Search : « Il faut donner à Google ce qu’il veut plutôt que ce qu’il a »
Le moteur de Google a l’intelligence d’un brin d’herbe, il ne comprend pas ce qu’il indexe, il ne fait que des calculs. Ce qu’ils ont présenté existe en réalité déjà. Saviez-vous que Google est capable de connaître la date d’anniversaire de votre conjoint et de vous proposer d’aller acheter un cadeau sur votre chemin ? Tapez Ad Settings dans la barre de recherche. Vous verrez tout ce que Google sait de vous, vos centres d’intérêts, votre âge, votre statut social, etc. La société a déjà toutes les informations nécessaires pour proposer du contenu ultra-personnalisé. Maintenant, il reste la question de l’acceptation du public et de l’éthique. Le designer industriel Raymond Loewy parlait de « Most Advanced Yet Acceptable », « Le plus avancé mais acceptable », c’est ce que cherche à atteindre Google. Je pense qu’on y arrivera, car l’Homme a toujours recherché le confort et la simplicité. Je pense aussi que l’on aura une puce dans le cerveau qui permettra à Google de connaître toujours plus de choses sur nous.
La très délicate rentrée de la SNCF
Au-delà du discours appuyé des pouvoirs publics favorables à la décarbonation des transports, les récents investissements dans le réseau « ont été ajustés à la baisse par rapport au dernier contrat de performance, pour tenir compte de la réalité des financements disponibles de l'Etat », résume pudiquement le groupe de Saint-Denis. Si bien que « SNCF Réseau a réduit ses enveloppes prévisionnelles à compter de 2023, de façon à limiter l'impact de ces investissements sur ses fonds propres ». LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - SNCF : le prochain contrat avec l'Etat sous le feu des critiques Un tour de vis qui arrive au plus mauvais moment pour SNCF Réseau, qui doit faire face à une inflation généralisée (matières premières, sous-traitance du BTP) sur tous ses chantiers… Le groupe public a d'ailleurs prévu dans ses comptes « un taux d'inflation long terme qui pourrait se situer à +1,6 % », bien loin du niveau actuel de 6%.
A l’aéroport de Roissy, des bagages perdus le 1er juillet toujours pas retrouvés
La recherche des bagages perdus continue. Il y a toujours « environ un millier de bagages », égarés le 1er juillet à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle (CDG), qui n'ont pas pu être remis à leur propriétaire, a reconnu, ce vendredi, le PDG du groupe ADP, Augustin de Romanet. « Ce sont des bagages dont on a perdu les étiquettes donc c'est un travail presque d'archéologue pour les compagnies aériennes qui en ont la responsabilité de les retrouver », a-t-il ajouté. Il a également réitéré ses excuses. Le 1er juillet, une grève des salariés d'ADP avait engendré trois heures d'arrêt sur les trieurs à bagages dont le groupe a la responsabilité et qui gèrent quelque 220.000 bagages tous les jours. Selon le ministre français délégué aux Transports, Clément Beaune, un total de 35.000 bagages se sont retrouvés « égarés » à l'occasion de cette grève.
Le coût du bouclier énergétique évalué à 24 milliards d’euros
La mesure la plus coûteuse porte sur l'électricité. Sur l'année 2022, l'Etat aura ainsi dépensé 10, 5 milliards d'euros pour plafonner à 4 % l'augmentation des tarifs de l'électricité. La facture de la ristourne sur les prix du carburant s'élèvera, elle, à 7,5 milliards d'euros. Ce dispositif, lancé en avril, a été musclé pour les mois de septembre et octobre. L'Etat prend en charge une remise de 30 centimes d'euros par litre, contre 18 centimes jusqu'ici. Enfin, le gel des prix du gaz devrait coûter 6 milliards d'euros entre octobre 2021 et octobre 2022, estime Bercy. Le ministère précise que les chiffrages « ont vocation à évoluer en fonction des prix de l'énergie », très volatils ces derniers mois.
Habiter sur la Lune : le nouveau pari fou de la Nasa et d’Elon Musk
L'image, iconique, se trouve à la page 23 de l'album. On y voit, au milieu d'un champ de cratères aux reliefs accidentés, la célèbre fusée au damier rouge et blanc se dresser solitaire sous un ciel noir piqueté d'étoiles. La lumière rasante du Soleil étire les ombres sur la droite. En haut à gauche, pas plus grosse qu'un petit pois, une boule bleu et brun d'où part une voix angoissée qui grésille : « Allo, allo, ici la Terre… Allo, j'appelle la fusée lunaire… » Cette image tirée d'une planche d'On a marché sur la Lune, la Nasa nous la promet, retranscrite presque telle quelle dans la réalité, pour 2025, année où il est officiellement prévu que sa future mission Artemis III dépose quatre astronautes à la surface de notre satellite. «On a marché sur la Lune». Space X devrait alunir en se retournant, comme imaginé par Hergé en 1953…©Hergé/Moulinsart/2022 Si l'on peut nourrir de sérieuses réserves quant à une date aussi rapprochée, il n'en reste pas moins que, d'ici à la fin de cette décennie, tous ceux d'entre nous qui sont trop jeunes pour avoir pu vivre en direct les premiers pas de Neil Armstrong et Buzz Aldrin sur la Lune, le 21 juillet 1969, auront droit à une session de rattrapage. A un remake d'Apollo11, mais en beaucoup plus spectaculaire. Car Eagle, nom du module (ou LEM) dans lequel ont aluni Neil et Buzz, n'était qu'une assez vilaine et toute petite boîte de conserve en comparaison du Starship, cette fusée construite par SpaceX et choisie en avril 2021 par la Nasa pour être son Human Landing System (HLS). Une fusée qui, à un moment ou à un autre de sa descente vers la Lune, devra bien se retourner sur elle-même afin de se poser sur ses pattes, exactement comme l'avait imaginé Hergé quelque trois quarts de siècle plus tôt. Et qui, tout au long des six jours que durera la mission, servira d'habitat aux quatre « moonwalkers » avant de redécoller d'un seul tenant, comme, là encore, l'avait imaginé Hergé… « Le Starship, c'est vraiment la fusée de Tintin ! » s'exclame l'astrophysicien chargé de l'exploration du système solaire au Centre national d'études spatiales (Cnes) Francis Rocard, que l'on sent partagé entre admiration et incrédulité. Plus de cinquante ans après la première mission habitée, la Nasa repart vers la Lune, étape vers le voyage vers Mars.©NASA Rédacteur en chef de la revue Ciel et Espace et auteur de Ils ont marché sur la Lune (Belin, 2018), Philippe Henarejos, qui ne croit pas un seul instant que la date de 2025 sera respectée, éprouve les mêmes sentiments mêlés vis-à-vis de l'audacieux pari qu'a fait la Nasa en s'en remettant à la firme d'Elon Musk et à son Starship pour renvoyer des Américains sur la Lune - quitte à écarter d'un revers de la main les projets concurrents, et beaucoup plus classiques, des deux autres compétiteurs encore en lice au printemps 2021, Blue Origin (la firme du fondateur d'Amazon Jeff Bezos, qui proposait une sorte d' Apollo 2.0) et Dynetics. « Le LEM Eagle n'était qu'un petit engin de 7 mètres de haut, d'une masse totale de 15 tonnes (dont 13 tonnes de carburants !) et que l'on avait tellement cherché à alléger qu'Armstrong et Aldrin ne disposaient même pas de sièges où s'asseoir pendant qu'ils le pilotaient. Le Starship est une fusée de 50 mètres de haut pour 9 mètres de diamètre, sa masse totale est de 1.320 tonnes et elle est capable d'amener sur le sol lunaire une charge utile de 100 tonnes ! Ce changement d'échelle est, en soi, profondément disruptif », estime cet observateur avisé de la conquête spatiale. Que ce soit dès 2025 ou plus près de 2030, les prochaines années nous diront si ce pari risqué a, ou non, réussi. Mais avant d'en arriver là, la Nasa va devoir mener à bien les deux premières missions du programme Artemis. L'aventure commencera probablement ce mois-ci avec le lancement d'Artemis 1 depuis le Centre spatial Kennedy, en Floride, après le report d'une première tentative le 29 août. Sans, pour cette fois, le concours du Starship, mais avec deux autres pièces maîtresses du programme lunaire de la Nasa : son propre lanceur lourd Space Launch System (SLS), une fusée à peine moins grosse que la mythique Saturn V utilisée pour les missions Apollo et qui coûte la bagatelle de 2,2 milliards de dollars par lancement ; et Orion, le vaisseau spatial dont l'agence spatiale américaine a voulu se doter, après l'accident de la navette Columbia en 2003, pour envoyer ses intrépides explorateurs au-delà de l'orbite terrestre basse.
Canicule : la Californie interdit de recharger les voitures électriques
La météo étouffante devrait mettre sous pression un réseau électrique déjà très sollicité, notamment pendant les heures les plus chaudes, quand les systèmes de climatisation – incontournables aux États-Unis – fonctionnent à plein régime. « Les consommateurs sont priés de réduire leur utilisation d'énergie entre 16 heures et 21 heures, quand le système est le plus sous tension, car la demande reste élevée et qu'il y a moins d'énergie solaire disponible », a déclaré l'American Public Power Association, organisme qui représente les services publics. Les trois principales mesures recommandées : régler le thermostat à 25 °C ou plus, éviter d'utiliser les gros appareils et de charger les véhicules électriques, éteindre les lumières inutiles, a précisé l'organisme. L'électricité est un sujet sensible pour l'État, dont les infrastructures sont vétustes. Les entreprises d'électricité demandent régulièrement aux foyers de limiter leur consommation pendant certaines heures, quand les panneaux solaires cessent de produire de l'électricité alors que la demande reste élevée, en raison de la chaleur
Scandale de Cambridge Analytica : Facebook a conclu un accord de principe
En 2018, des utilisateurs de Facebook ont accusé le réseau social d’avoir enfreint les règles de protection de la vie privée en partageant leurs données à des tierces parties, dont la firme Cambridge Analytica Facebook a conclu un accord préliminaire dans un procès de longue date réclamant des dommages et intérêts au réseau social pour avoir laissé des tiers, dont la société Cambridge Analytica, avoir accès aux données privées des utilisateurs. Facebook indique soumettre le projet d’un « accord de principe » et a demandé la suspension des procédures pour 60 jours « afin de finaliser l’accord par écrit et de le présenter au tribunal ». Recevez la newsletter Économie Inscrivez vous à la newsletter Économie pour ne plus manquer une seule information importante. S'INSCRIRE Le réseau social n’indique pas de montant ni les termes de cet accord dans ce procès en nom collectif. L’accord intervient alors que le PDG de Meta, Mark Zuckerberg et sa directrice générale Sheryl Sandberg devaient témoigner devant la justice en septembre, dans le cadre de ce scandale. SUR LE MÊME SUJET Cambridge Analytica a-t-il accédé à vos données sur Facebook ? Un outil permet de savoir Mis en ligne par Facebook, un outil permet à toute personne disposant d'un compte de savoir si ses données personnelles ont été utilisées. Données de 87 millions d’utilisateurs Dans une procédure initiée en 2018, des utilisateurs de Facebook accusaient le réseau social d’avoir enfreint les règles de protection de la vie privée en partageant leurs données à des tierces parties dont la firme Cambridge Analytica, liée à la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. Cambridge Analytica, qui a fermé depuis, avait collecté et exploité, sans leur consentement, les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs de Facebook, auxquelles la plateforme lui avait donné accès. SUR LE MÊME SUJET Affaire Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg poursuivi par le procureur de Washington Mark Zuckerberg est poursuivi par le procureur de Washington pour tromperie et violation d’une loi de protection des consommateurs dans l’affaire Cambridge Analytica Ces informations auraient été utilisées pour élaborer un logiciel utilisé pour orienter le vote des électeurs américains en faveur de Donald Trump. En juillet 2019, les autorités fédérales ont imposé à Facebook une amende de 5 milliards de dollars pour avoir « trompé » ses utilisateurs et lui ont imposé un contrôle indépendant de sa gestion des données personnelles. A LIRE AUSSI Bordeaux : une femme chute du premier étage d’un hôtel Lot-et-Garonne : L’entreprise Reyssac bois menacée par une décision de la Ville de Boé LES SUJETS ASSOCIÉS Justice Réseaux sociaux Etats-Unis Economie International Home Depuis l’éclatement du scandale Cambridge Analytica, Facebook a supprimé l’accès à ses données à des milliers d’applications, soupçonnées d’en abuser, restreint la quantité d’informations accessibles aux développeurs en général et facilité, pour les utilisateurs, le calibrage des restrictions en matière de partage des données personnelles.
Des récessions en série
Le monde court-il à la récession ? La question est devenue lancinante ces dernières semaines. Dans leurs prévisions publiées fin juillet, les experts du FMI expliquent qu'une chute de l'activité n'est pas leur scénario central (malgré le recul enregistré au printemps) avant d'affirmer que « le risque de récession est particulièrement proéminent en 2023 ». L'agence de notation Fitch évoque des « probabilités croissantes de récession ». Tout dépend de ce que l'on appelle récession. Il fut un temps où les prévisionnistes parlaient de récession mondiale quand la croissance annuelle du PIB descendait au-dessous de 3 %. Avec cette définition trop large, une récession mondiale paraît désormais inévitable dès cette année, l'an prochain au plus tard. Ces derniers mois, la plupart de prévisionnistes ont abaissé leurs chiffres 2022 et 2023 en deçà de cette barre. Vents différents Il en va autrement avec la définition la plus courante de la récession : baisse de la production sur une année. Contrairement à ce qui s'est passé en 2009 suite à la crise financière « made in USA » puis en 2020 pour cause de virus venu de Chine, l'activité mondiale devrait tout de même progresser. Davantage que la population. Mais à un rythme bien moindre que lors des deux dernières décennies, où la moyenne fut proche de 4 % l'an.
Air France CDG-GVA: deux pilotes suspendus après une bagarre dans le cockpit en plein vol –
Un co-pilote et un pilote qui en viennent aux mains peu après le décollage de leur Airbus A320. L’épisode, dévoilé le 27 août par la Tribune, remonte au mois de juin dernier et concerne deux employés d’Air France, suspendus depuis par la compagnie aérienne, qui en a fait l’annonce ce dimanche. Les deux pilotes ont commencé par s’attraper par le col après que l’un a bousculé accidentellement l’autre, selon la Tribune, confirmé par l’agence américaine Associated Press. Le ton est monté, puis les pilotes ont échangé des coups, avant que l’équipage en cabine n’intervienne pour séparer les deux pilotes. Le différend n’a pas affecté le reste du vol, qui s’est poursuivi sans encombres. Par précaution, un membre d’équipage a passé le vol dans le cockpit avec les pilotes incriminés, selon le rapport. Incidents récurrents Cet épisode apparaît peu de temps après que le gendarme français de l’aviation, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), a publié le 23 août dernier un rapport sévère dans lequel il souligne la récurrence d’incidents lors desquels les règles de sécurité ont été ignorées par des équipages d’Air France. Ce rapport du BEA s’inquiète d’«une certaine culture installée chez certains équipages d’Air France qui favorise une propension à sous-estimer l’apport d’une application stricte des procédures pour la sécurité» et appelle la compagnie aérienne française à «remettre le respect des procédures au centre de la culture de sécurité de l’entreprise».
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.