Selon une étude, l’entreprise ne dit pas clairement aux utilisateurs quelles sont les données utilisées pour leur envoyer de la publicité.

« Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit ». Le slogan est bien connu dans le business des réseaux sociaux, et notamment chez le premier d’entre eux Facebook. Si l’accès est ainsi gratuit, une partie du modèle est en revanche basée sur les données personnelles des utilisateurs, qui sont exploitées à des fins publicitaires.

On apprend désormais jusqu’où ce ciblage peut aller. Le réseau social a ainsi reconnu qu’il pouvait aussi se servir du numéro de téléphone fourni par les utilisateurs pour sécuriser leur compte à des fins publicitaires, confirmant partiellement les affirmations d’une étude universitaire.

Carnet d’adresses

Outre le numéro de téléphone, Facebook utilise aussi l’email de contact servant à recevoir des messages d’alerte si le réseau a détecté une activité suspecte, pour définir l’identité des utilisateurs.

D’après l’étude, révélée cette semaine par le site spécialisé Gizmodo , sur « les sources d’information personnelles d’identification utilisées dans le ciblage publicitaire par Facebook », l’entreprise ne dit pas clairement aux utilisateurs quelles sont les données utilisées à des fins publicitaires et ne leur permet pas non plus de les « contrôler directement ».

L’étude affirme que Facebook utilise aussi les contacts du carnet d’adresses du téléphone de l’usager (auquel le réseau social a accès après que l’utilisateur l’a autorisé à scanner ses contacts pour y trouver des « amis ») pour permettre aux annonceurs de cibler leurs messages, à l’insu des intéressés.

Les quatre auteurs indiquent avoir vérifié toutes ces affirmations en faisant des tests. « Nos découvertes restent vraies, même quand on active les paramètres de confidentialité » au niveau maximum de protection, affirment-ils.

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