Tout juste un an après l’offensive « Whole Foods »
C’est donc un nouvel épisode dans la « guerre commerciale » que se livrent Amazon et le numéro un mondial de la distribution plus traditionnelle Walmart. Il y a un peu plus d’un an, au début du mois de juin 2017, le groupe de Jeff Bezos avait créé un premier choc dans le secteur en annonçant le rachat de la chaîne de produits alimentaires bio et haut de gamme Whole Foods. Avec, à la clé, de lourdes chutes en Bourse pour Walmart, Kroger, Tarket aux Etats-Unis, mais aussi, en Europe, des néerlandais Ahold et belge Delhaize. Derrière, Tesco, Sainsbury et Carrefour avaient aussi cédé du terrain. Une manière pour Amazon de mettre la main sur plus de 450 magasins aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.
 
Whole Foods, qui, sous la houlette de son nouveau propriétaire, n’avait pas hésité à lancer les hostilités à l’occasion de Thanksgiving, en décidant des baisses de prix pour ses produits les plus vendus et des articles de saison. Des mesures, accompagnées d’offres promotionnelles supplémentaires pour les abonnés d’Amazon Prime, qui venaient s’ajouter aux baisses de prix déjà annoncées par Whole Foods en août, soit tout juste après la finalisation de son rachat par Amazon pour près de 14 milliards de dollars, alors que le distributeur n’avait auparavant jamais été réputé pour une politique de prix bas.

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