Monthly Archives: February 2018

Un co-fondateur de Facebook veut financer un revenu de base

Un co-fondateur de Facebook veut financer un revenu de base en taxant les plus riches Annabelle Laurent Co-fondateur de Facebook, dont il est parti en 2012 avec près de 500 millions de dollars en poche, Chris Hughes publie un livre, Fair Shot : Rethinking Inequality and How We Earn, dans lequel il défend l’instauration d’un revenu de base, financé en taxant les 1% les plus riches. Il rejoint ainsi le clan des adeptes de cette mesure sociale de plus en plus populaire dans la Silicon Valley. Pourtant, quand on y regarde de plus près, sa proposition se distingue de celles d’Elon Musk, Tim O'Reilly ou Mark Zuckerberg. Qui est ce co-fondateur de Facebook dont on connaît à peine le visage adolescent ? Chris Hughes, 34 ans, était « l’empathique » de l’équipe originelle de Facebook, celui qui, à défaut de savoir coder, savait « communiquer avec le monde extérieur », comme le présente Fast Company. Plus à l'aise sur l'aspect relationnel que ses camarades, et très politique, Chris Hughes était intronisé en couverture du même magazine, en 2009, comme le « gamin qui a fait d'Obama le président », en référence au rôle majeur qu'il a joué en coulisses de la campagne en ligne du démocrate. Repenser les inégalités, avec ou sans robots Près de six ans après son départ de Facebook, il est désormais président de l’Economic Security Project, une organisation « dédiée à faire avancer le débat sur le “cash inconditionnel” (donné à 30 millions de familles américaines, à hauteur de 500 à 6 000 dollars par famille et par an, sous la forme de l'«Earned Income Tax Credit») et le revenu de base aux Etats-Unis ». Et Chris Hughes a présenté ces derniers jours son plan d’attaque pour « repenser les inégalités ». Mais s’il plébiscite le revenu universel, à l’instar de Mark Zuckerberg - qui a soutenu publiquement la mesure lors de son discours à Harvard en mai 2017 - ou Elon Musk, c’est sans agiter le spectre de l’automatisation. « Dire “trouvez-vous un travail” ne suffit plus, il faut trouver aujourd'hui de nouveaux moyens pour soutenir la population » « Les futurologues adorent débattre du sort que réserveront à nos économies les voitures autonomes ou les robots. Mais pour ce qui est des perturbations de l’économie, le futur est déjà là », écrit-il dans une tribune publiée dans le Guardian le 20 février. Car avoir un travail n’est plus la garantie d’une stabilité financière, souligne-t-il : « Les emplois d’aujourd’hui offrent moins de sécurité, moins d'avantages, sont moins bien payés. Dire “trouvez-vous un travail” ne suffit plus, il faut trouver aujourd'hui de nouveaux moyens pour soutenir la population. » Son idée est d'apporter un complément aux travailleurs en difficulté (l'aide écarte donc les personnes totalement sans emploi, mais inclut le travail qui n'est pas défini comme tel, comme l'assistance aux personnes âgées), en ajoutant une source de revenus stable à leur salaire et aux aides sociales. Concrètement, il s'agirait d'apporter à chaque adulte actif dont la famille gagne moins de 50 000 dollars par an un revenu supplémentaire de 500 dollars par mois, et ce en taxant les 1% d’Américains les plus riches. La mesure profiterait, d'après ses calculs, à 90 millions d'Américains, « diviserait par deux le nombre de gens vivant en situation de pauvreté, et stabilisaterait la situation financière d'une grande partie de la classe moyenne, le tout pour moins de la moitié de ce que nous dépensons chaque années dans la Défense ». En finir avec le principe « Winner-takes-all » Au magazine Time, qui lui demande d'emblée « pourquoi les ultra-riches devraient être limités dans leur capacité à choisir ce qu'ils veulent faire de leur argent », Chris Hughes rétorque : « En aucun cas je ne pense qu'ils doivent l'être. J'essaie de montrer que nous vivons dans une économie où le gagnant prend tout ("winner-takes-all"), dans laquelle tout le monde travaille dur mais seule une petite minorité s'en sort bien. Il ne s'agit pas de venir chercher les riches avec des fourches. » . Issu d'une famille de la classe moyenne installée en Caroline du Nord, Chris Hugues explique avoir bénéficié d'une aide financière pour pouvoir s'inscrire à Harvard, et avoir eu droit ensuite aux rires de ses parents le jour où il leur a expliqué que ses colocs, Mark Zuckerberg et Dustin Moskovitz, quittaient l'université pour se consacrer au site qu'ils venaient de créer tous les trois. « Je suis fier du travail accompli, explique-t-il, mais le fait que j'ai pu gagner près d'un demi-milliard de dollars pour trois ans de travail, alors que la moitié des Américains n'ont pas de quoi trouver 400 dollars en cas d'urgence - témoigne de ce qui ne va pas dans notre économie ». En 2016, Evgeny Morozov, chercheur biolérusse connu pour sa critique du « solutionnisme technologique » s'attaquait à la récupération de l'utopie du revenu universel par la Silicon Valley, et écrivait ceci : « Le plus insolite, c’est que la crème des start-up voudrait nous persuader que les gouvernements prendraient en charge le financement du revenu universel. Avec quel argent ? Certainement pas avec les milliards des nababs de la Silicon Valley : ces radicaux préfèrent les déposer dans des paradis fiscaux ». En proposant de taxer les 1% les plus riches, donc lui-même ou ses anciens colocs Mark Zuckerberg et Dustin Moskovitz, et même s'il assure ne pas vouloir « venir chercher les riches avec des fourches », Chris Hughes compte en tout cas, pour sa part, sur la participation active des « nababs de la Silicon Valley ». Il rejoint en cela le Néerlandais Rutger Bregman, auteur du best-seller Utopies Réalistes, pour lequel « les riches paieront pour le revenu universel des pauvres ».

By |2018-02-24T11:27:17+00:00February 24th, 2018|Scoop.it|0 Comments

In the Pink: Glossier Raises $52M to Elevate Customer Experience

“E-commerce has made buying easier and more efficient, but discovery less fun and meaningful. Our direct-to-consumer model has enabled us to build uniquely powerful relationships with every single one of our customers on a personal level. We know that our customers are driven by the excitement of finding a new beauty product that they love, through someone they trust. This breadth of human connection and celebration of personal choice is core to who we are, and something we want to further facilitate and develop through new digital products—and, indeed, across all of our customer touchpoints. We are building a people-first ecosystem, to help and to inspire.” In 2017, Glossier expanded into two new countries and two new product categories. The company also opened offices in London and Montreal, after acquiring the Canadian tech agency, Dynamo. Customers can shop the full range of products directly through its website and at the company’s New York showroom. Glossier currently ships to the United States, Canada and the United Kingdom.

By |2018-02-24T11:22:27+00:00February 24th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Brands Know They’re Being Creepy

US consumers felt even more strongly about invasive personalization tactics: Three-quarters of those polled thought most were at least somewhat creepy. This disconnect between brands and consumers extended to the perceived effects of negative experiences. Brands were more likely to assume consumers would be frustrated (44% of brands vs. 34% of consumers) and disappointed (38% of brands vs. 20% of consumers), while consumers were more likely to say they get angry (23% of consumers vs. 12% of brands) or stop doing business with a company (23% of consumers vs. 6% of brands). Retargeting ads that follow shoppers across sites and devices, asking for personal info and contacts when clicking on a Facebook quiz, or wanting an email in exchange for using “free” Wi-Fi in a public place can all fall under the "too creepy" umbrella. A November 2017 Retail Systems Research (RSR) survey, sponsored by Esri, corroborates that companies are aware of potentially offensive marketing tactics. For the US retailers polled, the second-most-cited barrier to using location-based analytics was the “creepiness” of tracking (47%), followed very closely by consumer privacy concerns (46%).

By |2018-02-22T22:20:46+00:00February 22nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Ca se passe en Europe : la justice belge somme Facebook d’arrêter de pister les internautes

Le tribunal de première instance de Bruxelles a très sévèrement condamné le géant des réseaux sociaux pour non-respect de la loi belge sur la protection des données. On ne badine pas avec la législation belge sur la vie privée. C'est l'amère expérience que fait le californien Facebook. Vendredi, le tribunal de première instance de Bruxelles a très sévèrement condamné le géant des réseaux sociaux pour non-respect de la loi du Plat pays sur la protection des données. Dans un jugement de plus de 80 pages, le tribunal a très largement repris l'argumentaire développé par la Commission belge de la vie privée (l'équivalent de la CNIL française), à l'origine de cette action contre Facebook Inc., Facebook Irlande et Facebook Belgique.

By |2018-02-22T22:20:21+00:00February 22nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Seuls 4% des DSI ont déjà mis en place un projet autour de l’IA

Une étude Gartner intitulée « CIO Agenda Survey 2018 », réalisée dans 100 pays auprès de plus de 3 000 DSI, révèle que seuls 4% d’entre eux ont déjà mis en place un projet autour de l’IA. 46% envisagent quant à eux de monter un projet dans le domaine. L’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres. Sujet majeur de ces dernières années, il est devenu synonyme d’innovation et de nombreuses entreprises s’emparent du terme, pas toujours à bon escient. La nouvelle étude de Gartner intitulée « CIO Agenda Survey 2018 » le montre. Le cabinet a interrogé 3 160 DSI dans près de 100 pays. Parmi les interrogés, seuls 4% déclarent avoir implémenté un projet autour de l’intelligence artificielle. Il semblerait donc qu’une majorité des entreprises n’ait pas encore compris l’intérêt d’implémenter une telle technologie. Ou elles s’en servent pour des effets d’annonce. Pourtant, l’envie semble présente : 46% des DSI interrogés envisagent de lancer un projet dans le domaine.

By |2018-02-22T18:17:15+00:00February 22nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

EN VUE Philippe Wahl, un lettré à La Poste

Pour le PDG de La Poste, qui présente ses résultats aujourd'hui, la révolution est au programme. En s'équipant de quads électriques pour livrer courrier et colis, La Poste joue la carte des « transports doux ». Son patron n'est pas non plus du genre à élever la voix. Cela ne l'empêche pas depuis 2013 de mener une révolution dont on ne peut que se féliciter qu'elle aussi se fît à bas bruit. Ce n'est plus (seulement) une entreprise de transport qu'il dirige. C'est un vendeur d'épicerie, un réseau d'assistantes sociales, une armée de facteurs qui, à défaut de lettres à distribuer, collectent du papier à recycler, se mettent au service de la Silver économie . Déjà ils assurent des visites régulières aux personnes âgées « Veillez sur mes parents » - et contribuent à l'élaboration d'un nouvel « écosystème » qui s'enrichira aussi de prestations de ménage, de bricolage, de location de matériel médical, etc. Bien sûr, la vieille dame voit dans l'e-commerce l'élixir de jouvence qui viendra dynamiser son activité de colis express. Ainsi le conseiller d'Etat, ex-conseiller de Michel Rocard et surtout banquier - Compagnie Bancaire, Caisses d'Epargne, Royal Bank of Scotland, La Banque Postale - a lui aussi fait sa mue. Son premier fait d'armes fut chez Rocard de défendre la création de la CSG, dont le Bercy de Bérégovoy ne voulait pas. Lui est restée sa façon de plonger au fond des dossiers, ne rien lâcher. A l'ENA, il fit partie avec Guillaume Pepy de la promotion Louise Michel, les voilà tous deux confrontés aux deux symboles les plus sensibles du service public à la française. Wahl, qui d'ailleurs se targue de grands-pères cheminots et d'une marraine postière, sait qu'il ne peut se permettre la petite vitesse. Le facteur temps joue en sa défaveur et ne sonnera pas forcément deux fois.

By |2018-02-22T08:40:42+00:00February 22nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Sciences Po choisit le Kenya pour son premier bureau en Afrique

Ni Abidjan, ni Johannesburg, ni Lagos : c’est à Nairobi que Sciences Po a décidé d’ouvrir son tout premier bureau en Afrique. L’université parisienne de sciences humaines et sociales est le premier établissement français à s’installer dans la capitale du Kenya, d’autres grands noms hexagonaux ayant choisi de se développer depuis l’Afrique francophone, telle l’école de commerce HEC, qui s’implante actuellement en Côte d’Ivoire. Un choix en droite ligne, souligne la direction, avec la stratégie d’internationalisation de Sciences Po, qui accueille des étudiants de 150 nationalités et propose un tiers de ses cours en anglais. Mais il s’agit aussi de s’installer sur un marché prometteur. « Nous avons choisi le Kenya car c’est une plateforme dynamique pour l’ensemble de la région », a ainsi justifié Vanessa Scherrer, la vice-présidente chargée des affaires internationales, lors du lancement officiel à Nairobi, lundi 19 février. Et d’ajouter : « Nous y anticipons une forte concurrence dans l’enseignement supérieur dans les dix prochaines années. »

By |2018-02-22T08:36:36+00:00February 22nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

E-Money By Expresso : Expresso Sénégal se met à l’heure du transfert d’argent | CIO MAG

Après Orange Money et Tigo Cash bien connus du grand public au Sénégal, voici que le sous-secteur de la monnaie électronique enregistre un troisième opérateur. Il s’agit de Expresso à travers l’initiative E-Money By Expresso. La cérémonie officielle de lancement du nouveau produit a eu lieu jeudi à Dakar au siège de la société de téléphonie en présence du directeur général Abdall Saeed, d’hommes d’affaires, de représentants du corps diplomatique ainsi que de ceux du gouvernement sénégalais d’après un compte rendu du site Leral.net repris par Orbiti.com. A en croire nos confrères, une grosse touche d’interopérabilité a été apportée puisque « le client disposant d’une puce Expresso peut envoyer de l’argent quel que soit l’opérateur ».

By |2018-02-21T23:09:24+00:00February 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Orange voit sa croissance s’accélérer

Ne pas se fier aux apparences. Orange a publié ce mercredi un bénéfice net de 1,9 milliard d'euros pour l'exercice 2017. En baisse de 24,8 % en un an, ce résultat est toutefois à mettre en perspective avec l'exercice 2016, marqué par un afflux de recettes exceptionnelles générées par la cession de la participation du groupe dans l'opérateur britannique EE. Sur l'ensemble de l'année 2017, Orange a vu son chiffre d'affaires progresser de 0,4 % (+1,2 % à base comparable) pour s'établir à 41,1 milliards d'euros. Le groupe dirigé par Stéphane Richard, renouvelé hier dans ses fonctions , s'attend pour 2018 à une croissance de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté supérieure à celle réalisée en 2017.

By |2018-02-21T10:47:15+00:00February 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Google’s new AI algorithm predicts heart disease by looking at your eyes

Scientists from Google and its health-tech subsidiary Verily have discovered a new way to assess a person’s risk of heart disease using machine learning. By analyzing scans of the back of a patient’s eye, the company’s software is able to accurately deduce data, including an individual’s age, blood pressure, and whether or not they smoke....

By |2018-02-21T10:46:39+00:00February 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments