Le groupe américain cède ses activités à Grab, le leader du secteur des VTC dans la région. En coulisse, le japonais Softbank encourage cette grande consolidation.
Deux ans après avoir jeté l’éponge sur le marché chinois où il était confronté à Didi Chuxing , Uber Technologies, le géant américain des véhicules de transport avec chauffeur (VTC), a annoncé, ce lundi, qu’il allait céder ses activités en Asie du Sud-est à son rival régional Grab.
En échange de ce retrait, Uber va prendre le contrôle de 27,5 % de son concurrent qui avait été fondé en 2012 en Malaisie et a développé depuis un réseau de clients et de services bien supérieur à ceux des autres acteurs du secteur.
Selon le communiqué diffusé par les deux sociétés, Dara Khosrowshahi, le PDG d’Uber siégera désormais au conseil d’administration de Grab pour aider le groupe à accélérer son expansion sur les huit marchés où il est présent (Singapour, Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Vietnam…). ‘Cet accord va nous aider à redoubler d’efforts sur nos projets de croissance au moment où nous investissons massivement dans nos produits et notre technologie’, a déclaré le patron de la société américaine qui a parallèlement expliqué, dans un blog, qu’Uber souhaitait désormais se concentrer sur les marchés les plus au coeur de son activité.
Toujours dans le rouge
Malgré des investissements annuels évalués à près de 200 millions de dollars, Uber n’avait jamais réussi à dégager de profits en Asie du Sud-est et envisageait depuis des mois une porte de sortie honorable lui permettant de réduire ses pertes colossales.
Sur l’ensemble de 2017, le groupe, qui espère entrer en Bourse en 2019, avait reconnu, à l’échelle mondiale, une perte de 4,5 milliards de dollars.
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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