Monthly Archives: May 2018

Zuckerberg peine à convaincre des eurodéputés très offensifs

Le patron de Facebook était mardi soir face au Parlement européen. Ses promesses n'ont pas suffi à rassurer des députés européens très remontés contre son entreprise. De la même manière qu'il avait présenté des excuses au Congrès américain, Mark Zuckerberg, le numéro un de Facebook, a fait acte de contrition, mardi soir, devant les députés européens. Face aux dérives récentes constatées sur les réseaux sociaux (« fake news », extrémisme, manipulation politique), il s'est dit « désolé » d'avoir commis « l'erreur » de ne « pas faire assez », au cours des toutes dernières années. « Cela va prendre du temps de résoudre » ces problèmes, a-t-il prévenu.

By |2018-05-23T14:38:03+00:00May 23rd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les « crypto-criminels » dans le viseur des régulateurs américains

Les autorités ont annoncé avoir lancé un vaste coup de filet contre des faux projets de levées de fonds en cryptomonnaies (ICO). L'opération n'est pas passée inaperçue. Plusieurs régulateurs américains et canadiens ont annoncé lundi avoir lancé un vaste coup de filet contre les projets bidons de levées  de fonds en cryptomonnaies (ICO), provoquant d'importants remous sur les marchés. Mardi, le bitcoin reculait encore de plus de 2 %, sous la barre des 8.300 dollars (7.030 euros). Au total, l'opération baptisée « Operation Cryptosweep » a abouti à l'ouverture de 70 demandes d'informations et enquêtes, ainsi que 35 actions en justice, notamment aux Etats-Unis. Pour parvenir à ce résultat, les autorités ont collaboré avec 40 membres de l'Association nord-américaine des autorités en valeurs mobilières (NASAA). Plusieurs centaines d'arnaques « L'exploitation grandissante de l'univers des cryptomonnaies par des malfaiteurs est une menace importante pour les investisseurs lambda aux Etats-Unis et au Canada et les membres de la NASAA veulent combattre cette menace », a réagi Joseph Borg, responsable de la NASAA, cité par l'AFP. Les régulateurs américains et canadiens ont travaillé plusieurs semaines pour identifier  les projets d'ICO frauduleuses.  Ils ont notamment étudié, comme l'a fait le régulateur fédéral américain (SEC) en début d'année, les équipes, le « prospectus » (white paper) et le site internet des projets des ICO. Le cas des arnaques dans les levées de fonds, dont 80 % se font en ether, est un vrai sujet pour les autorités de régulation, alors que le secteur est en pleine explosion. Depuis début 2017, les ICO ont permis de récolter plus de 9 milliards de dollars (7,6 milliards d'euros). Et rien qu'en 2018, le secteur pèse déjà plus de... 5 milliards de dollars (4,2 milliards d'euros).

By |2018-05-23T11:42:03+00:00May 23rd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le mobile en Afrique : « le couteau suisse du digital »

En 2018, 75 % des foyers africains devraient être connectés à Internet via des technologies mobiles et d’ici à 2020, 660 millions d’Africains devraient posséder un smartphone (soit un taux de pénétration de près de 55 %) contre 336 millions en 2013. « L’Afrique est un continent de plus en plus équipé en technologies et de plus en plus connecté. Le smartphone est devenu un équipement universel et les applications se multiplient », explique Karim Koundi, associé responsable du secteur des technologies, médias et télécommunications pour Deloitte Afrique Francophone, qui aime à qualifier le mobile en Afrique « de couteau suisse du digital ». D’un coût abordable (grâce à des offres de terminaux low cost dédiés au continent africain, on trouve des smartphones à moins de 30 €), le mobile impacte les pays africains à deux niveaux. « Macro-économique, d’abord », souligne Karim Koundi, « car il existe un lien direct entre l’accès au digital et la croissance économique. Une augmentation de 5 % du taux d’équipement en terminaux mobiles crée une hausse de 1 % du PIB ». L’autre niveau est sectoriel. Le secteur financier, le secteur agro-alimentaire, celui de la santé, du transport et de la logistique, du tourisme, des médias et du divertissement, le e-commerce, sont ceux qui bénéficieront le plus de la montée en puissance de l’équipement en smartphone et de l’accès à Internet. De la e-santé à l’entertainment La faiblesse du taux de bancarisation en Afrique (le plus faible au monde) est en passe d’être suppléé par l’accès via le mobile aux services bancaires. Ce développement a pris naissance il y a 6-7 ans au Kenya pour se généraliser depuis à tout le continent. Conséquence : « L’inclusion financière apporte une inclusion sociale, rendant via la traçabilité, le secteur informel plus complexe », constate Karim Koundi. Les pays du littoral sont plus avancés en équipement mobile que les pays enclavés, Internet passant par les câbles sous-marins, ce qui peut expliquer une certaine fracture digitale entre les pays. « Le gap », ajoute-t-il « est en train de se réduire, on entre dans une phase d’abondance de l’infrastructure télécom avec une connectivité de plus en plus généralisée. L’enjeu, demain, portera sur l’offre de services ». Déjà, les nouvelles technologies liées au machine learning et à l’intelligence artificielle en général font leur apparition en Afrique dans le secteur de la santé, facilitant ainsi l’accès aux soins et le dépistage de maladies. En progression dans les pays d’Afrique anglophone (Nigeria, Kenya, Afrique du Sud), la e-santé touche désormais la partie francophone, à commencer par la Tunisie qui va jusqu’à proposer ses prestations de santé à la France mais aussi au Gabon et en Côte d’Ivoire. Tout ce qui touche au divertissement s’épanouit également grâce au numérique. Près d’un utilisateur africain sur deux (45 %) utilise Internet pour suivre des événements en direct, principalement sportifs. Ils sont déjà 25 % à se dire prêts à dépenser plus de 20$ par an pour regarder des diffusions en direct. Dans le domaine des médias, 58 % des Africains se déclarent susceptibles de s’abonner à des médias en ligne, 39 % à de la vidéo à la demande et 35 % à de la musique. « Le développement des médias digitaux est en plein essor, principalement dans le streaming musical avec le renforcement de positionnement de leaders mondiaux mais également grâce au développement de start up africaines. Nombreux aujourd’hui sont les pays africains qui misent sur l’innovation et le développement de start up africaines pour proposer des contenus 100 % africains, encourageant ainsi l’entreprenariat. Le continent africain est en train de passer d’une simple consommation digitale à une production digitale », conclut Karim Koundi. Air Côte d’Ivoire a d’ailleurs lancé son premier vol proposant du wifi à bord suivi par de nombreuses compagnies africaines qui viennent de passer commande d’avions équipés de cette technologie

By |2018-05-21T11:15:30+00:00May 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Donald Trump, l’électrochoc dont l’Europe avait besoin

Avec l'irruption à Washington d'un président agressif et dépourvu de principe, les Européens ne peuvent plus se contenter d'être « l'idiot du village planétaire ». L'Union voit enfin s'ouvrir la possibilité de jouer un rôle majeur sur le plan géostratégique. A condition de parler d'une même voix. Ils l'ont pressenti dès son élection, ils le savent désormais de façon certaine : avec Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, les Européens vont devoir « prendre leur destin en main ». Ami ou ennemi ? C'est Angela Merkel, la chancelière allemande qui, la première, avait utilisé cette formule, à l'époque où Donald Trump menaçait de se désengager de l'Otan. Depuis, le président américain a multiplié les attaques. Sur le terrain commercial, d'abord, avec l'annonce de taxes sur l'acier et l'aluminium illégitimes au regard des règles de l'OMC. Sur le terrain diplomatique ensuite, avec notamment la sortie de l'accord avec l'Iran. Au point que Donald Tusk, le président du Conseil européen - l'institution qui rassemble les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union - est sorti de ses gonds, à Sofia, mercredi . « Avec des amis pareils, qui a besoin d'ennemi ? » a-t-il fustigé. Période d'instabilité Certes, l'inquiétude est légitime devant l'ère d'instabilité qu'ouvre le nouvel unilatéralisme américain. Mais c'est aussi une chance majeure qui se présente pour l'Union européenne. Navire construit pour la navigation par temps calme, l'Union a fait la preuve ces dernières années, avec les ajustements de la zone euro, qu'elle savait se donner les moyens d'affronter le gros temps économique. Elle est aujourd'hui au pied du mur et se doit de faire de même au plan géostratégique. Si l'unilatéralisme américain peut être la chance de l'Europe, c'est d'abord parce qu'il offre à celle-ci un boulevard pour occuper seule le terrain qu'elle partageait souvent, jusqu'à présent, avec Washington : celui consistant à mettre en avant la primauté du droit international sur la force. Face à des Etats-Unis au comportement imprévisible, « l'Union européenne a le droit international dans son ADN et fera tout pour protéger les institutions qui en sont les gardiennes », résume un haut diplomate européen. Ne pas céder au chantage Quand Washington tente de détricoter l'OMC , c'est à l'Europe d'opposer une attitude de fermeté. Quand les Etats-Unis se retirent de l'accord iranien, c'est à l'Europe de trouver une voie alternative avec Téhéran, basée sur le respect des engagements. Face aux menaces américaines en matière commerciale, c'est l'Europe, encore elle, qui refuse de plier devant ce qu'elle considère comme un chantage sans fondement. La négociation, oui, mais la loi de la jungle, non. Si l'identité dépend autant de la perception qu'on a de soi que de celle que nous renvoient les autres, alors ce nouvel environnement international déstabilisé redonne à l'Europe le lustre qui lui faisait défaut.

By |2018-05-21T08:53:25+00:00May 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

VivaTech : Mark Zuckerberg en vedette le 24 mai

C'est l'événement dans l'événement. Le patron de Facebook Mark Zuckerberg sera présent le 24 mai à Paris pour la journée d'ouverture de la troisième édition de Viva Technology (24-26 mai), le salon technologique organisé par Publicis et Les Echos. Mark Zuckerberg interviendra sur scène Porte de Versailles, accompagné de Maurice Lévy, président du Conseil de surveillance de Publicis Groupe et cofondateur de VivaTech. Les deux hommes échangeront sur plusieurs sujets parmi lesquels la technologie mise au service du bien commun, ainsi que les dernières innovations du géant américain. Des invités de marque Avant de venir à VivaTech, le patron du géant américain sera reçu la veille à l'Elysée avec une cinquantaine de dirigeants de grandes entreprises du numérique, des investisseurs et des intellectuels, qui seront également présents au salon parisien. À LIRE AUSSI Mark Zuckerberg va s'expliquer au Parlement européen Le plateau des invités de VivaTech, qui réunit plus de 8.000 start-up, est particulièrement riche cette année. Seront notamment présents les patrons de Microsoft (Satya Nadella), d'IBM (Ginni Rometty), de SAP (Bill McDermott), d'Intel (Brian Krzanich), d'Uber (Dara Khosrowshahi) ou encore le président de Samsung (Young K. Sohn).

By |2018-05-21T08:52:52+00:00May 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

India’s Infosys sets up blockchain-based trade finance network with seven banks | Reuters

Infosys is setting up its trade finance network in a banking sector rattled by an over $2 billion fraud at India’s second-biggest state-run lender, Punjab National Bank (PNB) (PNBK.NS), allegedly by two jeweler groups with help from rogue bank staff. The jewelers have been accused of raising credit from Indian banks’ overseas branches using fake trade finance guarantees provided by PNB staff in Mumbai who did not enter those guarantees in the bank’s computer system. Infosys’ network will make transactions transparent for “the buyers, the sellers, the buyer’s bank, the seller’s bank and any regulator who is on this network,” Rajashekara Maiya, Finacle global head of product strategy, said in a telephone interview. “With that kind of a capability, the technology can avoid all the fraud that could have taken place in a situation like Punjab National Bank,” he said. In March, India’s central bank barred all lenders from issuing letters of undertaking – a form of credit guarantee at the heart of the PNB fraud. Banks can continue issuing letters of credit and bank guarantees. The instruments are among the various forms of trade finance that importers use to fund overseas purchases.

By |2018-05-21T08:17:02+00:00May 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Kroger Counters Amazon’s Grocery Offensive With Ocado Deal – Bloomberg

The Kroger deal escalates a fight for leadership in the burgeoning business after Walmart Inc. in March announced plans to expand its grocery home-delivery service to more than 100 metro areas this year, with deliveries handled by services such as Uber Technologies Inc. Dutch grocer Ahold Delhaize NV, which gets the bulk of its 63 billion euros ($74 billion) of sales from U.S. chains such as Food Lion and Hannaford, aims to get 5 billion euros of sales online by 2020. Online competition is heating up as pricing pressure squeezes profit margins, forcing grocers to get together. In the U.K., Tesco Plc has acquired wholesaler Booker, while J Sainsbury Plc has agreed to buy rival Asda from Walmart, which is taking over Indian e-commerce provider Flipkart. French retailers are forming purchasing alliances. Kroger Deals With estimated sales of $123 billion in the current fiscal year, Kroger is the second-biggest grocer in the U.S. behind Walmart. After deals such as a $13 billion acquisition of Fred Meyer Inc. in 1999 and a $2.5 billion purchase of Harris Teeter Supermarkets Inc., the Cincinnati-based company operates in about 35 U.S. states. It has 2,800 supermarkets and stores under brands including Ralphs. Kroger shares were up 0.2 percent in early trading before U.S. markets opened. Kroger and Walmart each offer click-and-collect services in more than 1,000 locations, according to Bloomberg Intelligence analyst Jennifer Bartashus. Kroger has been charging a $4.95 service fee.

By |2018-05-21T08:15:18+00:00May 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

This is SO TRUE. From Tanya Joseph: We need to teach consumers why the internet is free

We, that is the aforesaid publishers, platforms and providers, as well as advertisers, have shied away of explaining that it is advertising that keeps the whole system afloat. And we never tell them that in order for us to target our ads effectively we need their data. We need to know who they are, what they are interested in and where they have been. I have never really understood why we have failed to explain the value exchange: you give us your data, we give you the internet. I would hate to think it is because we are a little embarrassed about advertising. Is it possible that advertising is still regarded as a little grubby? Answers on a postcard please. Whatever the reason, we have got ourselves into a bad place because now we are faced with growing consumer distrust in the online platforms and a real reluctance to share data. With the implementation of the GDPR just a few weeks away and a new ePrivacy directive being drafted at the EU (and yes it will affect us post-Brexit), we need to forge closer relationships with consumers; greater trust. And in my view we can only really build trust if we have greater levels of transparency.

By |2018-05-21T08:14:14+00:00May 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Salaire : ce que l’on gagne vraiment chez les géants de la Tech – Les Echos Start

En tête des entreprises les plus rémunératrices, on retrouve Facebook avec un salaire médian de 240.000 dollars annuels (environ 203.000 euros). Ce chiffre n’est pas une moyenne, mais signifie que la moitié des 25.000 salariés de Facebook sont payés plus de 240.000 dollars par an, et que l’autre moitié est payée moins. En deuxième position, Alphabet, la maison-mère de Google, déclare un salaire médian à 197.000 dollars, suivie par Netflix (183.000 dollars) et Twitter (162.000 dollars). Apple et Microsoft n’apparaissent pas dans ce classement pour la simple et bonne raison que leur exercice fiscal est décalé : elles publieront cette information dans quelques mois. La Tech écrase complètement les autres secteurs d’activité en matière de rémunération. La société pétrolière Exxon ne se hisse qu’à la 5ème place avec un salaire médian annuel de 162.000 dollars et le géant de la finance Goldman Sachs n’arrive qu’au 9ème rang à 135.000 dollars. Bref, pour bien gagner sa vie, il semble qu’il vaut mieux aujourd’hui être un ingénieur chez Facebook plutôt qu’un trader chez Goldman Sachs.

By |2018-05-20T08:35:34+00:00May 20th, 2018|Scoop.it|0 Comments

AI Can’t Reason Why

Computer programs have reached a bewildering point in their long and unsteady journey toward artificial intelligence. They outperform people at tasks we once felt to be uniquely human, such as playing poker or recognizing faces in a crowd. Meanwhile, self-driving cars using similar technology run into pedestrians and posts and we wonder whether they can ever be trustworthy.

By |2018-05-20T08:03:13+00:00May 20th, 2018|Scoop.it|0 Comments