HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Bitcoin : les prestataires de services comme Binance sont-ils sous contrôle ?

By |May 5th, 2022|Categories: Scoop.it|

Ce 4 mai, la communauté française des investisseurs en cryptoactifs, comme le bitcoin, l'ether ou le BNB, s'est enthousiasmée en apprenant que la première plateforme d'échanges au monde, Binance, avait obtenu en France l'enregistrement de l'Autorité des marchés financiers (AMF) . Cet enregistrement, qui lui confère le statut légal de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN), va lui permettre d'adresser expressément le marché français. Binance pourra ainsi diffuser des messages publicitaires comme des campagnes d'affichage dans la rue, en radio ou encore sur les réseaux sociaux. Sans enregistrement PSAN, les courtiers et intermédiaires en crypto étrangers ne peuvent compter que des clients français venus spontanément, sans que le prestataire n'ait fait la moindre démarche pour se mettre à leur portée. Deux échelons de PSAN Pour rappel, créé par la loi Pacte en mai 2019, le statut de PSAN a vocation à permettre aux personnes intéressées par l'achat de cryptoactifs d'identifier des acteurs fiables. L'enregistrement est en effet obligatoire dès lors que le prestataire propose un service de conservation d'actifs numériques, d'achat-vente contre une monnaie ayant cours légal (comme l'euro) ou contre d'autres actifs numériques, et, enfin, dès lors que le prestataire exploite une plateforme d'échanges (comme Binance). Dans cette entreprise de transparence, l'AMF alimente d'ailleurs une liste blanche des prestataires enregistrés ou agréés. Car, il n'existe pas un mais deux échelons de certification accessibles aux PSAN. « La différence entre enregistrement et agrément est un point très important. Nous constatons une certaine confusion entre les deux », déplore Stéphane Pontoizeau, directeur de la supervision des intermédiaires et infrastructures de marché à l'AMF.

Google Travel ajoute des nouvelles fonctionnalités en prévision des vacances d’été

By |May 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Alors que le tourisme reprend des couleurs sur une grande partie du globe, Google vient de dévoiler les nouvelles fonctionnalités de son service dédié au voyage afin de faciliter les réservations pour cet été. Les premières nouveautés concernent Google Flights. Une nouvelle fonctionnalité de suivi de prix a fait son apparition et permet, comme son nom l’indique, d’être informé d’une baisse ou d’une hausse de prix sur un trajet donné à une date donnée. Des notifications sont ainsi envoyées par e-mail à chaque fluctuation afin de réserver au bon moment. Les autres nouveautés concernent Google Explore. Le service qui permet de rechercher un lieu de séjour en fonction de ses critères se dote d’une nouvelle fonctionnalité « Explorer les environs ». En cliquant, l’internaute accède à des points d’intérêt accessibles en voiture ou en avion à quelques heures. Explore indique ensuite les principaux intérêts touristiques du lieu, les hôtels disponibles et la meilleure période pour s’y rendre en termes de météo. Enfin, un bouton permet désormais d’enregistrer ses adresses favorites en prévision d’un futur voyage.

Bruno Ricard (366) : “Avec Made in Good nous voulons donner de la visibilité aux énergies et aux innovations positives”

By |May 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Les éditeurs de la presse quotidienne régionale, qui sont les actionnaires de notre régie, ont accompagné comme nous la montée de l’intérêt de la société pour les sujets environnementaux et sociaux. La pandémie a mis en évidence leur rôle éminent de lien social, leur capacité à relayer les bonnes actions, accompagner des associations, le soutien aux « premières lignes » pendant le confinement. Ils ont multiplié les cagnottes solidaires, les plateformes pour les petits commerçants, pour les restaurateurs, pour venir en aide aux personnes isolées comme les personnes âgées. Ça a été un bouillonnement d’initiatives à impact social, et cela a probablement réveillé chez nous l’idée qu’il fallait que l’on donne plus de visibilité à ces actions. C’est ainsi qu’est née la démarche « Impact 2021 », dans une volonté de travailler de façon collective, et de fédérer l’ensemble des éditeurs.   Nous avons constitué un groupe pilote d’éditeurs, avec qui nous avons commandé un audit RSE complet de tous les groupes éditeurs. Positive Workplace a été sélectionné pour réaliser cet audit et bâtir un référentiel commun, une base commune, où les éditeurs pourraient échanger et se benchmarker. Au-delà de l’aspect environnemental, il était important d’avoir un spectre large, englober toute la RSE, parce que la raison d’être des journaux de PQR c’est d’avoir un impact sur leur territoire, dans l’éclairage qu’ils donnent sur la vie politique et économique locale. Ce travail a été réalisé sur 3 mois au premier semestre 2021 et représentait 82 jours d’audit. Et puisque l’on aime le challenge chez 366, nous sommes allés jusqu’à l’étape de la labellisation. Nous sommes depuis juin dernier la première régie labellisée RSE. CHAQUE DISPOSITIF PUBLICITAIRE QUE L’ON VEND AUJOURD’HUI PEUT ÊTRE APPRÉCIÉ DU POINT DE VUE DE SON BILAN CARBONE.

NFT : le « Bored Ape Yacht Club » vend des terrains dans le métavers pour 300 millions de dollars

By |May 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Il n'y a pas que dans des arrondissements privilégiés de Paris ou face à la mer sur la Côte d'Azur que des terrains s'échangent des millions d'euros. Dans le monde virtuel aussi : le week-end dernier, Yuga Labs a lancé une vente de terrains liés à son nouveau projet de métavers , ces nouveaux univers virtuels et immersifs peuplés d'avatars en 3D. Il a récolté quelque 320 millions de dollars, du jamais-vu pour une transaction de ce type. « Ces terrains se sont vendus très vite, rappelant l'intérêt à la fois en termes de nombre de personnes et de montants engagés pour ce nouveau métavers. Ces parcelles permettront à chacun de leurs détenteurs de créer leurs propres univers : des jeux, des stades de sport, des salles de cinéma voire d'autres choses encore », souligne Thibault Genouville, consultant au Boston Consulting Group (BCG). « Yuga Labs dispose déjà d'une notoriété et d'une communauté bien établie dans le Web3. » Blockchain En effet, Yuga Labs n'en est pas à son coup d'essai dans la folie pour le virtuel : soutenu par de grands noms comme Andreessen Horowitz (qui investit massivement dans le Web3), Animoca Brands (connu pour son métavers The Sandbox et son jeu « Axie Infinity »), Coinbase (l'une des plus grosses plateformes d'échanges de cryptos), il est le studio à l'origine de la collection « Bored Ape Yacht Club », ces images de singes très connues, en NFT - des certificats numériques émis et échangeables grâce à une technologie de registre décentralisé (blockchain) qui en prouve la propriété.

Reality Labs, le pari à 13 milliards de dollars de Mark Zuckerberg pour le métavers

By |May 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

« Je reconnais que construire, cela coûte cher » veut rassurer Mark Zuckerberg. Pour le patron de Meta, « cher », c'est 2,96 milliards de dollars. Ce qui justifie ce prix, à ses yeux, c'est la construction d'Horizon Worlds, son ambitieux métavers. Cette somme correspond à la perte enregistrée au premier trimestre 2022 par Reality Labs, l'entité du groupe montée pour ce projet, incluant également les casques de réalité virtuelle. Cette perte s'ajoute à un trou de 10 milliards en 2021. Mais, ce métavers, « c'est quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant », poursuit le dirigeant, face à des investisseurs potentiellement impatients. Après la perte d'abonnés de Facebook au dernier trimestre 2021 - une première, qui a provoqué un cataclysme boursier -, tout ce qui intéresse désormais Mark Zuckerberg est d'assurer le futur du groupe. Un futur basé sur le métavers , cet univers virtuel persistant et connecté. Le dirigeant de 37 ans parie que c'est le futur des interactions sociales en ligne. Un pari sur l'avenir avec l'espoir qu'il assurera les revenus du groupe ces dix prochaines années. C'est « la seule chose dont Mark veut parler », affirme un ancien haut cadre de Facebook, cité par Business Insider, et qui a quitté récemment la direction du groupe. Mark Zuckerberg a prévenu. Il est prêt à dépenser des dizaines de milliards de dollars au cours de la décennie en cours, affirmant même que les revenus de Facebook, Instagram et WhatsApp serviront à financer les investissements dans Reality Labs. Quelques jours avant d'acter le virage stratégique de Facebook qui s'est renommé en Meta en octobre 2021 , le dirigeant avait annoncé avoir investi 10 milliards de dollars, en 2021, dans Reality Labs. 

L’essor du travail hybride gonfle les voiles d’Airbnb

By |May 4th, 2022|Categories: Scoop.it|

Pour sortir de l'ornière où elle s'était enfoncée à cause de la pandémie, Airbnb a tout fait pour s'adapter aux besoins des travailleurs nomades. La plateforme a par exemple déployé une option permettant de tester la fiabilité du wifi dans les appartements ou les maisons sur la plateforme. Elle a aussi lancé un bouton « je suis flexible », qui apparaît sur la page d'accueil du site. Il permet aux travailleurs nomades qui ne savent pas où aller de trouver de l'inspiration. Ils peuvent ainsi travailler depuis une cabane, une ferme, une villa avec piscine… à des dates qui arrangent les propriétaires des lieux. DECRYPTAGE - Airbnb : un redémarrage et des défis Pour Airbnb, l'avantage est évident : cela permet « d'orienter la demande vers les lieux où nous avons de l'offre », a expliqué Brian Chesky dans une conférence avec des analystes. Depuis qu'il a été déployé il y a un peu plus d'un an, ce bouton a été utilisé plus de 2 milliards de fois, a-t-il noté.

Coup de froid sur les Gafa

By |April 29th, 2022|Categories: Scoop.it|

Amazon grevé par des coûts salariaux en hausse Amazon doit faire face à de nombreuses difficultés. Le géant avait augmenté ses salaires pour attirer de nouveaux employés dans ses entrepôts, à un moment où ses ventes explosaient à cause de la pandémie de Covid. Cela pèse désormais sur ses coûts salariaux. Les salariés d'un entrepôt de Staten Island, dans l'Etat de New York, ont voté pour constituer un syndicat il y a un mois, ce qui accroît encore la pression sur le géant. EN CHIFFRES - L'inflation, à un niveau record depuis 40 ans, commence à frapper durement les ménages américains L'inflation, et particulièrement la hausse des prix de l'essence, constitue aussi une très mauvaise nouvelle pour le groupe basé à Seattle. Elle réduit le pouvoir d'achat des ménages et renchérit ses coûts pour livrer des produits, aux Etats-Unis comme ailleurs. Selon ses dirigeants, les ventes pour le trimestre en cours devraient donc progresser faiblement, voire stagner. L'action Amazon a perdu 8 % de sa valeur jeudi dans les échanges après Bourse. Seule bonne nouvelle pour le groupe : sa division AWS, qui fournit des services informatiques à distance aux entreprises, continue à engranger des résultats records. Ses ventes s'établissent à 18,4 milliards de dollars pour le trimestre et son profit atteint les 6,5 milliards, en hausse de 36 % sur un an. Amazon domine toujours le marché du cloud, avec un tiers environ des parts de marché, loin devant ses concurrents. Apple désemparé face à la Chine Apple fait également face à des difficultés croissantes. Les ventes du géant californien ont atteint 97,3 milliards de dollars pour le trimestre, en progression de 8,6 % sur un an. C'est mieux que ce qu'attendaient les analystes, mais c'est un net ralentissement par rapport aux taux de croissance enregistrés l'année dernière. Son bénéfice net, qui s'établit à 25 milliards de dollars, est lui aussi supérieur aux attentes. Il progresse de 5,8 % sur un an. Mais après un rebond initial, lié à ces résultats meilleurs qu'attendu, l'action Apple a perdu 5,8 % à Wall Street après la fermeture des échanges. Guerre en Ukraine : la tech mondiale isole la Russie à peu de frais ANALYSE - Pourquoi la Chine s'enferme dans sa politique « zéro Covid » Les marchés ont sanctionné les prévisions moroses du géant californien pour le trimestre en cours. Des contraintes liées à la chaîne d'approvisionnement pourraient lui coûter entre 4 et 8 milliards de dollars, a annoncé le groupe. Apple souffre surtout du confinement en Chine, où sont basés la plupart de ses fournisseurs. Mais aussi de l'inflation, ainsi que de sa décision de ne plus vendre de produits en Russie , en réaction à la guerre en Ukraine. Google ralentit, Facebook grimace Plus tôt dans la semaine, Alphabet, la maison mère de Google, et Meta, celle de Facebook, ont publié leurs résultats. La croissance du premier a nettement ralenti après avoir battu tous les records en 2021. Sa filiale YouTube pâtit à la fois d'un environnement macroéconomique incertain, des règles d'Apple peu favorables à la publicité en ligne, et de la concurrence accrue de TikTok notamment. Ses revenus publicitaires progressent de 20 %, mais son bénéfice net recule. RESULTATS - Après une année 2021 exceptionnelle, Google déçoit RESULTATS - Facebook rassure les marchés malgré des profits qui s'érodent Meta, quant à lui, a su rassurer les investisseurs sur sa capacité à continuer à grandir. Début février, le groupe dirigé par Mark Zuckerberg avait publié la première perte nette d'abonnés de son histoire, ce qui avait déclenché un séisme en Bourse . Le nombre d'utilisateurs est reparti à la hausse ce trimestre, mais ses profits sont en baisse par rapport au trimestre précédent. Pour tenter de repartir de l'avant, le groupe mise notamment sur une copie de TikTok, un format de vidéos courtes baptisé « Reels ».

Consumer confidence ‘a whisker away’ from lowest-ever score

By |April 28th, 2022|Categories: Scoop.it|

Consumer confidence is expected to hit “new lows” this summer as people’s view of their personal finances and the economic outlook go into freefall. By Lucy Tesseras 22 Apr 2022 Source: Shutterstock Consumer confidence dropped further in April, with the cost of living crisis severely impacting people’s personal financial outlook as well as that of the general economy. Indeed, people are more concerned about the next 12 months today than they were during the financial crash of 2008, according to the latest GfK Consumer Confidence Barometer. The overall index score for April dropped seven points to -38, with all five measures declining compared to last month. This puts it “a whisker away” from the lowest-ever score of -39, with Joe Staton, GfK’s client strategy director telling Marketing Week “there is every chance consumer confidence will register new lows” this summer. The score looking at people’s personal finances over the next 12 months has fallen eight points to -26, while the score for the general economic situation over the next year has dropped six points to -55. This makes both scores lower than during the 2008 financial crash and the initial shock of Covid in 2020. The score for people’s personal finances for the year ahead is also 36 points lower than it was a year ago. The major purchase index has also taken a knock for the fifth month in a row, dropping eight points to -32. P&G: Communicating brand ‘superiority’ has been key to weathering price increases “When rising inflation and interest rates meet low growth and declining incomes, consumers will understandably be extremely cautious about any spending,” says Staton. “There’s clear evidence that Brits are thinking twice about shopping… now is not considered to be a good time to buy. “This is dire news for consumer confidence and with little prospect of any economic relief on the horizon we can only forecast further falls in the Index for the year ahead.” People’s view of the past 12 months is also down, with the score for personal finances dropping six points to -19 and the score for the economy in general falling nine points to -60. However, despite the fact consumers are pulling back on spending, Staton stresses now is not the time for marketers to cut back. “This is a time for marketers to hold their nerve, continue with their investment plans, and reassure shoppers of the true value that their brands deliver. There’s enough evidence from previous downturns to show that now is not the time to hit pause but to have the courage to think long term and beyond the current depressed consumer confidence landscape.”

Quand les banques tentent l’aventure du métavers

By |April 28th, 2022|Categories: Scoop.it|

Des perspectives dans le paiement « Comme toujours avec l'innovation profonde, il y a une courbe d'apprentissage qui peut prendre du temps, prévient néanmoins Alain Clot. C'est aussi un moyen de montrer sa capacité à embrasser les nouvelles technologies, les nouvelles tendances et séduire ainsi de nouveaux talents. » Les pionniers du métavers en sont persuadés : le développement de ces mondes virtuels se fera avec la finance. Dans un rapport récent, JP Morgan assure que le succès du métavers « dépendra de l'existence d'un écosystème financier robuste et flexible qui permettra aux utilisateurs de se connecter de manière transparente entre les mondes physique et virtuel ». La « Grande migration » des talents de la tech vers le Web 3 Cryptomonnaies : le projet de réglementation européen met le secteur en émoi « A moyen terme, on peut imaginer un nouveau canal de distribution avec des agences virtuelles, explique Thomas Rocafull. A plus court terme, les banques devraient avoir un rôle à jouer dans le paiement, alors que les transactions vont bondir dans cet univers. Il ne faudrait pas qu'elles se laissent déborder. » En attendant, les banques ont décidé d'exploiter le filon en termes de thématiques d'investissement. Parallèlement à son arrivée sur The Sandbox, HSBC propose à ses riches clients asiatiques d'investir dans un portefeuille d'actifs liés au métavers. BNP Paribas Wealth Management avait également inscrit le métavers comme l'un des cinq thèmes principaux d'investissement pour 2022.

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