Monthly Archives: February 2018

RGPD : la Commission Européenne fait mine de s’inquiéter des retards

La Commission Européenne s’inquiète du retard des états membres dans la mise en oeuvre du RGPD pour le 25 mai prochain, dans moins de 100 jours, et du retard particulier pris par les PME. La Cnil et le gouvernement français sont censés accélérer pour réussir la mise en oeuvre. Le RGPD (Réglement général de protection...

By |2018-02-02T08:13:14+00:00February 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Big Tech : le big désamour.

La troisième fracture est celle des revendications de plus en plus officielles du contrôle des données personnelles collectées par les plateformes. Facebook est gratuit, comme tant d’autres innovations de l’ère numérique. C’est ce qui en fait leur succès exponentiel. Mais en réalité rien n’est jamais gratuit. En contrepartie de leur utilisation de Facebook, les utilisateurs donnent leurs informations les plus personnelles. Et c’est cela qui a un prix, que les géants du net ont très rapidement appris à monnayer. C’est ce qui fait leur colossale fortune. Aujourd’hui Google et Facebook drainent plus de 88 % de la manne publicitaire en ligne. Leurs algorithmes sont si puissants, leur audience si massive que la concurrence semble impossible. La pluie et le beau temps Forts de cette puissance immense, les géants du net peuvent faire la pluie et le beau temps sur tout leur écosystème. Quand Facebook, sous prétexte de chasser les fake news et de revenir à ses « fondamentaux » de réseau social, chasse les médias de ses fils d’actualité, c’est tout un secteur économique qui se retrouve sur le point de basculer. De la même façon, quand Apple décide de modifier les règles de ses applications, ce sont des milliers d’entreprises qui doivent s’adapter ou périr. Les géants du web seraient-ils devenus trop gros ? Sont-ils dangereux ? « Ne nous laissons pas dévorer » s’alarme Roger McNamee cofondateur d'Elevation Partners un des investisseurs de référence de la Silicon Valley. Une ligne de fracture apparaît et avec elle l’augmentation de la prise de conscience des risques que soulèvent ces plateformes. Si l’on ajoute à ce revirement les critiques liées à l’incivisme de ces géants qui échappent à l’impôt, aux risques sur la santé publique que peut faire porter l’addiction aux réseaux et aux machines numériques, à l’obsolescence programmée révélée au grand jour, on arrive à une situation inévitable. La magie ne fonctionne plus, le charme est rompu. Sylvie Kaufmann parle dans le journal Le Monde d’ « honneur perdu des Big Techs », de désamour et de moment Frankenstein. Ce moment où les créatures dépassent leur créateur. Point d’inflexion Les États vont devoir prendre en main le problème et réguler les activités des opérateurs du net. L’époque de la liberté et du développement sans frein semble révolue. David Autor, professeur d'économie au Massachusetts Institute of Technology, qui ne peut être taxé d’anti-technologisme de base, déclare au Guardian : « Nous sommes peut-être à un point d'inflexion où nous cessons de nous réjouir de plus en plus de nos champions de la technologie et devenons plutôt réalistes sur le fait qu'ils sont des entreprises à but lucratif comme tant d'autres avant eux. Ils créent d'excellents produits, ce qui est impressionnant. Mais leurs intérêts ne sont pas intrinsèquement civiques. Je ne leur en veux pas pour ça. Mais il est de la responsabilité du gouvernement, des régulateurs de la politique de concurrence et des citoyens attentifs de veiller à ce que ces acteurs non étatiques importants soient incités à se comporter de manière éthique ». Ce besoin d’éthique prend une dimension majeure quand on observe le développement fulgurant de l’Intelligence artificielle. Google et Facebook y prennent une avance considérable. L’enjeu est d’ordre public. Les innovations qui viennent vont détruire des millions d’emplois, changer les règles de la vie privée, modifier en profondeur les modèles d’appréhension de la santé et construire un autre rapport des citoyens au monde. Dans son discours prononcé à Davos le 24 janvier dernier le Président français Emmanuel Macron appelle à prendre garde à ce que notre monde ne passe pas de celui de Schumpeter avec sa destruction créatrice à celui de Darwin avec sa loi du plus fort. Il prédit : « On doit aussi penser la régulation sur le plan des principes des grands acteurs internationaux du numérique et des innovations. Il y a des déstabilisations financières […] mais il y a aussi des déstabilisations dans nos sociétés liées à l’innovation technologique. On n’a aujourd’hui pas le cadre pour les penser, à quel moment on va décider de stopper des innovations parce qu’il faudra le faire à un moment donné. À quel moment on va dire l’intelligence artificielle on met une ligne rouge parce que ça disrupte pour le coup non pas des vieux systèmes productifs mais notre rapport à la liberté individuelle, au respect des droits privés, parce que ça met en cause l’intégrité de l’humain et du vivant, il y a des sujets philosophiques et de principe qu’on va se poser ». Régulation, ligne rouge, respect des droits. Les grands mots sont lâchés. Le temps des GAFA est vraiment en train de changer.

By |2018-02-02T08:10:50+00:00February 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Comment Alibaba va toucher le gros lot avec son géant de la fintech Ant Financial

Le leader chinois du commerce en ligne va prendre 33 % de sa « filiale » spécialisée dans les services financiers, avant d'enfin l'introduire en Bourse. Depuis des années, les investisseurs guettent l'annonce officielle d'une introduction en Bourse d'Ant Financial Services Group, une société fondée par le géant Alibaba pour gérer les services financiers liés à sa plateforme d'e-commerce. Ils ont maintes fois signifié un grand appétit pour cette 'filiale' qui opère notamment le service de paiement en ligne Alipay et s'est imposée, au fil des années, comme un empire de la fintech. Jeudi soir, Alibaba n'a pas de donné de date pour cette introduction mais a annoncé qu'il allait formellement acquérir 33 % de Ant Financial. Une opération qui va, selon les analystes, donner le coup d'envoi à une cotation prochaine de la société. Alibaba ne devrait pas verser un centime dans le montage financier dessiné avec Ant Financial. Suivant un accord conclu en 2014, il va récupérer 33 % des titres de la structure, aujourd'hui détenue par le management d'Alibaba et ses employés, et cédé, en échange de cette part, l'ensemble des brevets et droits de propriété intellectuelle sur lesquels ont été conçues les différentes solutions financières de la société. Plus de 800 millions d'utilisateurs Lancé initialement en 2004 par Jack Ma, le patron d'Alibaba, pour régler les achats sur le site de vente en ligne aux particuliers Taobao, Alipay est devenu incontournable en Chine et commence à gagner de l'aura dans le reste de l'Asie, comme sa grande concurrente chinoise WeChat Pay lancée, elle, par Tencent sur sa messagerie WeChat forte de près d'un milliard d'utilisateurs. Ensemble, ce duopole a progressivement ringardisé les grandes banques publiques chinoises traditionnelles. Alipay revendique maintenant plus de 800 millions d'utilisateurs et affirme gérer plus de 200 millions de transactions financières par jour, essentiellement sur smartphones. Au fil des ans, Ant Financial a construit un écosystème complet de services financiers offrant des prêts à la consommation, du crédit, des produits d'investissement ou encore des polices d'assurance individualisées concoctées après analyse des 'données' collectées sur les utilisateurs de la plateforme.

By |2018-02-02T08:08:37+00:00February 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Google : le chiffre d’affaires progresse mais les coûts bondissent

Le géant d'Internet a passé la barre des 100 milliards de dollars de revenus annuels. Mais la réforme fiscale de Trump et la hausse de ses coûts d'acquisition de trafic ont plongé les comptes dans le rouge au dernier trimestre. Alphabet, la maison mère de Google, en pleine discussion avec Aramco pour bâtir un hub technologique en Arabie Saoudite, a vu ses chiffres d'affaires annuel et trimestriel augmenter nettement, selon les résultats publiés ce jeudi. En revanche, le groupe a subi une perte nette sur les trois derniers mois et a vu ses coûts beaucoup croître. Les revenus d'Alphabet progressent, pas les bénéfices Le chiffre d'affaires du dernier trimestre est en hausse de 24 % à 32,3 milliards de dollars, mieux que prévu, et il atteint 110,9 milliards de dollars sur l'année entière (+23 %), un peu au-dessus des attentes des analystes, a indiqué le groupe jeudi. Mais le groupe a subi une perte nette de 3,02 milliards en fin d'année à cause de la réforme fiscale américaine, qui entraîne une charge exceptionnelle pour impôt de plus de 10 milliards de dollars au dernier trimestre.

By |2018-02-02T08:07:59+00:00February 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments