HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

L’américaine Lemonade, boostée à l’IA arrive en France avec BNP Paribas Cardif

By |February 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

“Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur les assurances” clame la licorne Lemonade sur son site, avant de proposer un parcours de souscription fluide, dans lequel une jeune femme blonde nommée “Maya” prend le client par la main avec une série de questions destinées à affiner le devis. C’est avec ce type d’expérience client 100% numérique que Lemonade s’est démarqué sur le marché encore très traditionnel des assurances.  Le chatbot Jim traite 98% des demandes Mais là où Lemonade a vraiment marqué des points, c’est dans la gestion des indemnisations : ici encore, une expérience de type “chatbot” – cette fois-ci avec “Jim” – permet de déclarer un sinistre en quelques clics, puis, si toutes les conditions sont remplies, de recevoir l’indemnisation correspondante dans la foulée. “98% des demandes d’indemnisation sont traitées par un chatbot. Et dans presque la moitié des cas, celui-ci gère tout, du début à la fin, sans intervention humaine” expliquait Daniel Schreiber, le CEO de l’entreprise à ses investisseurs en novembre 2022. La rapidité, le coeur de la promesse marketing de l’entreprise Cette rapidité de traitement est devenue le cœur de la promesse marketing de l’entreprise : “Jim traite de nombreuses demandes en seulement une seconde”, affirme ainsi Lemonade. 30% des demandes sont traitées immédiatement : rien à voir avec les délais traditionnels des assureurs.  un outil nommé “Watchtower” utilise les données de la NASA pour détecter les catastrophes naturelles et stopper immédiatement les campagnes marketing dans la zone concernée, tout en instaurant un délai de carence pour les nouveaux clients Photos aériennes et données de la NASA Pour le client, l’expérience est plus proche du chatbot traditionnel avec des scénarios pré-programmés que de ChatGPT, mais elle fonctionne de façon fluide. C’est en coulisse que les algorithmes de Lemonade se montrent les plus sophistiqués, du marketing jusqu’à la prévention de la fraude en passant par la fixation des prix. Par exemple, lors l’édition d’un devis d’assurance habitation, des photos aériennes analysées automatiquement par l’intelligence artificielle sont utilisées pour évaluer les risques et déterminer un tarif personnalisé.  Autre exemple : un outil nommé “Watchtower” utilise les données de la NASA pour détecter les catastrophes naturelles et stopper immédiatement les campagnes marketing dans la zone concernée, tout en instaurant un délai de carence pour les nouveaux clients. “31% des prospects signent quand même. Du coup, nous profitons du fait que les catastrophes rappellent aux gens qu’ils doivent s’assurer, sans avoir à supporter le risque associé à l’événement” explique le CEO. aux Etats-Unis, la startup est présente également dans l’assurance automobile et la prévoyance, mais aussi sur le marché de l’assurance des animaux domestiques. En France, un partenariat avec BNP Paribas Cardif En France, l’assureur s’est lancé en 2020 de façon discrète avec une première offre d’assurance habitation. Trois ans plus tard, c’est désormais via un partenariat avec BNP Paribas Cardif que Lemonade espère s’imposer : ensemble, les deux assureurs lancent une offre commune d’assurance habitation à destination des locataires, avec une souscription 100% en ligne. Une première étape avant le lancement d’autres produits : aux Etats-Unis, la startup est présente également dans l’assurance automobile et la prévoyance, mais aussi sur le marché de l’assurance des animaux domestiques.

Comment la réalité virtuelle et l’IA peuvent-elles aider à améliorer la sécurité dans les aéroports ? –

By |February 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Next Vision est un projet de recherche sélectionné par l’aviation civile. Il consiste à utiliser de nouvelles technologies de réalité virtuelle dans l’amélioration de détections de menaces dans les bagages. Nous souhaitons réussir à améliorer l’expérience des passagers et réduire les risques pour le personnel et les voyageurs liés aux bagages potentiellement dangereux. Aujourd’hui, les scanners utilisés dans les aéroports fonctionnent avec des rayons X et proposent une vision « aplatie » en 2 D. Avec la nouvelle version de scanners, les tomographes, la reconstruction 3D du bagage est possible. On peut alors visualiser le bagage en volume. Grâce à ce système, les voyageurs n’auront plus à sortir leurs produits. De leur côté, les agents de sûreté équipés de casque VR n’auront plus besoin d’avoir d’interaction directe avec l’élément suspect. Cela permettra également d’avoir plus de précision sur la nature du produit dangereux car il n’y a pas que les bombes mais aussi les objets tranchants, les médicaments, etc. En résumé, ce projet propose d’améliorer la sécurité aux aéroports avec des outils permettant de détecter les menaces connues et inconnues en équipant les agents d’outils plus flexibles et efficaces. Ces nouvelles données permettront, à terme, de créer de nouveaux algorithmes d’IA afin d’être capable de détecter les objets dangereux mais surtout d’expliquer pourquoi ils le sont.

Surtourisme : bientôt un système de réservation pour l’île de Bréhat ?

By |February 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Victime de son succès, l’île de Bréhat, commune française située dans le département des Côtes-d’Armor au nord de la pointe de l’Arcouest en Bretagne, souffre du surtourisme depuis plusieurs années. Lors des pics de fréquentation, 6 000 visiteurs peuvent fouler les sentiers de cette petite île de 3,09 km² où résidaient près de 400 habitants en 2020. Pour lutter contre cette hyper-fréquentation, une commission a été créée il y a deux ans, rattachée à la mairie. Cette commission a décidé de mettre en place une régulation pour la haute saison 2023 en s’appuyant sur l’article 231 de la loi Climat et Résilience. Cette loi donne la possibilité de publier un arrêté afin de réguler l’accès et la circulation des personnes à des fins de protection de l’environnement. C’est dans ce cadre que les Calanques de Marseille et l’île de Porquerolles ont décidé récemment de mettre en place un système de réservation de créneaux afin de contrôler les flux. Est-ce la solution qui sera retenue par les élus de l’île de Bréhat ? Une concertation va être menée prochainement avec toutes les parties prenantes (la Région, les transporteurs, la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et le Département) pour décider du dispositif à mettre en place. Plusieurs particularités seront à prendre en compte : le fait qu’il ne s’agit pas seulement d’un espace naturel mais d’une commune où résident des habitants et le fait que certains touristes arrivent le matin et repartent l’après-midi, ce qui peut permettre l’arrivée de nouveaux visiteurs. « Nous allons mener des expérimentations en 2023, plusieurs paramètres seront mesurés pour en tirer plusieurs leçons et ajuster le mécanisme », a conclu Olivier Carré, maire de Bréhat, lors du conseil municipal du 30 janvier dernier.

Les pyramides de Ponzi au plus haut depuis Madoff

By |February 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Les pyramides de Ponzi ont causé 5,3 milliards de dollars de pertes aux Etats-Unis en 2022. Elles sont au plus haut depuis Bernard Madoff , dont l'arnaque rendue publique en 2008 avait causé 17,3 milliards de dollars de pertes. Il avait établi le record mondial pour cette escroquerie révélée trois mois après la faillite de Lehman Brothers, en pleine crise financière. Quand les marchés chutent (actions, obligations, cryptos…), comme ce fut le cas l'an dernier, les investisseurs sont plus méfiants sur les rendements stratosphériques vantés par les escrocs. Lorsqu'ils demandent à récupérer leur argent, ils se rendent compte de la fraude : les intérêts versés proviennent des comptes d'autres clients et pas d'un rendement obtenu par une gestion ou stratégie de trading performante. Les victimes espèrent que les efforts de la justice (saisie des biens et des comptes des escrocs) vont leur permettre de récupérer une partie de leur argent. Mais dans le cas de Madoff, les investisseurs qui avaient retiré leurs avoirs à temps, avant l'effondrement, ont dû rendre les profits pour indemniser les victimes. En 2022, 57 pyramides de Ponzi, soit une par semaine, ont été démantelées outre-Atlantique ; c'est 70 % de plus qu'en 2021, selon le bilan établi par Jordan Maglich , avocat chez Raymond James. Les pertes ont bondi de 40 % par rapport aux 3,8 milliards de dollars en 2021. Après une baisse ponctuelle de ce type d'escroquerie liée à la pandémie de Covid-19, les pyramides de Ponzi ont augmenté. Dans 9 cas sur 10, les escrocs étaient des hommes. Ils opèrent dans des Etats comme la Floride, New York et la Californie, où ils ciblent notamment les retraités aisés. LIRE AUSSI : Bernard Madoff, l'ascension et la chute du docteur Faust de Wall Street In vino veritas Dans la seconde partie de l'année, des pyramides de Ponzi importantes opérant sur les cryptos, comme Forsage (300 millions de dollars) et Trade Coin Club (295 millions), ont été démantelées. Les investisseurs trop crédules ou avides de rendement ont subi près de 2 milliards de pertes supplémentaires. Parfois, ils pensaient allier rendement et plaisir. Des investisseurs, surtout américains, avaient ainsi injecté près de 100 millions de dollars dans le fonds de Stephen Burton et Andrew Fuller. L'argent collecté était censé être prêté à des collectionneurs de vin à des taux élevés et avec une garantie d'être remboursé, puisque les emprunteurs disposaient de caves abritant des crus parmi les plus rares et les plus chers, la romanée-conti faisant prétendument office de collatéral. Dans un marché spéculatif du vin en hausse, l'affaire devait rapporter gros à tout le monde. Mais ce sont surtout les deux gérants qui ont gagné de l'argent. Stephen Burton a quitté le pays à sa sortie de prison pour blanchiment. Andrew Fuller est toujours emprisonné au Royaume-Uni et devait être extradé vers les Etats-Unis avec une lourde peine à la clé. LIRE AUSSI : Une pyramide de Ponzi record à Las Vegas Séisme sur le marché mondial des sneakers après l'effondrement d'une pyramide de Ponzi Arnaque à Hollywood Zachary Joseph Horwitz est l'escroc qui a écopé d'une des plus lourdes peines de prison, vingt ans. Il avait orchestré une arnaque financière record pour Hollywood (690 millions de dollars). Il promettait 35 % de rendement à des investisseurs qui pensaient avoir acheté les droits de films devant être distribués par Netflix et HBO. Arrêté en 2021, l'escroc a détourné une partie de l'argent et doit rembourser une somme phénoménale, plus de 230 millions de dollars. Les auteurs de pyramides de Ponzi ont écopé en moyenne de onze années derrière les barreaux. C'est la politique de la tolérance zéro qui prévaut dans les tribunaux américains. Car ces arnaques affectent la confiance des épargnants : dans le sillage de la révélation de l'affaire Madoff, les particuliers des villes (Miami, Boston, New York) et des régions avec une forte concentration de victimes ont retiré leur argent à leurs gérants de fortune pour le mettre à l'abri dans une banque, un moindre mal selon eux.

La vache « bas carbone », un défi pour la planète

By |February 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Installé à Fleurbaix dans la vallée de la Lys, un petit îlot de verdure entre Lille, Béthune et Armentières, Jean-Marc Burette n'est pas tout à fait un éleveur laitier comme les autres. Depuis près de huit ans il s'est imposé un nouveau défi : faire la chasse au carbone sur son exploitation. Pas si incongru pour un fermier ! L'élevage est en effet responsable de plus de 10 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France. Dont 50 % viennent de la digestion des vaches qui émettent par leurs pets et surtout leurs rots, d'énormes quantités de méthane, un gaz au pouvoir réchauffant 27 fois plus important que le carbone. Pendant longtemps personne n'y a trouvé à redire. Mais depuis quelques années nos paisibles ruminants sont dans le collimateur des associations écologistes qui les accusent de tous les maux. Et appellent à réduire drastiquement la taille du troupeau français. « J'ai toujours eu une forte sensibilité environnementale et quand la responsabilité de l'agriculture dans le réchauffement climatique a commencé à être soulignée, je me suis senti très concerné, confie ce fermier qui exploite 70 vaches sur 70 hectares.  D'autant que je n'ai jamais eu l'impression de mal faire mon métier. » Autrement dit, d'être un pollueur. Premier vêlage plus précoce Lorsqu'en 2015, le Comité national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel), inquiet de la montée du « bashing » antivaches, propose à notre éleveur de contribuer, avec d'autres exploitations pilotes, au lancement de la démarche « Ferme bas carbone », il n'hésite donc pas. Le contrat est simple. S'engager à réduire de 20% ses émissions d'ici à 2025. Charge à lui de choisir, sur la base d'un premier diagnostic de l'exploitation, les leviers sur lesquels il est plus opportun d'agir. L'outil d'évaluation CAP2ER mis au point par la filière en recense une trentaine touchant aussi bien à la consommation d'énergie ou d'engrais, qu'à la gestion du troupeau, des déjections bovines ou des surfaces cultivées. Jean-Marc Burette ne ménage pas sa peine. Il investit dans un pont à bascule pour mieux peser les quantités de fumier épandues, ce qui lui permet de mieux les valoriser et de diminuer de 40 % l'utilisation d'engrais de synthèse. Il sème du méteil, un mélange d'avoine et de légumineuses riches en protéines, pour réduire sa dépendance au tourteau de colza. Et, surtout, il remet totalement en question le cycle de production de ses vaches. Non seulement en diminuant l'âge du premier vêlage de 28 à 24 mois - ce qui fait baisser d'autant la période pendant laquelle ses ruminants émettent du méthane sans être productifs - et en les gardant plus longtemps en vie. Des génisses à l'étable dans la ferme de Jean-Marc Burette à Fleurbaix, dans le Pas-de-Calais.©Aimée Thirion pour Les Echos Week-End « Hier, après trois vêlages, elles étaient réformées. Aujourd'hui, tant qu'elles sont rentables je les garde. » Ce qui évite d'avoir à renouveler le troupeau trop vite avec des génisses improductives. Tous ces efforts lui permettent d'afficher aujourd'hui une baisse de ses émissions de 17%. Contrat presque rempli donc. Un bon point pour l'image de l'élevage qui montre ainsi sa capacité à s'engager sur un chemin de progrès. D'autant que depuis 2015, 20.000 autres éleveurs ont rejoint la démarche « Ferme bas carbone » et sont impliqués dans le même processus de baisse des émissions.

Grandes écoles : les effectifs des classes prépas continuent de baisser

By |February 20th, 2023|Categories: Scoop.it|

« Il faut se soucier de petits signaux d'alerte que constituent les effectifs de certaines classes préparatoires », affirmait en fin d'année dernière le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye. Selon les chiffres que vient de publier le ministère de l'Enseignement supérieur, la diminution des effectifs se confirme encore cette année. Avec 81.200 inscrits en septembre, les classes préparatoires aux grandes écoles ont perdu plus de 2.000 élèves en un an. Une baisse de 2,6 %. En septembre 2021 déjà, les effectifs avaient baissé de 1,8 % par rapport à l'année précédente. Cette érosion touche les filières scientifique et économique, qui enregistrent respectivement une chute du nombre d'inscrits de 3,2 % et 2,9 %. La filière littéraire est la seule à ne pas voir son nombre d'élèves baisser. Les effectifs de la rentrée 2022 y étaient stables (+0,2 %), mais, un an plus tôt, ils étaient orientés à la hausse (+2,2 %). Moins de redoublements La baisse globale de septembre 2022 porte sur les deux années de formation, précise le ministère. La diminution des effectifs de seconde année est liée à celle du nombre de redoublements pour cette même année (-9,8 %), notamment dans les filières scientifique (-11 %) et économique (-16 %) ; en filière littéraire, la baisse est moins forte (-2 %). Le phénomène est d'une ampleur similaire dans les prépas scientifiques et économiques. Il touche autant les femmes (-3,4 %) que les hommes (-3,2 %) dans la filière scientifique, mais concerne davantage les femmes (-5,5 %) que les hommes (-0,2 %) pour la filière économique. Cette désaffection des étudiantes pour les prépas économiques et commerciales était déjà visible un an plus tôt (-8,1 %), tandis que le nombre d'hommes inscrits était resté quasiment stable (-0,6 %).

Forrester : mieux vaut personnaliser après l’achat qu’avant

By |February 20th, 2023|Categories: Scoop.it|

BlueConic est une customer data platform (CDP) américaine, créée en 2010  qui permet d'accéder à la donnée first party des entreprises à tout moment. Mattel, Michelin, Heineken, T-Mobile, ou VF Corp, utilisent BlueConic pour unifier la data en créant des profils individuels sur tous les points de contact Le consommateur américain dispose de 4,4 Devices, utilise 4,4 plateformes (Instagram, Google, Twitter et Whatsapp) et 5,3 modes de communication (navigateur, e mail, appli, sms notifications). La nouvelle relation consommateur combinent tous ces éléments : "Le consommateur attend une réponse immédiate et adaptée à son contexte" explique Jessica Liu. La nouvelle relation consommateur est cyclique "c'est un peu une roue de hamster". Il découvre, évalue, s'engage, participe, actualise et "advocate". Avant de couvrir un sujet, autant le définir : "Le mot personnalisation est assez nébuleux." La définition de Jessica ? "Une expérience qui utilise la data du consommateur pour mieux la comprendre et développer l'interaction, en tenant compte de de son historique, de ses préférences et de ses intentions". 54 % des consommateurs sont conte la perso avant l'acte d'achat Là où le bât blesse ? Les marques ont du mal à comprendre que les consommateurs ne souhaitent pas partager des informations avec l'entreprise pour avoir une publicité personnalisée au début de la relation (54% des consommateurs s'y opposent). Il faut d'abord faire connaissance avant de partager quoi que ce soit. "Une fois la relation établie, le consommateur est d'accord pour entrer dans une interaction plus personnalisée. Ainsi, 42 % des consommateurs pensent que la personnalisation est importante dans un programme de fidélité. Avec des cadeaux d'anniversaire, Ou des coupons de réduction sur les produits achetés fréquemment, par exemple. "Les sociétés sont obsédées par la personnalisation dans le marketing. Et ne personnalisent pas la relation après l'achat, alors que c'est à ce moment là que les consommateurs les attendent. 64 % des entreprises pratiquent la personnalisation dans le marketing, et seulement 42 % , au sein de leurs programmes de fidélité. Pour Kurram Molz, de Blueconic, il ne faut plus parler  funnel de conversion, mais "Life Circle. Il cite Lovesac, qui utilise particulièrement bien Blueconic pour personnaliser sa relation consommateur (voir l'étude de cas ici) Quoi ? pourquoi ? Combien ? Qui ? Quand? "Il faut être spécifique quand on parle de personnalisation. Les marques veulent souvent faire bouillir l'océan. Mais elles doivent se poser les questions basiques : pourquoi, qui, comment, où et quand ?". Veut on viser un consommateur qui est client depuis un an, ou récent ? Si c'est un client récent, l'interaction se fait discrète avec des codes de réduction, pour une marque de beauté, un diagnostic de peau. Pour être spécifique, l'entreprise doit s'interroger sur - Les besoins de son consommateur - L'objectif business - La tactique - Qui impliquer dans l'entreprise. "En effet, personne ne détient le sujet de la personnalisation, qui peut concerner à la fois l'IT, le marketing, les opérations, pour comprendre le contexte du consommateur." Rassembler les données est absolument crucial pour s'essayer à la personnalisation. Elles sont souvent en silo, ou manquantes. Interrogé par sondage, le public du webinaire a d'ailleurs comme souci principal d'unifier la donnée, qui vient de différentes chaines. Il faut distinguer quatre types de data : -la data zero party, "elle est mythique, car c'est le consommateur qui partage ses intentions avec la marque". -la data first party (liée aux transactions, adresse de livraison, etc) -la data second party, où deux sociétés partagent des données anonymisées (hashed e mail) -la data tierce, contextuelle. Autre facteur important : la fréquence d'usage de la data : varie t elle en fonction de la température ou de la localisation, est elle utilisée annuellement, mensuellement, ou constamment ?. "Il convient aussi de faire l liste des datas dont on a besoin. la localiser, y accéder, la'activer et vérifier sa qualité. "Ce dernier point est trop souvent négligé". Concernant la technologie il n'y a pas de tech spécifique, et la personnalisation combine beaucoup de tech. Pour comprendre (targetting, test..) Faire la stratégie planning asset management marketing, publicity, programme de fidélité. Et créer l'expérience de marque. Finalement ce webinaire est une questionne bon sens : tôt le monde sait qu'on ne tape pas dans le dos d'un inconnu sans se faire regarder de travers. Et Seth Godin a codifié, en 1999, le permission marketing. Peut être fallait-il une génération pour que son message commence à être entendu ?

ZeroAvia, la start-up qui promet un vol commercial en avion zéro émission dès 2025

By |February 20th, 2023|Categories: Scoop.it|

Le premier grand rendez-vous - le 1er vol - est passé avec succès, mais la pression n'est pas pour autant retombée chez ZeroAvia. Trois semaines après avoir fait sensation en étant la première entreprise à faire voler un avion de transport régional à l'hydrogène, la jeune société anglo-américaine continue sa course contre la montre. Avec pour objectif d'être également la première à pouvoir offrir, dès 2025, un modèle certifié capable d'assurer des vols réguliers sans émettre le moindre gramme de CO2. Sur le petit aérodrome de Cotswold, dans le sud-ouest de l'Angleterre, le Dornier 228 aux couleurs de ZeroAvia, dont l'un des deux moteurs thermiques a été remplacé par un moteur électrique alimenté par une pile à hydrogène, continue de faire des ronds dans le ciel, en regardant déjà plus loin. Troisième vol en trois semaines « Nous effectuons aujourd'hui notre troisième vol d'essai, indique Sergey Kiselev, directeur général adjoint de ZeroAvia. L'autorisation délivrée par l'aviation civile britannique ne nous permet pas encore de nous éloigner de l'aérodrome, mais cela nous permet déjà de tester notre propulsif à différents régimes de moteurs et différentes altitudes. Nous prévoyons de faire 15 à 20 vols ainsi, avant de passer à l'étape suivante, du premier vol d'un point A un point B, courant avril », explique-t-il.

Les Rothschild marient leur destin à de grandes familles européennes

By |February 20th, 2023|Categories: Scoop.it|

Une nouvelle ère s'ouvre pour la dynastie des Rothschild. Les plus grands noms du capitalisme européen croisent leur destin avec celui des banquiers pour les adieux à la Bourse de Rothschild & Co, quarante ans après avoir fait renaître la prestigieuse banque d'affaires des cendres de la nationalisation avec une poignée de fidèles. Depuis, ils n'ont eu de cesse de se renforcer au capital pour rester seuls maîtres à bord et tenir à distance les tentatives de prises de pouvoir. A l'issue de cette OPA, le risque en sera définitivement écarté et ils pourront compter sur la puissance de leurs alliés. Les Dassault, Peugeot , et la famille Wertheimer , ainsi que la famille d'entrepreneurs italienne Giuliani ont confirmé lundi leur soutien au retrait de la cote de Rothschild & Co, la banque d'affaires d'Alexandre et David de Rothschild, aux côtés de la famille Maurel et d'autres branches des Rothschild. Après plus d'un siècle, la cotation de l'entité Paris Orléans rebaptisée Rothschild & Co, qui fut l'instrument de la renaissance de la banque, n'a désormais plus lieu d'être pour les banquiers, habitués à forger dans l'ombre les alliances du capitalisme français et européen. « La famille n'a jamais souhaité se voir diluée, mais au contraire se renforcer. C'est dans son ADN comme celui de la banque d'être privées », déclare François Pérol, coprésident du comité exécutif du groupe. LIRE AUSSI : Rothschild & Co anticipe une baisse de ses revenus en 2023 D'un chèque du Trésor public de 76 millions d'euros en 1982, la famille de David de Rothschild a porté la valorisation de Rothschild & Co à 3,7 milliards d'euros. Après la refonte du concert capitalistique qui les entoure, ils en offriront 48 euros par action, soit une prime de 34 % sur les 120 derniers jours de Bourse. Sur cette valeur, 1,25 milliard d'euros va être financé par ressources propres par les Rothschild et le solde par endettement. Seuls en contrôle Concordia, le holding des branches française (à 95 %) et anglaise des Rothschild, qui détient aujourd'hui 38,9 % du capital de la banque Rothschild & Co, en détiendra « seul » le contrôle à l'issue de l'OPA. Ce noyau, qui inclut la famille de David de Rothschild et de son cousin Eric, mais aussi la branche britannique, représentée par Anthony James, le fils d'Evelyn (décédé en novembre), n'a pas vocation à évoluer. En revanche, le concert élargi qui l'entoure et qui détient, avec Concordia, 54,5 % du capital va être profondément refondu. « Rothschild & Co aura une base d'actionnariat solide au service de ses ambitions stratégiques dans un environnement privé », commente Marc-Olivier Laurent, le président du conseil de surveillance du groupe. Aux côtés d'alliés historiques déjà présents, la famille Maurel et Edouard de Rothschild à hauteur de plus de 5 % chacun, d'autres grands industriels européens vont y faire leur entrée. Déjà actionnaires, les Dassault vont se renforcer et détenir également plus de 5 % via leur holding GIMD (Groupe Industriel Marcel Dassault). En 2021, ils avaient déjà apporté leur soutien quand la famille de David de Rothschild avait acheté un bloc à un autre allié en Asie, Jardine Matheson. Les Dassault avaient alors eux-mêmes acquis 1 % de Rothschild & Co.

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