HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Google précise son calendrier menant à la fin des cookies tiers

By |March 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le système de cohortes consiste à placer chaque internaute dans des groupes – des « cohortes » – de plusieurs milliers d’internautes qui ont des profils similaires en matière de centres d’intérêt et qui seront ciblés par les publicitaires. Ce système évite le suivi individuel de chaque internaute comme c’est le cas avec les cookies tiers. Le dispositif est baptisé « FLoC » ou « Federated Learning of Cohorts » – Apprentissage fédéré des cohortes – par Google. Google considère qu’il progresse car il se montre satisfait des résultats de ses derniers tests des « FLoC ». « Les cohortes montrent un moyen de supprimer efficacement les cookies tiers de l’équation publicitaire et à la place de cacher les individus au sein de grandes foules de personnes ayant des intérêts communs » décrit David Temkin, directeur en charge de la confiance et de la préservation de la vie privée dans les publicités chez Google. Il a présenté la position de Google dans un billet de blog en date du 3 mars. Google ne créera pas de système alternatif de suivi individuel des internautes Google justifie le système des cohortes comme moyen de préserver la vie privée des internautes tout en conservant la publicité comme la base de financement d’internet afin de donner accès gratuitement à l’information. Par ailleurs, Google tient à souligner que lorsqu’il cessera l’usage des cookies tiers, il ne créera pas d’autres identifiants pour suivre les individus lorsqu’ils naviguent sur le Web, et qu’il ne les utilisera pas non plus dans ses produits. Le suivi individuel des internautes ne sera pas conforme aux évolutions réglementaires selon Google Google reconnaît que d’autres fournisseurs vont pouvoir proposer une forme d’identité d’utilisateur destinée à assurer une traçabilité des publicités sur le Web, ce que lui ne fournira pas. Google donne comme exemple l’usage des adresses email des personnes. Mais le géant américain écarte tout traçage individuel dans l’avenir. « Nous ne pensons pas que ces solutions répondront aux attentes croissantes des consommateurs en matière de confidentialité » affirme David Temkin. « Ces solutions ne résisteront pas aux restrictions réglementaires en évolution rapide. Elles ne sont donc pas un investissement durable à long terme » ajoute-t-il. L’information d’appartenance à une cohorte sera délivrée par une API. Cela doit permettre de préserver la vie privée de l’internaute tout en permettant le travail des annonceurs et des éditeurs publicitaires, et préserver le chiffre d’affaires de Google au premier rang.

Avoir 20 ans en 2021 : moment de rupture pour la Gen Z

By |March 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

“Je fais partie d’une génération pionnière, destinée à atteindre de nouveaux sommets en matière d’innovation et de changement à l’échelle mondiale”. C’est ce que déclare Jeremiah, interrogé dans le Rapport de Facebook IQ sur la génération Z*. Et il a raison. La génération Z a de fortes attentes vis-à-vis des marques, mais également des employeurs, et ils n’hésitent pas à faire entendre leur voix. 72% des jeunes de cette génération trouvent que les marques ne sont pas assez engagées, et 68% estiment qu’il est de la responsabilité de ces marques d’agir pour les grands enjeux de la société**.     De quels enjeux parle-t-on ?   D’abord, la protection de l’environnement. Avec comme figure de proue une Greta Thunberg plus que déterminée, les marches pour le climat ont su rassembler un grand nombre de jeunes dans le monde entier. Et ce n’était pas que du vent. La jeune génération est aujourd’hui plus que regardante sur les engagements des marques, et n’hésite pas à consommer autrement. Le véganisme chez les jeunes se fait de plus en plus courant, tout comme l’achat de seconde main (Merci Vinted). Le racisme, ensuite. La génération Z, grâce à sa capacité de connexion avec le monde entier en continu, se sent beaucoup plus concernée par les problématiques mondiales en termes de racisme. Le mouvement des Black Lives Matter a été largement repris dans l’hexagone, et aujourd’hui 80% des jeunes soutiennent la cause**, et s’engagent en publiant des contenus sur Instagram, en prenant la parole sur TikTok, et en pointant du doigt les coupables. La génération Z n’a pas peur de s’exprimer haut et fort, n’en témoigne la répartie cinglante de Greta Thunberg lors de la défaite de Trump aux élections américaines. Le féminisme, aussi. Les discriminations sexistes, la cause transgenre, là encore, leur engagement est fort. 74% de la Génération Z se dit concernée**. Au Canada, des jeunes garçons se sont rendus au lycée en jupe pour protester contre les discriminations faites à leurs camarades de classe. Sur les réseaux sociaux, les jeunes femmes et jeunes filles clament leur droit à l’égalité, à la liberté sexuelle, et à leur droit à marcher dans la rue en sécurité sans que leur tenue soit considérée comme responsable pour les micro-agressions qu’elles subissent en permanence.

Trust Barometer : Les Français plus sceptiques que jamais

By |March 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Infodémie inquiétante   La pandémie a donné lieu à une « infodémie », une surabondance d’informations exactes ou fausses, tant en ligne que dans les médias traditionnels. Les experts qui n’ont pas cessé de se contredire sur les plateaux de télévision, dans la presse et sur la Toile ont encore détérioré le niveau « d’hygiène informationnelle » de la population française qui était déjà très bas. Cet indicateur se base sur des critères comme l’intérêt pour l’actualité, la consultation de plusieurs sources d’information, la vérification systématique des informations et  l’intégrité de la source ainsi que le partage d’informations vérifiées. L’étude d’Edelman révèle qu’à peine 18% des Français détiennent une bonne « hygiène informationnelle ». Ce chiffre est alarmant car il existe un parallèle entre ce niveau d’éducation et l’hésitation à se faire vacciner : les Français avec une bonne « hygiène informationnelle » sont ainsi 16 points plus susceptibles de se faire vacciner (62 % vs. 46 %). « La crise de la covid-19 est la première pandémie à l’heure de nouvelles technologies et de l’information continue, résume Alexandre Faure, directeur général chez Elan Edelman. Ces technologies nous ont permis d’être en sécurité, de nous informer en temps réel et de rester connectés, mais elles ont également contribué à une épidémie de désinformation, une « infodémie » qui ébranle la confiance des Français envers les items refuges traditionnels comme les scientifiques et les politiques. »     Merci patron…   L’employeur semble être aujourd’hui la seule valeur refuge face à la crise sanitaire. 70% des Français font en effet confiance à leurs patrons (+3 points) et 44% jugent que leur société est parvenue à créer un environnement propice pour retourner au travail en sécurité. L’entreprise est devenue une figure stable face à l’incertitude générée par la pandémie. 66% des sondés dans l’hexagone souhaitent même que les dirigeants d’entreprises deviennent acteurs du changement. Signe des temps. Les entreprises sont chaque fois plus jugées comme étant celles par lesquelles les changements arrivent concernant notamment l'urgence climatique, la RSE, ou le respect de la biodiversité. Et c'est d'autant plus vrai ici: « Elles ont une vraie carte à jouer et elles doivent être capables de se montrer à la hauteur de cette crise », prévient Amélie Aubry. La pandémie a décidément bouleversé toutes nos certitudes pour le meilleur mais aussi, peut-être, pour le pire.

Loi Climat : l’écotaxe sur les poids lourds refait surface

By |March 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Favoriser le ferroviaire ou le fluvial Dans le détail, l'article 32 du projet de loi Climat , qui sera examiné dans l'Hémicycle à la fin du mois, prévoit une « habilitation à légiférer par ordonnance » pour permettre aux régions volontaires, « disposant d'un domaine public routier », de mettre en place cette contribution. L'article stipule aussi que le gouvernement sera autorisé à prendre les ordonnances dans un délai de 24 mois à compter de la publication de la loi, ce qui laisse un peu de temps. L'exposé des motifs précise qu'il s'agit de « favoriser le transport des marchandises par des moyens moins émetteurs de gaz à effet de serre (ferroviaire, fluvial...)». «L'échelle régionale est tout à fait adaptée et la contribution toucherait l'ensemble des camions, à la fois les camions français mais surtout les camions étrangers », a souligné le corapporteur du projet de loi, Jean-Marc Zulesi (LREM). De son côté, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a insisté sur le fait que la demande émanait de certaines régions, « dans une logique de différenciation ». Exemple : la nouvelle collectivité européenne d'Alsace, qui a récupéré la gestion de certains tronçons routiers et souhaiterait lutter contre l'afflux de poids lourds sur l'A35. Depuis des années, elle demande à taxer les nombreux camions qui empruntent son réseau gratuit dans l'axe nord-sud, pour échapper à la fiscalité allemande.

Paiement par reconnaissance faciale dans les supermarchés du groupe X5 en Russie

By |March 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le groupe de distribution alimentaire russe X5 déploie la technologie de paiement par reconnaissance faciale dans ses supermarchés. X5 s’associe à la banque russe Sber et à Visa afin de lancer un service de paiement biométrique sans contact aux caisses automatiques dans ses magasins.  Un service proposé dans 52 supermarchés Ce service est disponible dans 52 supermarchés Perekrestok. Il utilise l’identification biométrique développée avec la société VisionLabs. Ce nouveau mode de paiement devrait être disponible dans 150 supermarchés Perekrestok d’ici la fin mars. En avril, plusieurs magasins de proximité Pyaterochka à Moscou emboîteront le pas. Après avoir examiné les résultats de la première phase pilote et recueilli les commentaires de ses clients, X5 déterminera s’il convient d’étendre le service dans toutes les régions où il opère. Le service est comparable à une transaction par carte bancaire classique en termes de rapidité Le service est baptisé « paiement en un coup d’œil ». Il prend quelques secondes. Le service est comparable à une transaction par carte bancaire classique en termes de rapidité. La nouvelle technologie est proposée aux clients de la banque Sberbank.  Dans leur application mobile « Sberbank Online », ils doivent sélectionner l’option « Payer avec un coup d’œil » et spécifier la carte à utiliser pour le paiement.  Après avoir scanné leurs marchandises sur une caisse automatique, les clients sélectionnent l’option de « payer en un coup d’œil », retirent leur masque pendant une seconde et regardent dans l’appareil photo. La solution ne fonctionne que sur les machines d’encaissement automatiques conçues par X5. Actuellement, la technologie est disponible sur 350 appareils. Elle peut être étendue sur l’ensemble du réseau de X5 qui comprend 6000 appareils. L’option sera également proposée dans les nouveaux magasins qui seront installés en 2021.

[#AWFT21] Un rapport prône une taxe “indexée sur la fréquence des voyages et la distance”

By |March 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

« Peu de secteurs occupent dans le paysage de la transition énergétique une place aussi singulière que l’aviation. Industrie de pointe à l’impact climatique négligeable pour ses défenseurs, lubie des ultra-riches rompus à l’exercice de minimiser leurs émissions pour ses détracteurs, elle génère des avis clivants et des oppositions parfois stériles. » Ce sont par ces mots emprunts de sagesse que s’ouvre le rapport « Pouvoir voler en 2050, quelle aviation dans un monde contraint ? » rendu par Supaero Decarbo, un collectif engagé d’anciens élèves de l’ISAE-SUPAERO préoccupé par le changement climatique, et Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Avant 2050, un budget épuisé Selon ce rapport très argumenté, la croissance modélisée du trafic aérien d’ici à 2050 n’est pas compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Et ce, même si les avions « décarbonés » entraient en service dans les temps. En effet, selon le rapport, « les émissions de CO2 ont augmenté de 42% entre 2005 et 2019 du seul fait de la croissance du trafic » – mais ont chuté en 2020. « Ramenés au nombre de voyageurs uniques », ces niveaux « prennent une tout autre dimension » : en 2018, 1% de la population mondiale était responsable de 50% des émissions du secteur. Même dans un scénario optimiste, avec un avion à hydrogène dès 2035, et l’utilisation de carburants alternatifs, tout le « budget carbone » de l’aérien serait épuisé quand même avant 2050. Ce sont d’ailleurs ces problématiques qu’abordera le forum mondial A World For Travel.

Le « pass sanitaire » numérique testé par Air France sera-t-il généralisé pour voyager en avion ?

By |March 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

Air France doit tester à partir de ce jeudi, et pour un mois, un « pass sanitaire numérique » sur ses liaisons au départ de Paris vers la Guadeloupe et la Martinique, pour « améliorer l’expérience de ses clients et fluidifier leur parcours en aéroport ». Les résultats du test Covid négatif, nécessaire pour voyager, seront authentifiés via un partenariat avec un laboratoire et enregistrés de façon sécurisée sur une application. « Ceux qui plaident en faveur d’un passeport vaccinal se trompent, l’obligation ne fait pas naître la conviction » Un tel système « permet de faciliter l’emport des documents, de les numériser et de les authentifier. Ça évite les fraudes, ça désengorge les queues » à l’embarquement et à l’arrivée, a estimé Jean-Baptiste Djebbari. L’Association du Transport aérien international (Iata), qui regroupe l’essentiel du secteur mondial, planche depuis plusieurs mois sur un passeport numérique permettant aux passagers de prouver leur statut sanitaire avant d’embarquer. Pas de discussions sur l’obligation d’être vacciné « Il y aura très certainement des protocoles sanitaires qui imposeront soit d’avoir un test, soit d’avoir un certificat de vaccination » pour prendre l’avion, a souligné le ministre. D’où l’utilité de ces applications « en lien avec les laboratoires, qui simplifient le voyage ». Quant à l’obligation d’un vaccin pour prendre l’avion, « cette discussion n’a pas encore eu lieu au niveau politique », a-t-il remarqué.

John Lewis plots local strategy amid ‘economic earthquake’ of Covid

By |March 12th, 2021|Categories: Scoop.it|

John Lewis is hoping to tap into the promise of localism with a dual-pronged strategy combining the rollout of smaller, service-orientated outlets with the integration of its brand into Waitrose stores, as the partnership fights a £517m pre-tax loss in 2020. Looking to capitalise on the shift to remote working, John Lewis will open several stores in neighbourhood locations. These will offer a mix of services, alterations, home consultations and personal styling, with a curated edit of products that will change on a regular basis. These service-orientated local shops will be complemented by destination stores in city centres offering new product, food and drink and services customers cannot access online. This will be accompanied by an expanded click-and-collect network extending to more Waitrose stores and local collection points with third parties, such as the Co-op. There is a desire to bring the partnership’s brands closer together. By the end of the year all general merchandise sold in Waitrose will be John Lewis branded and the organisation is also trialling John Lewis “inserts” in five Waitrose stores. Initial signs are positive, with the intention being to introduce the John Lewis concept to a significant number of the partnership’s 331 Waitrose shops. The decision to switch to local formats and bring the two brands closer together is the product of intensive research over the past six months, according to executive director of John Lewis, Pippa Wicks.

Orange Bank : le pari raté de Stéphane Richard – L’Express L’Expansion

By |March 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

"Orange Bank est en marche !". Par ce tweet enthousiaste du 22 avril 2016, Stéphane Richard, le PDG de l'opérateur historique de télécommunications, annonçait la diversification de son groupe vers la banque en ligne. Près de cinq ans plus tard, cette activité - pourtant un des éléments clefs de son programme pour sa réélection à un deuxième mandat - est dans la tourmente. Selon le Canard Enchaîné, la société cherche un repreneur pour acquérir la participation résiduelle de Groupama dans la néobanque (22%). "Nous n'avons pas monté ce projet pour devenir banquier, mais pour mesurer notre capacité d'innovation", a indiqué le dirigeant à l'hebdomadaire.  Il faut dire que depuis ses débuts, Orange Bank accumule les pertes, soit 643 millions d'euros, et n'a pas réussi à atteindre ses objectifs en termes de clients. A ce jour, il en revendique 1,2 million en France dont 650 000 dans les services bancaires et un plus de 500 000 qui ont souscrit une assurance pour leur smartphone vendu en boutique ou en ligne. La société n'est pas la seule à s'être attaquée à ce secteur et à y rencontrer des difficultés. Le géant de la distribution Carrefour a arrêté son offre C-Zam l'an dernier, une carte de paiement sans possibilité de crédits ou de découverts. Depuis juillet dernier, il propose l'ouverture d'un Compte Nickel en remplacement, une néobanque rachetée par BNP Paribas.   L'avenir d'OCS, prochain dossier à suivre Pour Orange, il est difficile de quitter ce marché à un an de la fin du mandat de Stéphane Richard prévu en mai 2022. Car, l'entreprise va déjà arrêter à la fin du mois de mars tous les services de son assistant personnel Djingo, à l'origine censé concurrencer l'Amazon Echo, le Google Nest ou encore l'Apple HomePod. Lancé conjointement avec Deutsche Telekom, ce projet européen n'a pas réussi à séduire les foules alors qu'il avait été présenté comme la contre-attaque du Vieux Continent face aux Gafa.  LIRE AUSSI >> 5G : pourquoi les enchères pourraient s'envoler  Sur le même sujet Les créateurs de la série "Game of Thrones" ont signé un... Emmy Awards : record de nominations pour la série "Game... Surmené après "Game of Thrones", Kit Harington est entré... Dans les prochains mois, le dirigeant va devoir également négocier un nouveau contrat qui se termine en 2022 avec HBO (Game of Thrones, Westworld, Watchmen...) dont les célèbres feuilletons alimentent le service Orange Cinema Series (OCS) avec plus de 3 millions d'abonnés. L'Américain a annoncé en février vouloir lancer son offre concurrente de Netflix, HBO Max, dans le monde dont l'Espagne et le Portugal d'ici à la fin de l'année. La France ne fait pas encore partie de ce plan. En tout cas, pour l'instant. Perdre le catalogue de HBO serait un nouveau coup dur pour Orange et son patron. 

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