Bitcoin : les prestataires de services comme Binance sont-ils sous contrôle ?
Ce 4 mai, la communauté française des investisseurs en cryptoactifs, comme le bitcoin, l'ether ou le BNB, s'est enthousiasmée en apprenant que la première plateforme d'échanges au monde, Binance, avait obtenu en France l'enregistrement de l'Autorité des marchés financiers (AMF) . Cet enregistrement, qui lui confère le statut légal de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN), va lui permettre d'adresser expressément le marché français. Binance pourra ainsi diffuser des messages publicitaires comme des campagnes d'affichage dans la rue, en radio ou encore sur les réseaux sociaux. Sans enregistrement PSAN, les courtiers et intermédiaires en crypto étrangers ne peuvent compter que des clients français venus spontanément, sans que le prestataire n'ait fait la moindre démarche pour se mettre à leur portée. Deux échelons de PSAN Pour rappel, créé par la loi Pacte en mai 2019, le statut de PSAN a vocation à permettre aux personnes intéressées par l'achat de cryptoactifs d'identifier des acteurs fiables. L'enregistrement est en effet obligatoire dès lors que le prestataire propose un service de conservation d'actifs numériques, d'achat-vente contre une monnaie ayant cours légal (comme l'euro) ou contre d'autres actifs numériques, et, enfin, dès lors que le prestataire exploite une plateforme d'échanges (comme Binance). Dans cette entreprise de transparence, l'AMF alimente d'ailleurs une liste blanche des prestataires enregistrés ou agréés. Car, il n'existe pas un mais deux échelons de certification accessibles aux PSAN. « La différence entre enregistrement et agrément est un point très important. Nous constatons une certaine confusion entre les deux », déplore Stéphane Pontoizeau, directeur de la supervision des intermédiaires et infrastructures de marché à l'AMF.
Google Travel ajoute des nouvelles fonctionnalités en prévision des vacances d’été
Alors que le tourisme reprend des couleurs sur une grande partie du globe, Google vient de dévoiler les nouvelles fonctionnalités de son service dédié au voyage afin de faciliter les réservations pour cet été. Les premières nouveautés concernent Google Flights. Une nouvelle fonctionnalité de suivi de prix a fait son apparition et permet, comme son nom l’indique, d’être informé d’une baisse ou d’une hausse de prix sur un trajet donné à une date donnée. Des notifications sont ainsi envoyées par e-mail à chaque fluctuation afin de réserver au bon moment. Les autres nouveautés concernent Google Explore. Le service qui permet de rechercher un lieu de séjour en fonction de ses critères se dote d’une nouvelle fonctionnalité « Explorer les environs ». En cliquant, l’internaute accède à des points d’intérêt accessibles en voiture ou en avion à quelques heures. Explore indique ensuite les principaux intérêts touristiques du lieu, les hôtels disponibles et la meilleure période pour s’y rendre en termes de météo. Enfin, un bouton permet désormais d’enregistrer ses adresses favorites en prévision d’un futur voyage.
Bruno Ricard (366) : “Avec Made in Good nous voulons donner de la visibilité aux énergies et aux innovations positives”
Les éditeurs de la presse quotidienne régionale, qui sont les actionnaires de notre régie, ont accompagné comme nous la montée de l’intérêt de la société pour les sujets environnementaux et sociaux. La pandémie a mis en évidence leur rôle éminent de lien social, leur capacité à relayer les bonnes actions, accompagner des associations, le soutien aux « premières lignes » pendant le confinement. Ils ont multiplié les cagnottes solidaires, les plateformes pour les petits commerçants, pour les restaurateurs, pour venir en aide aux personnes isolées comme les personnes âgées. Ça a été un bouillonnement d’initiatives à impact social, et cela a probablement réveillé chez nous l’idée qu’il fallait que l’on donne plus de visibilité à ces actions. C’est ainsi qu’est née la démarche « Impact 2021 », dans une volonté de travailler de façon collective, et de fédérer l’ensemble des éditeurs. Nous avons constitué un groupe pilote d’éditeurs, avec qui nous avons commandé un audit RSE complet de tous les groupes éditeurs. Positive Workplace a été sélectionné pour réaliser cet audit et bâtir un référentiel commun, une base commune, où les éditeurs pourraient échanger et se benchmarker. Au-delà de l’aspect environnemental, il était important d’avoir un spectre large, englober toute la RSE, parce que la raison d’être des journaux de PQR c’est d’avoir un impact sur leur territoire, dans l’éclairage qu’ils donnent sur la vie politique et économique locale. Ce travail a été réalisé sur 3 mois au premier semestre 2021 et représentait 82 jours d’audit. Et puisque l’on aime le challenge chez 366, nous sommes allés jusqu’à l’étape de la labellisation. Nous sommes depuis juin dernier la première régie labellisée RSE. CHAQUE DISPOSITIF PUBLICITAIRE QUE L’ON VEND AUJOURD’HUI PEUT ÊTRE APPRÉCIÉ DU POINT DE VUE DE SON BILAN CARBONE.
NFT : le « Bored Ape Yacht Club » vend des terrains dans le métavers pour 300 millions de dollars
Il n'y a pas que dans des arrondissements privilégiés de Paris ou face à la mer sur la Côte d'Azur que des terrains s'échangent des millions d'euros. Dans le monde virtuel aussi : le week-end dernier, Yuga Labs a lancé une vente de terrains liés à son nouveau projet de métavers , ces nouveaux univers virtuels et immersifs peuplés d'avatars en 3D. Il a récolté quelque 320 millions de dollars, du jamais-vu pour une transaction de ce type. « Ces terrains se sont vendus très vite, rappelant l'intérêt à la fois en termes de nombre de personnes et de montants engagés pour ce nouveau métavers. Ces parcelles permettront à chacun de leurs détenteurs de créer leurs propres univers : des jeux, des stades de sport, des salles de cinéma voire d'autres choses encore », souligne Thibault Genouville, consultant au Boston Consulting Group (BCG). « Yuga Labs dispose déjà d'une notoriété et d'une communauté bien établie dans le Web3. » Blockchain En effet, Yuga Labs n'en est pas à son coup d'essai dans la folie pour le virtuel : soutenu par de grands noms comme Andreessen Horowitz (qui investit massivement dans le Web3), Animoca Brands (connu pour son métavers The Sandbox et son jeu « Axie Infinity »), Coinbase (l'une des plus grosses plateformes d'échanges de cryptos), il est le studio à l'origine de la collection « Bored Ape Yacht Club », ces images de singes très connues, en NFT - des certificats numériques émis et échangeables grâce à une technologie de registre décentralisé (blockchain) qui en prouve la propriété.
Reality Labs, le pari à 13 milliards de dollars de Mark Zuckerberg pour le métavers
« Je reconnais que construire, cela coûte cher » veut rassurer Mark Zuckerberg. Pour le patron de Meta, « cher », c'est 2,96 milliards de dollars. Ce qui justifie ce prix, à ses yeux, c'est la construction d'Horizon Worlds, son ambitieux métavers. Cette somme correspond à la perte enregistrée au premier trimestre 2022 par Reality Labs, l'entité du groupe montée pour ce projet, incluant également les casques de réalité virtuelle. Cette perte s'ajoute à un trou de 10 milliards en 2021. Mais, ce métavers, « c'est quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant », poursuit le dirigeant, face à des investisseurs potentiellement impatients. Après la perte d'abonnés de Facebook au dernier trimestre 2021 - une première, qui a provoqué un cataclysme boursier -, tout ce qui intéresse désormais Mark Zuckerberg est d'assurer le futur du groupe. Un futur basé sur le métavers , cet univers virtuel persistant et connecté. Le dirigeant de 37 ans parie que c'est le futur des interactions sociales en ligne. Un pari sur l'avenir avec l'espoir qu'il assurera les revenus du groupe ces dix prochaines années. C'est « la seule chose dont Mark veut parler », affirme un ancien haut cadre de Facebook, cité par Business Insider, et qui a quitté récemment la direction du groupe. Mark Zuckerberg a prévenu. Il est prêt à dépenser des dizaines de milliards de dollars au cours de la décennie en cours, affirmant même que les revenus de Facebook, Instagram et WhatsApp serviront à financer les investissements dans Reality Labs. Quelques jours avant d'acter le virage stratégique de Facebook qui s'est renommé en Meta en octobre 2021 , le dirigeant avait annoncé avoir investi 10 milliards de dollars, en 2021, dans Reality Labs.
L’essor du travail hybride gonfle les voiles d’Airbnb
Pour sortir de l'ornière où elle s'était enfoncée à cause de la pandémie, Airbnb a tout fait pour s'adapter aux besoins des travailleurs nomades. La plateforme a par exemple déployé une option permettant de tester la fiabilité du wifi dans les appartements ou les maisons sur la plateforme. Elle a aussi lancé un bouton « je suis flexible », qui apparaît sur la page d'accueil du site. Il permet aux travailleurs nomades qui ne savent pas où aller de trouver de l'inspiration. Ils peuvent ainsi travailler depuis une cabane, une ferme, une villa avec piscine… à des dates qui arrangent les propriétaires des lieux. DECRYPTAGE - Airbnb : un redémarrage et des défis Pour Airbnb, l'avantage est évident : cela permet « d'orienter la demande vers les lieux où nous avons de l'offre », a expliqué Brian Chesky dans une conférence avec des analystes. Depuis qu'il a été déployé il y a un peu plus d'un an, ce bouton a été utilisé plus de 2 milliards de fois, a-t-il noté.
Coup de froid sur les Gafa
Amazon grevé par des coûts salariaux en hausse Amazon doit faire face à de nombreuses difficultés. Le géant avait augmenté ses salaires pour attirer de nouveaux employés dans ses entrepôts, à un moment où ses ventes explosaient à cause de la pandémie de Covid. Cela pèse désormais sur ses coûts salariaux. Les salariés d'un entrepôt de Staten Island, dans l'Etat de New York, ont voté pour constituer un syndicat il y a un mois, ce qui accroît encore la pression sur le géant. EN CHIFFRES - L'inflation, à un niveau record depuis 40 ans, commence à frapper durement les ménages américains L'inflation, et particulièrement la hausse des prix de l'essence, constitue aussi une très mauvaise nouvelle pour le groupe basé à Seattle. Elle réduit le pouvoir d'achat des ménages et renchérit ses coûts pour livrer des produits, aux Etats-Unis comme ailleurs. Selon ses dirigeants, les ventes pour le trimestre en cours devraient donc progresser faiblement, voire stagner. L'action Amazon a perdu 8 % de sa valeur jeudi dans les échanges après Bourse. Seule bonne nouvelle pour le groupe : sa division AWS, qui fournit des services informatiques à distance aux entreprises, continue à engranger des résultats records. Ses ventes s'établissent à 18,4 milliards de dollars pour le trimestre et son profit atteint les 6,5 milliards, en hausse de 36 % sur un an. Amazon domine toujours le marché du cloud, avec un tiers environ des parts de marché, loin devant ses concurrents. Apple désemparé face à la Chine Apple fait également face à des difficultés croissantes. Les ventes du géant californien ont atteint 97,3 milliards de dollars pour le trimestre, en progression de 8,6 % sur un an. C'est mieux que ce qu'attendaient les analystes, mais c'est un net ralentissement par rapport aux taux de croissance enregistrés l'année dernière. Son bénéfice net, qui s'établit à 25 milliards de dollars, est lui aussi supérieur aux attentes. Il progresse de 5,8 % sur un an. Mais après un rebond initial, lié à ces résultats meilleurs qu'attendu, l'action Apple a perdu 5,8 % à Wall Street après la fermeture des échanges. Guerre en Ukraine : la tech mondiale isole la Russie à peu de frais ANALYSE - Pourquoi la Chine s'enferme dans sa politique « zéro Covid » Les marchés ont sanctionné les prévisions moroses du géant californien pour le trimestre en cours. Des contraintes liées à la chaîne d'approvisionnement pourraient lui coûter entre 4 et 8 milliards de dollars, a annoncé le groupe. Apple souffre surtout du confinement en Chine, où sont basés la plupart de ses fournisseurs. Mais aussi de l'inflation, ainsi que de sa décision de ne plus vendre de produits en Russie , en réaction à la guerre en Ukraine. Google ralentit, Facebook grimace Plus tôt dans la semaine, Alphabet, la maison mère de Google, et Meta, celle de Facebook, ont publié leurs résultats. La croissance du premier a nettement ralenti après avoir battu tous les records en 2021. Sa filiale YouTube pâtit à la fois d'un environnement macroéconomique incertain, des règles d'Apple peu favorables à la publicité en ligne, et de la concurrence accrue de TikTok notamment. Ses revenus publicitaires progressent de 20 %, mais son bénéfice net recule. RESULTATS - Après une année 2021 exceptionnelle, Google déçoit RESULTATS - Facebook rassure les marchés malgré des profits qui s'érodent Meta, quant à lui, a su rassurer les investisseurs sur sa capacité à continuer à grandir. Début février, le groupe dirigé par Mark Zuckerberg avait publié la première perte nette d'abonnés de son histoire, ce qui avait déclenché un séisme en Bourse . Le nombre d'utilisateurs est reparti à la hausse ce trimestre, mais ses profits sont en baisse par rapport au trimestre précédent. Pour tenter de repartir de l'avant, le groupe mise notamment sur une copie de TikTok, un format de vidéos courtes baptisé « Reels ».
Consumer confidence ‘a whisker away’ from lowest-ever score
Consumer confidence is expected to hit “new lows” this summer as people’s view of their personal finances and the economic outlook go into freefall. By Lucy Tesseras 22 Apr 2022 Source: Shutterstock Consumer confidence dropped further in April, with the cost of living crisis severely impacting people’s personal financial outlook as well as that of the general economy. Indeed, people are more concerned about the next 12 months today than they were during the financial crash of 2008, according to the latest GfK Consumer Confidence Barometer. The overall index score for April dropped seven points to -38, with all five measures declining compared to last month. This puts it “a whisker away” from the lowest-ever score of -39, with Joe Staton, GfK’s client strategy director telling Marketing Week “there is every chance consumer confidence will register new lows” this summer. The score looking at people’s personal finances over the next 12 months has fallen eight points to -26, while the score for the general economic situation over the next year has dropped six points to -55. This makes both scores lower than during the 2008 financial crash and the initial shock of Covid in 2020. The score for people’s personal finances for the year ahead is also 36 points lower than it was a year ago. The major purchase index has also taken a knock for the fifth month in a row, dropping eight points to -32. P&G: Communicating brand ‘superiority’ has been key to weathering price increases “When rising inflation and interest rates meet low growth and declining incomes, consumers will understandably be extremely cautious about any spending,” says Staton. “There’s clear evidence that Brits are thinking twice about shopping… now is not considered to be a good time to buy. “This is dire news for consumer confidence and with little prospect of any economic relief on the horizon we can only forecast further falls in the Index for the year ahead.” People’s view of the past 12 months is also down, with the score for personal finances dropping six points to -19 and the score for the economy in general falling nine points to -60. However, despite the fact consumers are pulling back on spending, Staton stresses now is not the time for marketers to cut back. “This is a time for marketers to hold their nerve, continue with their investment plans, and reassure shoppers of the true value that their brands deliver. There’s enough evidence from previous downturns to show that now is not the time to hit pause but to have the courage to think long term and beyond the current depressed consumer confidence landscape.”
Quand les banques tentent l’aventure du métavers
Des perspectives dans le paiement « Comme toujours avec l'innovation profonde, il y a une courbe d'apprentissage qui peut prendre du temps, prévient néanmoins Alain Clot. C'est aussi un moyen de montrer sa capacité à embrasser les nouvelles technologies, les nouvelles tendances et séduire ainsi de nouveaux talents. » Les pionniers du métavers en sont persuadés : le développement de ces mondes virtuels se fera avec la finance. Dans un rapport récent, JP Morgan assure que le succès du métavers « dépendra de l'existence d'un écosystème financier robuste et flexible qui permettra aux utilisateurs de se connecter de manière transparente entre les mondes physique et virtuel ». La « Grande migration » des talents de la tech vers le Web 3 Cryptomonnaies : le projet de réglementation européen met le secteur en émoi « A moyen terme, on peut imaginer un nouveau canal de distribution avec des agences virtuelles, explique Thomas Rocafull. A plus court terme, les banques devraient avoir un rôle à jouer dans le paiement, alors que les transactions vont bondir dans cet univers. Il ne faudrait pas qu'elles se laissent déborder. » En attendant, les banques ont décidé d'exploiter le filon en termes de thématiques d'investissement. Parallèlement à son arrivée sur The Sandbox, HSBC propose à ses riches clients asiatiques d'investir dans un portefeuille d'actifs liés au métavers. BNP Paribas Wealth Management avait également inscrit le métavers comme l'un des cinq thèmes principaux d'investissement pour 2022.
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.