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Grandes écoles : le nouveau rapport au travail des jeunes diplômés

Les perturbations, l'an dernier, des cérémonies de remise des diplômes de grandes écoles sont dans toutes les têtes. Les nouvelles générations « n'ont pas les mêmes aspirations professionnelles que celles de leurs prédécesseurs », affirment d'emblée les auteurs de l'étude du centre d'expertise de l'Edhec, le Newgen Talent Centre, publiée mardi. Mais comment leur lien au travail a-t-il été « modifié » ? Les jeunes diplômés sont-ils « exigeants ou déserteurs » ? L'étude a été menée en octobre et novembre dernier auprès de 2.000 jeunes diplômés avec, pour la première fois, la réunion des associations de diplômés de seize grandes écoles , de HEC Paris à l'Edhec en passant par l'Essec, l'X, ESCP, Sciences Po ou AgroParisTech. 85 % des jeunes diplômés interrogés jugent le statut de salarié « idéal » en début de carrière La semaine de quatre jours PUBLICITÉ L'étude décrit des jeunes diplômés qui réclament des horaires flexibles - ils sont près de six sur dix à les obtenir. Plus d'un quart d'entre eux voudrait profiter de la semaine de quatre jours « avec une rémunération complète » - une demande apparue après les confinements -, mais seuls 6 % d'entre eux y parviennent. Ils sont en revanche assez nombreux (45 %) à bénéficier d'une liberté totale de choisir leur lieu d'activité. Près de 86 % d'entre eux sont satisfaits de leur emploi. Ces jeunes diplômés font de « l'impact environnemental » la transformation la plus attendue dans l'entreprise, ils veulent être utiles à la société, et ont un profil « engagé », là où leurs aînés étaient davantage attachés à leur carrière. « Le Manifeste étudiant pour un réveil écologique de 2018 et ses 36.000 signataires ont été un petit séisme, explique Marguerite Gallant, directrice générale d'HEC Alumni. Ils ont pris conscience qu'ils pouvaient prendre la parole de manière organisée, et avoir une résonance. » Pour autant, les bifurqueurs sont « une minorité qui buzze », selon Marc Rumeau, président de la société des ingénieurs et scientifiques de France. « Des bifurqueurs, il y en a toujours eu, reprend Marguerite Gallant. Il y a toujours eu des chemins de traverse et des voix différentes, simplement, aujourd'hui, elles s'expriment davantage. » LIRE AUSSI : - DECRYPTAGE - Les grandes écoles s'interrogent sur leur avenir Le statut de salarié et un salaire élevé Ces jeunes qui bifurquent, veulent du « sens » et se disent « engagés », sont toutefois attachés au statut de salarié - ils sont 85 % à le juger « idéal » en début de carrière - et à des revenus élevés. Seuls 8 % préfèrent le statut d'entrepreneur. « C'est deux à trois plus qu'il y a une vingtaine d'années », souligne Manuelle Malot. Certains voudraient y voir une « génération flemme » ? « Pas du tout, répond la directrice du centre d'expertise de l'Edhec qui a mené l'étude. Quand ils démissionnent, c'est que leur travail n'est pas assez ambitieux ou engageant, ils veulent du sens dans leur travail et des missions qui les challengent. » Ces jeunes diplômés donnent aussi des leçons de management aux entreprises, les sommant de s'améliorer sur les modalités d'intégration. Seuls 51 % des jeunes diplômés affirment avoir bénéficié d'un dispositif d'accueil et d'intégration spécifique à leur prise de poste et 11 % ont pu rencontrer les dirigeants de l'entreprise dans laquelle ils travaillent. « Les entreprises investissent pour recruter et laissent finalement le jeune diplômé dans un coin avec son petit bureau », regrette Marc Rumeau en dénonçant « un vrai défaut de management » dans les grandes entreprises du CAC 40. Il les invite à s'inspirer des pratiques anglo-saxonnes.

By |2023-04-05T09:08:25+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cinq choses à savoir sur Aesop, la dernière folie de L’Oréal

La somme est conséquente, même pour un géant mondial de la beauté. L'Oréal a mis plus de deux milliards d'euros sur la table - un montant historique pour lui-, pour s'offrir Aesop, une marque de cosmétiques haut de gamme au concept parfois détonnant dans le secteur, qu'il espère bien faire grandir rapidement. 1. Un coiffeur australien à l'origine de la saga Voilà une marque qui vient tout droit des antipodes. Aesop a été fondée en 1987 à Melbourne par Dennis Paphitis, un coiffeur australien qui avait 27 ans à l'époque. Il se lance avec une gamme de produits fabriqués à la maison avec l'aide d'une chimiste. Le succès est immédiat et le « buzz » dépasse vite le salon de coiffure, ce qui conduit le jeune homme à lancer une marque premium pour écouler ses trouvailles dans les grands magasins australiens. D'origine grecque, il baptise son entreprise Aesop - Esope en français-, cet intellectuel de la Grèce antique connu pour ses fables ayant inspiré, des siècles plus tard, un certain Jean de La Fontaine. LIRE AUSSI : L'Oréal se renforce dans la « dermocosmétique » 2. Du naturel et du non genré Depuis l'origine, Aesop déploie un concept détonnant pour l'époque, et qui se révèle précurseur aujourd'hui. L'antienne de Dennis Paphitis le « less is more » - un retour à l'essentiel du produit et une rupture sur le marché de la beauté qui propose encore des shampoings à grand renfort de silicone et autres additifs. Son approche de la « vérité produit » se traduit des formules vegans et des ingrédients naturels - l'entreprise est B Corp-, et aussi par flaconnage cuivre ultra-sobre qui rappelle celui des pots anciens de pharmacie. Ses boutiques sont par ailleurs ultra-minimalistes. Last but not least, Aésop est aussi une des premières marques de soins à abroger la loi du genre : tous ses produits sont mixtes. « Aesop tire avantage de tous les courants de consommation ascendants actuels », observe le directeur général de L'Oréal, Nicolas Hieronimus. LIRE AUSSI : Luxe : Audemars Piguet garantit ses montres contre le vol pour rassurer ses clients 3. Un propriétaire brésilien bien connu chez L'Oréal Jusqu'ici, Aesop était dans le giron de Natura & Co. Le champion brésilien de la cosmétique en avait pris le contrôle en 2013 (en achetant 68 % du capital pour 68 millions de dollars), puis était monté au capital à 100 % en 2016. Ce groupe brésilien, versé dans le commerce équitable et la défense de l'Amazonie, connaît L'Oréal pour lui avoir racheté en 2017 la chaîne The Body Shop . Dans son offre, Aesop était un acteur de petit calibre face à sa marque éponyme Natura ou Avon, mais aussi sa marque la plus rentable avec une marge opérationnelle d'environ 25 %. Le groupe brésilien a porté son réseau à 400 points de vente (dont 275 boutiques) en Amérique, en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie. LIRE AUSSI : ENQUETE - Natura, la multinationale brésilienne qui défend l'Amazonie 4. Un rachat exceptionnel pour L'Oréal et son nouveau DG En offrant 15 fois les bénéfices annuels estimés de la marque australienne - soit plus de deux milliards d'euros-, L'Oréal signe une acquisition au sommet de son histoire déjà longue de plus d'un siècle. Ces dernières années, le groupe tricolore avait pris l'habitude de cibler des proies plus petites, à un stade de développement plus précoce. C'est au passage le premier acte fort de Nicolas Hiéronimus à la direction générale du groupe. LIRE AUSSI : Les sept grands défis du nouveau patron de L'Oréal 5. Un potentiel de « marque milliardaire » L'Oréal est confiant dans l'avenir de sa nouvelle griffe qui s'intégrera dans sa branche luxe, son moteur en ce moment. Le groupe entend en faire une « marque milliardaire », c'est-à-dire dépassant le milliard d'euros de chiffre d'affaires comme Lancôme, YSL Beauté, Armani ou Kiehl's dans son giron, explique Cyril Chapuy, président de L'Oréal luxe. Sous la houlette française, Aesop, qui a réalisé l'an dernier des ventes de 537 millions d'euros, va se déployer sur plusieurs marchés dès cette année. Notamment en Chine et dans les aéroports.

By |2023-04-05T09:04:50+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Action devient l’enseigne préférée des Français

La lauréate ne constitue pas une surprise tant l'enseigne alimente le bouche-à-oreille. Action a conquis le rang d'enseigne préférée des Français selon une enquête du cabinet EY Parthenon. Un panel de 9.300 consommateurs ont placé en janvier la chaîne discount devant Leroy Merlin, numéro un en 2022 et troisième cette année, et Decathlon, qui oscille depuis quatre ans entre la première et la deuxième position. Que la pépite du « bazar » venu de Hollande règne sur la distribution en période d'inflation répond à une logique. Face à la hausse des prix, 39 % des sondés indiquent que le pouvoir d'achat guide leurs arbitrages de consommation. « Le taux a grimpé de 9 % en un an », commente Frédéric Fessart, l'un des auteurs de l'étude. Neuf Français sur dix font la chasse aux promotions, aux petits prix, à la seconde main - ou achètent moins. Curiosité « Action ne gagne pas que sur le critère du prix, tempère Guy-Noël Chatelin, lui aussi associé chez EY Parthenon. Les clients plébiscitent la simplicité et la rapidité du parcours en magasin et réalisent des achats plaisir ». Les articles de décoration ou de loisirs créatifs comptent autant que les tarifs imbattables des shampoings et autres gels douche. L'enseigne renouvelle 70 % de son offre chaque semaine, ce qui crée de la curiosité et du trafic sans appel à la publicité. Action tire aussi profit de la croissance de son réseau, qui compte 800 points de vente dix ans après son arrivée en France.

By |2023-04-05T09:01:52+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cryptos : Elon Musk fait exploser le cours du Dogecoin en jouant avec le logo de Twitter

Un oiseau bleu qui se transforme en chien de race, et ce sont 4 milliards de dollars investis sur une cryptomonnaie en moins d'une heure. Dans la soirée de lundi à mardi, certains habitués de Twitter ont découvert en ouvrant le réseau social un changement inattendu. Un shiba Inu au regard affable a remplacé comme bouton d'accueil l'historique logo du réseau social représenté par un oiseau bleu. Résultat : le cours du dogecoin , la cryptomonnaie associée à ce logo, a flambé de 30 % et gagné près de 4 milliards de dollars de capitalisation en moins d'une heure, selon Coingecko. Une manoeuvre directement attribuée au patron de Twitter, Elon Musk. Avant de prendre les rênes du réseau social, le milliardaire avait déjà utilisé son audience sur Twitter pour faire à plusieurs reprises la promotion de cette cryptomonnaie créée à l'origine comme une plaisanterie. Et à chaque fois que le fondateur de Tesla et SpaceX se fend d'un tweet sur le Dogecoin, son cours flambe. Le propriétaire de Twitter a d'ailleurs confirmé être à l'origine du changement de logo, en publiant un échange antérieur dans lequel un utilisateur de Twitter l'avait exhorté à faire cette modification, ce à quoi il avait répondu : « Comme promis ».

By |2023-04-05T09:00:43+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Hydrogène : la sécurité pointée du doigt en cas d’usage grand public

Les projets des industriels européens dans l'hydrogène vert commencent à se concrétiser, il faut donc anticiper les conséquences du mouvement. A ce niveau, l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (Igedd) et le Conseil général de l'économie mettent en garde. « L'ensemble des leviers mis en place par l'Etat pour soutenir le développement de la filière doivent être mobilisés pour accroître la sécurité », demandent ces deux institutions dans un rapport sur le développement de la filière hydrogène en France. La question des parkings et des tunnels Pour ces derniers, les enjeux de sécurité constituent l'angle mort des politiques publiques vis-à-vis de la molécule qui doit décarboner l'industrie et une partie des transports. Or, si les industriels manient sans difficulté l'hydrogène depuis des années, ce n'est pas le cas des particuliers, qui pourraient demain voyager dans un bus à hydrogène, circuler dans des stations-service qui en distribuent ou encore prendre le volant d'un véhicule à hydrogène. LIRE AUSSI : La France se penche sur l'avenir de ses infrastructures gazières Hydrogène : Shell lance à Rotterdam la construction d'un électrolyseur géant En ligne de mire pour la mission, les risques d'explosion de la molécule en milieu confiné. « Le stationnement des véhicules à hydrogène dans un parking couvert ou fermé, et leur circulation dans des tunnels, sont des situations à risques sur lesquelles, malheureusement, la réglementation est aujourd'hui à peu près muette », déplore le rapport. Ce dernier liste une série d'incohérences : formellement rien n'interdit la circulation, le stationnement des véhicules à hydrogène dans les espaces confinés mais, compte tenu des incertitudes, les diverses administrations formulent des préconisations aux concepteurs de parkings « d'éviter tout stationnement de véhicule à hydrogène ». Or ces dernières ne sont pas forcément mises en oeuvre.

By |2023-04-05T08:59:30+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’Oréal s’offre Aesop et ses produits tendance pour plus de 2 milliards d’euros

C'est une opération qui fera date chez L'Oréal. Le géant français de la beauté a annoncé l'acquisition d'Aesop, la marque de luxe qui agitait le secteur de la cosmétique depuis des mois. Le groupe français va verser 2,5 milliards de dollars au brésilien Natura & Co, le propriétaire de la griffe australienne et d'Avon. Les deux groupes se connaissent : c'est Natura & Co qui avait racheté en 2017 pour un milliard de dollars The Body Shop, jusque-là propriété de L'Oréal. Avec cette opération, Nicolas Hiéronimus réalise sa première grosse opération de croissance externe et imprime sa marque à la direction générale de L'Oréal. Pour le groupe tricolore, qui met quinze fois les bénéfices annuels d'Aesop sur la table, c'est une transaction d'ampleur historique, d'envergure bien supérieure à la normale. Ces dernières années, le groupe avait fait le choix du rachat de marques plus petites, « de niche » mais à fort potentiel qu'il se faisait ensuite fort de développer en les intégrant à la « machine » L'Oréal. « Less is more » « L'Oréal contribuera à accélérer l'énorme potentiel de croissance d'Aesop », notamment en Chine, affirme Nicolas Hieronimus. La marque créée aux antipodes par un coiffeur australien est devenue en trente ans une référence dans le segment haut de gamme de la cosmétique, celui qui propulse L'Oréal en ce moment. Fondé en 1987 à Melbourne, Aesop - prononcé Esope en anglais -, est connue pour ses produits de soins pour la peau, les cheveux et le corps et un positionnement sobre et naturel. Son fondateur, Dennis Paphitis, a su construire une histoire aussi forte qu'une fable avec un concept minimaliste « less is more » précurseur de l'évolution du marché de la cosmétique. LIRE AUSSI : ENQUETE - Natura, la multinationale brésilienne qui défend l'Amazonie Luxe : Audemars Piguet garantit ses montres contre le vol pour rassurer ses clients Ce retour à l'essentiel du produit était en rupture avec les tendances du marché de la beauté - qui proposait alors des shampoings à grand renfort de silicone et autres additifs. Sans surenchère marketing, Aesop est aussi l'une des premières marques de soins à abroger la loi du genre : tous ses produits sont mixtes. La marque premium est en outre une des rares à être aujourd'hui certifiée B Corp. « Aesop tire avantage de tous les courants de consommation ascendants actuels », remarque Nicolas Hieronimus. La marque, disponible dans son propre réseau de magasins mais aussi les boutiques haut de gamme, les espaces beauté et les hôtels de luxe, est aujourd'hui identifiable grâce à « ses formules vegan durables, ses ingrédients naturels, et son service client personnalisé ». Natura & co, qui avait pris le contrôle de la marque en 2013 pour 68 millions de dollars, a renforcé son assise internationale. « Enorme potentiel de croissance » Aesop a réalisé l'an dernier des ventes de 537 millions d'euros. Elle est présente dans environ 400 points de vente (dont 275 boutiques) en Amérique, en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie, « avec une présence naissante en Chine où le premier magasin a ouvert ses portes en 2022 ». « Ce deal marque une inflexion dans la stratégie d'acquisition de L'Oréal, qui jusque-là aimait cibler des marques à une stade de développement plus précoce », relève une note de Jefferis citée par Bloomberg. LIRE AUSSI : RESULTATS - Année record pour L'Oréal L'Oréal se donne dix ans pour verdir ses produits Avec cette acquisition majeure, L'Oréal entend muscler sa division Luxe (Lancôme, Armani…). « Nous sommes convaincus que Aesop viendra rejoindre le club des marques milliardaires de la division », a commenté Cyril Chapuy, président de la division L'Oréal luxe. L'an dernier, celle-ci a occupé, pour la deuxième année consécutive, la première place au sein des différentes divisions, avec un peu moins du tiers des ventes du groupe (14,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur 38 milliards au total), avec une rentabilité en forte hausse. Dans le sillage de l'annonce, le titre L'Oréal a peu réagi sur les marchés.

By |2023-04-04T13:32:15+00:00April 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La marque Actimel de Danone insère son offre dans le jeu vidéo Fortnite et cible la Génération Z

Afin d’incarner sa promesse de soutenir les défenses immunitaires des Français, la marque de produits laitiers Actimel du groupe Danone s’insère dans le jeu vidéo Fortnite en proposant aux joueurs de renforcer leurs défenses dans leur jeu favori. C’est la génération Z qui est ainsi ciblée par la marque. Le story telling est né de la similitude avec les potions de Fortnite Dans Fortnite, les joueurs en difficulté peuvent choisir de renforcer leurs défenses avec de petites potions de bouclier, les « Shield Potions ». La forme de ces potions fait écho aux petites bouteilles iconiques de la marque Actimel. Une similitude qui est le point de départ du story telling de l’opération imaginée et conçue par l’agence Wunderman Thompson France pour Actimel « L’Immunity Station by Actimel ». L’agence Wunderman Thompson France s’est associé à Apfel, le développeur de Zombie Hunter, une des maps créatives de Fortnite. Apfel est également créateur de Winter vs Summer, autre grand succès du jeu. L’agence et Apfel ont créé un gigantesque vaisseau « L’Immunity Station by Actimel ». Crashé au centre de la map, celui-ci a pour mission de donner un petit coup de pouce aux joueurs pour faire face à l’ennemi grâce à des potions de boucliers à découvrir au pied du vaisseau. En plus de l’effet bouclier habituel, ces potions assurent aux joueurs un bonus d’immunité supplémentaire de 30 secondes. C’est un petit plus qui devrait faire la différence quand les hordes de zombies leur tomberont dessus. Un vaisseau Actimel est crashé au centre de la map et donne accès à des boucliers Une opération qui dure 1 mois dans le jeu Fortnite L’Immunity Station by Actimel est disponible en exclusivité sur la map Zombie Hunter jusqu’au 4 mai 2023. L’opération sera amplifiée par une série de films digitaux déployés sur l’écosystème de la marque, ainsi qu’en paid media. Les influenceurs créeront également plusieurs contenus tout au long de l’opération pour les partager avec leurs communautés et faire tester l’expérience à un maximum de joueurs.

By |2023-04-04T13:22:59+00:00April 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le PMU vend l’intégralité des NFT de son jeu web3 Stables

Le PMU franchit une nouvelle étape de son entrée dans l’univers Web3. L’intégralité de ses 6 666 premiers NFT Stables a été vendue entre le 27 et le 30 mars. Désormais, Stables va préparer l’animation de son fantasy game en s’appuyant sur sa communauté de joueurs. Avec le lancement de la marque Stables le 9 janvier 2023, PMU annonce avoir constitué une communauté importante et engagée de 30 000 membres. Un nouveau mode de jeu pour de nouveaux joueurs Stables est un nouveau mode de jeu qui vise à séduire de nouveaux joueurs. Il s’agit de NFT hippiques liés aux performances de chevaux réels, qui cible un nouveau segment de marché, totalement différent de l’univers des paris. Depuis le lancement communautaire avec la mise en ligne de son site internet le 9 janvier qui permettait de s’inscrire sur la liste d’attente (« whitelist »), Stables a recruté 30 000 membres actifs dont 60% à l’international. Stables a mis en vente ses 6 666 NFT au prix unitaire de 99 € ou un prix équivalent en XTZ, la crypto-monnaie de la blockchain Tezos, employée pour délivrer le service. Tezos a été choisi pour son positionnement sur la moindre consommation d’énergie. La vente s’est déroulée en deux étapes. Tout d’abord auprès de sa communauté durant 48 heures puis à destination du grand public. En 2 minutes, il y a eu 1 500 NFT vendus puis  la Whitelist a enregistré la vente de plus de 5 000 NFT, ce qui était le seuil clé de réussite fixé au préalable par les équipes de Stables. Le PMU va organiser des courses de chevaux dans le métavers Lire la suite Le jeu sera lancé courant avril 2023 Ensuite, les souscriptions du grand public ont permis d’épuiser totalement le stock de NFT proposés pour cette première émission. D’ici moins d’une semaine, l’ensemble des détenteurs de NFT pourront découvrir l’identité et les attributs de leur cheval numérique. Stables se prépare afin de lancer son « fantasy game » courant avril 2023.  « Stables marque une nouvelle page du projet d’entreprise du PMU » revendique Emmanuelle Malecaze-Doublet, DG du PMU. « Stables associe la puissance du Web3 à l’univers hippique. Stables a réussi à toucher des acheteurs du monde entier » se félicite la dirigeante. La DG y voit l’intérêt pour cette innovation du PMU et pour l’approche gamifiée, par étape proposée. « La communauté engagée de plus de 30 000 membres sera dès demain associée au développement du jeu » annonce-t-elle. La dirigeante entend toutefois rester humble compte tenu du chemin qui reste encore à parcourir tout en se réjouissant des nouveaux clients qui ont rejoint cette offre.  

By |2023-04-04T13:20:59+00:00April 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quel modèle durable pour le tourisme d’affaires dans un monde bas carbone et de plus en plus numérisé ?

Alors qu’un nouveau chapitre du rapport du GIEC vient d’être publié sur les conséquences du changement climatique et que les acteurs du tourisme d’affaires viennent à peine de sortir de la crise de la Covid-19, comment réussir à concilier durabilité, tourisme d’affaires et développement économique local ? Si les flux touristiques saisonniers sont de moins en moins acceptés par les locaux et que les investissements à réaliser pour numériser les contenus sont colossaux avec des modèles économiques encore incertains, il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion pour construire l’avenir du tourisme d’affaires. Le format hybride, pour une empreinte carbone réduite et une augmentation des participations En 2022, le marché du tourisme d’affaires a redémarré et les perspectives de croissance restent robustes à moyen terme. Selon un rapport du Global Business Travel Association publié en 2021, le tourisme d’affaires devrait même retrouver son niveau d’avant-Covid en 2024. En supprimant les contraintes géographiques et temporelles, la numérisation des événements permet une participation plus nombreuse et diversifiée. L’étude Meeting & Event Barometer du German National Tourist Board montrait effectivement qu’en 2021 en Allemagne, 327 millions de personnes avaient participé à des événements en ligne, soit le double de l’année précédente où les restrictions Covid étaient pourtant plus fortes. Même si la consommation de contenus en ligne n’est évidemment pas neutre sur le plan environnemental (deux heures de streaming vidéo génèrent 110 grammes de CO2eq, soit autant que 50 kilomètres en TGV) en réduisant les déplacements, les événements professionnels hybrides contribuent en proportion à aider les entreprises à atteindre leurs engagements en matière de réduction d’émissions carbones. Selon une autre enquête de Global Business Travel Association, cette transformation des usages est bien en cours : 54% des entreprises prévoient de réduire leur nombre de voyages et 43% d’allonger la durée des déplacements afin d’en réduire l’impact carbone et de maximiser leur rentabilité. L’hybridation du tourisme d’affaires fait émerger de nouveaux formats interactifs à condition d’investissements massifs  Les conférences, salons et congrès classiques se transforment et s’étoffent afin de laisser place à des dispositifs interactifs, tels que des intervenants en distanciel, des tables rondes et échanges entre participants disséminés aux quatre coins du globe ou des rediffusions de conférences sur Internet. Les organisateurs et leurs prestataires diversifient l’offre en multi-canalisant les contenus et les interactions. Il font toutefois face à une difficulté majeure puisque les événements doivent déployer des outils de relation client et d’animation collective afin que le format numérique transforme sans annuler les échanges informels particulièrement recherchés par les touristes d’affaires. L’hybridation pousse aussi à réinventer les modèles économiques autour de l’hyper-flexibilité. Cependant, les organisateurs et assureurs doivent trouver un juste milieu. L’hyper-flexibilité des salles fragilise, par exemple, les business plans et rend difficilement viable les polices d’assurances.

By |2023-03-31T15:34:55+00:00March 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cryptomonnaies : quel intérêt pour le tourisme ? –

Les cryptomonnaies ont fait leur apparition dans le secteur du tourisme il y a quelques années déjà. En 2013, CheapAir a été la première agence de voyage en ligne à proposer le paiement de billets d’avion, de chambres d‘hôtels et de billets de train en bitcoins. Pourtant, le secteur ne semble pas avoir adopté en masse cette nouvelle monnaie qui repose sur la blockchain pour la simple et bonne raison que le grand public lui-même reste encore frileux. Selon un sondage mené par la société Bitstamp, 50% des personnes interrogées (plus de 28 000 personnes) pensent que les cryptomonnaies deviendront mainstream dans les 5 ans. 75% d’entre elles pensent que ce sera le cas dans les 10 ans à venir. Sans mentionner le récent scandale de la faillite de FTX, place de marché centralisée de cryptomonnaies qui a tiré avec elle de nombreuses entreprises vers les abysses, Jean-Baptiste Graftieux, CEO et Eva Gartner, Head of Corporate Development de Bitstamp, sont venus rappeler les avantages que le secteur du tourisme pourrait avoir à s’emparer des cryptomonnaies durant l’évènement Market Hub organisé par Hotel Beds. Selon le CEO, les voyageurs ont plusieurs avantages à utiliser les cryptomonnaies : Ils peuvent voyager partout dans le monde sans avoir à passer part un bureau de change pour échanger leur argent. La transaction est presque instantanée et ne demande que très peu de frais. Elles apportent plus de sûreté car elles ne peuvent pas être hackées comme les banques. Pour les entreprises, Jean-Baptiste Graftieux a avancé d’autres arguments : Le fait de proposer des cryptomonnaies donne plus d’options aux voyageurs et élargit le scope de clients potentiels. Elles permettent de ne pas être dépendant d’une banque, tout en gardant un contrôle sur son argent. Le fait de les proposer donne une image d’une société à la pointe de l’innovation et à l’écoute des nouvelles attentes des consommateurs. Plusieurs champs d’application Comment alors utiliser ces monnaies virtuelles ? Eva Gartner a expliqué qu’il y avait trois champs d’action possible. Le premier concerne le stockage de données et la sécurité. Les données restent contrôlées par les voyageurs qui peuvent décider quand et pour qui ces informations sont visibles. Cette approche décentralisée renforce le niveau de sécurité et rend plus difficile l’accès pour des entités tierces. La vie privée est ainsi davantage respectée. Le deuxième concerne le processus de paiement. Les cryptomonnaies sont universelles et donc simplifient l’achat, tout en réduisant les coûts de mise en œuvre. Comme évoqué plus haut, les transactions sont également instantanées. Le troisième concerne la fidélité. Dans ce champ d’application, ce sont les NFT qui entrent en jeu. Ces certificats numériques écrits sur la blockchain qui permettent d’authentifier un objet numérique peuvent donner des avantages exclusifs à leurs détenteurs en fonction de leur goûts. En proposant d’acquérir un NFT par le biais de cryptomonnaies, la marque peut ainsi créer une communauté et la fidéliser.

By |2023-03-31T15:34:21+00:00March 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments