Apple Car : la voiture du futur aura bien un volant et des pédales
Par Frédéric Filloux Publié le 08/12/2022 à 15:02 Partager cet article La future Apple Car devrait avoir un volant et des pédales. C’est l’info de la semaine. La vision futuriste d’une espèce de monospace où les passagers se font face dans un habitacle glissant tout seul sur l’asphalte sera pour plus tard. C’est Bloomberg qui a révélé mardi 6 décembre ce recul significatif d’Apple, le constructeur de l’iPhone. Depuis plusieurs années, le projet dénommé en interne "Titan" est censé accoucher d’une voiture révolutionnaire où absolument tout a été revu de fond en comble. L’innovation principale portait évidemment sur l’autonomie complète, dite de Niveau 5 où il n’y a ni conducteur, ni même de commandes autres que des instructions de destinations données vocalement ou via une application. Mais le rêve de conduite autonome s’est fracassé sur la réalité : cette technologie n’est pas au point pour un déploiement dans la vie réelle. Ces dernières semaines, les réseaux sociaux étaient remplis de vidéos comiques où les quelques taxis autonomes déployés à San Francisco étaient bloqués à des carrefours, feux de détresse activés, aussi inertes qu’un interlocuteur ayant perdu sa connexion sur Zoom. PUBLICITÉ LIRE AUSSI >> Christophe Périllat (Valeo) : "L'industrie automobile est face à un chantier incroyable" Les prototypes d’Apple se sont épargné cette humiliation. Les plus avancés effectuent des tests sur des pistes privées au milieu du désert de l’Arizona, tandis que des modules de navigation sont évalués sur des véhicules ordinaires, avec toujours une paire d’ingénieurs à bord. Depuis plusieurs années, la voiture autonome ressemble à ceci (expérience vécue à bord d’une des voitures expérimentales de Google) : l’engin roule avec aisance dans des circonstances normales ; le passager est un peu tendu car le véhicule roule très près du précédent ce qui est normal car ses capteurs mesurent les plus infimes variations de vitesse des autres voitures. Sur une autoroute, la voiture autonome roule plutôt vite, semble sûre d’elle dans l’environnement souvent chaotique des autoroutes américaines où les camions roulent comme des fous et où il est permis de doubler à droite. La conduite relève d’une logique trop floue pour l’IA Les choses se gâtent lorsqu’on entre dans une zone résidentielle. Si un camion de déménagement est mal garé, la voiture ne prendra pas la décision de déroger avec précaution au Code de la route ; de la même façon, elle ne verra évidemment pas un conducteur faisant signe de passer. On réalise alors (si toutefois on avait un doute) que la conduite n’est qu’une gestion permanente de situations inédites. Et face à cela, l’intelligence artificielle est perdue. Les monceaux de données sur les comportements des conducteurs, les positionnements par satellite et GPS nouvelle génération, les capteurs, les radars lasers (LIDAR) n’y peuvent rien. La conduite relève d’une logique floue, largement basée sur l’intuition et autres caractéristiques terriblement humaines. LIRE AUSSI >> Tesla : comment Elon Musk a amené ses voitures électriques au sommet des ventes Même Apple n’a pu régler ce problème. Malgré un milliard de dollars déversés annuellement dans le projet Titan qui emploie environ un millier d’ingénieurs, designers, spécialistes de la propulsion électrique, de la robotique ou de la navigation par satellite. Selon Bloomberg, le Silicon Group d’Apple qui conçoit la nouvelle gamme de processeurs-maison, avait même construit un nouvel ordinateur embarqué, dénommé Denali, quatre fois plus puissant que le "chip" le plus avancé de la marque, le M1 Ultra et ses 114 milliards de transistors. La voiture d’Apple est censée voir le jour en 2026 avec un design achevé l’année prochaine, la conception terminée en 2024 et une série de tests prévus l’année suivante. On ne sait évidemment rien sur les caractéristiques du véhicule, si ce n’est qu’il sera comparable aux modèles haut de gamme de Tesla ou de Mercedes avec un tarif de l’ordre de 100 000 dollars. Pour ce prix, la voiture se conduira toute seule, mais seulement sur autoroute (ce qui est déjà bien - Tesla y parvient, moyennant un léger stress du conducteur quand même). Pour le reste, on peut parier sur une intégration totale avec l’écosystème Apple, et sans doute un système original d’usage basé sur un leasing ad hoc qui permettra à Apple de garder le contrôle sur l’état de la voiture. Car de la même façon qu’une boutique Apple ne ressemblera jamais à une coopérative bio, il n’est pas question de laisser des voitures vieilles ou en mauvais état en circulation. On a un standard à tenir.
Carmat redonne un souffle financier de 31,1 millions d’euros à son coeur artificiel
Même problème de trésorerie à court terme, même stratégie de refinancement éclair. Comme en avril dernier entre les deux tours de l'élection présidentielle , la société cotée Carmat, qui disposait encore de trois mois de cash jusqu'en mars 2023, a choisi de recourir pour la deuxième fois consécutive, vu la forte incertitude et l'aversion au risque qui paralysent les marchés financiers, à une levée de fonds expresse. Bouclée dans la nuit de mercredi à jeudi à 31,1 millions d'euros, l'opération a légèrement dépassé son objectif initial fixé à 30 millions. Ce financement atypique comporte deux volets : une offre réservée à des investisseurs spécialisés souscrite à hauteur de 27,2 millions et une offre publique destinée aux particuliers, organisée par la plateforme PrimaryBid, qui a atteint le plafond limité à 3,9 millions d'euros par la réglementation dans ce cas. « Malheureusement, il est aujourd'hui impossible de se financer en Europe avec une visibilité de plus de six mois, ce qui est problématique. C'est techniquement impossible de lancer une opération publique classique, car il est devenu très compliqué de trouver de l'argent sur les marchés, déplore Stéphane Piat, le directeur général de Carmat. Le placement privé est le financement le plus fiable et, grâce à PrimaryBid, nous avons la possibilité de donner accès au capital à des investisseurs particuliers, ce qui est le point fort de cette plateforme sur un marché stressé et déprimé. Il faut que l'AMF comprenne que c'est un outil très utile. » Contrôle renforcé de la carte électronique Avec cette nouvelle levée de fonds, la société redonne du souffle financier à son coeur artificiel Aeson pour six mois supplémentaires, jusqu'à l'été 2023, afin de reprendre graduellement son rythme de production et ses implantations dans le cadre des études cliniques et au plan commercial. Rappelons qu'à la suite de la survenue de problèmes de qualité, Carmat avait décidé le 2 décembre 2021 de tout suspendre à titre préventif et volontaire. L
Internet : Amazon prêt à défier SpaceX au sprint des lancements de satellites
Petite contrariété pour Elon Musk : le milliardaire n'a pas tout à fait obtenu les autorisations qu'il souhaitait pour renforcer sa constellation de satellites Starlink, avec laquelle il souhaite distribuer Internet dans le monde entier. Alors que SpaceX a déjà mis en orbite quelque 3.000 satellites en orbite basse, l'autorité fédérale de télécommunications des Etats-Unis, la toute-puissante Federal Communications Commission (FCC), a semble-t-il entendu les avertissements des concurrents du milliardaire. Elle a autorisé Starlink à déployer sa nouvelle génération de satellites, mais à l'intérieur d'un plafond fixé à 7.500 unités, quand SpaceX demandait des autorisations pour 30.000 satellites. Laisser la place à la concurrence Cette autorisation limitée « doit aider les autres opérateurs de satellites à se protéger des phénomènes d'interférence et doit maintenir un environnement spatial sûr et ouvert à la compétition, tout en protégeant l'utilisation future des ressources orbitales », explique la FCC. Et elle impose à SpaceX de rester sur une orbite comprise entre 525 et 535 kilomètres de la Terre, lui interdisant ainsi d'empiéter sur l'orbite réservée par Amazon pour sa constellation Kuiper. En outre, la FCC impose à Starlink de désorbiter ses vieux satellites cinq ans maximum après leur fin de vie, afin de ne pas encombrer l'espace de satellites devenus des débris spatiaux. Pis, elle menace de retirer ses autorisations si la constellation compte plus de 100 satellites inutilisables en l'air. La FCC semble ainsi avoir enfin pris en considération les plaintes des nombreux opérateurs de satellites, qui critiquaient l'hégémonie de Starlink. A commencer par Amazon, qui veut déployer la constellation Kuiper d'ici à 2026. Mais aussi d'opérateurs traditionnels du satellite comme ViaSat ou de télécommunications. Amazon est prêt à lancer ses satellites test De passage à Paris la semaine dernière, le vice-président de la division appareils et services d'Amazon, Dave Limp, a confirmé aux « Echos » que le géant de l'e-commerce était prêt à lancer sa propre constellation Kuiper. Les deux premiers prototypes de satellites seront lancés en orbite au premier trimestre 2023 et, si tout se déroule bien, le reste sera déployé à partir de 2024. « Nous prévoyons d'envoyer 3.236 satellites en orbite basse, qui offriront un débit de plus de 100 mégabits par seconde par client, avec une latence très faible », explique-t-il. Pour Amazon, le compteur tourne : les autorisations obtenues de la FCC lui imposent de déployer au moins la moitié de sa constellation d'ici à la mi-2026. En avril dernier, Amazon a créé la surprise en annonçant un contrat de lancements hors norme, avec la réservation de 83 tirs sur cinq ans, dont 1 8 auprès de la fusée Ariane 6 ; 38 sur le futur lanceur Vulcan d'ULA et 27 pour la fusée New Glenn de Blue Origin, la société spatiale détenue personnellement par Jeff Bezos.
Revolut s’attaque au marché des terminaux de paiement en France
Revolut veut conquérir les commerçants. La fintech britannique, qui a récemment annoncé avoir franchi la barre des 25 millions de clients dans le monde, dont 2 millions dans l'Hexagone, leur propose dorénavant un terminal de paiement. La solution avait déjà été lancée au Royaume-Uni et en Irlande l'été dernier, elle a débarqué en France vendredi. Revolut Reader est présenté comme un lecteur de cartes léger et rapide, qui permet de payer avec des cartes de débit ou de crédit ainsi qu'avec Apple Pay ou Google Pay. Cette solution s'adresse aux clients qui disposent d'un compte Revolut Business, une offre lancée en 2017 à destination des entreprises, ou Revolut Pro, lancé en septembre dernier pour les indépendants. Tarifs comparables à Stancer « Avec nos produits Revolut Business et Revolut Pro, nos clients avaient déjà accès à un compte professionnel, à des solutions de change, de gestion de leurs dépenses et factures, et de réception de paiements en ligne, explique aux 'Echos' Thibaut Genévrier, directeur général produit chez Revolut. Une solution de paiement physique manquait à notre offre, et nos clients étaient obligés de souscrire à des offres externes. Ce qui complexifiait leurs opérations ». Avec cette offre, la fintech britannique, fondée en 2015 par Nikolay Storonsky, arrive sur un marché que d'autres fintechs tentent déjà de ravir aux banques. A l'image de SumUp , Zettle (la solution de Paypal), Smile and Pay, ou, plus récemment, Stancer, la solution de paiement du groupe Iliad, propriétaire de Free .
Beauté connectée : un marché de plus en plus personnalisé – L’Express Styles
rêt à expérimenter la beauté 3.0 ? Après un "Skin Diag" qui analyse votre peau sur photo, entrez dans la "Regeneration Room", où l'on vous pose un "LED mask" diffusant lumières rouges et infrarouges afin de relancer les fonctions cellulaires essentielles. A la sortie, votre prescription personnalisée vous attend. Bienvenue à la Maison myBlend à Paris, qui mixe cosmétique, micronutrition et high-tech pour un soin de la peau à 360°. La personnalisation par la technologie, le Dr Olivier Courtin y croyait déjà lorsqu'il a créé cette marque en 2007 au sein du groupe Clarins. "C'est une voie d'avenir, assure-t-il. Non seulement j'en suis convaincu et j'y travaille, mais c'est ce que la science nous dit désormais."
SNCF choisit Tiktok et un interprète de 10 ans pour séduire les jeunes générations (màj)
Depuis le 26 novembre, SNCF diffuse le second volet de sa communication publicitaire sur le sujet de l’engagement pour l’écologie. La SNCF met en miroir les Français et les cheminots dans les mille et une façons d’être écolo au quotidien. Cela concerne le tri et le recyclage des déchets, l’installation de panneaux solaires, l’éco-conduite et – forcément – le choix du train comme mode de transport moins polluant. Une société engagée pour l’environnement Le levier d’action principal, de SNCF est un film qui souhaite présenter un militantisme positif et concret d’une société engagée pour l’environnement à travers un message central « quel écolo tu es ? ». « Ce nouveau film nous permet à nouveau de parler au cœur et à la raison des Français et de faire la fierté des salariés, un an après la diffusion du film ‘Hexagonal’ qui affirmait les valeurs profondes de la SNCF » se félicite Stéphanie Rismont, directrice de la communication et de la marque groupe SNCF. Pour la responsable, ce film traduit l’ADN écologique du train, et l’engagement de la SNCF à progresser chaque jour sur le chemin de la transition écologique. « »Bleu, blanc, rouge, mais tous ensemble plus verts’, c’est un mot d’ordre simple, appropriable, par les cheminots comme par les citoyens, qui nous va bien et qui est très efficace» poursuit-elle. Le propos, « quel écolo tu es ? », est porté par le slameur de dix ans Rayad, originaire de Sevran. Pour cet opus dédié à l’écologie, l’agence Publicis Conseil a choisi la voix de cet enfant qui questionne les Français de façon connivente et optimiste.
Le PMU va organiser des courses de chevaux dans le métavers
D’ici quelques jours, l’entreprise de paris hippiques va lancer ses premiers NFT (Non Fungible Tokens) afin d’animer des jeux. C’est ce que décrit Constantin Garreau, directeur de l’innovation du PMU. Il a pris la parole lors de l’événement organisé par Alliance Digitale, le 1er décembre. Les joueurs s’affronteront dans des courses virtuelles, dont les résultats seront calculés à partir de l’historique de courses réelles Ces NFT s’assimilent à des cartes représentant des chevaux réels sur un mode graphique et sont magnifiés par un traitement digital créatif. On est proche de ce qu’organise Sorare avec des cartes de footballeurs. Les chevaux virtuels pourront être achetés par des joueurs en ligne. Ces joueurs pourront s’affronter dans des courses virtuelles, dont les résultats seront calculés à partir de l’historique des courses réelles auxquelles ces chevaux ont participé par le passé ou de chevaux qui leur ressemblent et ont des attributs similaires. Le PMU dispose des données ad hoc. Il n’y aura pas d’argent lié aux courses dans un premier temps. « La réglementation ne le permet pas » pointe Constantin Garreau. Le PMU travaille avec plusieurs studios de jeux vidéo afin de développer ce jeu. Le public visé dans un premier temps concerne les fans de NFT, un peu Geeks, ce sont quelques dizaines milliers de personnes. Le défi sera de convaincre un public plus large dont les jeunes générations qui achètent des compléments à leur avatar dans les mondes virtuels. Des chevaux digitaux liés à la réalité « Nous allons lancer dans les prochains jours un jeu avec des NFT, avec l’idée de chevaux digitaux dont les performances sont liées à la réalité. Le métavers est l’écrin dans lequel cela va pouvoir se faire, se vivre et s’échanger » décrit le directeur de l’innovation. Est-ce que cela va gagner de l’argent ? Un modèle économique a été conçu. « On l’a en tête, et on se dit que très vite si on est capable d’appliquer l’économie du jeu vidéo, de créer quelque chose avec une économie d’enjeux, cela peut très vite générer plusieurs dizaines voire des centaines de millions d’euros de revenus, et donc devenir quelque chose qui a un vrai impact » déclare Constantin Garreau.
Biomimétisme : Airbus s’inspire des albatros pour réduire les turbulences
Le constructeur aéronautique s’inspire des oiseaux et plus particulièrement des albatros pour mettre au point un avion aux ailes pliantes. Ce biomimétisme permettra de réduire les turbulences et d’économiser jusqu’à 10% de carburant. Les premiers tests se dérouleront en 2024. Les turbulences sont la bête noire (et non la boîte noire) des angoissés des vols en avion. Airbus l’a bien compris et planche, à travers sa filiale Airbus UpNext dédiée à l’innovation, sur un appareil dont les ailes s’inspirent de celles des albatros pour réduire les turbulences et réduire la consommation de carburant. Comme l’oiseau, le bout des ailes se plie afin de s’adapter en temps réel aux conditions météorologiques. Pour cela, la technologie Lidar permet de détecter les turbulences à venir sur les 200 prochains mètres et d’incliner les ailes en conséquence. Le bout des ailes peut se courber jusqu’à 40 degrés, ce qui permet de réduire les turbulences. Ces ailes, développées au sein des projets AlbatrossONE et eXtra Performance Wing, permettront également d’économiser de 5 à 10% de carburant grâce à une meilleure anticipation des flux d’air en vol. Les premiers tests grandeur nature auront lieu en 2024 sur un Cessna, un modèle d’avion de type jet privé.
MyLittle Trip : “Nous sommes le premier service d’abonnement de voyage personnalisé en France” –
Mylittle Trip est le premier service d’abonnement de voyage personnalisé en France. Cet abonnement comprend l’hébergement et le transport. Le voyageur va choisir son mode de transport, son style de voyage (romantique, gastronomique…) et il va pouvoir exclure jusqu’à 25 destinations afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. Ensuite, il doit sélectionner ses dates de voyage et sa/ses ville(s) de départ. A partir de ces éléments, nous allons créer un voyage personnalisé tous les 4 mois et un mois avant de partir, le voyageur reçoit une carte postale qui révèle la destination accompagnée d’un guide de voyage. Ce guide répertorie les bonnes adresses, les offres culturelles et de nombreuses expériences locales. En revanche, nous n’imposons rien ce ne sont que des suggestions, nous n’avons pas vocation à faire du voyage organisé. Le voyageur pourra cependant ajouter des options diverses s’il le souhaite, dont des nuits supplémentaires, des transferts ou des expériences. Quelles sont les offres d’abonnement que vous proposez ? Nous proposons des abonnements mensuels avec une offre solo et duo, à partir de 59 euros par mois. Ces abonnements comprennent le transport et l’hébergement dans un établissement 4 étoiles ou équivalent situé en centre-ville. L’hébergement doit être facilement accessible à pied et à proximité des principaux lieux d’intérêts. Depuis peu nous proposons également une offre Famille avec la possibilité d’ajouter un enfant lors du voyage. Ce n’est encore qu’une option car les politiques tarifaires varient en fonction des destinations et il est compliqué pour nous de le proposer via abonnement mensuel. A noter que nos voyages sont, pour le moment, exclusivement au départ de France vers des destinations françaises ou européennes. Nous ne proposons que du court séjour avec 3 jours et 2 nuits mais nous donnons la possibilité au voyageur de rallonger si besoin. Quelle est votre cible principale ? Lorsque nous avons lancé la plateforme en août 2020, le cœur de cible était les 18-35 ans. La génération des millenials qui consomme autrement et qui aime partir en voyage régulièrement. C’est une génération qui est à la recherche de voyages et d’expériences personnalisés, donc la question de la personnalisation est très importante. Au fur et à mesure, nous avons eu de nombreuses demandes de personnes plus âgées dont des retraités, des familles…La formule a reçu un bon accueil du marché, malgré un lancement en pleine pandémie. Les clients adhérent avant tout au concept de prix fixe. De plus, cela leur évite l’étape de recherche, il y a donc un aspect gain de temps très important. Quelles sont vos perspectives pour 2023 ? Souhaitez-vous étendre votre offre à d’autres destinations, notamment hors Europe ? Pour la suite, nous sommes en train de préparer une levée de fonds d’ici 6 mois afin de nous déployer en France mais aussi à l’international pour les villes de départ. Nous avons par exemple de nombreuses demandes de la part du marché espagnol. Concernant les destinations hors Europe, c’est un sujet sur lequel nous travaillons. Nous aimerions en effet proposer d’ici quelque temps des destinations hors Europe à nos abonnés. Actuellement, nous avons 900 abonnés et nous souhaiterions atteindre les 2 000 d’ici fin 2023. Nous souhaitons également continuer d’améliorer l’expérience utilisateur et l’algorithme de notre plateforme. A l’heure où le voyage responsable est un réel sujet de fond, cette offre sous forme d’abonnement en choisissant l’avion comme principal mode de transport n’est-il pas à contre-courant ? Aujourd’hui nous donnons le choix au voyageur de choisir entre le train et l’avion. Notre but n’est pas de culpabiliser le voyageur. Lorsque nous avons démarré l’activité, 2% des voyageurs choisissaient l’option train, contre 36% aujourd’hui. Il y a donc un réel changement dans les comportements et la transition est en cours. En parallèle, nous mettons en place un système de gamification pour les inciter à faire des choix plus respectueux lors de leur séjour. Par exemple, si vous choisissez le train vous allez collecter des points que vous pourrez ensuite échanger contre des expériences locales lors de votre prochain séjour.