animés, des dramas. Free revendique être est le 1er opérateur à proposer à ses abonnés une offre ciné-séries aussi large, accessible sans surcoût et en illimité. Les abonnés ont accès à OQEE Ciné directement sur leur TV via leur player Freebox ou en mobilité via l’application OQEE by Free. Free propose ainsi aux abonnés de retrouver partout l’ensemble de leurs contenus au sein d’une même application, OQEE by Free qu’il s’agisse de chaînes en direct, de replay ou de VOD. Côté catalogue de programmes, avec OQEE Ciné, les abonnés Freebox ont accès sans surcoût à 300 films et séries, visionnables à tout moment sur leurs écrans. Free promet des dizaines de nouveaux titres qui rejoindront le catalogue chaque mois.  Le catalogue propose 300 films et séries Une offre de programmes qui cible tous les publics OQEE Ciné cible tous les publics. Il y a des blockbusters pour toute la famille comme Limitless, xXx, Godzilla, Hellboy ou Kursk, et des classiques du cinéma comme Rencontres du Troisième Type, Dracula, Mémoires d’une Geisha, Le Dernier des Mohicans ou des séries américaines récentes comme StartUp et Taken, des mini-séries prestige de la BBC comme A Very English Scandal, des films jeunesse avec Les Muppets dans l’Espace, Labyrinth, Tintin et Stuart Little 2, sans oublier des comédies américaines comme Super blonde,  brüno et Le monde secret des Emojis. OQEE Ciné propose aussi des comédies françaises comme Halal Police d’Etat ou Les Gorilles, des séries comme Damages ou Drôles de Dames et des comédies romantiques comme Nuits Blanches à Seattle, Hitch et 30 ans sinon rien.

Réformer la retraite n’est pas qu’une question de chiffres, par Danielle Rapoport.

By |March 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

Une explication plus qualitative et modulable, en regard des situations professionnelles et personnelles de chacun, pourrait éclairer les raisons pour lesquelles des individus sont sur la défensive concernant l'allongement du temps de travail. Rallonger le temps professionnel, c'est octroyer au « travail », dans son sens le plus étymologique, l'espace d'un « temps de vie ». Ce temps de vie, choisi, autonomisé en regard des contraintes vécues, raconte aussi « le temps qui reste », lequel - couplé au vieillissement - peut être celui du plaisir comme de la peur, de l'amenuisement de sa force physique et de sa santé, de la solitude, de la dépendance et au final de la mort. Prélever deux ou trois années de ce temps de vie non professionnel, c'est non seulement en occulter les effets émotionnels, mais aussi imposer un système de réification dans lequel chacun a du mal à se sentir reconnu et singularisé. C'est mettre chacun devant un fait accompli, sans offrir - sauf compensations chiffrées pas toujours clairement établies - de réels bénéfices perceptibles, plus sensibles, reconnaissant la complexité et les potentiels immenses de l'être humain. Sans remettre en doute la nécessité économique et sociale de procéder à une réforme liée à l'allongement de la durée de la vie - si ce n'est de la santé, ce qui n'est pas le cas pour tous -, c'est la manière technocratique, froide et rationnelle d'énoncer un changement de cet ordre, qui pose question.

Google, un géant aux pieds d’argile ?

By |March 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

Depuis plus de deux décennies, Google règne sans partage sur la recherche en ligne. Le no 2, Bing, qui appartient à Microsoft, reste très loin derrière, avec un peu moins de 9 % du marché mondial. Cet éternel second pourrait-il un jour remplacer Google ? Son PDG, Satya Nadella, affiche ses ambitions sans complexe. « A partir de maintenant, la marge brute de la recherche en ligne va chuter sans s'arrêter », menace-t-il dans un entretien au « Financial Times ». Microsoft mise sur l'intelligence artificielle pour détrôner son rival. Il a mis au point, avec OpenAI, une IA qui permet d'organiser l'information sous la forme d'une conversation entre un humain et une machine. Et il espère séduire les internautes avec son moteur de recherche amélioré . Au lieu d'obtenir une liste de sites web, comme sur Google, il suffira de poser sa question en langage naturel à un chatbot pour que le nouveau Bing réponde en phrases et en paragraphes structurés, avec des liens en notes. Une erreur à 100 milliards de dollars Face à cette offensive, Google a présenté Bard , capable lui aussi de répondre aux questions des utilisateurs. Manque de chance, le chatbot s'est trompé dès la première démonstration à Paris le mois dernier. Le cours de l'action Alphabet a chuté, effaçant 100 milliards de dollars de valeur en un jour. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle : Microsoft veut la peau de Google dans les moteurs de recherche DECRYPTAGE - La propriété intellectuelle, un défi majeur pour le développement de l'IA ChatGPT, le chatbot développé par OpenAI, a, lui aussi, tendance à affabuler. Mais Microsoft ne dépend pas financièrement de Bing. Ses revenus proviennent de la vente de PC, de services aux entreprises avec sa branche Azure et de logiciels (Word, PowerPoint, Teams… ) Il peut prendre des risques, contrairement à Google, qui tire plus de la moitié de ses revenus de la publicité sur son moteur de recherche. Fin 2022, pour la seconde fois de son histoire, les ventes publicitaires de Google ont baissé d'une année sur l'autre. Le précédent remonte au printemps 2020, lorsque l'économie mondiale était presque à l'arrêt à cause de la pandémie. Le géant californien n'échappe plus au ralentissement de l'économie et à la baisse des budgets publicitaires. Amazon et TikTok dans le rétroviseur Pas sûr, cependant, que Bing puisse le détrôner. « Pour l'instant, je n'ai rien vu ou entendu du côté de Microsoft et du nouveau Bing qui permette d'affirmer qu'il offrira une meilleure expérience que Google », témoigne Evelyn Mitchell, analyste chez Insider Intelligence. « J'ai vu quelques exemples sur la façon dont Microsoft espère intégrer la publicité à Bing, mais j'ai l'impression qu'ils tâtonnent encore. » LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Amazon : la « troisième force » de la publicité en ligne avec Google et Facebook YouTube vient disputer à TikTok les créateurs de vidéos courtes Microsoft n'est toutefois pas la seule menace à l'horizon pour Google. De plus en plus d'internautes se tournent ainsi vers le moteur de recherche d'Amazon pour trouver des produits - des aspirateurs aux jouets en passant par des consoles de jeux vidéo. Le groupe fondé par Jeff Bezos en profite : au dernier trimestre, pendant que les revenus publicitaires de Google reculaient de 3,6 % sur un an, ceux d'Amazon bondissaient de 19 %. De même, TikTok est souvent utilisé par les plus jeunes pour chercher des informations. « Environ 40 % des jeunes, lorsqu'ils cherchent un endroit pour déjeuner, ne vont pas sur Google Maps ou Search, ils vont sur TikTok ou Instagram », reconnaît Prabhakar Raghavan, le vice-président chargé de la recherche chez Google. Sur l'application de vidéos courtes, « vous voyez vraiment ce que ressent la personne qui a mangé » dans un restaurant, explique Nailah Roberts, 25 ans, au « New York Times » . Mieux vaut un clip de quelques secondes qu'un long commentaire. La menace Apple Amazon et TikTok n'ont pas encore ébranlé la domination de Google. Mais « après des années de spéculation, ce serait extrêmement intelligent de la part d'Apple de lancer un moteur de recherche, remarque Evelyn Mitchell. Et ce serait une menace très, très significative pour la domination de Google. » Chaque année, Google verse plusieurs milliards de dollars à Apple pour être le moteur de recherche par défaut sur les IPhone. Cet accord a attiré l'attention des régulateurs , qui y verraient une distorsion de concurrence. Selon le département de Justice américain, plus de la moitié du trafic sur Google provient d'appareils produits par Apple. Perdre l'accès à ces utilisateurs serait dramatique. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Les 6 clés qui ont fait d'Apple un géant mondial de la tech DECRYPTAGE - La Silicon Valley morose face à la nouvelle vague de licenciements dans la tech « Si Apple lance son propre moteur de recherche et en fait le moteur par défaut sur Safari et les appareils iOS, l'effet sera massif sur les dynamiques de marché dans la recherche en ligne », confirme l'analyste. L'entreprise de Cupertino dispose déjà d'un moteur de recherche, baptisé Spotlight, qui permet de faire des recherches dans son téléphone et en ligne. D'ici à quatre ans, il pourrait être en mesure de lancer un vrai remplaçant à Google Search, selon The Information . Un labyrinthe et des souris Mais pour Google, le défi ne vient pas que de l'extérieur. Praveen Seshadri est un ancien employé d'Alphabet, qu'il a rejoint en 2020 après le rachat de sa start-up, AppSheet. « Je viens de quitter Google en comprenant comment une entreprise, qui était grande autrefois, a peu à peu cessé de fonctionner », écrit-il sur son blog . Le groupe « a plus de 175.000 employés compétents et bien payés qui accomplissent très peu de choses trimestre après trimestre, année après année, poursuit-il. Comme des souris, ils sont piégés dans un labyrinthe d'approbations, de processus de lancement, d'examens juridiques, d'entretiens d'évaluations, de comités d'études, de documents, de réunions, de rapports de bug, de processus de tri, d'objectifs et résultats clés (OKRs), de plans H1 suivis de plans H2, de rencontres au sommet, et d'inévitables réorganisations. » « On perd notre temps à faire des design docs pour expliquer ce qu'on fait au lieu de coder », témoigne un ancien salarié. Ces documents décrivent en détail les changements qui seront mis en oeuvre, le contexte de la décision, ses objectifs, les choix faits et les alternatives rejetées. Dans la Silicon Valley, les employés de Google - comme ceux des autres géants de la tech dont Meta - n'ont pas pour réputation de se tuer au travail. Google ne risque certes pas de disparaître du jour au lendemain. Sa position ultradominante dans sa recherche en ligne lui assure des profits faramineux. Et ses compétences de pointe dans l'IA devraient lui permettent de résister aux attaques de Microsoft. Mais le géant californien, qui a perdu l'agilité de ses débuts, est confronté à un cocktail de menaces sans précédent.

Allez hop !

By |March 9th, 2023|Categories: Scoop.it|

« Nous sommes très heureux d’entrer dans le métavers ! Oreo est un biscuit qui ne demande qu’à être joué et nous aimons créer de nouvelles opportunités pour que nos fans partagent cet esprit ludique ». Attention aux mirettes : l'Oreo, votre biscuit sucré préféré, déboule dans le métavers, pardon, l'« Oreoverse » ! Dans un espace dédié au sein de Horizon Worlds, vous aurez donc la chance de pouvoir vous balader dans un univers fait de montagnes de biscuits et de rivières de lait (avec toujours plein de petits bonshommes sans jambe – métavers oblige).   Vous vous en doutez : la marque américaine du fameux biscuit « en sandwich » n’a pas fait les choses à moitié, et après d’autres jolies collabs (comme les Oreo Xbox, les Oreo Supreme, le vin rouge saveur Oreo…), elle investit donc le monde « digital » à grand renfort de punchlines et de concepts fumeux, comme celui d’un biscuit Oreo saveur… Oreo ! Heureusement, Julia Rosenbloom, Senior Brand Manager, nous explique de quoi il en retourne : « le biscuit Oreo Most Oreo donne aux fans une toute nouvelle façon de s’engager de façon ludique avec nous. En scannant l’emballage, ils "plongeront" dans le nouveau monde Oreoverse ». Alors, prêts pour le grand saut ?

Quels sont les voyageurs européens les plus favorables aux nouvelles technologies ? –

By |March 9th, 2023|Categories: Scoop.it|

En lien avec l’étude « Travel Tribes 2033 », sur les différents profils de voyageurs dans 10 ans, Amadeus analyse les comportements des futurs voyageurs selon plusieurs marchés européens. Si ces tendances sont relativement similaires entre le Royaume-Uni, la France et l’Espagne, l’étude démontre que l’Allemagne est très différente. Le premier élément d’étude concerne les voyageurs identifiés comme « positifs quant à l’avenir du voyage, ouverts aux nouvelles technologies ». Au Royaume-Uni, en France et en Espagne, la proportion est respectivement de 10, 9 et 11%. En Allemagne, elle est beaucoup plus élevée et atteint 28% des sondés. Les voyageurs allemands sont également moins méfiants à l’égard de la technologie (45%), contrairement aux Anglais (72%), Français (74%) et Espagnols (70%). Les Allemands plus favorables aux nouvelles technologies Concernant les voyageurs associés à la tribu des « Travel Tech-Fluencers », l’équilibre se rétablit. En effet, 2% des Allemands, 2% des Britanniques, 3% des Espagnols et 1% des Français se définissent comme des voyageurs enthousiasmés par la technologie mais préoccupés par la cybersécurité et la confidentialité des données. En revanche, une majorité des voyageurs Allemands, quelque soit leur tribu, déclarent que l’utilisation des crypto-monnaies, de la reconnaissance faciale ou de la réalité virtuelle, font partie des perspectives de développements technologiques les plus excitantes pour 2033. D’une façon générale, les Allemands sont plus positifs à l’égard de la technologie et plus engagés en faveur du développement durable.

Quel a été le niveau de sécurité des vols en 2022 ?

By |March 9th, 2023|Categories: Scoop.it|

Après l’assouplissement et la levée des restrictions sanitaires à travers le monde, le trafic aérien a atteint 32 millions de vols en 2022, soit une augmentation de 25% par rapport à 2021. Le trafic reste néanmoins inférieur de 31% à celui de 2019. Face au retour massif des voyageurs, la sécurité a été l’une des priorités en 2022 pour l’industrie aérienne, tous acteurs confondus. Au total, « seulement » 39 accidents ont eu lieu, dont 5 mortels. Le taux d’accident est passé de 1,21 par million de vols, contre 1,13 en 2021. En moyenne, cela fait donc un accident pour 826 088 vols effectués. Le taux d’accidents mortels, est de 0,16 par million de vols, en deçà du taux moyen sur les 5 dernières années qui s’établit à 0,20. Le principal accident d’avion en 2022 s’est produit en Chine et a coûté la vie à 132 personnes, sur les 158 décès recensés.  > A lire aussi : IATA, les entreprises européennes et l’autosatisfaction Selon le rapport publié par IATA, le secteur à amélioré ses performances globales en matière de sécurité au cours des 10 dernières années avec un taux d’accidentologie en 2022 de 1,21 accident par million de vols, contre 2,31 en 2013. Au cours des cinq dernières années, il y a eu en moyenne 7 accidents mortels par an pour les avions commerciaux (passagers et fret). « C’est en analysant soigneusement les tendances qui se dessinent, même à ces niveaux de sécurité très élevés, que l’on rendra l’aviation encore plus sûre. Le rapport de cette année, par exemple, nous indique que nous devons faire des efforts particuliers en ce qui concerne l’exploitation des turbopropulseurs en Afrique et en Amérique latine. La sécurité est la priorité absolue de l’aviation, et notre objectif est que chaque vol décolle et atterrisse en toute sécurité, quelle que soit la région ou le type d’appareil », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA à travers ce rapport. 

Load More Posts