Le nombre de trajets des nouveaux clients a augmenté de 15 % depuis qu’ils ont le choix entre le vélo électrique et la voiture dans leur application Uber. Le nombre de courses avec chauffeur a, en revanche, reculé de 10 %, et même de 15 % pendant les heures de pointe.

« Ce partenariat (avec Jump, NDLR) a un impact positif sur les villes, notamment en matière de bouchons et d’émissions de carbone », se réjouit Andrew Salzberg, en charge du programme de recherche sur les transports chez le géant des VTC.

Satisfait de son programme pilote à San Francisco, Uber a fait l’acquisition de la start-up de vélos électriques en avril pour un montant estimé à 200 millions de dollars, selon une  source citée par Techcrunch .

Il reste cependant à voir si l’exemple de la ville de la Silicon Valley se vérifiera sur la longue durée et, surtout, si ces résultats se reproduiront dans les autres villes où Jump est disponible (Austin, Chicago, Washington, Santa Cruz, Sacramento, Providence et bientôt New York).

Uber mise aussi sur les trottinettes

Soucieux de conserver une longueur d’avance dans la bataille de la mobilité urbaine, Uber a également  investi dans la start-up Lime , présente dans 70 villes,  dont Paris depuis la fin juin .

En un an d’existence, cette jeune pousse valorisée 1,1 milliard de dollars assure avoir déjà enregistré 6 millions de trajets avec ses vélos et trottinettes électriques en free floating (libre service sans bornes). Dans son  premier rapport annuel , Lime estime qu’utiliser ses véhicules en complément des transports en commun coûte 80 % moins cher en moyenne que de posséder sa propre voiture

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