HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Unilever joue à son tour la carte du « bien manger »

By |January 3rd, 2021|Categories: Scoop.it|

Le géant qui vend près de 400 marques dans 190 pays publie déjà sur son site la composition de ses références. En France, le groupe a voulu aller plus loin en affichant, à partir du second trimestre 2021, sur les produits de sa gamme Knorr, le Nutri-score et un visuel de portion à consommer. « Les grandes marques doivent s’engager pour répondre aux attentes des consommateurs dans le dialogue et la transparence et c’est ce que nous faisons avec nos marques tant au niveau des ingrédients et recettes que des emballages plus respectueux de l’environnement, vante Nicolas Liabeuf, le président d’Unilever West Europe. L’approche pédagogique sur la portion que nous avons développée en France pour Knorr, vient compléter l'approche Nutri-Score actuelle et permet aux consommateurs de mieux comprendre l'impact des quantités qu'ils consomment au quotidien sur leur santé et leur bien-être». Le choix de ce label, qui a été fondé en 1838 à Heilbronn en Allemagne par Karl Heinrich Knorr  n’est pas innocent.      The Future 50 Foods   Plus de 95% de ses ingrédients agricoles sont en effet déjà cultivés de manière durable dans le respect d’une charte stricte relative à la qualité du sol, à l'utilisation de l’eau et au respect de la biodiversité. La marque met aussi en avant la nécessité de manger une plus grande variété d’aliments et davantage de légumes. Elle a notamment publié l’an dernier un rapport intitulé « The Future 50 Foods (50 Futurs Ingrédients) », qui identifie les cinquante aliments végétaux que l’on devrait consommer en plus grande quantité, pour notre santé et celle de la planète. Knorr s’engage à introduire de plus en plus de ces ingrédients dans ses références. Mais au lieu d’attendre une telle évolution, les consommateurs ne devraient-ils pas plutôt acheter des produits frais et non transformés ? La réponse à cette question semble couler de source…

Bitcoin Value Leaps Over the $31K Handle, BTC Sees an All-Time Price High in 2021 | Market Updates

By |January 3rd, 2021|Categories: Scoop.it|

The price of bitcoin has crossed a new all-time high on Saturday morning (EST), spiking over $31k per coin. At around 8:43 a.m., bitcoin’s value climbed to $31,417 per unit with roughly $12 billion in global trade volume. Bitcoin (BTC) has surpassed the $31k price zone, and has jumped very close to the $32k range. At around 8:43 a.m. (EST), the crypto asset spiked to $31,417 per bitcoin reaching another all-time price high. BTC is up 5% during the last 24 hours, 15% for the week, 58% during the last month, and 187% for the 90-day span. Over the course of the last 12 months against the U.S. dollar, bitcoin (BTC) has gained 315%.

Elon Musk Endorses Cryptocurrency for Martian Economy | Featured

By |December 31st, 2020|Categories: Scoop.it|

Elon Musk believes that Mars’ economy will be run on cryptocurrency. He said early this month that he is “highly confident” that his company Spacex will land humans on Mars “about six years from now.” He further noted that it could even come as early as 2024 “if we get lucky.” Musk previously said that his aim is to set up a “self-sustaining city on Mars as soon as possible.” The subject of cryptocurrency running Mars’ economy briefly came up on Twitter last week. AI researcher Lex Fridman tweeted, “Mars economy will run on crypto.” In response, Twitter handle Elon’s World suggested, “Marscoin.” Musk himself replied with just a “Yes.”

Amazon is the perfect example of why big brands need to advertise

By |December 21st, 2020|Categories: Scoop.it|

Amazon is a strange champion for advertising. It is a company that both earns and spends money on advertising. While it was laying out $11bn to advertise its products this year, for example, it was receiving even more money from companies paying to promote their products via the company’s all-powerful platform. But the main reason Amazon seems an odd fit with advertising is that it is held up, along with Tesla, as the primary example of a company that does not need to advertise at all. About four times a minute on Twitter some tech-head quotes Jeff Bezos and his infamous aside that advertising is “the price you pay for having an unremarkable product or service”. It’s a doubly dumb quote. First, because it implies that unremarkable products prosper from advertising when – if anything – the investment merely speeds their demise. Second, because it suggests that advertising adds nothing to the potential success of products that are already remarkable. Most advertising spend is defensive, not offensive. You are paying not to increase your market share next year, but ensure it stays where it is. Dumb or not, it’s a quote that attracts a great following from the significant proportion of knuckleheads who generally see advertising as an anachronism in the modern marketing world of first-party data, content and purpose. These are the same people who argue Tesla need never advertise because “there is more demand than supply” for the company’s current manufacturing output, or shrug their shoulders at the companies lining up to advertise during the Super Bowl. I spoke with one senior marketing professor at a top business school this year who estimates that more than two thirds of her incoming MBA class have been “head-fucked” into believing advertising is an unnecessary, outdated business practice. Before she teaches them how to build communications campaigns, she must first make the case for why such things are even important. Power and impact of ad spend Having Bezos and Amazon spend more on ads than anyone else is like a vegan becoming the bullfighting champion of Spain. The explanation can be found in a Damascene period during 2018 when Bezos confessed to staff that he had changed his mind about advertising. Eternally inquisitive and open to ideas, Bezos realized that Amazon was changing, and so were its competitors. The company now had products like Alexa and its Kindle to promote. It had acquisitions like Whole Foods to support with advertising too. And Bezos had come to see that product development and promotional investments were actually bedfellows, not rivals.

Ledger Wallet Data Leak Dumped on Raidforums for Free, Company Regrets the Situation

By |December 21st, 2020|Categories: Scoop.it|

Hackers Dump Ledger Wallet E-Commerce Customer Data on Raidforums One of the most topical conversations in the cryptocurrency space in the last 24 hours has been the notorious Ledger wallet e-commerce customer data leak. According to the hardware wallet manufacturer’s own testimony, the e-commerce marketing database was breached on June 25, 2020. They found out the database was exploited after a researcher tipped the company off on July 14, 2020, and they initiated an internal investigation. “Contact and order details were involved. This is mostly the email address of our customers, approximately 1M addresses,” Ledger wrote at the time of discovery. “Further to investigating the situation we have also been able to establish that, for a subset of 9,500 customers were also exposed, such as first and last name, postal address, phone number or ordered products.” Last week, news.Bitcoin.com reported on the Ledger leak situation, as it has come back to haunt the company. A great number of people said they had received phishing emails and some individuals have reportedly lost funds. Additionally, a number of Ledger customers that had their phone numbers leaked have been detailing that malicious text messages have been sent to their phones. Making matters far worse, reports on December 20, 2020, indicate that the hackers have decided to dump all the info for free on the Raidforums marketplace. A number of cryptocurrency proponents have been reporting on the data dump on social media and there’s also a Pastebin file going around with the dump as well. “A hacker is dumping the full Ledger database dump for free on Raidforums,” tweeted one individual. “Emails, phone numbers, and addresses. Get ready for a huge spam and phishing wave,” he added. According to the Raidsforums post, identity info for 272,000 Ledger owners were included with the 1 million email addresses.

L’un des hommes de confiance de Bernard Arnault place des fidèles dans les médias de LVMH et Lagardère

By |December 21st, 2020|Categories: Scoop.it|

Décembre, pour LVMH, c’est l’heure des foulards et des écharpes, des bouteilles de cognac et des porte-cartes. Pour Jean-Charles Tréhan, son directeur des relations extérieures, s’ouvre le rituel des cadeaux de Noël et des vœux aux journalistes et VIP qui gravitent dans l’orbite du numéro un mondial du luxe : 75 « maisons », dont le joyau Louis Vuitton, Dior, les champagnes, les joailliers Chaumet et, bientôt, Tiffany. Un mois chargé pour cet homme de l’ombre dont l’influence, inversement proportionnelle à sa notoriété, va croissant depuis quelques mois. Article réservé à nos abonnés Lire aussi LVMH s’offre Tiffany avec un petit rabais Sur le papier, Jean-Charles Tréhan gère depuis 2017 pour Antoine Arnault (l’un des cinq enfants de Bernard, chargé de l’image et de l’environnement de LVMH et de Berluti) la « réputation » et la communication d’un groupe de luxe, dont les revenus record dépassent 50 milliards d’euros et qui emploie 34 000 personnes en France. Il dépoussière tout. C’est lui qui a aidé à lancer dans la presse la marque Fenty, accompagné la communication des dernières acquisitions de l’entreprise, peaufiné le discours sur « l’écoresponsabilité » de LVMH – détaillée le 23 novembre sur deux pages dans le magazine Elle. Les médias apprécient ce communicant courtois de 46 ans, qui a remporté en 2019 le prix du « dircom préféré » des journalistes… Article réservé à nos abonnés Lire aussi Arnaud Lagardère s’allie à Bernard Arnault pour se désendetter Bernard Arnault n’est pas seulement l’un des plus gros annonceurs publicitaires français, c’est aussi, désormais, un patron de presse. Le milliardaire sait les médias traditionnels fragilisés et à la recherche d’actionnaires puissants. Il est venu cet automne à la rescousse de Challenges et possède déjà Radio Classique, Les Echos, Le Parisien. Au printemps, il a rejoint la gouvernance du groupe Lagardère pour contrer les appétits de Vincent Bolloré. La bataille se poursuit.

ZeroAvia lève 37,7 millions de dollars pour développer l’avion à hydrogène

By |December 18th, 2020|Categories: Scoop.it|

ZeroAvia, une startup à l’origine du premier vol passager propulsé a l’hydrogène, réalise une levée de fonds en Série A de 21,4 millions de dollars. Le tour de table a été mené par BreakTrough Energy Ventures et Ecosystem Integrity Fund avec la participation de Horizons Ventures, Shell Ventures, Climate Pledg Fund ainsi que Summa Equity. Cette levée de fonds fait suite au partenariat initié par British Airways avec la startup et intervient au moment où la startup bénéficie d’une subvention gouvernementale de 16,3 millions de dollars. Un soutien financier dans la réalisation du projet HyFlyer II, un avion à propulsion hydrogène capable de transporter 19 passagers, auquel prennent part le Centre européen de l’énergie marine et Aeristech. « Nous sommes ravis de la décision de l’ATI de soutenir notre programme de développement d’un groupe motopropulseur de 19 places. Ce projet est essentiel pour fournir une solution à hydrogène prête pour le marché en 2023, qui fera de l’aviation à zéro carbone une réalité pour les passagers. Il démontre une fois de plus l’ambition du gouvernement britannique de jouer un rôle de premier plan pour rendre les vols durables et nous sommes fiers qu’il nous renouvelle sa confiance pour franchir une nouvelle étape dans le domaine de l’aviation à hydrogène », se réjouit Val Miftakhov, CEO, ZeroAvia. Dans le cadre de son partenariat avec le transporteur britannique, ZeroAvia prendra part au Hangar 51, le programme d’accélération technologique du groupe IAG. En 2021, le Royaume-Uni présidera le G7 et accueillera la COP26 sur son territoire. L’occasion pour le pays montrer l’exemple en matière transition environnementale. ZeroAvia ambitionne de faire voler son HyFlyer II à l’horizon 2023.

État des lieux du développement de la blockchain dans le Travel

By |December 17th, 2020|Categories: Scoop.it|

Mais si les cryptomonnaies constituent la partie émergée de la blockchain, le directeur technique de BTU Protocol ne croit pas à une explosion prochaine des transactions basées sur ces actifs numériques. Pour des raisons fiscales, d’une part. Payer un voyage de plusieurs milliers d’euros en cryptomonnaie est implicitement un événement de conversion en monnaie fiduciaire. Taxable, donc. De plus, le fait que les cryptomonnaies soient considérées par leurs détenteurs comme un investissement d’avenir est un frein aux transactions. « Pour une partie significative des possesseurs d’actifs numériques, il s’agit d’un investissement. Or par exemple, personne n’a envie de dépenser prématurément ses BTU (la cryptomonnaie développée par la startup, ndr), qui représentent une forme d’or numérique », détaille-t-il. « Nous avons rassemblé toutes nos initiatives du secteur voyage au sein d’une business unit qui opère sous la marque déposée Travel Everywhere. L’ambition de Travel Everywhere est de donner accès aux meilleures prestations du secteur du voyage, au meilleur prix et partout dans le monde. Cette activité a démarré avec une plateforme dédiée à l’hôtellerie et a été étendue à d’autres plateformes et notamment la location de voitures puis les activités », explique Vidal. Cashback et direct channel Pas question donc d’intégrer les cryptomonnaies comme moyen de paiement de cette solution. À la place, la startup a mis en place un système de cashback rétribuant chaque voyageur qui effectue une réservation de chambre d’hôtel, d’une location de voiture ou encore d’une activité de loisirs, par des cryptomonnaies. Une manière de renforcer la valeur de l’actif numérique créée par la startup tout en faisant augmenter le nombre d’utilisateurs de cryptomonnaies. Disponible via une API, Travel Everywhere peut-être intégré par une multitude de distributeurs partenaires comme l’a fait le webzine Capital en 2020. « À noter également que nous offrons désormais la possibilité aux hôteliers de récupérer les réservations en direct sur leurs sites web. Déjà 3000 hôtels ont signé pour ce service. Bien entendu, l’aérien et les transports en général sont la suite logique à attendre dans les nouveaux services à venir prochainement », ajoute Vidal Chriqui. Décentraliser la distribution Tandis que BTU Protocol tente d’accroitre l’utilisation des cryptomonnaies en les associant à des services comme la réservation de voyages, d’autres comme Winding Tree, voit dans la blockchain l’opportunité de repenser le modèle de distribution dans le Voyage dans son intégralité. L’occasion de dépoussiérer certains standards techniques du secteur. « Nous croyons fermement à la technologie décentralisée et aux logiciels libres, et dans cet esprit, nous avons créé les couches et les outils nécessaires à une marketplace sûre et à l’épreuve du temps. Les technologies que nous utilisons sont à la pointe du progrès, la plupart d’entre elles n’existaient pas il y a seulement 10 ans, ce qui contraste avec les logiciels utilisés dans de nombreuses sociétés de voyage anciennes, datant parfois des années 70 », rappelle Mathieu Tahon, Head of Product pour Winding Tree. Restaurer la confiance S’appuyant sur la blockchain Ethereum, la startup ambitionne donc de décentraliser le modèle de la distribution dans le Voyage. En d’autres termes, offrir la possibilité à toute organisation, quelle que soit sa taille, son ancienneté ou sa provenance d’accéder à une place de marché réunissant les offres de voyages — vols, hôtels, activités, etc. — sans dépendance à l’égard un fournisseur central, rôle occupé actuellement par les GDS. Ces derniers se chargent notamment de s’assurer de l’authenticité et de la fiabilité des fournisseurs d’une part et des distributeurs de l’autre, assurant ainsi le bon fonctionnement de la chaîne de distribution de bout en bout. Dans la vision de Winding Tree, c’est la technologie qui fait office de garde-fou. Grâce à quoi les différentes parties — agences de voyages, compagnies aériennes, hébergeurs, etc. — obtiennent une clé d’authentification ainsi qu’une identité digitale en se connectant à la place de marché. Et pour restaurer la confiance entre les parties prenantes, la startup a mis au point une multitude de mécanismes de vérification, dont elle détaille les procédures techniques ici. L’image ci-dessous résume également la façon dont se structure le modèle de distribution de voyages décentralisé, ouvert et sécurisé porté par Winding Tree (profil non technique s’abstenir). Architecture technique propre au modèle de distribution décentralisée mis au point par Winding Tree. Crédits : Winding Tree Et bien que BTU Protocol et Winding Tree travaillent de manière différente pour que le Travel s’empare de la blockchain, les deux s’accordent sur le fait que cette technologie contribue à développer des circuits de distribution plus directs et locaux. Une tendance pré-pandémique que la COVID-19 est susceptible d’accélérer.

Rothschild & Co achète une banque privée suisse

By |December 17th, 2020|Categories: Scoop.it|

Les grands noms français de la gestion de fortune font leur chasse en Suisse. Rothschild & Co s'empare du « jeune » établissement genevois Banque Pâris Bertrand, quelques semaines seulement après la mainmise d'Oddo BHF sur la plus ancienne banque de Suisse romande Landolt & Cie. La banque d'affaires familiale l'a emporté face à deux autres candidats à l'issue d'un processus de vente engagé à l'été par les deux fondateurs de cette banque, née en 2009 sur les cendres de la crise financière. En onze ans, dans un marché de la gestion de fortune ultra compétitif et saturé, deux anciens d'UBS, le Français Pierre Pâris et le belge Olivier Bertrand, ont propulsé l'établissement genevois à 6,5 milliards de francs suisse d'actifs, portés par 630 grandes fortunes. Près de 90% de ses actifs proviennent de clients disposant de plus de 5 millions de francs suisses. Des clients pour l'essentiel helvétiques, alors que leurs concurrents traditionnels se sont trouvés aux prises avec la mise en cause du secret bancaire suisse pour leurs clients étrangers. Genève, terrain historique du cousin Edmond de Rothschild « Cette acquisition s'inscrit pleinement dans notre stratégie paneuropéenne de banque privée, s'est félicité François Pérol, co-président du comité exécutif du groupe Rothschild & Co. C'est un établissement à la belle réputation sur la place genevoise, dont nous connaissions les fondateurs de longue date. Nous allons maintenant lui faire franchir une nouvelle étape en lui donnant des moyens plus importants de développement ». Présent surtout à Zurich, la banque française va prendre pied à Genève, le terrain historique de son cousin Edmond de Rothschild, ainsi qu'au Luxembourg, en plus de ses différents marchés européens existants comme l'Allemagne, l'Italie, la Belgique ou Monaco. Réalisée trois ans seulement après le rachat de la banque Martin Maurel en France , l'acquisition de Banque Pâris Bertrand, qui passera totalement sous l'emblème des cinq flèches de la famille européenne, va faire franchir à Rothschild & Co les 20 milliards de Francs suisses d'actifs sous gestion sur le marché helvétique, et les 75 milliards d'euros sur l'ensemble du groupe. Le prix n'est pas dévoilé, la banque précisant seulement un coût de l'ordre peu élevé de 1 % de son ratio de fonds propres durs. La consolidation n'est pas finie « Notre objectif est d'atteindre 100 milliards d'euros d'actifs d'ici trois à cinq ans », a précisé François Pérol, évoquant par ailleurs des projets de croissance organique comme la création en cours d'une activité de banque privée en Espagne. Le métier de banque privée profite d'une croissance solide au sein du groupe. Au premier semestre la banque a enregistré une hausse de 5 % de ses revenus à 252 millions d'euros, un niveau record, a-t-elle indiqué. Après Landolt & Cie, la banque Pâris Bertrand, mais aussi Reyl repris par Intesa, Private Client Partners par la banque Bonhôte, la consolidation du marché suisse va se poursuivre, estime un banquier d'affaires. Sans compter les ventes contraintes de certaines banques, comme l'établissement sous capitaux émiratis Falcon Private bank, pris comme Goldman Sachs dans le scandale malaisien du fonds souverain 1MDB. Au printemps, ce dernier s'est vu contraint de céder des clients à One Swiss Bank avant une fermeture programmée en 2021.

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