HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Jean-Paul Dubreuil (Air Caraïbes + French Bee), entretien long courrier

By |November 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Dubreuil est un groupe familial basé en Vendée. Mon père était épicier en gros. Il est mort lorsque j’avais 23 ans, j’ai pris sa succession à la tête de cette entreprise qui comptait alors une cinquantaine d’employés. On livrait de petites épiceries en ville et à la campagne. C’est sur ce socle que j’ai commencé à développer le groupe : j’ai créé des supermarchés, ensuite des magasins de bricolage, des concessions automobiles. Notre groupe s’est donc diversifié dans le secteur de la distribution en général. Mais à côté de ça, j’avais la passion de l’aviation : j'ai eu mon permis de pilotage avant mon permis de conduire, à moins de 18 ans. Et mon business se développant, j’ai eu envie de lier l’utile à l’agréable, mon métier à ma passion. J’ai donc passé mon brevet de pilote professionnel et j’ai créé en 1975 une toute petite compagnie qui s’appelait Air Vendée, tout d’abord pour mes propres déplacements, c’est vrai.  On ne va pas s’arrêter en milieu de piste ! Vous pouvez continuer... De fil en aiguille, on a créé des lignes régulières dans un avion de 9 places avec l'Île-d’Yeu, qui n’était reliée que par bateau, pendant 7 ou 8 ans. Puis, parce que j’avais cédé une partie de mes activités de distribution, j’avais plus de temps à consacrer à l’activité aérienne. J’ai donc développé plusieurs lignes européennes au départ de Nantes. En 1992, Air Vendée, en association avec la compagnie bordelaise Airlec, devient Regional Airlines. Qu’on a développée jusqu’en 2000, de la province vers l’Europe. Notre hub était à Clermont Ferrand, comptait une trentaine d’avions, 700 employés, côté en bourse en 1996 : c’était quelque chose d’important. C’est devenu plus difficile à la fin des années 90, et en 2000, on revend à Air France… Des années plus tard, de la fusion de Regional Airlines avec Britair, Proteus et Flandrair, naîtra Hop. Toujours pas de long-courrier, à ce stade… En 2000, je rachète Air Guadeloupe qui avait déjà racheté Air Martinique… Ce que j’avais fait en Europe, pourquoi ne pas le faire aux Antilles ? Nous avons dû rationaliser la flotte et gérer un contexte social difficile. Il fallait faire sortir cette entreprise par le haut : le long courrier. Et en 2003, c’est ma rencontre avec Marc Rochet - je ne l’aurais pas fait tout seul car je ne connaissais pas le long courrier. On crée Air Caraïbes (dont Marc Rochet est toujours le directeur général, ndr)  et on démarre en 2003 les liaisons entre Paris et Point-à-Pitre et Fort-de-France. On a d’abord loué un, puis deux, puis trois avions, puis on a commencé à en acheter. Aujourd’hui, nous possédons neuf avions long courrier et trois avions régionaux qui desservent l’arc antillais de Cayenne jusqu’à Cuba, donc les Antilles françaises mais aussi Haïti et Saint-Domingue, par exemple. Et il y a 5 ans, suite à l’échec de notre rachat de Corsair, les syndicats n’ayant pas suivi, on a créé French Bee pour relier, d’abord, la Réunion où le marché ne proposait que des tarifs élevés. On a développé le marché, pris des parts de marché. Ca a été une bonne chose pour les voyageurs puisque les compagnies présentes à l'époque - Air France, Air Austral et Corsair - ont dû à leur tour baisser leurs tarifs : c’est la loi du commerce. Et deux ans plus tard, en 2018, on ouvre notre deuxième ligne sur Tahiti, dont la proposition commerciale était comparable à celle de la Réunion avant l’arrivée de French Bee. Notre liaison vers Tahiti se fait via San Francisco, ce qui nous a permis de mettre le pied sur le sol américain, en cohérence avec nos ambitions. On a équilibré nos comptes et on gagne même de l’argent sur la Réunion. 

Proshares Bitcoin Strategy ETF Debut Captures Close to $1 Billion in Volume – Markets and Prices

By |November 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

The first bitcoin exchange-traded fund (ETF) launched in the United States and smashed records on Tuesday, capturing close to $1 billion in total volume. Eric Balchunas, the senior ETF analyst for Bloomberg said that the Proshares Bitcoin Strategy ETF (BITO) definitely “defied expectations.” Proshares Bitcoin ETF Commands Serious Volume Proshares Bitcoin Strategy exchange-traded fund (BITO) did well on its first day, as it closed the day at 4:00 p.m. (EDT) at $41.94 per unit. Meanwhile, the price of bitcoin (BTC) soared on Tuesday, tapping a high of $64,367 on the crypto exchange Bitstamp fifteen minutes after the closing bell on Wall Street. Proshares Bitcoin Strategy ETF (BITO) chart for October 19, 2021, the ETF’s first day of trading. As the ETF shares swapped hands on the New York Stock Exchange (NYSE), BITO reached a daily high of over $42. Bloomberg Intelligence analyst James Seyffart tweeted at the end of the day: “Looks like the final tally is gonna be right around ~$990 million in trading for BITO on its first day trading.” Eric Balchunas, the senior ETF analyst for Bloomberg, also tweeted about the action the Proshares Bitcoin Strategy ETF saw on Tuesday. “BITO just about $1 [billion] in total volume today (curr $993m but trades still trickling in),” Balchunas said. “Easily the biggest Day One of any ETF in terms of ‘natural’ volume. It also traded more than 99.5% of all ETFs ([including] some big [ones] like DIA, ARKK, SLV). It [definitely] defied our expectations.” The analyst added: If we don’t exclude ETFs where their Day One volume was literally one pre-planned giant investor or BYOA (not natural), it still ranks #2 overall. Here’s that list. The reason some of these shouldn’t be included IMO is they don’t really represent grassroots interest.

Près d’une voiture sur cinq vendues en Europe est désormais électrique

By |November 4th, 2021|Categories: Scoop.it|

La course engagée entre Tesla et Volkswagen explique sans doute en partie le bond observé en Allemagne ces derniers mois. Avec ses douze marques (dont Volkswagen, Audi, Skoda, Seat, Porsche), le géant allemand écrase désormais la concurrence sur le Vieux Continent, où il a vendu 202.000 voitures 100 % électriques entre janvier et septembre. Devant Stellantis (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Fiat) et ses 118.000 ventes, et devant Tesla (112.500 ventes). La Tesla Model 3 n'en a pas moins été le modèle 100 % électrique le plus vendu sur neuf mois (99.000 ventes), devant la VW ID3 (52.000) et la Renault ZOE (44.600). Le modèle phare de la firme américaine a même été le véhicule le plus vendu en Europe en septembre toutes motorisations confondues, a relevé le cabinet Jato. Une performance, même si elle reflète en réalité un rattrapage après les piètres ventes de Tesla en juillet et août sur le Vieux Continent.

Tesla veut fournir de l’électricité aux habitants du Texas

By |October 24th, 2021|Categories: Scoop.it|

C’est la belle histoire de 2021, l’idylle entre Elon Musk et le Texas. À la fin de l’année précédente, le milliardaire avait admis avoir déménagé dans l’État du Sud. Une relation intéressée, les taxes et les prix sont moindres, mais c’est aussi une façon de se rapprocher de ses enfants. SpaceX y développe ses fusées, et ports spatiaux et Tesla construit une gigafactory près d’Austin. Maintenant, Elon Musk veut vendre de l’électricité à ses voisins. Le magazine Texas Monthly, qui suggère à Elon Musk de renommer son entreprise Texla, a révélé qu’une demande a été déposée mi-août par Tesla Energy Ventures auprès de la Commission des services publics de l’État pour vendre de l’électricité aux particuliers. DANS LA MÊME CATÉGORIE Micron annonce son plan d’investissement sur les dix prochaines années L’électricité au Texas, un marché dérégulé Les détails de la requête n’ont pas encore été dévoilés, mais l’aventure doit être menée par Ana Stewart, directrice des échanges de crédits réglementaires de Tesla. Elle est connue pour avoir fait gagner des milliards à l’entreprise sur les marchés carbone depuis 2017. Elle est désignée comme présidente de Tesla Energy Ventures. La filiale devrait proposer un service huppé pour se faire une place sur un marché déréguler où se bousculent déjà 120 concurrents. L’entreprise va tout d’abord tenter de séduire ceux qui ont déjà goûté à un produit Tesla, via des messages sur les sites et applications de l'entreprise. Parmi les offres attendues : proposer aux propriétaires de panneaux solaires de gagner de l’argent en partageant le surplus d’énergie sur le réseau. D’après les données fédérales, en juin 2021, les Texans produisaient l’équivalent d’un gigawatt d’électricité grâce à l'énergie solaire. Une chance, Tesla Energy Ventures en vend également.

Maurice sort de la liste grise des paradis fiscaux de l’Europe 

By |October 24th, 2021|Categories: Scoop.it|

La crise sanitaire et le placement de l’île Maurice sur la liste grise des GAFI (Groupe d’action financière, chargé de contrôler les pays impliqués dans le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme) étaient les sujets d’inquiétude de l’exécutif. Jeudi à 20h, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, est intervenu à la télévision pour annoncer la bonne nouvelle : "L’île Maurice est sortie de la liste grise", titre L’Express de Maurice. Les réformes, exigées par l’Union européenne, ont été effectuées. Ce travail pour une transparence « totale » du système bancaire va se poursuivre afin de protéger : "Le système financier et commercial ", précise Le Mauricien. "Maurice respecte 39 des 40 recommandations du GAFI"   Pour la majorité des Mauriciens, cette information est anecdotique, mais le monde des affaires était, lui, suspendu à cette décision. Les principaux acteurs médiatiques de la Finance ont partagé leur satisfaction. "Nous étions confiants de ce dénouement, car depuis début 2020, le gouvernement, le régulateur et les opérateurs du secteur des services financiers ont collaboré de manière exemplaire ", confie Samade Jhummun, CEO de Mauritius Finance, dans un communiqué, écrit Défimédia. Une joie partagée par le président de Mauritius Finance, Mahesh Doorgakant : "Aujourd’hui, Maurice respecte 39 des 40 recommandations du GAFI en la matière, selon le dernier rapport de l’ESAAMLG. C’est un meilleur score comparé à des pays comme Singapour, le Royaume Uni, les États-Unis et même certains États membres de l’Union Européenne et du GAFI".

Bitcoin Smashes Through All-Time High Surpassing $66,000 per Unit – Markets and Prices

By |October 24th, 2021|Categories: Scoop.it|

The spot price of bitcoin smashed through the leading crypto asset’s all-time high (ATH) surpassing $66,000 per unit after the first bitcoin exchange-traded fund (ETF) was launched in the United States. The last time bitcoin touched an ATH six months ago on April 14, 2021, the price tapped $64,804 per unit. Bitcoin Records New All-Time Price High The fiat value of bitcoin (BTC), measured in U.S. dollars, has reached an all-time high. The price has touched $66,299 per unit on Bitstamp, surpassing the digital asset’s ATH captured six months ago. At press time, there’s $39.6 billion in trade volume dedicated to bitcoin (BTC) trading. Bitcoin’s market cap is $1.223 trillion and it is the sixth most valuable asset on the planet today. Bitcoin’s ATH follows the launch of the Proshares Bitcoin Strategy ETF (BITO) that was listed on October 19, 2021. The bitcoin exchange-traded fund is the first ETF ever to be approved in the United States and it’s based on bitcoin futures markets. BTC tapped an all-time high on Wednesday at $66,299 per unit. Bitcoin’s greatest pair today is tether (USDT) commanding 59.97% of all BTC trades. This is followed by USD (14.99%), BUSD (4.61%), JPY (3.33%), EUR (3.20%), KRW (2.27%), and AUD (2.16%). The top exchanges today include Coinbase, FTX, Bitfinex, Bitstamp, and Kraken, respectively. Coinbase commands 20.25% of the BTC volume today and FTX captures 14.68%. Year-to-date, bitcoin (BTC) is up 456% in value and during the last 30 days, BTC has risen 37.8%. At current prices, bitcoin dominance is currently at 45.4% and ethereum (ETH) dominance is about 17.3%. Only 12 cryptocurrencies have outperformed BTC’s seven-day gains. Crypto assets like OKB, MATIC, and ZEC have seen gains above 19% this past week. Bitcoin’s hashrate has been hovering around 140 exahash per second and the network’s next mining difficulty change is 12 days away

Leroy Merlin déploie un dispositif d’ampleur inédite de live shopping

By |October 21st, 2021|Categories: Scoop.it|

Chaque mois d’octobre, Leroy Merlin organise la Fête des Projets qui est l’un de ses plus gros temps forts commerciaux. L’événement associe les animations en magasin, les promotions et les offres à petits prix. L’opération cible les bricoleurs débutants ou chevronnés, qui vont réaliser des travaux en gros œuvre ou un simple coup de frais de leur intérieur. A partir du 21 octobre, Leroy Merlin en place un dispositif de live shopping avec Caast TV afin de faire connaitre cette opération plus largement. L’enseigne a déjà eu l’occasion de collaborer avec ce prestataire, mais c’est la première fois que le dispositif atteint cette envergure. Du 21 octobre au 2 novembre, une dizaine de sessions de live shopping seront organisés. Il seront visionnables directement sur le site de Leroy Merlin, animés par les représentants des marques et des collaborateurs Leroy Merlin, ils proposeront aux clients d’assister à la présentation en direct de différents produits de grandes marques, telles que Ryobi, Syntilor,  Dumawall, Bosh ou Gardena. Le live shopping est un canal de vente qui permet à des marques et des enseignes de présenter et vendre un produit à travers la démonstration en direct et en vidéo par un intervenant, un influenceur, un employé, un client passionné. Le client peut poser ses questions en direct comme s’il était dans un point de vente physique, afin d’obtenir les infos nécessaires et visualiser le produit sous toutes ses coutures. Il peut ensuite l’ajouter en un clic à son panier.

Les changements à venir dans les données et le marketing selon Gartner

By |October 21st, 2021|Categories: Scoop.it|

Falsification volontaire de leurs données par les internautes Des internautes, en proportion non négligeable, vont chercher à fausser l’usage de leurs données personnelles. De leur côté, les entreprises vont adopter des données synthétiques afin de connaître leurs clients plutôt que de conserver leurs données individuelles, afin d’éviter les poursuites dues au non respect du RGPD. Les entreprises vont en outre laisser tomber beaucoup plus vite les clients qui n’en valent pas la peine car ils coûtent trop cher à retenir. D’ici 2024, 2 consommateurs sur 5 feront en sorte de tromper intentionnellement les mesures de suivi de leurs comportements Dans un monde devenu digital, les NFT et les animations ludiques associées vont devenir de puissants leviers marketing. Enfin, certaines entreprises vont monter en puissance grâce à leur capacité à manipuler les esprits à grande échelle. Plus précisément et dans le détail, d’ici 2024, 2 consommateurs sur 5 feront en sorte de tromper intentionnellement les mesures de suivi de leurs comportements pour dévaluer les données personnelles collectées à leur sujet, ce qui les rendra difficiles à monétiser. Pour Gartner, les consommateurs sont de plus en plus conscients de la valeur que les entreprises tirent de leurs données personnelles et de la puissance de ces données lorsqu’elles sont utilisées via des algorithmes de recommandation pour manipuler le comportement. Par exemple, afin de fausser le système, ces consommateurs vont partager de faux détails les concernant ou cliquer sur des publicités qui ne les intéressent pas, entre autres tactiques

Amazon travaille sur un frigo intelligent

By |October 20th, 2021|Categories: Scoop.it|

Amazon travaillerait sur un réfrigérateur intelligent capable de suivre les aliments stockés et de faciliter leur commande grâce à son écosystème. Pour concrétiser ce projet, le géant du e-commerce compte exploiter une partie de la technologie qu'il utilise déjà dans ses magasins sans caisse Amazon Go. C'est à se demander ce qui ne deviendra pas intelligent... Les tapis de bains, les montres, les lunettes et maintenant les réfrigérateurs ? D'après des sources de BusinessInsider, Amazon travaille sur un frigo intelligent capable de traquer les aliments stockés dans son sein et de réaliser une commande rapide lorsque les stocks viennent à manquer. Nom de code : Project Pulse. L'idée d'un réfrigérateur intelligent n'est nouvelle puisque Samsung en commercialise déjà un. Mais ce dernier ne bénéficie pas d'un atout de taille : l'écosystème d'Amazon. Le projet Project Pulse est construit par la même équipe qu'Amazon Go, l'enseigne de supermarchés autonomes du géant américain. Plus de 50 millions de dollars par an sont consacrés à son développement qui dure depuis maintenant un peu plus de deux ans. Pour faire fonctionner cette "intelligence", l'appareil comprend plusieurs caméras à l'intérieur du réfrigérateur qui grâce à une technologie de reconnaissance par ordinateur va pouvoir suivre le stockage. Cependant, aucune information ne circule quant à la possibilité d'être livré et débité directement depuis son compte Amazon.  Amazon souhaite s'implanter toujours plus dans notre quotidien La technologie va aussi permettre à la machine de surveiller les habitudes d'achat de son utilisateur et ainsi lui faire des suggestions. Cela soulève tout de même quelques interrogations sur l'influence qu'Amazon continue d'avoir sur nos habitudes de consommations. Des notifications sont ensuite envoyées pour informer sur les produits manquants. Autre utilisation notable, le réfrigérateur pourra proposer des recettes en utilisant les ingrédients dont la date d'expiration atteint son terme. Plus de gâchis donc.  Il sera aussi possible de commander directement auprès de Whole Foods, une société propriété d'Amazon spécialisée dans la distribution de produits bio. Autre information obtenue par BusinessInsider, Amazon ne compte pas fabriquer ces réfrigérateurs, mais cherche plutôt un partenaire. Concernant son prix, nul doute que ce frigo coûtera cher et devrait donc cibler en priorité les foyers à hauts revenus et les férus d'une vie toujours plus futuriste. Évidemment, une fois l'offre commercialisée, les prix baisseront au fil du temps pour toucher toujours plus de consommateurs. Précision notable, car rien n'a été encore officialisé, le projet pourrait à tout moment être annulé s'il vient à être trop compliqué à mettre en place ou trop onéreux pour les consommateurs. En tout cas, nul doute qu'Amazon continue de vouloir suivre nos habitudes de consommations et cherche à se rapprocher toujours plus de ses clients pour ne leur laisser qu'un choix : utiliser l'écosystème Amazon. 

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