HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

This Much I Learned: Patagonia’s Alex Weller on the power of purpose

By |December 1st, 2020|Categories: Scoop.it|

Outdoor apparel company Patagonia is widely considered one of the world’s most purposeful brands. Since 1985, the company has pledged 1% of its sales to the preservation and restoration of the natural environment, awarding well in excess of $89m to grassroots environmental groups. A certified B Corp since 2011, Patagonia is focused on creating durable garments produced in the most sustainable way possible, as it seeks to become carbon neutral by 2025. The company’s mission statement, which was changed overnight by founder Yvon Chouinard in 2018, reads: “We’re in business to save our home planet”. Far from shying away from political issues, this year Patagonia committed to become an antiracist company. It recently stitched ‘Vote the Assholes Out’ into pairs of its ‘Stand Up Shorts’ as a call to remove all politicians from office who take money from fossil fuel interests and roll back environmental policy.

Former Microsoft Engineer Says Nigerian Expatriates Are Using Bitcoin to Circumvent Country’s Overvalued Exchange Rate | News

By |November 29th, 2020|Categories: Scoop.it|

According to Lasebikan, the Central Bank of Nigeria (CBN)’s fixed exchange rate of $1:380 is robbing recipients 20-30% of their remittance value each time they retrieve funds. At the time of writing, the parallel exchange rate of one dollar to the Naira is 1:480, according to Abokifx. Similarly, importers that are hamstrung by the country’s rigid foreign exchange regulations, are now resorting to bitcoin when making payments online or across borders. Speaking in an interview, Lasebikan says bitcoin has also given Nigerian residents an opportunity to pay for services or utilities that the CBN usually deems unnecessary. He says: Another thing would be for people who want to have access to resources outside the country…You want to pay for Nexflix, Apple Music. All of the things the government is aggressively clamping down on. The software engineer explains that Nigerian authorities had, prior to this year’s events like Endsars protests, “been oblivious to the immense potential of bitcoin.” During the lockdown period, cryptocurrency usage in Nigeria grew and the country is now ranked as one of the top cryptocurrency markets. It is events in the crypto world in the past twelve months that may have helped change the Nigerian government’s perception of cryptocurrencies. Consequently, as Lasebikan acknowledges, officials might now want to take action to slow down the adoption of digital currencies by Nigerians. According to Lasebikan, one simple way authorities can achieve this is by clamping down on centralized crypto exchanges, enforcing more rigorous KYCs or driving crypto companies out of the traditional banking infrastructure. Still, as Lasebikan explains, this “will not kill bitcoin or the value of bitcoin” because the “majority of crypto activities happen in informal channels.” He says any clampdown will not result in the dropping of peer to peer trading which is initiated via Whatsapp or Telegram social media chat groups. Bitcoin trading is censorship-resistant and there is no way for Nigerian authorities to stop or reverse transactions. Awareness of this and other attributes about bitcoin means the CBN and others will not succeed in any effort to control the digital currency. For crypto users, knowing of this is reassuring and it helps to maintain or accelerate the adoption momentum.

Hash War: Mystery Miner’s Empty Block Attack Makes ABC’s New Blockchain Almost Unusable

By |November 29th, 2020|Categories: Scoop.it|

The cryptocurrency community has been watching the aftermath of the recent blockchain bifurcation, which saw the Bitcoin ABC node fork into its own blockchain. The Bitcoin ABC network is still nameless and without branding, and the token is often referred to as either “ABC,” “BCHA,” or “BAB.” Last week, news.Bitcoin.com reported on a stealth miner who has been mining a large number of consecutive empty blocks. Because blocks have been empty for so long, it’s been hard for anyone to send a transaction on the ABC chain and get the transaction confirmed in a timely manner. It is assumed that the mystery mining pool operator Voluntarism.dev controls 90% of the ABC chain’s hashrate on Saturday, November 28, 2020. Since our newsdesk’s report, the mystery miner has introduced the group on Twitter under the account name Voluntarism.dev, and through coinbase parameter messages every time the pool finds an ABC block reward. On November 24, 2020, the Voluntarism.dev Twitter account created a message with a blockchain signature in order to verify its legitimacy. The same day the miner tweeted: “good ideas don’t require force” and the following day the group tweeted a message to other miners pointing hashrate at the ABC chain. Voluntarism.dev said: I hope all miners agree: we would like 100% of the BCHA coinbase reward to go to pqnqv9lt7e5vjyp0w88zf2af0l92l8rxdgnlxww9j9. The mystery miner Voluntarism.dev has also taken to Github in order to show that the group is serious about the 100% being sent to the IFP address. Later on that day, the pool tweeted that “the price of freedom is steep” and also tweeted some screenshots of Bitcoin ABC’s lead developer Amaury Séchet discussing the infrastructure funding plan (IFP). “ABC violated the (non-aggression principle) NAP with 9 months of civil war,” the Voluntarism.dev Twitter account stressed in another tweet. “Freeriders must pay 100% of the block reward to ABC. We will orphan all blocks that do not. We will pay 100% as well, once ABC merges this change,” the pool added. In another statement Voluntarism.dev said: The amount of value that ABC stole from [Bitcoin Cash] pales in comparison to our expenditures. We are a group of old-guard miners and whales. We can do this for years. Next time you fork: use your own genesis block, your own PoW [algorithm], and build your own community. [Bitcoin Cash] is protected.

Facebook’s Libra Crypto Gets Ready to Launch in January as a Single Coin | News

By |November 29th, 2020|Categories: Scoop.it|

Facebook’s libra cryptocurrency is reportedly preparing to launch with a single cryptocurrency, a scaled-down version of its original plan. The launch date for Facebook’s libra could be as early as January. Launch Date for Facebook’s Libra The cryptocurrency libra, proposed by social media giant Facebook, is reportedly preparing to launch as early as January next year. However, only a limited version of the libra cryptocurrency will launch at that time. According to the revised libra whitepaper, the Libra Association intended to initially launch with some of the currencies in the proposed libra basket, such as “librausd or ≋USD, libraeur or ≋EUR, libragbp or ≋GBP, librasgd or ≋SGD),” the association explained. However, the Financial Times reported Friday: The association would now initially just launch a single coin backed one-for-one by the dollar … The other currencies and the composite would be rolled out at a later point. The exact launch date for the libra crypto would depend on when the project receives approval to operate as a payments service from the Swiss Financial Market Supervisory Authority (FINMA). Three people familiar with the matter told the publication that it could come as early as January. Libra’s application was initiated in May. Facebook unveiled the libra project in June last year and later scaled down its plans after being scrutinized by regulators worldwide. The Libra Association has 27 members currently, including Facebook’s David Marcus, who is Head of Facebook’s subsidiary Novi Financial, formerly Calibra. According to Facebook, “The first product Novi Financial will introduce is the Novi digital wallet designed for Libra, a new payment system which is built on innovative blockchain technology.”

Pauvreté : derrière les chiffres, quelle réalité ?

By |November 29th, 2020|Categories: Scoop.it|

D’après le dernier rapport de l’observatoire des inégalités, la Réunion est le département le plus touché par la pauvreté, avec 25% de la population concernée. Les personnes concernées s’accordent pour dire que la situation est très difficile.   MH avec Harini Mardaye • Publié le 28 novembre 2020 à 15h31 En France, le seuil de pauvreté est fixé à 885 euros net par mois. Un quart des Réunionnais vivent avec 867 euros par mois, toutes ressources comprises. Cela concerne donc près de 218 000 habitants. Parmi les 20 communes considérées comme pauvres par l’observatoire des inégalités, neuf se trouvent à La Réunion.    Des conditions de vie particulièrement difficiles A Sainte-Suzanne, c’est plus d’un habitant sur trois qui vit sous le seuil de pauvreté.  Dans certains quartiers, tels que Bel Air Centre-Ville ou Village Desprez, le taux de pauvreté frôle les 66%.Les habitants de Sainte-Suzanne sont d’accord pour dire que la vie est difficile, notamment en raison des prix plus élevés que dans l’Hexagone.   À lire aussi Pauvreté: 9 villes réunionnaises dans le top 20 des plus pauvres de France "D’un point de vue financier, ce n’est pas la même chose ici", constate Mickaël. Après avoir travaillé toute sa vie dans l’Hexagone, il a décidé de venir à La Réunion pour passer sa retraite. Cependant, la retraite qu’il touche ne lui permet pas de vivre à un bon niveau.    Coup de pouce solidaire Richemone vit avec 500 euros par mois Avec ses 185 euros de loyer à payer, il est compliqué pour elle d’arriver jusqu’à la fin du mois. "Heureusement que La Réunion est encore une île solidaire", précise-t-elle. On a quand même encore la famille, les amis, il y a quand même des gens qui aident. Richemone    Des inégalités creusées par le coronavirus La crise sanitaire liée au coronavirus n’a fait qu’accentuer les inégalités dans un contexte social déjà enclin à la pauvreté. "Avant il y avait des gens qui faisaient des petits boulots, mais maintenant il n’y a plus rien, regrette Richemone. On ne peut plus faire ça à cause du coronavirus." Les différentes aides que le gouvernement a mis en place pour tenter de freiner l’augmentation de la pauvreté n’ont pas été suffisantes, selon un habitant de Sainte-Suzanne. La Réunion n’est pas le seul territoire d’Outre-mer à connaître une situation compliquée. En Guyane ou à Mayotte, les inégalités sont également très fortes.

La Ruche qui dit Oui ! appelle au soulèvement en faveur d’une…

By |November 27th, 2020|Categories: Scoop.it|

La Ruche qui dit Oui ! prend la parole pour la première fois auprès du grand public avec l’agence The Good Company. Pour certain.e.s observateur.trice.s, l’ère du libre échange est à jamais grippée. Un contexte idyllique pour cette campagne, déployée en affichage, social et digital, qui entend porter haut et fort le modèle du local et des circuits courts.   Vous aurez surement déjà entendu certains médias -dont votre serviteur, ici ou là- fredonner cette ritournelle ces dernières années : l’attente des consommateurs est de plus en plus grande pour une consommation alimentaire éthique et locale. Selon une étude OpinionWay réalisée pour l'ONG Max Havelaar en mai 2020, les Français sont désormais nombreux à privilégier les produits locaux -45%-, made in France -39%- ou bio -29%-. Pour 69% de nos compatriotes, la pandémie, dont-on-a-marre-de-prononcer-le-nom, nécessite de se tourner vers des achats plus responsables. De quoi transformer le tube d’un moment en classique indémodable. Encore fallait-il trouver les bons musiciens pour l’interpréter.    Sélectionnée à l’issue d’un appel d’offre, l’agence The Good Company accompagne La Ruche qui dit Oui ! pour sa toute première campagne de communication grand public. Depuis sa création il y a 9 ans, La Ruche qui dit Oui ! développe les circuits courts via une plateforme web et un réseau créatif, autonome et décentralisé afin de mettre en relation les consommateurs et les producteurs issus de l’agriculture biologique ou de l’agriculture raisonnée. Après avoir passé commande sur le site internet, les clients n’ont plus qu’à récupérer leurs produits directement auprès des producteurs locaux, grâce aux quelques 1500 points de vente répartis à travers l’Europe : les Ruches. Quant à son modèle économique, sur une commande de 100 euros, le producteur touche 80 euros, le responsable de Ruche 8,35 euros, et la Ruche qui dit Oui!, 11,65 euros. « Cette commission est nécessaire pour faire fonctionner la plateforme », selon Clémence Fernet, chargée de communication pour la firme collaborative.  

Le secteur des cosmétiques riposte à Yuka avec une app qui décrypte la composition de ses produits

By |November 27th, 2020|Categories: Scoop.it|

Aura-t-on enfin la vérité sur les ingrédients employés en cosmétique ? La Fédération des Entreprises de la Beauté (Febea) lance une application servant à décrypter les ingrédients employés dans les produits cosmétiques. L’app mobile doit informer les vendeuses et les clientes. Elle est positionnée comme une réponse à une application de type Yuka, qui n’est pas citée, mais critiquée implicitement. En particulier, l’usage du code barre et d’algorithmes simplistes est tancé par la Febea.   Des informations sur 25 000 ingrédients L’application est destinée à fournir des réponses vérifiées aux questions sur les ingrédients cosmétiques. L’application a été développée avec la Société Française de Cosmétologie (SFC). Baptisé Claire, l’application délivre des informations sur 25 000 ingrédients présents dans les produits cosmétiques. Destinée en priorité aux professionnels comme les vendeuses, elle est également proposée aux consommateurs, pour leur permettre d’effectuer un choix libre et éclairé, affirme la Febea. On scanne, non le code-barres du produit, mais la liste « Ingrédients » sur l’emballage L’app permet la recherche d’un ingrédient par son nom ou le scan de la liste des ingrédients. Un moteur de recherche donne accès à une fiche sur 25 000 ingrédients cosmétiques. On entre les premières lettres du nom de l’ingrédient pour accéder à une fiche sur l’ingrédient, que celui-ci soit controversé ou non : son nom commun, sa fonction, son origine, et éventuellement des données toxicologiques. L’autre possibilité est le scan, non pas du code-barres du produit, mais de la liste commençant par « Ingrédients » présente sur l’emballage, la liste INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients). L’app fonctionne par scan des ingrédients et non par le code barre « Ce système permet de connaître la composition de chaque produit, ce qui n’est pas le cas du code-barres car lorsque la composition d’un produit évolue, son code barre ne change pas » prévient la Febea. Il n’est donc pas pertinent de l’utiliser pour connaître la liste des ingrédients présents dans un produit. « En proposant cette reconnaissance de la liste des ingrédients, Claire est l’application qui fournit l’information la plus fiable, la plus précise et la plus actualisée » affirme la fédération professionnelle. Un algorithme signifie des partis pris L’app Claire ne donne pas de « note » mais la nature des ingrédients utilisés. L’application n’a pas pour objectif de classer le produit dans une catégorie « bonne » ou « mauvaise ». « Une telle classification n’a pas de base scientifique. Elle suppose un algorithme et donc des partis pris. En outre, ce système peut induire en erreur. Par exemple, un produit contenant un ingrédient classé comme allergène sera classé mauvais alors qu’il n’est déconseillé qu’aux rares personnes qui y sont effectivement allergiques » illustre la fédération. « Un produit de protection solaire est classé comme  mauvais pour la simple raison qu’il existe des polémiques » « De même, un produit de protection solaire est souvent classé comme  mauvais ou risqué pour la simple raison qu’il existe des polémiques sur certains filtres solaires, sans avis scientifique tranché » s’irrite la Febea. L’organisation souligne que les informations fournies dans l’app Claire ont été élaborées par des experts scientifiques spécialistes des ingrédients cosmétiques, qui suivent chaque jour les évolutions de la réglementation et les données scientifiques disponibles. « Le secteur des cosmétiques est l’un des plus encadrés au monde », commente Patrick O’Quin, président de la Febea. « Aujourd’hui, nous nous engageons davantage dans l’information objective et transparente du consommateur avec cette application. Cela représente pour nous un énorme travail, puisque la liste des 25 000 ingrédients décryptés sera constamment enrichie et remise à jour. Il s’agit d’un signe fort de toute la filière cosmétique, qui place la transparence au centre de sa relation avec le consommateur » termine-t-il. L’app a été testée par un panel de vendeuses L’app a été testée par un panel de vendeuses en parfumerie, parapharmacies et salons de coiffure dans toute la France. Elle est disponible sous le nom CLAIRE App sur l’App Store et Google Play. L’app complète le lancement depuis la rentrée sur Instagram de @leLabdeClaire, un outil d’information pour ceux qui recherchent des informations fiables sur les produits cosmétiques. Sur @LeLabdeClaire, les experts de la Febea répondent aux questions que se posent les consommateurs sur la composition des produits cosmétiques, leur réglementation, leur efficacité, ou encore leurs liens avec la santé et l’environnement.

Rachat de Corsair : le nouvel actionnaire promet une compagnie recentrée su

By |November 27th, 2020|Categories: Scoop.it|

C'est donc un consortium d'investisseurs antillais, avec le soutien de l'Etat, qui s'apprête à prendre le contrôle de la compagnie Corsair, en grande difficulté financière. Patrick Vial-Collet, l'un des dirigeants de OMRP, la holding qui va diriger Corsair, détaille ici son projet. Célia Cléry / Outre-mer la 1ère • Publié le 26 novembre 2020 à 21h59, mis à jour le 26 novembre 2020 à 22h00 La compagnie Corsair, en grande difficulté financière, va changer d'actionnariat. Exit TUI et Intro aviation. Comme l'a annoncé jeudi 26 novembre le gouvernement, c'est un consortium d'investisseurs antillais qui va prendre le contrôle de la compagnie aérienne, avec un soutien financier de l'Etat sous la forme d'un prêt de 141 millions d'euros. Patrick Vial-Collet, l'un des dirigeants de la holding OMRP, décrit les grandes lignes du projet.   "Un grand jour" "C'est un grand jour pour Corsair", affirme le futur dirigeant de la compagnie. "Le protocole de conciliation a été signé hier (mercredi 25 novembre) (...) D'ici fin décembre, Corsair changera de mains. Ce ne sera plus Intro Aviation et TUI, mais ça sera OMRP, société holding d'investissements, que j'ai l'honneur de présider avec Eric Koury". Il explique que l'Etat apportera 141 millions d'euros, mais "ce n'est pas une subvention. L'Etat fait des prêts, réechelonne les dettes? L'Êtat n'est pas actionnaire". 

Une application créée pour traduire le langage des chats grâce au conversationnel

By |November 27th, 2020|Categories: Scoop.it|

Un ancien ingénieur d’Alexa a créé une nouvelle application qui permet de traduire le miaulement de votre chat. Baptisée « MeowTalk », l’objectif est d’inciter les détenteurs d’animaux de compagnies d’avoir une meilleure interaction avec leur félin et de, potentiellement, réserver leur prochain séjour à l’étranger ?  Les chats s’apprêtent-ils à diriger le monde ? Rien n’est moins incertain ! Le monde ou dans un premier temps, le foyer, puisque Javier Sanchez, ingénieur et directeur du programme technique chez Akvelon, dévoile une nouvelle application, « MeowTalk ». Nourrie à l’intelligence artificielle, la solution permet de traduire en langage humain les miaulements des félins. Ancien ingénieur ayant travaillé sur le développement d’Alexa, Javier Sanchez a l’habitude d’utiliser le conversationnel et connait parfaitement le mode de fonctionnement de cette technologie. Ce projet animalier, bien qu’il fasse sourire, est un projet bien sérieux voué à aider les propriétaires à mieux comprendre leur chat et à répondre à leurs besoins. « Un outil comme celui-ci peut aider certaines personnes à créer encore plus de liens avec leurs chats, surtout si elles ne peuvent pas être en contact avec d’autres personnes de manière régulière », a-t-il déclaré. Si l’idée semble ingénieuse, se pourrait-il que nos chers félins puissent bientôt nous faire part de leurs envies de voyages ? Ou bien tout simplement leur confier la prochaine réservation du notre ? L’année 2020 est décidemment pleine de surprise.

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