Monthly Archives: August 2017

Jeff Immelt, un patron emblématique de l’ancienne économie, au secours d’Uber

Deux mois après le départ forcé de Travis Kalanick, son fondateur et patron, Uber se cherche toujours un nouveau pilote. Selon le site spécialisé Recode, Jeff Immelt, l’ancien PDG de General Electric (GE), est aujourd’hui le mieux placé, même si deux autres candidats restent en course. Le dénouement est proche : une décision est attendue au cours des deux prochaines semaines. A condition toutefois que le conseil d’administration, qui affiche ses dissensions au grand jour, parvienne à s’entendre. M. Immelt, qui a quitté son poste en juin, ne correspond pas à l’archétype du dirigeant de la Silicon Valley. A 61 ans, il a en effet passé l’intégralité de sa carrière dans l’industrie. Avant de prendre les rênes de GE, il avait successivement supervisé ses activités dans le plastique, l’électroménager puis le matériel médical. Mais les responsables de la plate-forme de voitures avec chauffeur (VTC) souhaitent avant tout recruter un dirigeant d’expérience, capable de faire face aux multiples scandales – révélations sur la culture d’entreprise sexiste, plainte de Google dans le domaine des voitures autonomes… – qui ont entraîné la chute, impensable il y a encore six mois, de M. Kalanick.

By |2017-08-23T16:06:31+00:00August 23rd, 2017|Scoop.it|0 Comments

Un pro de l’Apple Watch à la tête d’Ulysse Nardin

Choc des cultures ? Patrick Pruniaux, le nouveau dirigeant de l'une des plus anciennes manufactures horlogères, est passé par LVMH… et Apple ! Le 28 août prochain, Patrick Hoffmann, à la tête de la manufacture horlogère suisse Ulysse Nardin depuis 2011, sera remplacé par Patrick Pruniaux. Un changement de génération  ? Pas seulement : un choc des cultures, également. En effet, ce professionnel du luxe, passé par la division Vins & Spiritueux de LVMH, a ensuite rejoint un autre grand nom du Swiss made, TAG Heuer. Mais en 2014, il traverse l'Atlantique pour rejoindre l'équipe des Projets spéciaux d'Apple, à Cupertino, en vue du lancement de l'Apple Watch. Depuis 2015, il dirigeait Apple pour la Grande-Bretagne et l'Irlande, et faisait partie du comité exécutif d'Apple EMEA. «  En tant que CEO d'Ulysse Nardin, il aura notamment pour mission d'accélérer le développement international de la maison de haute horlogerie suisse en s'appuyant sur sa capacité d'innovation et l'excellence de son savoir-faire  », a expliqué le groupe Kering dans un communiqué. «  Sa connaissance intime du secteur de l'horlogerie, tant sous l'angle de l'innovation produit que du client et de la distribution, sera un atout de poids pour continuer à développer cette maison horlogère en s'appuyant sur son savoir-faire technologique de pointe et son identité unique  », a confié Albert Bensoussan, directeur général du pôle Luxe-Montres & Joaillerie de Kering. Apple, avec un seul modèle de montre connectée, réalise autant de chiffres d'affaires que les plus grands noms de l'horlogerie suisse. Comment la culture et l'expérience acquise au sein du géant de Cupertino viendront-elles compléter ou modifier l'ADN maritime et technophile d'Ulysse Nardin  ? Réponse dans les années à venir... Ulysse Nardin avait déjà entamé le virage du «  luxe abordable  » avec le lancement, il y a quelques semaines, d'un tout nouveau chronomètre de marine plus léger, moderne et à prix plus sage.

By |2017-08-21T15:24:07+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Apple investit 1 milliard de dollars pour produire des séries

Apple aussi veut sa part du gâteau. À la suite de l'annonce du divorce entre Disney et Netflix, le géant de l'informatique souhaite se faire une place au sein du marché de la vidéo. Selon le quotidien américain Wall Street Journal , la multinationale à la pomme compte miser 1 milliard de dollars sur les douze mois à venir pour produire des contenus originaux. En d'autres termes, Apple veut son Game of Thrones, soit du contenu suffisamment « de haute qualité » pour rivaliser avec les productions des grandes chaînes de télévision ou de Netflix. Avec un budget de cette ampleur, la compagnie serait ainsi prête à sortir une dizaine de séries et d'émissions d'ici à 2018, dont chaque épisode pourrait coûter plusieurs millions. À terme, la multinationale pourrait lancer son service vidéo. En effet, le succès des plateformes de streaming comme Netflix ou Amazon Video fait des émules, et les habitudes de consommation des spectateurs évoluent en conséquence. Apple peut difficilement passer à côté de cette mouvance, au risque de perdre du terrain avec sa bibliothèque multimédia iTunes, dont les revenus provenant de la location de séries télé et de films ont chuté de 15 % entre 2012 et aujourd'hui. Par ailleurs, la SVOD a progressé de 25 % au sein du marché du digital.

By |2017-08-21T15:23:09+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

L’Apple Watch 3 serait rentrée en phase de tests finaux de production – MacBidouille.com

Selon l'Economic Daily News, l'Apple Watch serait maintenant en phase de tests finaux de production chez Quanta. Il serait prévu que le sous-traitant commence à les livrer à Apple durant le dernier trimestre de cette année. Toutefois Apple pourrait annoncer la montre en septembre. Les rumeurs prédisent qu'un des modèles sera capable d'une connexion LTE qui lui donnera significativement plus d'autonomie face à l'iPhone mais pas face à son chargeur. Les modèles Wi-Fi devraient en revanche pouvoir fonctionner plus longtemps sans être rechargés. [MàJ] Autour du même thème, Digitimes, qui cite des sources industrielles, annonce que les ventes de la montre, grâce au nouveau modèle, pourraient atteindre les 4,5 millions d'unités pour le dernier trimestre 2017, ce qui permettrait à Apple d'atteindre les 15 millions sur l'année entière. On pourrait même atteindre les 20 millions d'unités en 2018.

By |2017-08-21T15:22:57+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Un été de tous les records pour l’industrie du capital-investissement

L'été a propulsé le marché du non coté à des sommets. L'Américain Apollo, le deuxième gérant mondial, a pulvérisé en juillet le record du plus gros fonds de toute l'histoire du capital-investissement en levant 24,6 milliards de dollars, du jamais-vu, même avant la crise financière. En sept mois, la société d'investissement de Leon Black aura ainsi collecté 115 millions de dollars par 24 heures. Le numéro un mondial, Black­stone - qui détenait depuis 2007 la palme avec un véhicule de 21,7 milliards de dollars -, s'est lui aussi offert un record cet été : la masse de ses capitaux gérés a atteint 371 milliards de dollars, au plus haut depuis la création de la firme américaine par Stephen A. Schwarzman il y a trente-deux ans. La fièvre est aussi montée en Europe. Le Britannique CVC a levé en juin le septième plus gros fonds de l'histoire du « private equity », à 18 milliards de dollars. L'Asie, nouveau centre de gravité Jamais, ainsi, depuis la crise financière l'industrie du non coté n'avait drainé autant de capitaux auprès de fonds de retraite, de banques, de compagnies d'assurance et de grandes fortunes privées. Avec ses rendements à deux chiffres, le secteur profite à plein de l'effet prolongé des taux bas. Le montant des levées frôlait la semaine dernière les 295 milliards de dollars, selon le cabinet Preqin. C'est plus que ce qui a été levé chaque année entre 2000 et 2005, et de 2009 à 2012. A ce rythme, le pic franchi sur l'exercice 2007 (423 milliards de dollars), au déclenchement de la crise, a de ­fortes chances d'être effacé. Car depuis quelques mois, l'Asie a fait une entrée en force sur un terrain de jeu trusté jusque-là par les Américains et les Européens, avec des moyens bien plus considérables. Sur les dix plus gros fonds en cours de levée, sept sont asiatiques et briguent au total près de 200 milliards de dollars. A lui seul, le japonais SoftBank est en passe de boucler une levée de 100 milliards de dollars dans le capital-risque. Il en a déjà sécurisé la quasi-totalité auprès d'investisseurs tels que Apple, Qualcomm ainsi que de fonds souverains comme Mubadala. De quoi complètement pulvériser le record établi par Apollo.

By |2017-08-21T15:20:23+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Taking programmatic in-house: What you need to know

Taking programmatic in-house is an increasingly popular option for marketers. According to Pivotal Research Group analyst Brian Wieser, 15 of the top 200 US advertisers have taken media-buying in-house due to their ability to buy programmatically. “This appeared to us as a relatively significant escalation from the last time we explored the topic,” Wieser says. It is not clear when he last explored the topic, but brands such as Procter & Gamble, L’Oreal and RB have all brought at least some aspects of their programmatic buying in-house. Still more are reconsidering how they buy. According to a study by the WFA, 90% of advertisers are reviewing how they buy programmatic ads. Yet it is by no means the easy option. Although in-housing may provide brands with more transparency over where programmatic ads are placed and greater understanding of how their budget is being spent, some companies simply don’t have the expertise to do so. There are also different ways of in-housing. For some brands it means setting up their own agency trading desk and using that to deal directly with demand side platforms (DSP). For others it involves bringing on board an ad tech partner or an agency consultancy. Unilever, for example, has a dedicated unit within its agency Mindshare called Ultra, which works solely on its programmatic interests. In contrast, Reckitt Benckiser has opted for an internal programmatic team, while Lastminute.com has its own in-house trading desk “At Lastminute.com we have our own in-house trading desk. That gives us a great opportunity to take control of where our ads are placed and maximise our buying budgets. “We also use a number of demand-side platforms (DSP) to buy inventory that overlays our own ecommerce data, making it more intelligent and allowing us to connect with customers throughout the web,” Alessandra Di Lorenzo, chief commercial officer for advertising and partnerships at Lastminute.com, says. Besides the model, there are a number of other questions brand need to consider before working out if going in-house is the right solution for them.

By |2017-08-21T15:20:17+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Google est une bonne rente pour Apple

En 2014, Google a versé 1 milliard de dollars à Apple pour garder cette position de choix sur les millions et les millions de terminaux iOS et de Mac à travers le monde. Un chiffre fourni par des documents officiels utilisés devant la justice, explique CNBC. Partant de cette base et alors que l'iPhone reste l'un des points d'entrée sur le web les plus populaires au monde, l'analyste Toni Sacconaghi Jr de Bernstein, parie sur un versement de 3 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros) pour l'année 2017. Du tout bénéfice pour Apple qui n'a pas grand chose à faire dans l'histoire et gageons que Google s'y retrouve aussi. Le moteur compterait ainsi pour 5 % du résultat d'exploitation d'Apple cette année.

By |2017-08-21T15:14:42+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Chris Lattner atterrit chez Google Brain

Chris Lattner a annoncé son arrivée la semaine prochaine chez Google. L'homme qui a donné naissance à Swift chez Apple avait quitté Cupertino au début de l'année pour rejoindre Tesla et superviser les développements liés à la conduite autonome (lire Chris Lattner : « l'idée d'aller travailler chez Tesla était irrésistible »). Aussitôt arrivé, presque aussitôt reparti, la greffe n'avait pas pris et, d'un commun accord en juin dernier, il quittait déjà le constructeur automobile. Chez Google, Lattner rejoint l'équipe "Brain" qui bûche sur des projets tenant à la recherche fondamentale et l'intelligence artificielle. C'est précisément dans ce domaine que l'ingénieur va évoluer. « L'intelligence artificielle ne peut (encore ?) se démocratiser par elle-même alors je vais aider à la rendre plus accessible à chacun de nous », écrit-il sur Twitter. D'après un contact de Bloomberg, il devrait travailler sur TensorFlow, un système d'apprentissage.

By |2017-08-21T15:14:34+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

L’assureur Aetna va proposer des Apple Watch à prix réduit à ses clients – MacBidouille.com

L'année dernière, la compagnie d'assurance Aetna avait fait sensation en annonçant qu'elle allait offrir à ses 50 000 employés des Apple Watch afin de les inciter à adopter un mode de vie plus sain. CNBC nous apprend que des cadres de cette compagnie ont eu la semaine dernière des réunions secrètes avec Apple. Les deux parties seraient tombées d'accord sur l'idée qu'Aetna puisse proposer à ses 23 millions de clients d'obtenir une réduction (voire une gratuité) sur une Apple Watch. L'opération devrait démarrer en début d'année prochaine. L'assureur espère ainsi convaincre ses clients de mieux s'occuper de leur santé afin de minimiser les chances qu'ils soient malades et lui coûtent de l'argent. Pour Apple c'est une aubaine puisqu'elle va réussir à répliquer avec l'Apple Watch le modèle de subvention qui avait si bien réussi à l'iPhone, le tarif étant dans la plupart des cas masqué par ces subventions (qui conduisent en fin de compte à une forme de crédit, l'abonnement mensuel étant plus élevé pour le compenser). Il faut quand même craindre qu'à terme ces espions portés au poignet ne finissent par répliquer dans le monde santé ce que l'on a eu historiquement dans les assurances automobiles, à savoir un système de bonus et de malus. Les sédentaires auront droit à un malus proportionnel à leur mode de vie tandis que les autres en parfaite santé auront droit à un bonus conséquent tant qu'ils le resteront.

By |2017-08-21T15:12:02+00:00August 21st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Jeff Bezos

Récemment, il avait demandé sur son compte Twitter qu'on lui donne des idées pour dépenser son argent. C'était peu de temps avant que la bonne fortune boursière d' Amazon fasse de lui, l'espace de quelques heures, l'homme le plus riche du monde. Depuis, Donald Trump est venu à son aide en lui faisant perdre 6 milliards de dollars par un simple tweet accusant le géant de l'e-commerce « de causer un grand dommage au commerce de détail qui, lui, paie ses taxes ». Même si, en l'occurrence, c'est pour de mauvaises raisons - Trump s'en est pris surtout au propriétaire du « Washington Post », un journal qui ne le ménage pas - l'homme de la Maison-Blanche n'est pas le seul ces temps-ci à rappeler au patron de la pieuvre Amazon, à la façon de Jacques Brel : « Jeff, t'es pas tout seul ». Sa spectaculaire acquisition de Whole Foods, chaîne d'aliments bio de luxe, pour un prix qui a médusé Wall Street, conforte ceux qui redoutent l'omnipotence de Bezos. Acteur lui-même pendant huit secondes dans le film « Star Trek Beyond », où ce passionné de science-fiction incarnait un alien, l'ex-financier va frapper un grand coup au cinéma, en produisant et en distribuant en décembre le prochain Woody Allen. Le milliardaire chauve, au rire tonitruant, n'est pourtant pas du genre suractif. Gros dormeur, ayant besoin d'au moins huit heures de sommeil par nuit, il se réserve le matin pour s'occuper de ses enfants ou tester des plaisirs nouveaux, tel le calamar aux oeufs brouillés pour le breakfast. Et embarque régulièrement sa famille en sous-marin pour partir à la recherche des restes des fusées de la Nasa tombés dans les océans. Là où il peut trouver des fonds encore plus vertigineux que les siens.

By |2017-08-17T08:19:24+00:00August 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments