Monthly Archives: February 2018

UP Magazine – Après le commerce de vos données personnelles, voici celui de vos données génétiques

BIO INNOVATIONS Après le commerce de vos données personnelles, voici celui de vos données génétiques CHARLES-ELIE GUZMAN 13 F�VRIER 2018 Le séquençage de l’ADN est devenu une pratique courante dans les laboratoires. Les méthodes s’améliorent chaque jour et permettent aux scientifiques et aux médecins des progrès considérables dans leurs recherches. Mais vous êtes-vous demandé d’où venait cet ADN ? La question n’est pas souvent posée mais pourtant, le commerce de l’ADN est une pratique qui enrichit plusieurs sociétés dans le monde. Elles se sont fait une spécialité de vendre des codes génétiques à leurs clients laboratoires ou industries pharmaceutiques. Un commerce juteux dans lequel le propriétaire de l’ADN ne voit rien passer. C’est ce que veut changer le professeur de Harvard Gorge Church, figure emblématique et parfois controversée de la génétique moderne. Il envisage d’associer une blockchain aux codes ADN afin de rémunérer, en cryptomonnaie, les propriétaires de ces données génétiques. Le professeur George Church est une figure réputée du monde de la génétique, l’un des pères du séquençage du génome. Pour la petite histoire, c’est lui qui avait lancé l’idée de ressusciter un mammouth à partir de brins d’ADN ou celle de fabriquer un génome humain synthétique. Ce professeur est très actif dans le domaine de la recherche à Harvard et au MIT, mais il sait aussi transformer son travail en business en créant volontiers des startup pour exploiter ses travaux. C’est une pratique commune et appréciée aux Etats-Unis. Sa dernière création est une startup qui a pour ambition de révolutionner la façon dont s’effectue le commerce des séquences d’ADN. Les Google du génome Sa startup Nebula Genomics veut changer la façon dont les entreprises manipulent l’ADN d’un individu. De nombreuses sociétés ont éclos, surtout en Silicon Valley, pour faire commerce autour de l’ADN. En 2017, ce serait plus de dix millions de tests génétiques qui auraient été effectués sur des individus par une myriade de sociétés. Parmi elles, une pionnière, la société 23andMe qui propose depuis 2013 des tests ADN à des personnes privées. Les motivations des clients de cette entreprises vont de la recherche de paternité au dépistage de maladies génétiques, en passant par des recherches généalogiques. Les tests sont payants, souvent chers, environ 1000 $. Vous pensiez que le business de ces sociétés s’arrêtait là ? Il n’en est rien. Les personnes qui utilisent ces services ne se rendent peut-être pas compte que le vrai business de ces entreprises est celui de la vente de données génétiques. En effet, ces sociétés sont des intermédiaires qui utilisent l’ADN récupéré sur leurs clients pour le revendre à des sociétés pharmaceutiques ou des laboratoires de recherche. Un membre du conseil d’administration de 23andMe aurait ainsi expliqué : « Le vrai business n’est pas de faire de l’argent en vendant des kits. Une fois que vous avez les données, vous devenez le Google des soins de santé ».

By |2018-02-18T22:54:00+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

INSIDR exporte son offre de visite dédiée aux touristes étrangers dans 10 villes Européennes

Pour visiter Paris, les packs touristiques d’INSIDR sont disponibles à la location dans l’aéroport CDG ou en ligne sur le site d’INSIDR. Pour recevoir son kit touristique, le tarif de base est de 5 € par jour. À quoi s’ajoute une série d’options proposées à des tarifs journaliers pour répondre au mieux aux besoins des visiteurs. Les touristes canadiens peuvent par exemple intégrer un forfait data, appels et sms illimités vers l’Amérique du Nord pour 3 € supplémentaire par jour. L’utilisateur peut demander des adaptateurs voiture pour recharger le téléphone prêté et différents accessoires. La startup met une plateforme de messagerie à disposition des utilisateurs qui peuvent poser leurs questions et recevoir des conseils des habitants de la ville. Depuis 2017, marquant la fin des frais de roaming dans les pays membres de l’UE, difficile d’imaginer qu’un touriste en provenance d’un pays de l’union soit enclin à utiliser un smartphone de prêt plutôt que le sien. Cependant, l’offre proposée par INSIDR est parfaitement adaptée pour les touristes venus d’Asie, d’Amérique, d’Afrique et du Proche Orient pour éviter ces frais de roaming et profiter d’une expérience de visite originale. En 2016, Paris a accueilli plus de 2,5 millions de visiteurs d’Amérique et 2 millions de touristes venus d’Asie. Les cofondateurs de la jeune pousse se montrent confiants quant à leur développement en Europe. « Face aux retours unanimes de nos précédents utilisateurs et aux nouvelles attentes des voyageurs, nous n’avons pas de doutes sur la place d’INSIDR dans ce secteur et en Europe. Il va vite devenir LE bon tuyau à partager », ont déclaré dans le communiqué Nina et Benjamin Forlani (frère et sœur) et fondateurs d’INSIDR. L’objectif de la jeune pousse est de doubler le nombre d’utilisateurs d’ici fin 2018, en équipant 10 000 voyageurs.

By |2018-02-18T22:53:35+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Apple pourrait commander pour la première fois ses mémoires à un groupe chinois

L'annonce d'une commande de puces NAND à la société d'Etat Yangtze Memory serait un coup de tonnerre dans le monde de l'électronique. Cherchant toujours à diversifier ses fournisseurs de composants pour tenir ses coûts de production, Apple pourrait prochainement commander pour la première fois des puces mémoires à un producteur chinois. Selon le « Nikkei », le quotidien économique japonais, le groupe américain aurait entamé des négociations avec la société Yangtze Memory, une filiale du spécialiste des semi-conducteurs Tsinghua Unigroup, contrôlé par l'Etat chinois. Ces dernières années, Apple, qui est l'un des plus gros acheteurs au monde de mémoires flash NAND, pour équiper notamment ses iPhone, a commandé ce type de composants aux sud-coréens Samsung Electronics et SK Hynix, ainsi qu'au japonais Toshiba. Mais le Californien recherche toujours de nouvelles options, alors que les prix des NAND sont orientés à la hausse avec l'accélération de la demande. Cette mémoire, qui peut conserver des données même lorsqu'elle n'est plus sous alimentation électrique, s'est imposée comme la solution de stockage de référence pour les appareils mobiles, mais aussi de plus en plus dans les ordinateurs portables ou les appareils photo.

By |2018-02-18T22:52:56+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Max, la conciergerie innovante de Crédit Mutuel Arkea, vise les 100 000 utilisateurs en 2018

Lancé en décembre 2017, Max l'assistant personnel créé par Crédit Mutuel Arkea sous l'impulsion de Didier Ardouin, vise les 100 000 utilisateurs en 2018 en France. Ce service très innovant, accessible via une App mobile, associe un service de conciergerie, du coaching financier et de l'investissement.

By |2018-02-18T22:52:28+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

CDO de Malakoff Médéric : “il faut libérer les données de santé”

Les données de santé sont bloquées en France. L’urgence est à les libérer dans le cadre d’un usage éthique centré sur des cas d’usage d’intérêt général. C’est la demande de David Giblas, Chief Digital Officer de l’assureur mutualiste Malakoff Médéric. Il a pris la parole le 8 février à l’occasion de la 1ère nuit de...

By |2018-02-18T22:52:22+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Consumers Don’t Have Time for Poor Customer Service

Fewer people are contacting customer service than they have in prior years but that doesn't make it any less important, according to a November 2017 survey of US internet users from enterprise cloud contact center and workforce optimization solution company Aspect Software. Indeed, the survey found that contact with customer service declined by 7 percentage points between 2015 and 2017. But top-notch customer service should still be a priority for brands—their bottom lines might depend on it. In 2016, 49% of respondents in the Aspect survey said they stopped doing business with a company because of a bad experience. That rate climbed to 54% one year later. And millennials are more likely to turn their backs. According to Aspect, 61% of respondents ages 18 to 34 stopped doing business with a company in 2017 due to poor customer service, up from 53% who said the same in 2016. Interestingly, many respondents didn't care if their customer service help came from a live agent or a chatbot. They just wanted the situation handled quickly and accurately.

By |2018-02-18T22:51:25+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les start-up dans le E-commerce : une opportunité mais avec de la…

Lancer sa start-up de e-commerce est à la mode en Afrique même s'il faut s'armer de beaucoup de patience avant de réussir. Un rapport relativise l'immédiateté du retour sur investissement des entrepreneurs et met en lumière le Nigéria qui semble prendre la main sur ce point. Une enquête menée entre 2015 et 2017. Avec un rythme soutenu de lancements, le e-commerce en Afrique est très dynamique. Pourtant si les initiatives ne manquent pas, moins de 30% d’entre elles sont rentables en raison des défis innombrables auxquels elles font face et de leurs perspectives de développement rapide assez faibles. Tels sont deux des nombreux enseignements révélés par Afri-Shopping : Exploring the African E-commerce Startup Ecosystem report 2017, réalisé par le portail d'informations, African Disrupt. « C’est très à la mode de démarrer des start-up permettant à des plateformes de se développer sur tout un tas de niches à travers le continent », confirme Tom Jackson co fondateur de Disrupt Africa « Notamment grâce au système de distribution en ligne qui ouvre des grandes opportunités commerciales ». Une enquête qui repose sur la collecte de données auprès de diverses jeunes sociétés et sur plusieurs années, donne une photographie exacte de ce que signifie vouloir investir dans le monde technologique en Afrique, certes stimulant et excitant mais aussi très challengeant. Ce rapport mené entre 2015 et 2017 passe, en effet, au crible les résultats de 264 jeunes entreprises issues de 12 secteurs clés du e-commerce et réparties sur 23 pays du continent. Démontrant ainsi que miser dans de telles structures est souvent incompatible avec un retour sur investissement rapide. Ce qui peut effrayer plus d’un partenaire financier. Résultat, 2016 a enregistré une baisse assez sévère de créations de structures. Une tendance qui semble s’inverser en 2017, mais avec un financement très mal réparti puisqu’il se concentre à 90% dans 5 pays. Moins de 30% des start-up sont aujourd'hui rentables Parmi ceux-ci, arrivent en tête le Nigéria qui totalise à lui seul 40 % des start-up digitales, l’Afrique du Sud qui rivalise en termes de levée de fonds avec le Nigéria, puis le Kenya. « En révélant la prédominance du Nigeria -chiffres à l’appui- dans le paysage du e-commerce africain est une des découvertes les plus passionnantes de ce rapport », se réjouit Gabriella Mulligan, co-fondatrice de Disrupt Africa « Car d’une part, il démontre pour la première fois que ce pays doit cette place à ses entrepreneurs. Et d’autre part, qu’il est en train de bien mieux réussir que l’Afrique du Sud et le Kenya, pays qui jusqu'à présent, selon les affirmations des acteurs du secteur technologique local, étaient donnés comme les plus dynamiques. Or, selon nous, le Nigéria va tellement bien réussir, qu’il va prendre le lead en Afrique à l’échelle de ce qui se passe pour certains dans les marchés occidentaux ».

By |2018-02-18T22:51:12+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Modern Love: Are We Ready for Intimacy With Robots?

IT IS SUMMER 2002, mid-morning in a university research lab on the edge of Osaka, Japan. Two girls—both dressed in pale yellow, with child-puffy cheeks, black shoulder-length hair, and bangs—stand opposite each other under fluorescent lights. More precisely: One is a girl, 5 years old; the other is her copy, her android replica. They are the same size, one modeled on the other, and they are meeting for the first time. ¶ The girl stares hard into the eyes of her counterpart; its expression is stern and stiff. It seems to return her gaze. ¶ A man is videotaping the pair—he is the father of one, creator of the other—and from off-camera he asks, “Would you like to say something?” ¶ The girl turns to him, disoriented. She turns back to the android. ¶ “Talk to her!” he says. “Hello.” ¶ The girl repeats the word, quietly, to her robot-self. It nods. ¶ Her father feeds her another line: “Let’s play.” The android wiggles its head. Her father chuckles behind the camera. But the girl does not budge. She simply stares at her double, the look on her face one of focus and perhaps concern. Each member of this pair continues making the barely there gestures that serve, through reflex or ruse, as signs of life: Each blinks at regular intervals; each tilts her head from side to side. One is processing, in the raw, sensory-overload manner of a human child; the other is performing a series of simple movements made possible by the servomotors installed inside the silicone casing that is its skin. “Is it difficult to play with her?” the father asks. His daughter looks to him, then back at the android. Its mouth begins to open and close slightly, like a dying fish. He laughs. “Is she eating something?” The girl does not respond. She is patient and obedient and listens closely. But something inside is telling her to resist. “Do you feel strange?” her father asks. Even he must admit that the robot is not entirely believable. Eventually, after a few long minutes, the girl’s breathing grows heavier, and she announces, “I am so tired.” Then she bursts into tears. That night, in a house in the suburbs, her father uploads the footage to his laptop for posterity. His name is Hiroshi Ishi­guro, and he believes this is the first record of a modern-day android. IN THE 15 YEARS since, Ishi­guro has produced some 30 androids, most of them female. They have included replicas of a newscaster, an actress, and a fashion model. These androids have made numerous public appearances—in cafés and department stores, singing in malls, performing in a play. Mostly, though, Ishi­guro’s brood of pretty “women” is used for his academic experiments, many of which are conducted at two locations in Japan: the Advanced Telecommuni­cations Research Institute International in Nara and the Intelligent Robotics Laboratory on the campus of Osaka University. The lab, known as IRL, is embedded within a maze of austere, gray university buildings. In one of these industrial boxes, about 30 students and assistant professors work in a series of near-­silent computer pods and observation rooms. Teams of young men shuffle down the long, linoleum-lined hallways in sweatshirts, pace the research rooms in their socks, or hover over laptops in rows, heads down, subsisting mostly on Red Bull, crackers, and Pocky Sticks. (Women do not seem like a natural fit here. As if to underline this fact, a sign by the rest­rooms reads, “Watch out for male strangers in the ladies toilet.”) Presiding over this disheveled scene is ­Ishi­guro-sensei. He is immediately recognizable, looking just as he does in promotional photos from recent years: perfectly mod in slim-­fitting black with matching leather backpack and fanny pack. He wears tinted hexagonal glasses and styles his jet-black hair into a mop top that swoops across his forehead. This is his department: Ishi­guro, 54, is a distinguished professor at one of the country’s top universities, with two labs, partnerships with a dozen private companies throughout Japan, a recent $16 million grant from the government (one of its most generous in science and engineering, he says), and seven secretaries to manage it all.

By |2018-02-18T22:50:22+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Uber continue de générer des pertes abyssales

La fin d'année apporte toutefois quelques motifs d'espoir pour le nouveau patron, qui confirme l'objectif d'équilibre opérationnel et d'introduction en Bourse pour 2019. Dara Khosrowshahi a encore beaucoup de travail, mais les résultats de la fin d'année devraient l'encourager. Le nouveau patron d'Uber , qui a remplacé Travis Kalanick, a bouclé son premier trimestre complet à la tête de la société, lors du quatrième trimestre 2017. Une fin d'année plutôt positive pour le VTC, qui a vu son chiffre d'affaires net grimper de 61 % sur la période, comparé à la fin 2016, et a résorbé ses pertes de 26 % comparé au trimestre précédent. La part de marché aux Etats-Unis serait, elle, stabilisée autour de 70 %, après avoir fortement reculé au premier semestre : en début d'année, elle était de 82 %... Dara Khosrowshahi continue donc de partager les principaux chiffres de la société, même si celle-ci n'est pas cotée. Lors d'une conférence avec les investisseurs, il a expliqué ces performances par le plan de contrôle des coûts mis en place l'été dernier. Notamment dans la publicité et le marketing (baisse des dépenses de 7,5 % par rapport au trimestre précédent). La société a aussi serré le budget de son service clients et les coûts d'acquisition (-1 %), en freinant par exemple les réductions. Son objectif reste d'atteindre l'équilibre opérationnel l'an prochain, avant d'introduire la société en Bourse. Des doutes sur le modèle Mais ce trimestre prometteur ne doit pas faire oublier que l'année 2017 aura été très compliquée pour Uber. Outre les problèmes de gouvernance et le conflit avec son fondateur, Travis Kalanick, Uber a vu bondir ses pertes à un niveau jamais vu : 4,5 milliards de dollars, sur un chiffre d'affaires net de 7,5 milliards. Un creusement impressionnant par rapport à 2016, où Uber n'avait généré « que » 2,8 milliards de pertes, même s'il avait alors bénéficié de la vente de ses activités chinoises.

By |2018-02-18T22:49:35+00:00February 18th, 2018|Scoop.it|0 Comments