HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Facebook perd des utilisateurs et s’effondre en Bourse

By |February 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Facebook traverse une passe particulièrement délicate. Le réseau social fondé par Mark Zuckerberg a perdu un demi-million d'utilisateurs au dernier trimestre 2021. C'est une première. Depuis sa création en 2004, la plateforme n'avait cessé de voir sa base croître. Ce retournement historique a semé la panique chez les investisseurs jeudi. Les marchés ont immédiatement sanctionné le titre, qui dévissait de 24 % à l'ouverture de la Bourse de New York, faisant s'envoler plus de 200 milliards de dollars de capitalisation. Après avoir décollé pendant la pandémie, les actions Facebook (dont l'abréviation « FB » change pour « META », après que le groupe s'est renommé « Meta ») avaient déjà perdu du terrain depuis le début de l'année. Avec cette dernière chute, toute la progression de 2021 est effacée. ANALYSE - Avec son nouveau nom, Facebook fait d'une pierre trois coups La punition peut sembler exagérée. A l'échelle des presque 2 milliards d'utilisateurs du réseau social, la décrue est négligeable (à peine 0,05 %). Sur l'année, Facebook a même continué de recruter : 84 millions de personnes en plus à travers le monde. Et si l'on ajoute les autres applis à succès du groupe (Instagram et WhatsApp), le groupe revendique désormais 2,8 milliards d'utilisateurs quotidiens - un chiffre qui a, lui, continué d'augmenter. Mais les investisseurs sont extrêmement sensibles sur le sujet. Ils l'avaient montré il y a un an et demi, lorsque le nombre d'utilisateurs aux seuls Etats-Unis avait fléchi. Conscients que les Américains (environ 10 % des usagers de Facebook) génèrent la moitié de ses recettes publicitaires, les marchés avaient déjà paniqué, brûlant 37 milliards de dollars de capitalisation en quelques heures. Cette fois-ci, le fait que la décrue soit mondiale a ajouté à l'affolement. De même que les perspectives moroses du groupe pour 2022 . Meta prévoit une croissance inférieure à 11 % au premier trimestre 2022… très loin des 37 % affichés sur l'exercice 2021. Chute de Snap, Twitter, Pinterest Cette mauvaise performance de Facebook a entraîné dans son sillage des valeurs similaires - celles de Snap, maison mère de Snapchat, de Pinterest et de Twitter, qui perdaient respectivement 21 %, 10 % et 7 % de leur valeur dans la nuit de mercredi à ce jeudi. L'année exceptionnelle de Google, porté par la publicité en ligne Pour expliquer ses difficultés, le groupe fondé par Mark Zuckerberg met en avant les nouvelles règles d'Apple , mises en place au printemps dernier et qui permettent aux utilisateurs d'iPhone de refuser d'être traqués d'une application à l'autre. Ces restrictions devraient lui coûter 10 milliards de dollars en 2022, ont estimé ses dirigeants dans une conférence avec des analystes. Pendant cette conférence, Mark Zuckerberg a aussi insisté sur la concurrence avec d'autres réseaux sociaux, dont TikTok et Snapchat, qui pèse sur les résultats. Le groupe fait face à une « concurrence croissante pour le temps des gens », écrit-il dans un communiqué. Meta adresse ainsi un message aux régulateurs et aux autorités de la concurrence , qui menacent de le scinder en plusieurs entités. Transition délicate Les moindres performances du groupe s'expliquent aussi par sa décision stratégique de favoriser un nouveau format de vidéos, plus courtes, baptisées « Reels ». Cette nouvelle fonctionnalité vise à concurrencer TikTok , beaucoup plus populaire que Facebook parmi les jeunes Américains. ENQUETE - TikTok, la nouvelle horloge du monde Pour l'instant, le groupe ne parvient pas à monétiser le temps passé par ses utilisateurs à regarder ces vidéos de la même façon que le temps qu'ils passent à regarder défiler leur fil d'actualité ou à regarder des vidéos plus longues. Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Meta, s'est néanmoins dite « confiante sur [ses] capacités à monétiser » ce nouveau format à l'avenir. Réalité virtuelle et augmentée Tout n'est pas noir pour autant pour Facebook, ou plutôt Meta. Son chiffre d'affaires annuel a bondi de plus d'un tiers, pour s'établir à 117,9 milliards de dollars en 2021. Et son bénéfice net a augmenté lui aussi, de 35 %. Il a atteint 39,3 milliards en un an. Pour la première fois, le groupe a détaillé combien lui rapportent ses investissements dans la réalité virtuelle et augmentée. Les ventes de son casque Meta Quest (anciennement Oculus Quest ) se sont établies à 2,3 milliards de dollars pendant l'année 2021. On est très loin des revenus de la publicité (115 milliards de dollars en 2021), qui représentent 97 % des recettes de Meta. Et malgré le succès de ce casque, qui domine de loin le secteur de la réalité virtuelle, sa filiale Reality Labs continue à perdre de l'argent. En 2021, ces pertes se sont creusées, à plus de 10 milliards de dollars. Mark Zuckerberg a reconnu lui-même que la route vers le métavers serait longue. « Même si notre direction est claire, le chemin pour y arriver n'est peut-être pas si évident », a-t-il déclaré à des analystes.

Comment Google phagocyte le marché publicitaire

By |February 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le contexte est favorable. La pandémie a poussé les commerçants à basculer en ligne et les marques à communiquer plus que jamais sur le Web. Grâce aux annonces (sur le moteur de recherche, Gmail, YouTube…) et aux commissions que touche le géant en tant qu'intermédiaire technique sur la plupart des campagnes numériques, Google a ainsi dépassé les 200 milliards de dollars de revenus publicitaires en 2021. Même en retranchant les 46 milliards reversés aux divers apporteurs de trafic (comme Apple, qui touche chaque année plusieurs milliards pour que Google soit le moteur de recherche par défaut sur les iPhone), Google s'est donc arrogé 25 % de toute la publicité mondiale en 2021, quand il n'en contrôlait encore « que » 20 % un an plus tôt. En ce qui concerne la seule publicité numérique, en pleine expansion, Google a la main sur environ 40% du marché. Pour expliquer ce phénomène, le géant américain met en avant ses outils technologiques, notamment les algorithmes d'intelligence artificielle qui améliorent la pertinence des résultats de son moteur de recherche ou des publicités affichées. Mais ce n'est pas la seule raison. Le paradoxe de la vie privée D'une part - et très paradoxalement -, la pression croissante du public et des régulateurs pour respecter la vie privée des internautes renforce Google. Par exemple, lorsqu' Apple a dynamité la publicité dans les applis iOS, en limitant la possibilité de pister les utilisateurs, les géants du secteur comme Facebook, Instagram ou Snap ont été cruellement handicapés. Google, très peu. Au contraire, il a même pu bénéficier d'un report des campagnes sur ses services, dont la précision du ciblage est restée intacte. Il en va de même pour la disparition prochaine des cookies tiers, l'outil star des publicitaires pour collecter et croiser des données sur les utilisateurs de différents sites ou services. Ce changement radical effraie toute l'industrie… mais pas Google, qui dispose d'énormes quantités d'informations sur la quasi-totalité des internautes grâce à ses propres services, toujours plébiscités du public. C'est d'ailleurs pour cela que ses concurrents dénoncent avec force les solutions de substitution aux cookies, moins intrusives mais moins performantes, développées par le groupe pour son navigateur Chrome.

Voiture électrique : comment Renault veut remonter le courant

By |February 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Soudure de la caisse, peinture de la tôle, assemblage du moteur électrique… À Douai, une Megane E-Tech bleu nuit prend forme sous les mains des ouvriers Renault et les bras automatiques des robots. Plus de 500 millions d'euros ont déjà été investis pour moderniser cette ligne de production. Un très joli montant. C'est que l'enjeu est de taille pour le constructeur tricolore : fabriquer 300 000 véhicules électriques par an en 2025. Avec la Megane E-Tech 100 % électrique, l'entreprise espère reconquérir le segment juteux des voitures familiales. Ce modèle est même devenu l'emblème de la « Renaulution », le surnom donné au plan de relance élaboré par le directeur général de Renault, Luca de Meo. La Megane E-Tech sera commercialisée fin mars.

Acheter son terrain dans le métavers, une bonne affaire ? – L’Express

By |February 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le géant de la grande distribution Carrefour a annoncé lundi l'acquisition d'un terrain de plus de 36 hectares, soit l'équivalent d'une trentaine de ses supermarchés, ou cinquante terrains de football. Précisons-le d'emblée : cette opération a eu lieu au sein de The Sandbox, une plateforme considérée comme une des pièces du métavers, cet ensemble de mondes interconnectés sur lesquels les géants du numérique lorgnent depuis quelques mois, Meta (ex-Facebook) en tête. Ce n'est donc que virtuel.  closevolume_off L'investissement réalisé techniquement via l'achat d'un NFT (jeton non-fongible), reste néanmoins à dimension humaine : Carrefour a déboursé environ Il vous reste 80% de l'article à lire Réussir ensemble : rejoignez nos 100 000 abonnés ! Offre Découverte 1er mois offert sans engagement

Carrefour crée une plateforme de « live shopping » avec Brut

By |February 2nd, 2022|Categories: Scoop.it|

Ce n'est pas encore une tête de gondole. Mais cela le deviendra peut-être un jour… une tête de gondole numérique. Carrefour a annoncé mardi la création de « Brut Shop », une coentreprise avec Brut. Le média en ligne aux 14 millions de spectateurs par jour sur les réseaux sociaux détiendra 60 % du capital de cette nouvelle entreprise. Il s'agit de lancer une plateforme de « live shopping », forme moderne du télé-achat qui montre des animateurs - des influenceurs dans le langage d'aujourd'hui - vanter les mérites d'un produit en direct sur la Toile. « L'objectif est de créer 1.000 live shoppings en 2022 », résume le directeur général de Brut, Guillaume Lacroix. A savoir les directs organisés par Carrefour (il y en a eu 50 en 2021) pour une diffusion sur les médias du distributeur (15 millions de visiteurs uniques mensuels), et d'autres « live » produits par Brut Shop pour des marques, voire d'autres distributeurs. Les valeurs de Brut Pour la directrice exécutive e-commerce de Carrefour, Elodie Pethuisot, la structure constitue une proposition de plus dans la gamme d'offres « B to B » de Carrefour. Elle est complémentaire des campagnes numériques basées sur les données clients que vend le département Carrefour Links. Brut Shop s'adressera aux petites comme aux grandes marques, avec une gamme de prix non dévoilée mais annoncée comme étalée, à condition, dans la mesure du possible, que les labels intéressés respectent les valeurs de Brut, premier média certifié B Corp et chantre de la responsabilité sociale et environnementale. Le « live shopping » est devenu la nouvelle frontière de la distribution . Le géant américain Walmart le pratique tous les jours. En France, outre Carrefour, Casino s'y essaie. La tendance vient de Chine qui a banni les réseaux sociaux comme Facebook et où ce sont les géants du Net domestiques, comme Alibaba ou Tencent, qui organisent le « commerce social » via leurs sites d'e-commerce.

Optimus, le robot humanoïde signé Tesla –

By |February 2nd, 2022|Categories: Scoop.it|

Le milliardaire américain a annoncé qu’il souhaitait se consacrer au développement d’un projet de robot humanoïde. Baptisé Optimus, sera capable de réaliser des tâches répétitives ou bien encore de faire des courses.  Rien ne peut arrêter Elon Musk dans sa course à l’innovation ! Lors d’une conférence donnée en début de semaine, l’homme d’affaires a annoncé qu’aucun nouveau modèle de sa voiture électrique Tesla ne verrait le jour en 2022. En effet, il souhaite se concentrer au développement d’un robot humanoïde. Nommé Optimus il portera également le nom de « Tesla bot ». Ce robot mesurant environ 1m70 pour plus de 55kg, sera capable de se déplacer à une vitesse pouvant atteindre 8km/h, de porter des charges allant jusqu’à 68kg et sera « amical » selon les dires de son créateur. Alors nouvelle lubie ou véritable coup de génie de la part du fantasque milliardaire ? Elon Musk, lui, semble bien être déterminé à commercialiser son nouveau produit et espère même que ses ventes dépasseront celles de l’automobile.

Clip-Air, le projet de transport combinant l’aérien, le ferroviaire et le maritime –

By |February 2nd, 2022|Categories: Scoop.it|

Plusieurs chercheurs et professeurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne travaillent sur un projet de transport futuriste initié en 2008. Nommé Clip-Air, le projet propose un concept d’aile volante capable de transporter des capsules mobiles et amovibles.  Un moyen de transporter un grand nombre de voyageurs par les airs, mais aussi sur la terre et sur la mer, sans qu’ils n’aient besoin de se lever de leur siège. Voilà un projet qui pourrait révolutionner la manière de voyager. Clip-Air prévoit de transporter des passagers dans des capsules, à la manière des conteneurs modulaires actuellement utilisés dans le transport maritime, ferroviaire et routier. Un système futuriste imaginé par une équipe de chercheurs et de professeurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, pilotée par Claudio Leonardi, qui a notamment travaillé sur le Solar Impulse. Le projet est né en 2008 de plusieurs constats. « Le transport aérien n’a pas vraiment évolué, estime Claudio Leonardi, rencontré à l’occasion des Entretiens de Vixouze, Pourtant, les voyageurs sont de plus en plus nombreux ». S’ajoute à cela la nécessité de réduire son impact environnemental. C’est pourquoi l’équipe a imaginé ce concept de capsules.  Le projet repose sur une aile volante qui serait capable de transporter de 1 à 3 capsules à la fois. « Ces capsules pourraient transporter des passagers, des marchandises ou même de l’hydrogène pour faire fonctionner le tout », détaille Claudio Leonardi.  Actuellement de la taille d’un avion A320, elles pourraient aussi être de taille inférieure. Elles se composent d’un véritable fuselage d’avion, mais ne possèdent pas de moteur, de cockpit ou de train d’atterrissage. Tout est contenu dans l’aile volante, la structure porteuse de l’ensemble, qui ressemble à une grande carcasse d’avion.

Finally, a Good Use for NFTs: Preserving Street Art | WIRED

By |February 2nd, 2022|Categories: Scoop.it|

Even before technology became an intrinsic part of the art itself, it was a tool that artists depended on, from software to visualize and edit their works to projectors used to place it up on walls. Tech has also permeated street art's aesthetic. “Tech has influenced muralists' processes from imagination to implementation,” Wolfe-Goldsmith says. “We see design elements like glitches, pixelations, warping, chromatic aberration, and digital collage in today’s art. Street art is compelling because it’s for everyone, without barriers. It is the voice of the city, expressing political unrest, joy, cultural movements, and creative trends.”  And yet, generating an income from it has remained a challenge. NFTs might be changing that. “NFTs allow artists to grow an international audience, be compensated, and find advocacy for their work,” says Joshi, bullish for what the near future might hold. “As people buy real estate in, say, Decentraland, I expect NFT street artists to find new opportunities as commissioned artists.” Artist and NFT Mural Collective founder Stacey Coon, aka StaySea, paints a mural that will eventually be minted on the blockchain. COURTESY OF LIZZY ABER/NFTMURAL COLLECTIVE Perhaps the best signifier of the potential of this market is the emergence of companies like Streeth, which is focused exclusively on minting street art NFTs. “Street art is perhaps the most undervalued and underserved niche in the art sector,” says cofounder and CEO Marco Calamassi, “but at the same time is the most creative, most disruptive one, where the artist has the most freedom of speech, the most freedom of message.” Streeth isn’t alone. NFT Mural Collective was created by street artists to support the genre in the NFT market. ”Street art deserves a place within art history just as much as Cubism, Dadaism, or Surrealism does,” says artist and founder Stacey Coon, aka StaySea, who started the group following the tagging and defacement of two of her murals. “NFT contracts and platforms give us a way to be those historians.” Minting an NFT can be a surprisingly simple process. In its most basic form, all it requires is that you have a crypto wallet and a digital version of your artwork. Most sites will walk you through the rest of the process, as NFT Mural Collective does, requiring you to fill out a form with a few details about the piece. You have more control and transparency in the sale of the piece than in many traditional settings, from choosing the initial price for the piece to deciding on the percentage of secondary sale royalties you will receive if the piece is resold, as well as choosing from an array of payment methods. Then, the platform takes over and mints the piece for you.

L’avenir des banques en ligne, un vrai casse-tête pour le secteur financier

By |February 2nd, 2022|Categories: Scoop.it|

A côté d'un Boursorama ou d'un Fortuneo - qui s'intègrent tous deux clairement dans la stratégie globale de leurs maisons mères (Crédit Mutuel Arkéa et Société Générale respectivement) - les grands groupes bancaires ne savent pas toujours bien quoi faire de leurs banques en ligne, encombrant héritage des débuts de l'Internet remontant au début des années 2000. « C'est notre fleuron ! » « Notre banque en ligne, mais c'est notre fleuron ! », ironise volontiers le dirigeant d'une très grande banque française, qui reconnaît en creux à quel point le positionnement de ces banques digitales peut virer au casse-tête, ces dernières n'étant pas réputées pour leur rentabilité. Fortuneo affirme depuis des années être la seule banque en ligne rentable. Quant à Boursorama, elle rappelle qu'elle le serait « hors coût d'acquisition » , autrement dit sans comptabiliser les efforts financiers consentis pour attirer de nouveaux clients. Outre ING, qui a finalement jeté l'éponge, tous les groupes cherchent la martingale pour leur banque en ligne. Chez Crédit Agricole, BforBank a été recapitalisée, et une nouvelle stratégie sans doute paneuropéenne devrait être annoncée pour cette enseigne . BNP Paribas a fait le choix de la segmentation pour Hello Bank ! concentrée sur les autoentrepreneurs en France, ou les « millenials » en Belgique. Nouvelle venue, La Banque Postale s'est équipée à son tour en lançant My French Bank. Chez BPCE, l'aventure Fidor - une néobanque allemande achetée en 2016 - a tourné court avec la cession de l'établissement cinq ans plus tard. Au fond, un même problème se présente à l'ensemble du secteur financier. Lorsque la plupart des banques en ligne ont vu le jour, les clientèles se rendaient encore beaucoup en agence. Les sites Web des banques étaient réduits. Quant aux banques en ligne, indépendantes ou dans le giron des établissements classiques, elles faisaient au contraire figure d'avant-garde.

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