HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Pékin tacle les cryptomonnaies pour mieux imposer son e-Yuan

By |May 20th, 2021|Categories: Scoop.it|

Pékin prend un peu plus ses distances avec le Bitcoin et les cryptomonnaies. Dans un communiqué commun publié mardi, trois associations financières chinoises soutenues par l'Etat ont mis en garde contre « la spéculation » actuelle autour des cryptomonnaies qu'elles considèrent comme n'étant « pas de vraies devises ». La Fédération nationale de financement sur Internet, la Fédération bancaire de Chine et la Fédération de paiement et de compensation ont rappelé les institutions financières à l'ordre, leur intimant de rester strictement à l'écart de toute activité de financement liée aux cryptomonnaies. « Récemment, les cours des monnaies virtuelles se sont envolés puis effondrés » tandis que les activités spéculatives « ont bondi », ont-elles relevé. Et de poursuivre dans un communiqué relayé par la Banque populaire de Chine (PBOC), la banque centrale du pays : « cela porte gravement atteinte à la sécurité des biens des personnes et perturbe l'ordre économique mondial ». Règles renforcées Après avoir un temps toléré le bitcoin, Pékin a effectué un virage à 180 degrés, considérant ces cryptomonnaies incontrôlées comme des produits spéculatifs favorisant les activités illégales et criminelles. La Chine a interdit à ses banques de négocier des bitcoins fin 2013, puis a proscrit toute forme de levées de fonds en bitcoins ou en cryptomonnaies. Ces opérations ont été qualifiées de « canal de financement public illégal et non autorisé ». Chine : plongée au coeur d'une mine de bitcoins Reportage : A Suzhou, la Chine prépare la fin du cash Les nouvelles règles ont interdit les échanges de bitcoins, mais pas leur possession, ni leur extraction. Grâce à son énergie peu coûteuse, la Chine réalise à elle seule les deux tiers du « minage » de bitcoins dans le monde mais cette activité est de plus en plus décriée car extrêmement polluante, l'électricité provenant pour beaucoup des centrales à charbon.

Art Can Die Coin : la cryptomonnaie mécène, qui secourt des artistes

By |May 19th, 2021|Categories: Scoop.it|

Art Can Die Coin n'est pas le titre d'un James Bond qui aurait échappé à notre vigilance... Mais bien un mécène d'un nouveau genre. Lancée officiellement le 19 mai, Art Can Die Coin  va financer des projets artistiques. Des investisseurs ont déjà dépensé plus de 300.000 dollars pour acheter cette cryptomonnaie. Prometteur…   Et si les cryptomonnaies pouvaient servir à soutenir de bonnes causes et non pas seulement à spéculer et à faire un bras d’honneur aux institutions financières ? Les monnaies virtuelles connaissent un succès sans précédent depuis quelques mois. Bitcoin, Ethereum, Binance Coin, Dogecoin, Cardano, Tether, XRP, Polkadot… Le site coinmarkercap.com en a répertorié plus de 5030 dans le monde.     La quasi-totalité d’entre elles reposent sur deux principes. « Il y a les cryptomonnaies pures comme le Bitcoin qui permettent de regrouper, d’ordonner et de réaliser des transactions sans l’intervention d'organismes financiers tels que des banques et sans utiliser les devises officielles comme le dollar et le yen, assure Jean-Marc Goossens. Il y a aussi les « cryptos pour les cryptos » qui cherchent uniquement à améliorer leur propre écosystème en essayant de devenir la plateforme la plus rapide ou la mieux sécurisée. Nous, nous avons souhaité créer une cryptomonnaie qui soit connectée aux individus qui l’utilisent. Nous nous sommes placés dans une niche dans laquelle il y a très peu de concurrence. » Cet avocat basé en Thaïlande connaît bien ce sujet. Il a fondé avec un partenaire le réseau 4Blockchainers.com qui regroupe des experts spécialisés en blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’information.       Répondre à un besoin vital   La cryptomonnaie que cet expert belge vient de créer et qui sera officiellement lancée, le 19 mai, sur la plateforme Latoken s’appelle Art Can Die Coin. Son objectif est de financer des projets artistiques. Pour ses fondateurs, leur initiative répond à un besoin urgent pour ne pas dire vital.     « Nous estimons que l'Art avec un grand A est en danger et que « l'Art peut mourir », juge Jean-Marc Goossens. Nous vivons une époque où tout doit aller vite et générer un maximum de profit le plus facilement possible. Il existe heureusement toujours de grands artistes mais il est pour eux très difficile de trouver les moyens financiers et le temps nécessaire à l'expression de leurs talents. Pour l'investisseur en art, il est également très compliqué actuellement de faire la distinction entre un art éphémère dont la valeur risque de chuter aussi vite qu'elle était montée et un art qui au contraire verra sa valeur amplifiée par l'épreuve du temps. » Sa cryptomonnaie résoudrait, selon l’avocat, ces deux problèmes en donnant aux artistes les moyens de s'exprimer librement.     Sauver l'art   L’entrepreneur ne manque pas d’ambitions. Son projet prévoit en effet d’émettre un… milliard de Art Can Die Coin avec une valeur de départ fixée à 90 cents de dollar. Penser récolter 900 millions de dollars peut paraître un brin optimiste. L’avocat en a bien conscience. « Nous aimerions rassembler 20 à 50 millions de dollars d’ici deux ou trois ans mais tout peut aller si vite dans ce secteur. » Avant même son lancement sur Latoken, certains contacts proches des fondateurs de cette devise virtuelle ont déjà montré leur intérêt.       Trois projets dans les cartons   Une série télévisée intitulée « Noir » dont le script a été écrit, la musique originale enregistrée et le réalisateur désigné a déjà été financée à hauteur de 250.000 dollars par Art Can Die Coin. La création inspirée de l'Arche d'Alliance, « The New Ark », qui émettra des sons et des lumières qui varieront en fonction des connexions des différents internautes qui la regardent et qui est destinée à parcourir le monde de musée en musée a reçu pour sa part 50.000 dollars. Le troisième projet soutenu par la nouvelle cryptomonnaie vise à financer l’exposition dans plusieurs galeries d’art européennes de tableaux de l’artiste peintre thaïlandaise Taychamaythakool . Tous ces projets ont été sélectionnés par le directeur artistique d’Art Can Die Coin. Plasticien, cinéaste, danseur, metteur en scène et chorégraphe, Wayn Traub est un artiste expérimental très reconnu.     L’art et l’argent ont souvent fait bon ménage. De nombreux créateurs ont été soutenus par des grandes fortunes comme les Médicis, les Guggenheim et les Rothschild. Pour financer leurs projets, les artistes pourront-ils aussi bientôt compter sur l’aide des cryptomonnaies ? Le succès ou l’échec d’Art Can Die Coin nous le dira…

Pierre Dubuc, OpenClassrooms: “il faudra reformer 1 milliard de…

By |May 19th, 2021|Categories: Scoop.it|

CEO et co-fondateur d’OpenClassrooms, Pierre Dubuc, témoigne au micro de ce  podcast pour parler du futur de l’éducation. « Aujourd’hui, les cursus classiques forment plutôt aux métiers d’hier. Or les nouveaux métiers ont un cycle de vie entre 5 et 7 ans. Il faut déjà s’adapter et développer un circuit court de l’éducation et de la formation, sur les métiers d’aujourd’hui. Le mot important, c’est l’adaptabilité. Il faut se former tout au long de la vie. Nous vivons une période charnière, puisqu’il faudra reformer 1 milliard de personnes à  l’échelle mondiale d’ici 2030. Aujourd’hui, une personne qui arrive sur le marché du travail va connaitre une dizaine de métiers différents tout au long de sa carrière. »

Luxe : réquisitoire contre les experts de la transformation digitale qui oublient l’humain

By |May 18th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les dirigeants de marques consultés par le Luxury Institute considèrent que trop de projets  de transformation digitale sont confiés à des techniciens, internes ou externes, centrés sur les technologies, les plateformes, les logiciels, les données et les processus. Ces experts ne doivent pas être autorisés à détourner la culture, ou les expériences et les parcours du client et des vendeurs en boutique dans des projets autonomes certes efficients en théorie mais inefficaces, sans âme et déconnectés et qui créent des expériences dysfonctionnelles. Ces dirigeants critiquent l’orientation technique de nombreuses marques qui doivent rattraper leur retard en e-commerce, face à des canaux déconnectés, et qui sont incapables de déterminer quelles tâches doivent être automatisées et celles qui doivent être optimisées avec de l’interaction humaine. De plus, le fait que les mêmes solutions soient proposées  à toutes les marques détruit la créativité et l’unicité de l’ADN d’une marque, en particulier dans les catégories de produits et services haut de gamme et de luxe. Les marques identifiées comme leaders sont Sephora, Gucci, Amazon, Nike ou Tesla Face à cette situation, le panel de dirigeants ou ex dirigeants de marques interrogé par le Luxury Institute cite malgré tout Sephora, Gucci, Amazon, Nike et Tesla comme étant des leaders en matière de transformation digitale qui se différencient de leur concurrence. Il s’agit d’une évaluation à un moment donné car la transformation est un voyage qui n’a pas de fin.  Des marques plus établies telles qu’Hermès, Chanel et Rolls-Royce sont également mentionnées comme évoluant rapidement et avec succès dans leur transformation digitale afin de rester pertinentes vis-à-vis de leurs clients. Pour l’ensemble de l’industrie du luxe, le niveau est évalué à « médiocre », avec une notre de 5 à 6 sur une échelle de 1 à 10 (du pire au meilleur). L’industrie du luxe finira par l’emporter au bout du compte comme elle l’a fait depuis le début Cependant, les dirigeants consultés par le Luxury Institute pensent que l’industrie du luxe l’emportera au bout du compte comme elle l’a fait depuis le début de l’humanité. Ils estiment que la plupart des marques iconiques mèneront leur transformation digitale de manière sécurisée si ce n’est facilement. Ce voyage est là pour servir les êtres humains qui sont les membres et les constituants précieux d’une industrie durable. Le Luxury Institute attire l’attention sur le fait que dans cette transformation d’une marque les top dirigeants de l’entreprise doivent être suffisamment compétents dans les principes de la transformation numérique. Les dirigeants ne peuvent pas déléguer la transformation digitale à des consultants ou à des entreprises technologiques puis attendre que le succès se produise. Les dirigeants doivent créer le contexte humaniste pour l’évolution numérique. Seules les marques véritablement centrées sur le client, qui voient leurs employés et leurs clients comme des êtres humains, et non comme des pièces d’échecs, réussiront. Des compétences sont nécessaires en communication, empathie et intelligence  émotionnelle.

Google’s Project Starline Videoconference Tech Wants to Turn You Into a Hologram | WIRED

By |May 18th, 2021|Categories: Scoop.it|

This is Google’s idea for the future of videoconferencing, a giddy vision that only a small group of Googlers have had access to, and one that has apparently gotten a thumbs-up from chief executive Sundar Pichai. You couldn’t be blamed for thinking that Starline must have been developed during the pandemic, while desk workers were umm-ing and muting and unmuting their way through an endless stream of Meets and Zooms. But Bavor says there wasn’t really any aha moment that led to Project Starline. In fact, it’s been in the works for over five years. “What has always excited me about virtual and augmented reality is this idea that these technologies can take you other places, and they can make you feel present somewhere else,” Bavor says. “But it didn’t seem like there was a way of bringing the most important things in the world to you, namely, the people you care about.” The company gave the public a virtual glimpse of Project Starline today during its annual IO conference. But Starline is still just a concept, unlikely to liven up your Google Meet meetings for several years.

Google IO 2021, More Detailed Maps

By |May 18th, 2021|Categories: Scoop.it|

More Detailed Maps Google is tweaking bits of its Maps app in an effort to offer users more real-time information. When you’re asking for directions, Google will present an option for “eco-friendly routes” that factor in distance and road or traffic conditions to find a more fuel-efficient way to get where you’re going. A “safer routing” feature in Maps can analyze road lanes and traffic patterns to help you avoid what it calls “hard braking moments,” when traffic slows down unexpectedly. If you’re walking around, there are also improvements to Google’s AR mode, Live View, that help contextualize where you are by analyzing streets signs and providing information like “busyness” levels for whole neighborhoods instead of just specific restaurants and shops. Live View also now works indoors, so you can see that contextual info inside a train station or a mall. The main Maps tool will also tailor what it shows you to the time of day and your location. Open Maps in the morning and you’ll see pins for breakfast options. Open Maps in a city you’ve never visited and you’ll see tourist spots and popular attractions.

Comment les NFT deviennent-ils les actifs digitaux d’une marque ?

By |May 17th, 2021|Categories: Scoop.it|

69 millions de dollars pour une œuvre de Beeple artiste quasi inconnu, 2,9 millions pour le premier tweet de Jack Dorsey… Les sommes engagées montrent bien la puissance des idées, nous n’achetons plus une œuvre sinon une idée. La vraie valeur d’une banane scotchée est l’idée et l’ironie derrière celle-ci.     Il est dès lors très facile de faire un parallèle avec le branding.   L’imaginaire associé à un produit ou à une marque peut permettre d’augmenter sa valeur aux yeux des consommateurs. La communication de marque aura toujours à cœur de valoriser l’image et donc créer ou développer les actifs intangibles qui y sont associés. La valeur principale de votre hoodies et l’imaginaire rattaché au swoosh apposé sur la poitrine.     NFT, ce qui est rare est cher   Dans un monde numérique d’abondance, les NFT font appel à la rareté/ exclusivité numérique. Avec les NFT, nous retrouvons des grandes tendances de conso comme la « drop culture » qui crée un sentiment d’urgence et une illusion de rareté avec ses offres limitées des produits. On ne collectionne plus uniquement les sneakers Nike mais aussi les plus beaux paniers marqués en NBA. Ça ne vous rappelle pas les cartes Panini ou Magic ? On imagine bien la puissance communautaire dès NFT qui aide à se construire une identité numérique dans un monde de plus en plus virtuel. Les cartes Pokémon ou CryptoKitties avec leur succès insolent en sont l’illustration parfaite. Cette nouvelle forme de loisir autour du collectionnisme est vecteur d’union et permet de rassembler les gens dans des communautés d’intérêt numériques.     NFT et le sentiment d’appartenance   Le sentiment d’appartenance est capital aujourd’hui pour les marques, ce sentiment joue un rôle essentiel pour les marques et ses consommateurs, nous achetons clairement une idée et aussi un sentiment communautaire. Dans ce cas précis la désintermédiation peut finalement rapprocher les marques et les gens. Cette tendance s’est développée avec l’avènement des réseaux sociaux et des messageries directes, un atout pour les marques de rendre leur relation avec leur communauté d’audience plus fluide et exclusive. Certaines marques ont déjà intégré la logique de tokenisation, McDonald’s France a créé sa collection d’art numérique reprenant ses produits iconiques, du Sunday ou bigmac, Nike a lancé des chaussures personnalisées appelées CryptoKicks, qui permettent aux utilisateurs de fabriquer en ligne leur paire pour les acheter ensuite dans le monde réel. Ces actions font disparaître les divisions entre physique et digital et nous laissent entrevoir les opportunités que les marques auront avec les NFT.   NFT, expérience exclusive & fidélisation   La création et l’accès aux services et aux expériences exclusives sont une autre possibilité, ce type d’initiative aura un impact sur l’engagement à l’égard des marques. Elles pourront profiter des actifs virtuels pour authentifier l'accès de ses consommateurs à d’autres expériences virtuelles et ainsi créer des synergies entre plusieurs services. Par exemple, Microsoft a développé une espèce de troc, entre deux de ses jeux de vidéo « Azure Space Mystery » et Minecraft, les joueurs d’Azure gagnaient des NFT compatibles et transférables pour acheter des objets exclusifs et collectionnables sur Minecraft.   Échanger des tokens contre d’autres actifs numériques   Une autre option est de donner l’opportunité aux utilisateurs d’échanger des tokens contre d’autres actifs numériques mais aussi physiques de la marque afin de dissiper la distinction entre le monde virtuel et réel, comme les sneakers de Nike, les marques doivent trouver de la valeur des actifs numériques dans la réalité avant que le phénomène s’évanouisse. Personne ne peut pour le moment prédire l’avenir des NFT, si le phénomène va s’essouffler ou s’il va s’inscrire durablement dans le paysage de la communication.   Identifier les éléments qui peuvent être valoriser/ tokeniser   Néanmoins l’explosion du phénomène est l’opportunité pour les marques de réaliser un travail d’inventaire et d'identifier les éléments qui peuvent être valorisés/ tokenisés. Pour cela elles auront plus que jamais besoin d’experts de la marque qui puissent faire le lien entre les communautés à adresser, leur culture leurs aspirations et les éléments à tokeniser. Un exercice d’équilibriste périlleux qui devra être vecteur de business sans nuire à la cohérence globale et à l’identité de la marque.

Education : l’Ethiopie signe le « plus gros accord de Blockchain au monde » | CIO MAG

By |May 14th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le ministère éthiopien de l’Education et IOHK, la société derrière le protocole Cardano à l’origine de la cryptomonnaie Ada, s’associent pour travailler sur une blockchain de suivi des performances des élèves dans les écoles en 2022. (Cio Mag) – Le taux de pénétration de l’internet est de 18,6 %, soit moins de la moitié de la moyenne africaine (14% de la population); moins de 20 % de la population est connectée; un seul opérateur télécoms. Sans compter les longues coupures et les multiples crises. Dans ce « pays difficile », si ce projet est réussi alors il sera appliqué « n’importe où », estime John O’Conor, directeur des opérations africaines d’IOHK. « Il s’agit du plus grand déploiement de blockchain au monde. En utilisant Cardano avec Atala PRISM, cette technologie créera un système national d’enregistrement des résultats; pour vérifier les notes, surveiller les performances de l’école et stimuler l’éducation à l’échelle nationale », indique le groupe, établi en Ethiopie avec un bureau à Addis-Abeba, la capitale. Les travaux qui ont démarré pour ce projet ont déjà permis d’élaborer le produit d’identité de base. Les autres fonctionnalités seront également développées afin que la mise en service se fasse en janvier 2022. «Cette initiative vise à apporter la technologie pour améliorer la qualité de l’éducation», a déclaré Getahun Mekuria, le ministre éthiopien de l’éducation, dans une interview vidéo avec John O’Connor, directeur des opérations africaines de l’IOHK, le jeudi le 29 avril 2021. En intégrant le ministère de l’éducation, Mekuria a eu l’idée de ce qu’il appelle le « D-Test », qui signifie la Technologie digitale pour la transformation du secteur éducatif. « Cette initiative vise à mettre la technologie au service de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Et quand nous disons technologie, nous parlons de toutes les dernières technologies dont nous disposons. Il est donc très pratique de penser à la technologie blockchain pour améliorer l’éducation ici en Éthiopie, mais aussi dans de nombreux pays en développement», a-t-il expliqué. Selon lui,  il est très pratique de penser à la technologie blockchain pour améliorer la qualité de l’éducation. Ainsi, ce partenariat avec une plateforme permettant d’exécuter des contrats intelligents est d’après lui « un rêve devenu réalité ». Il a également annoncé que 5 millions d’étudiants recevront des identifiants basés sur cette blockchain afin de permettre aux autorités de suivre les performances académiques de chacun d’eux. Tandis que plus de 750 000 enseignants pourront accéder au système. Dans ce projet, le ministère éthiopien est financièrement appuyé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) pour l’achat des tablettes et la construction des infrastructures manquantes. Cela permettra à 3500 écoles du pays d’avoir accès à l’internet pour utiliser le système à venir.

Cryptomonnaies : une volte-face du patron de Tesla fait plonger le bitcoin

By |May 13th, 2021|Categories: Scoop.it|

Elon Musk, le patron de Tesla, a déclenché une tempête sur le marché des « cryptos » et du bitcoin. Tesla ne va finalement plus autoriser les paiements de ses véhicules en bitcoins. La raison ? Les bitcoins sont « trop polluants » à cause de la forte consommation d'électricité de son réseau de transactions. « Une cryptomonnaie est une bonne idée à plusieurs niveaux et nous croyons en ce futur prometteur mais cela ne doit pas se faire avec un coût élevé pour l'environnement », a déclaré Elon Musk. Cette explication du patron de Tesla n'a pas convaincu. La dimension polluante du bitcoin, son « bilan carbone », est connue de longue date . Elle est objet de controverses et débats . Cet aspect du bitcoin était connu quand Tesla avait annoncé avoir acquis pour 1,5 milliard de dollars de bitcoins en janvier, en théorie dans une optique de détention à long terme. Ce revirement inattendu du patron du constructeur de voitures électriques a fait chuter la leader des cryptomonnaies et tout le marché par contagion. Jeudi, bitcoin perd 9 % à 50.269 dollars (41.633 euros) et l'ether 7 % à 3.874 dollars (3.209 euros). Dfinity perd 7 % à 300 dollars (247 euros). Le dogecoin, une cryptomonnaie portée aux nues par Elon Musk, plonge de 9 % à 0,41 dollar (0,34 euro). La plupart des cryptos sont dans le rouge. L'indice Galaxy des cryptos établi par Bloomberg cède 8 %. L'action de Coinbase perd 5 % à 269 dollars. Elle connaît un repli de près de 16 % depuis son introduction en Bourse il y a un mois. Son cours est très corrélé à celui des cryptos, pour le meilleur et pour le pire. Cette correction du marché pourrait faire les affaires du hedge fund de Steve Cohen , Point 72 , qui s'apprête à investir sur le marché des cryptomonnaies et dans le secteur (sociétés non cotées), selon « The Block ».

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